Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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BROSSE A FAIBLE EMPOILAGE POUR L'APPLICATION DE
MASCARA SUR LES CILS
La présente invention concerne une brosse destinée au
maquillage des cils au moyen d'un produit renforçateur de cils
s encore appelé mascara.
Les brosses usuelles de ce type comportent généralement des
poils relativement longs disposés en nappe hélicoïdale autour d'une
âme constituée 'par un fil de fer torsadé. L'importance de l'empoilage
de la brosse se mesure par le nombre de poils constituant une spire
io de la nappe hélicoïdale d'ouverture angulaire égale à 360°.
Dans l'état de la technique, on utilisait des poils relativement
souples de façon à donner à la brosse une caractéristique d'ensemble
de souplesse appropriée ; étant donné qu'il s'agit de maquiller un
support aussi délicat que des cils, le diamètre maximal des poils était
is généralement de l'ordre de 0,08 mm ; les poils utilisés étaient
généralement en polyamide. Dans ce cas, étant donné que les poils
de faible diamètre ci-dessus indiqués ont par eux-mêmes une très
faible rigidité, on assurait le prélèvement d'une quantité suffisante de
mascara et un brossage correct des cils au moment de l'application
zo en adoptant une quantité de poils par spire toujours supérieure à 50
de façon que la nappe hélicoïdale soit su~samment épaisse pour
obteair le résultat désiré. La nappe hélicôïdale de poils avait
généralement un pas d'environ 2 mm et dans l'épaisseur de la nappe,
les poils étaient sensiblement parallèles.
u Il est apparu cependant que de telles brosses n'assuraient pas à
l'usage une bonne répartition du produit de maquillage sur les cils.
En effet, en pratique, le mascara se trouve souvent mis en place sur
les cils par paquet, sans aucune homogénéité, ce qui oblige
l'utilisatrice à effectuer des brossages répétés jusqu'à obtention d'un
3o revêtement à peu près régulier des cîls: Cet inconvénient provient,
en premier lieu, du fait que ces brosses comportent un grand nombre
de poils serrés les uns contre les autres dans la nappe hélicoïdale de
sorte qu'au moment de l'application, les cils dont le diamétre est
généralement compris entre 0,08 et 0,12 mm né peuvent pas
3s traverser la nappe de poils et ne peuvent passer que dans les
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intervalles entre les spires successives de la nappe hélicoïdale de
poils. Les cils ne peuvent donc pas être séparés les uns des autres au
moment de l'application, comme il serait souhaitable. Mais ledit
inconvénient provient, en outre, en second lieu, du fait qu' au
s moment otl une telle brosse de l'état de la technique prélève le
mascara, celui-ci se répartit mal sur la brosse. En effet, un
applicateur de mascara comporte généralement un réservoir de
mascara et un capuchon amovible, qui est destiné à fermer le
réservoir et qui constitue un manche permettant de manipuler une
to brosse de maquillage portée par l'extrémité d'une tige solidaire dudit
capuchon. En position de fermeture du réservoir, la tige et la brosse,
qui lui est associée, plongent dans le réservoir ; lorsque l'on retire la
tige du réservoir, on prélève sur la brosse une certaine quantité de
mascara que l'on peut alors appliquer sur les cils. La brosse pénètre
ts à l'intérieur du réservoir par un orifice sensiblement circulaire bordé
par une lèvre souple, dont le rôle est d'exercer une action d'essorage
sur les poils de la brosse dans le but d'éliminer l'excès de produit de
maquillage piélevé par la brosse à l'intérieur du réservoir. Le
diamètre de cet orifice circulaire est inférieur au diamètre de la
~o brosse mesuré au sommet des poils de façon que la l8vre souple, qui
borde l'orifice, puisse exercer son action. d'essorage lors de
l'extraction de la brosse hors du réservoir. Les poils de la brosse,
étant relativement souples et étant disposés avec une relativement
grande densité dans la nappe hélicoïdale de poils, se couchent en
u direction de l'~me au moment du passage de la nappe à travers la
lèvre d'essorage et, dans cette déformation, ils vont jusqu'à
provoquer le "couchage" des poils de la spire adjacente, d'où il
résulte que le produit de maquillage a tendance à s'accumuler dans la
région de la brosse située juste autour da l'~me. Dans ces conditions,
3o au moment de l'application, l'utilisatrice pourra difficilement
obtenir, en un seul passage de la brosse, un revétement parfaitement
régulier et homogène des cils par le produit de maquillage, celui-ci
devant en effet migrer progressivement vers les extrémités des poils
initialement peu chargées en . produit ; une telle migration se fait
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d'ailleurs de façon aléatoire. II en résulte un maquillage hétérogène
et généralement peu chargé.
Dans le brevet français ? 607 373, on a déjà proposé une
brosse de maquillage améliorée permettant de remédier aux
s inconvénients précités. On a, en effet, proposé d'utiliser des poils de
diamètre plus important et de faire en sorte que ces poils soient
beaucoup plus espacés les uns des autres en utilisant un faible
nombre de poils par spire. La brosse ainsi proposée est donc
constituée de poils plus clairsemés et plus durs ; elle est plus dure au
1o toucher mais ne donne pas pour autant une impression de dureté au
moment du maquillage. La réduction du nombre de poils par spire
entraîne la possibilité pour les poils de la nappe hélicoïdale situés
sensiblement dans un même plan radial de la brosse de prendre
aléatoirement, à partir de la zone où ils sont serrés entre les spires,
ts du fil de fer qui constitue l'âme, un écart angulaire par rapport à la
surface hélicoïdale moyenne de la nappe hélicoïdale de poils ; en
d'autres termes, la bordure de la nappe hélicoïdale de poils devient
d'autant plus large que le nombre de poils par spire est plus réduit.
