Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
1- 2083301
La présente invention est relative à un
disjoncteur à moyenne tension, jusqu'à 36 kV,
utilisable en intérieur ou en extérieur.
on connaît des disjoncteurs utilisant des
ampoules à vide notamment par le document Techniques de
l'Ingénieur, Appareillage électrique d'interruption à
haute tension, par Eugène MAURY, D 655-1, page 11.
Un tel disjoncteur comporte un grand nombre de
pièces et, par suite, son prix de revient est élevé. En
~utre, son encombrement est important. En résumé,
l'ampoule à vide n'apporte pas, dans l'architecture des
produits de l'art antérieur, d'avantages significatifs.
Un but de la présente invention est de réaliser
un disjoncteur à ampoule à vide de construction simple
et par suite de prix de revient modéré, et présentant
un faible volume.
Un autre but de l'invention est de réaliser un
disjoncteur pouvant recevoir un capteur de courant de
construction simple.
La présente invention a pour objet un
disjoncteur à moyenne tension comprenant un pôle par
phase, caractérisé en ce chaque pôle comprend une
traversée isolante comprenant une première partie
cylindrique contenant une ampoule à vide, ladite
ampoule à vide comportant une enveloppe isolante fermée
par un premier et un second flasques métalliques, le
premier flasque métallique portant extérieurement à
l'enveloppe une première borne et à l'intérieur de
l'enveloppe un contact fixe, le deuxième flasque étant
traversé de manière étanche par une tige metallique
mobile portant un contact mobile, le deuxième flasque
étant électriquement relié à ladite tige mobile, la
traversée isolante comprenant une seconde partie
cylindrique à l'intérieur de laquelle est disposé de
.r
~-h
~
2083301
manière coaxiale un tube métallique mécaniquement relié
à l'ampoule à vide et électriquement relié à ladite
tige mobile, ledit tube contenant une tige de commande
reliée à ladite tige métallique mobile, les traversées
isolante de chaque pôle étant fixées à un profilé
commun disposé sensiblement à la limite entre la
première et la seconde partie de chaque traversée,
ledit profilé servant de support à un arbre de commande
commun aux pôles et relié à un mécanisme de manoeuvre,
la tige de commande de chaque pôle étant reliée
mécaniquement audit arbre par l'intermédiaire d'un
levier articulé sur une pièce d'extrémité solidaire du
tube métallique, d'un bras isolant articulé par une
première extrémité audit levier et par une seconde
extrémité à une bielle calée sur ledit arbre, ladite
pièce d'extrémité étant mécaniquement et électriquement
reliée audit tube métallique et constituant une seconde
borne du pôle.
De prér~,~, l'albre de~ '~ des p~les est un arbre
rotatif ou un arbre se déplacant en translation le long
de son axe.
Avantageusement, la première partie de ladite
traversée isolante comporte des rainures intérieures et
parallèles à l'axe de la traversée, définissant avec la
paroi extérieure de l'ampoule à vide des canaux de
ventilation, l'air circulant dans ledit tube métallique
et pénétrant dans lesdits canaux par des trous dans
ledit tube.
Dans un mode préférentiel de réalisation,
l'ampoule à vide est placée dans une cage cylindrique
en résine disposée dans ladiLe première partie de la
traversée.
Dans ce cas, ladite cage en resine ~ ~e de prer~.~,
des rainures intérieures parallèles à son axe,
définissant avec la paroi de l'ampoule à vide des
canaux de ventilation, l'air circulant dans le tube
'- 2083301
-- 3
métallique et pénétrant dans lesdits canaux par des
trous dans ledit tube.
Avantageusement, la tenue diélectrique entre
ledit tube métallique et ladite seconde partie de la
traversée isolante est assurée par une gaine en
matériau isolant glissée sur ledit tube métallique et
engagée dans ladite seconde partie, le montage étant
facilité par l'emploi d'une graisse isolante.
De préférence, ladite gaine est en latex.
Dans un mode particulier de réalisation, la
chaine cinématique entre ladite tige de commande et
ledit arbre de ~ -nde peut comprendre un mécanisme de
rattrapage de jeu à ressort.
En variante, l'extrémité de la tige de
commande peut comprendre une portion tubu~re d'extrémité
dans laquelle s'engage ladite tige mobile, ladite tige
mobile comprenant une lumière dans laquelle est engagée
une première goupille traversant ladite tige de
commande, un ressort s'appuyant contre une première
rondelle d'appui en contact avec ladite extrémité de la
tige de commande, et contre une seconde rondelle
d'appui engagée dans la tige mobile et maintenue par
une seconde goupille traversant la tige mobile.
Dans un mode de réalisation particulier, la
liaison mécanique dudit tube métallique avec
l'ampoule à vide et la liaison électrique dudit tube
métallique avec ladite tige mobile de contact peut être
assurée au moyen d'un manchon fixé audit second
flasque, d'une bague solidarisée audit manchon et audit
tube et d'un contact du type accordéon ou bague
disposé à l'intérieur de ladite bague et entourant
ladite tige mobile de contact.
En variante, la tige mobile peut être vise~c à la
tige de manoeuvre, le contact électrique entre ladite
tige mobile et le tube métallique s'effectuant à l'aide
d'un contact à lamelles.
~ A
_ 4 _ 2083301
Dans un mode particulier de réalisation, l'enve-
loppe isolante peut être surmoulee sur le tube métalli-
que.
De préférence, ladite pièce d'extrémité
comprend deux demi-colliers serrés sur ledit tube
métallique et en butée sur l'extrémité de ladite
seconde partie de la traversée isolante.
Selon une caractéristique préférentielle de
l'invention, un bobinage à noyau magnétique torique
entoure ladite seconde partie de la traversée isolante,
au niveau du congé de raccordement de ladite première
et de ladite seconde partie de la traversée isolante.
L'invention a également pour objet un
disjoncteur à moyenne tension caractérisé en ce qu'il
comprend au moins un pôle du type précité.
L'invention sera bien comprise à la lecture de
la description ci-après d'un exemple de réalisation de
l'invention, en référence au dessin annexé dans lequel:
- la figure 1 est une vue en perspective d'un
disjoncteur triphasé selon l'invention,
- la figure 2 est une vue en coupe axiale d'un
pôle de disjoncteur selon l'invention,
- la figure 3 est une vue partielle en coupe
d'un pôle selon une variante de réalisation,
- la figure 4 représente, de manière agrandie,
les dispositions pour relier mécaniquement et
électriquement le tube métallique et l'ampoule à vide,
- la figure 5 est une vue en coupe selon la
ligne A-A de la figure 2,
- la figure 5A est une vue en élévation en
coupe d'un dispositif de rattrapage de jeu pour la
commande des contacts de l'ampoule,
- la figure 5B est une vue en élévation d'un
pôle selon une variante de réalisation de l'invention,
,.,~.,~.,
, ~
~, .
2083301
- la figure 5C montre la réalisation d'un
"flambeau"lors du montage d'un pôle du disjoncteur
auto-sectionneur,
- la figure 6 est un schéma expliquant le
mécanisme de de commande du disjoncteur,
- la figure 6A est une vue en perspective d'une
variante de réalisation des moyens de manoeuvre des
ampoules à vide des pôles,
- la figure 7 est un schéma d'un disjoncteur
utilisant pour chaque phase, deux pôles en parallèle
pour doubler le courant nominal,
- la figure 8 est une vue schématique en
élévation d'un disjoncteur à moyenne tension
débrochable à accouplement frontal, réalisé avec des
pôles selon l'invention,
- la figure 9 est une vue schématique en
élévation d'un disjoncteur à moyenne tension à
accouplement en bout, réalisé au moyen de pôles selon
l'invention,
- la figure lO est une vue schématique en
élévation d'un disjoncteur à moyenne tension pour
extérieur sur portique, réalisé au moyen de pôles selon
l'invention,
- la figure 11 est une vue schématique en
élévation d'un disjoncteur à moyenne tension pour
l'extérieur sur potence, réalisé au moyen de pôles
selon l'invention,
- la figure 12 est une vue schématique de face
d'un disjoncteur pour l'extérieur, réalisé au moyen de
pôles selon l'invention et agencé pour être
sectionnable,
- la figure 13 est une vue de côté, à petite
échelle, du disjoncteur de la figure précédente, le
tiroir contenant les pôles étant extrait.
La figure 1 représente en perspective un
disjoncteur triphasé selon l'invention.
~ - 6 - 2083301
Les pôle du disjoncteur sont référencés 1, 2 et
3: ils sont fixés à une poutre commune 4, servant de
support, mais de constitution creuse pour lui permettre
de contenir un arbre de commande 38 des pôles.
L'arbre de commande aboutit à un coffret de
commande solidaire de la poutre.
La figure 2 est une vue en coupe axiale d'un
pôle, par exemple le pôle 1, mais, bien entendu les
pôles sont rigoureusement identiques et
interchangeables.
Le pôle comprend une traversée isolante lO, en
résine ou en élastomère, munie d'ailettes 11. Dans un
mode particulier de réalisation, les ailettes sont
rapportées; en variante, elles viennent de moulage avec
la traversée.
Une première partie lOA de la traversée a une
forme tubulaire et enferme une ampoule à vide 14
représentée schématiquement.
L'ampoule à vide comprend une enveloppe
isolante, de préférence en céramique, et deux plaques
métalliques d'extrémité ou flasques 16 et 17. A la
plaque 16 est fixée d'un côté une tige 18 portant un
contact fixe 19 et de l'autre côté une première borne
20 du pôle.
L'ampoule à vide comprend un contact mobile 21
porté par une tige 22 coulissant de manière étanche à
travers la plaque 17 grâce à un soufflet d'étanchéité
23.
La surface intérieure de la partie lOA de la
traversée est munie de rainures 12 parallèles à l'axe
de la traversée et servant de canaux de ventilation,
comme il sera expliqué plus loin.
On notera que les dimensions de la partie lOA
de la traversée en en particulier son diamètre
intérieur sont choisis de préférence pour permettre de
loger les ampouIes à vide de plus grandes dimensions.
_ ~ 7 ~ 2083301
Si on veut loger une ampoule à vide de plus petites
dimensions, on interposera, comme il est montré dans la
figure 3, entre l'intérieur de la traversée lOA et
l'ampoule à vide 14, une cage cylindrique 13, en
matériau isolant tel que la résine, munie de rainures
extérieures 13A définissant avec la surface latérale de
l'ampoule à vide des canaux de ventilation.
En revenant à la figure 2, on voit que la
traversée isolante lO comporte une seconde partie lOB,
également tubulaire, mais de diamètre plus petit que
celui de la partie lOA et raccordée à cette dernière
par un congé lOC. La surface intérieure de la partie
lOB est conique, l'épaisseur de la traversée augmentant
à partir du congé lOC et au fur à mesure que l'on s'en
éloigne. Bien entendu, les parties lOA et lOB ne
constituent qu'une seule pièce venue de moulage.
La partie tubulaire lOB contient un tube
métallique 25, de préférence en cuivre, solidarisé à
l'ampoule à vide comme on le montrera en référence à la
figure 5, et en contact électrique avec la tige mobile
22 de l'ampoule à vide. Le tube 25 sert à acheminer le
courant entre l'ampoule à vide et une pièce complexe 26
servant en particulier de seconde borne au pôle.
La tenue diélectrique entre la traversée lOB et
le tube métallique 25 est assurée au moyen d'une gaine
27, en matériau isolant tel que le latex, et présentant
une forme générale tubulaire à section intérieure
cylindrique et à section extérieure conique et
complémentaire de la surface intérieure de la partie
lOB de la traversée isolante. Au montage, cette gaine
est glissée autour du tube métallique 25, le glissement
étant facilité par l'emploi d'une graisse isolante par
exemple à base de silicone. Puis la surface extérieure
de la gaine est enduite de la même graisse et engagée
dans la partie lOB de la traversée isolante, en
exerçant une pression de manière à assurer
- - 8 -
20~3301
l'élimination d'air. Le maintien en compression de la
gaine est assuré grâce à un moyen d'arrêt tel qu'un
circlips 28 engagé dans une rainure du tube 25.
L'appareil est fixé au profilé 4 au moyen
d'un collier de fixation 29.
La manoeuvre d'ouverture ou de fermeture de
l'ampoule à vide est assurée au moyen d'une tige 30,
par exemple métallique, coulissant à l'intérieur du
tube 25, et solidarisée à la tige 22. Cette tige est
articulée en 31 à un levier de renvoi 32 lui-même
articulé en 33 sur la pièce 26. L'extrémité du levier
32 est articulé en 34 à une première extrémité d'une
tringle isolante 35 dont la seconde extrémité est
articulée en 36 à une première extrémité d'une bielle
37 dont une seconde extrémité est calée sur l'arbre de
commande 38 placé dans la poutre 4.
Le tube de cuivre porte, au voisinage de la
plaque 17, des trous 25A dont le rôle est expliqué
maintenant.
Lors du passage du courant nominal dans
l'ampoule à vide, celle-ci subit un échauffement dû à
l'effet Joule. Le refroidissement de l'ampoule est
assurée par une circulation d'air qui s'engage dans la
pièce 26, traverse l'espace annulaire entre la tige de
manoeuvre et le tube 25, traverse les trous 25A et
s'engage dans les rainures 12 de la partie lOA de la
traversée
On se reportera à la figure 4 qui montre
comment le tube métallique 25 est fixé mécaniquement à
l'ampoule à vide 14 et comment le courant peut passer
de la tige mobile 22 au tube 25.
Les ampoules à vide comprennent habituellement
un capot métallique soude à la plaque 17 et qui
contient un palier pour la tige mobile 22. Pour les
besoins de l'invention, le capot est modifié et
transformé en un manchon 15A fileté intérieurement
2as330l
auquel on peut visser une bague metallique 15B. Le tube
est engagé à l'intérieur de cette bague et
solidarisé à la bague par brasage ou vissage. La bague
et le tube définissent alors un- épaulement contre
lequel s'appuie un contact de type accordéon ou une
douille de contact 15C.
La forme et le rôle de la pièce 26 sont
précisés en référence à la figure 4. On voit que la
pièce 26 comprend deux demi-colliers 41 et 42 pouvant
être serrés au moyen de vis 43, 44. Ces colliers
enserrent l'extrémité du tube conducteur 25 avec une
pression de contact suffisante pour assurer un bon
passage du courant. Les demi-colliers venant en butée
contre l'extrémité de la traversée lOB assurent
l'immobilisation en translation axiale du tube 25 et
de l'ampoule à vide 14 qui en est solidaire.
Des ergots 45 portés par les demi-colliers
coopèrent avec des alvéoles pratiqués dans l'extrémité
de la traversée lOB pour immobiliser le tube 25 et par
suite, l'ampoule à vide 14, en rotation.
Deux des oreilles 46 et 47 des demi-colliers se
prolongent pour constituer la seconde borne 48 du pôle.
La vis 44 sert d'articulation 33 pour le levier
32.
Les colliers portent une échancrure 49 pour
permettre le montage de l'articulation 31.
Le pôle est complété par un capteur de courant
50, sous forme d'un bobinage à circuit magnétique
torique; si les ailettes sont du type ailettes
~C rapportées, le bobinage torique peut être fermé et
glissé autour de la traversée lOB avant la pose des
ailettes 11. Si les ailettes viennent de moulage avec
la traversée, le circuit magnétique est de type ouvert.
Les capteurs de courant dont sont munis les
pôles permettent de détecter un courant anormal de
surcharge ou de court-circuit dans les pôles, et de
10-- 2o833ol
commander l'ouverture du disjoncteur; le relais à
maximum de courant à action directe et pour lequel il
n'est pas nécessaire de disposer d'une source d'énergie
auxiliaire, peut être placé dans le coffret de commande
5. En cas de claquage de la traversée au droit de la
poutre métallique, le capteur de courant détecte le
défaut à la terre et provoque le déclenchement.
L'extérieur de la traversée, au droit du tore
SO et du collier 29 de support de la poutre 4, est
revêtu d'une métallisation pour égaliser le potentiel
qui est celui de la terre.
Le tore peut être équipé d'un capot
pare-effluves 51 maintenu en place par des moyens
conventionnels non représentés.
lS L'examen de la figure 2 montre la présence,
entre le flasque 17 et la portion intermédiaire lOC de
la traversée, d'un volume rempli par de l'air. Sans
précautions particulières, ce volume serait l'objet
d'un fort gradient de potentiel pouvant entraîner des
décharges partielles qui à la longue peuvent être
destructrices. Pour éviter cet inconvénient, la
traversée comprend, au droit du volume précité, un
grillage métallique 51A inséré lors du moulage de la
traversée, et qui est mis au potentiel du tube
métallique 25. De la sorte, la tension simple est
appliqués sur la seule partie isolante.
La tige de manoeuvre 30 peut comprendre un
organe de rattrapage de jeu comportant une cage munie
d'un ressort 53; cet organe de rattrapage de jeu peut
aussi, en variante, être disposé en tout endroit de la
chaîne cinématique reliant la tige 22 et l'arbre de
co~nde 38 disposé dans la poutre 4.
Cette cage pouvant dans certains cas être trop
encombrante pour être placée à l'intérieur du tube
métallique 25, il est possible de la remplacer par le
dispositif décrit ci-après en référence à la figure 5A.
11- 2083301
Au moins l'extrémité de la tige de commande
présente une portion tubulaire 3OA dans laquelle
s'engage l'extrémité de la tige mobile 22 de l'ampoule.
La tige mobile métallique 22 comporte une lumière 22A
dans laquelle est engagée une première goupille 22B
traversant la tige 33. Un ressort 22C est disposé entre
une première rondelle d'appui 22D en contact avec
l'extrémité de la partie tubulaire 3OA, et une seconde
rondelle 22E engagée dans la tige 22 et maintenue par
une seconde goupille 22D traversant la tige 22. En
position de fermeture des contacts de l'ampoule, la
tige 30 comprime le ressort 22C qui transmet sans jeu
l'effort à la tige mobile 22. A l'ouverture, la tige 30
tire la tige 22. On notera que l'ensemble de rattrapage
de jeu est guidé dans le tube conducteur 25 par les
rondelles 22D et 22E d'appui du ressort. Les rondelles
portent des trous ou échancrures à leur périphérie pour
permettre le passage du flux d'air de refroidissement
de l'ampoule.
On a indiqué que seule l'extrémité de la tige
de commande était réalisée sous forme tubulaire; en
variante, la tige de commande pourrait être un tube sur
toute sa longueur.
La figure 5B est une vue en élévation en coupe
axiale d'un pôle selon une variante de réalisation de
l'invention. Les éléments communs aux figures 2 et 5B
ont reçu les mêmes numéros de référence. Le tube de
cuivre 25 présente une partie supérieure 25B élargie
par repoussage pour venir constituer la partie
inférieure du logement de l'ampoule à vide: la tige de
manoeuvre 30 est directement vissée au contact mobile
21 de l'ampoule à vide; le contact électrique entre la
tige 22 de l'ampoule à vide et le tube 25 est assuré
par un contact à lamelles 15D. La partie supérieure de
la partie lOA de la traversée est fermée par une plaque
16A vissée par des vis 16B coopérant avec des inserts
~ 12 - 2083301
venus de moulage avec la traversée isolante. La plaque
16A porte des lames 16B constituant à la fois le
contact électrique et des éléments de refroidissement
de l'ampoule à vide.
Lors du moulage de la traversée isolante lO, le
tube 25 est placé comme insert et se trouve donc
parfaitement positionné par rapport à la matière
isolante.
Pour le montage du pôle, on commence par
réaliser un "flambeau" comprenant, comme le montre la
figure 5C, l'ampoule à vide, 14, la tige de manoeuvre
30 vissée au contact mobile de l'ampoule à vide, le
contact à lamelles 15D, le dispositif de rattrapage de
jeu 53 et la plaque de fermeture 16A. Ce flambeau est
alors inséré dans l'enveloppe isolante lO. Il reste
alors à fixer la pièce 26, le levier 32 et la tringle
isolante 35.
La figure 5D illustre une variante de
réalisation; les éléments communs à la figure 5D est
aux figures 2 et 5B ont reçu les mêmes numéros de
référence.
Le tube de cuivre 30 est de dimension courte et
placé à la partie inférieure de la partie lOB de la
traversée isolante; il coopère avec un contact à
lamelles 15D placé directement dur la tige mobile 22 de
l'ampoule à vide, à laquelle on a donné une longueur
suffisante. Le dispositif de rattrapage de jeu 43 est
placé sur la tringle isolante 33.
Le coffret de commande 5 contient, outre le
relais à maximum de courant dont il a été question plus
haut, le mécanisme de mise en rotation de l'arbre de
commande 38, permettant de communiquer à la tige 30 des
mouvements de translation pour assurer des cycles
d'ouverture et de fermeture de l'ampoule à vide. La
figure 6 est un schéma de principe de ce mécanisme dont
l'intérêt est qu'il est directement lié à l'arbre de
~ - 13 - 2083301
commande 38 du disjoncteur. Il suffit de donner le
principe de ce mécanisme; sa mise en oeuvre est à la
portée de l'homme de métier qui pourra utilement se
référer aux Techniques de l'Ingénieur, "Appareillage
électrique d'interruption à haute tension", par Eugène
MAURY, D 657-4, page 49.
Dans la figure 6, on reconnaît l'arbre 38
disposé à l'intérieur de la poutre 4 reliée au boîtier
de commande.
Le m~c~n;cme comprend un tambour 80 muni d'un
ressort et qui constitue le réservoir d'énergie de
manoeuvre. Un moto-réducteur 81 permet d'entraîner le
tambour pour réarmer le ressort. Le tambour entraîne en
rotation un arbre 82 tournant toujours dans le même
sens sous l'action de la détente du ressort; cet arbre
est associé à des dispositifs d'accrochage 83 à
commande électrique ou manuelle, permettant de réaliser
les cycles habituels d'ouverture et de fermeture (par
exemple un cycle o, 0,lsF, o). Un dispositif
excentrique 84 permet de transformer le mouvement à
sens unique de l'arbre 82 en un mouvement circulaire
alternatif communiqué à l'arbre de commande 38 des
pôles du disjoncteur.
Le méC~nicme comporte, comme il est bien connu,
un organe de réarmement manuel comportant une manivelle
85 visible en particulier dans la figure 1.
Dans ce qui précède, on a vu que la manoeuvre
des ampoules à vide se faisait grâce à la rotation de
l'arbre de commande 38. La figure 6Aillustre une
variante de réalisation dans laquelle 1'arbre 38 est
animé d'un mouvement de translation appelé aussi
tire-pousse. Ce mouvement est communiqué au levier 32
de manière connue, grâce par exemple à un levier 32A et
à une bielle coudée 32B.
L'invention s'applique typiquement à la
réalisation d'un disjoncteur en moyenne tension,
~ - 14 - 208~301
pouvant aller jusqu'à une tension nominale de 36 kV
et un courant nominale de 1250 A.
Il est possible de doubler la valeur du courant
nominal en utilisant des paires de pôles disposées en
parallèle, comme le montre la figure 7.
La figure 7 montre les paires de pôles 1,1';
2,2' et 3, 3' disposés sur la même poutre 4 avec le
même arbre de commande 38 et le même coffret de
commande 5.
Les extrémités des pôles sont réunies deux à
deux pour constituer des bornes 61A, 61B, 61C et 62A,
62B et 62C.
Un tel disjoncteur peut fonctionner avec une
tension nominale de 36 kV et un courant nominal de
2500 A. Bien entendu, le disjoncteur de l'invention
peut couvrir toute la gamme des disjoncteurs à moyenne
tension soit 7,2 , 12, 24 et 36 kV.
L'invention s'applique à la réalisation de
disjoncteurs à moyenne tension destinés à être utilisés
soit à l'intérieur, soit à l'extérieur.
La figure 8 illustre un disjoncteur du type
intérieur à accouplement frontal.
Le disjoncteur comporte trois pôles du type
décrit précédemment. Ces pôles sont alignés sur un
profilé support commun 4. Seul le pôle 71 est visible
dans la figure 8 puisqu'il s'agit d'une vue de côté. Un
châssis 72, muni de roulettes 73 permettant le
déplacement sur des rails 74, porte la poutre 4 et le
boitier de commande 5. Le mécanisme de commande est
complété par un embiellage comprenant une manivelle
et une bielle 76. Les bornes des pôles sont
prolongées par des connexions d'embrochage 76 et 77.
L'utilisation de ce type de disjoncteur est
principalement l'équipement de cellules débrochables
de l'art antérieur, soit neuves, soit anciennes pour
lesquelles on veut remplacer par des ampoules à vide
_ - 15 - 2083301
des appareils de technologie ancienne (disjoncteurs à
faible volume d'huile par exemple). On notera que pour
les installations intérieures, le disjoncteur est
enfermé dans une cellule métallique.
La figure 9 représente un disjoncteur à
accouplement de bout. On distingue la poutre support 4
des trois pôles 91, 92 et 93 supportée par un châssis
métallique 94. Le boîtier de commande 5 est monté
perpendiculairement au profilé support de telle sorte
que l'arbre de commande des pôles 38 est en prise
directe avec le mécanisme de commande. L'utilisation de
ce type de disjoncteur, prévu pour l'intérieur, est
principalement l'équipement de cellules fixes
généralement équipées de sectionneurs d'isolement; il
s'agit soit de cellules anciennes à rénover, soit de
cellules neuves dans lequel on souhaite utiliser des
ampoules à vide.
L'invention s'applique à la réalisations de
disjoncteurs pour l'extérieur~ moyennant les
adaptations usuelles contre les intempéries
(utilisation d'isolants résistant à la pollution et au
rayonnement ultra-violet, protection des pôles contre
la pénétration d'eau ou de neige, galvanisation des
châssis, tropicalisation des bobines, etc...).
La figure 10 illustre un disjoncteur de type
fixe avec accouplement en bout.
La poutre 4 portant les pôles 101, 102 et 103
est réalisée en acier galvanisé. Elle est portée par un
portique 104 en même métal. La commande 5, au sol,
~0 coopère avec une tringle 105 et un renvoi d~angle 106
pour actionner l'arbre de commande 38 disposé dans la
poutre support.
Les pôles sont munis d'un capot métallique de
protection 101A, 102A et 103A qui abrite les ampoules
des intempéries, en particulier empêche l'introduction
d'eau de pluie, sans empêcher la ventilation. Les
` - 16 - 2083301
traversées des pôles sont avantageusement réalisées en
résine époxy cyclohaliphatique
Dans une variante de réalisation illustrée dans
la figure 11, le portique peut être remplacé par un
simple pylône 107 constituant avec la poutre 4 une
potence.
Les figures 12 et 13 illustrent une autre
application qui est celle d'un disjoncteur (appelé
aussi recloser), du type sectionnable , utilisé en
10 extérieur.
La poutre 4 support des pôles 111, 112 et 113
est montée pivotante dans un tiroir 114 pouvant
coulisser dans un châssis 115 porté par un pylône 116.
Le boîtier de commande est solidaire de la poutre 4. Le
châssis porte également les supports isolants 121, 122,
123 d'arrivée et 131, 132 et 133 de départ de la ligne
117.
Lorsque le disjoncteur est en position
déclenchée, la poutre 4 peut être tournée sur elle-même
de 90 degrés. Les pôles sont alors débrochés et
contenus à l'intérieur du tiroir 114. Le tiroir peut
être partiellement extrait (figure 13), ce qui permet
l'examen visuel, l'entretien ou le remplacement d'un ou
plusieurs pôles. Un grillage de protection 118 permet
la protection du personnel d'entretien qui accède au
tiroir au moyen d'une échelle 119.
Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée
aux modes de réalisation et aux applications qui
viennent d'être décrites, et l'on pourra en particulier
3~ remplacer tout moyen par un moyen équivalent sans
sortir du cadre de l'invention.