On a constaté que l'on pouvait ainsi obtenir des brosses pour
zo lesquelles la nappe hélicoïdale devenait peu perceptible, les poils
d'une spire de la nappe hélicoïdale pouvant venir au voisinage des
poils de la spire adjacente de la mbme nappe hélicoïdale en raison de
l'écart angulaire aléatoire pris par les poils dans leur zone de
serrage. Ce résultat particulier a éte obtenu lorsque les poils ont un
u diamètre compris entre 0,10 et 0,25 mm et que le nombre de poils
par spire est compris entre 10 et 40. On a constaté que ces brosses
perfectionnées amélioraient l'uniformité du chargement en produit de
maquillage des poils de la brosse, depuis leur base jusqu'à leur
' pointe, et amélioraient, en outre, le peignage des cils pendant le
3o maquillage, en raison, d'une part, de la plus grande fermeté des
poils, dont le diamètre était accru, et, d'autre part, de leur
écartement spatial dû à la disparition de l'effet de spire.
Selon cette invention, il était admis que l'on ne pouvait pas
réduire l'empoilage de la brosse au dessous de 10 poils par spire en
3s raison du fait que le "hérisson" constitué par une telle brosse aurait
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été trop peu fourni pour permettre un maquillage satisfaisant, les cils
pouvant alors traverser la brosse sans pratiquement toucher un poil
chargé de produit. Cette limite inférieure de l'empoilage d'une
brosse était, en outre, communément admise en raison du fait que
s l'homme de métier pensait que la réduction de l'empoilage d'une
brosse du type ci-dessus défini entraînait toujours la disparition de
l'effet de spire et l'apparition d'une brosse de type "hérisson" due à
un écart angulaire aléatoire des poils par rapport à la surface
hélicoïdale moyenne de la nappe de poils ; il était, d' ailleurs, apparu
to que cet effet était croissant lorsque le nombre de poils par spire
diminuait pour un diamètre de poils donné.
On a maintenant constaté que, contrairement à ce que l'homme
de métier était en droit d'attendre, il se produit, lorsque l'on réduit le
nombre de poils par spire d'une brosse de ce type au dessous de 10,
ts un phénomène nouveau tout à fait inattendu. En effet, on a constaté,
selon l'invention, que, pour des poils ayant un diamètre compris
entre 0;12 et 0,25 mm et avec un fil d'âme ayant un diamètre
compris entre 0,2 et 0,9 mm, l'effet de spire réapparaissait lorsque
le nombre de poils par spire est compris entre 5 et 9. Mais dans un
Zo tel cas, contrairement aux brosses de l' état de la technique dans
lesquelles la nappe hélicoidale de poils comporte dans son épaisseur
une pluralité de poils, la nappe hélicoïdale réalisée est une
monocouche de poils disposés chacun sensiblement radialement et
définissant une surface hélicoidale régulière. Dans une telle nappe
zs monocouche, on a constaté qu'en utilisant le procédé industriel
classique de fabrication des brosses de ce type, deux poils adjacents
de la surface hélicoidale formaient entre eux un angle qui variait peu,
notamment de moins de 20 °rc, d'un poil à l'autre de la surface,
Ce phénom8ne inattendu est particuli8rement intéressant
30 lorsque l'on choisit un nombre de spires par unité de longueur de
brosse et un diamètre extérieur de brosse tels qu°à la périphërie de la
brosse, les extrémités des poils de brosse soient pratiquement toutes
équidistantes les unes des autres à un faible pourcentage d'erreur
près. On peut bien entendu prévoir que cette équidistance des
3s extrémités de poils soit obtenue uniquement pour une zone de la
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~lU~l~i'aU
brosse, soit que la brosse comporte au moins une zone conique, soit
que la brosse soit taillée par fraisage dans une zone de sa surface
périphérique comprise sensiblement entre deux plans radiaux ; en
d'autres termes, la section droite de la surface périphérique d'une
s telle brosse peut avoir une forme quelconque.
II est rappelé que le procédé de fabrication industriel classique
des brosses de mascara de ce type consiste, dans une première étape,
à replier, en épingle à cheveux, un fil de fer ; dans une deuxième
étape, à engager entre les deux branches de l'épingle à .cheveux une
io série de touffes de poils qui sont amenées en position au moyen d'un
peigne dont la bordure ,est formée de créneaux successifs, les poils
de la brosse étant disposés dans lesdits créneaux perpendiculairement
au plan moyen du peigne ; dans une troisième étape, à saisir les deux
extrémités de l'épingle à cheveux ainsi chargée de touffes de poils et
is à provoquer une rotation relative des extrémités de façôn à former
les spires du fil de fer qui constitue l' âme de la brosse. Dans cette
rotation relative, les poils, répartis par touffes identiques sur toute la
longeur de la brosse, glissent sur le fil d'âme en cours de torsadage,
de façon que la répartition finale du nombre de poils par spire soit
zo régulière d'un bout à l'autre de la brosse.
La présente invention a, en conséquence, pour objet une
. brosse pour l'application de mascara sur les cils, constituée par une
âme formée à partir d'un fil métallique torsadé dont les torsades
emprisonnent entre elles les poils de la brosse, lesdits poils étant
2s disposés de façon sensiblement régulière entre lesdites torsades,
caractérisée par le fait que les poils ont une section droite comprise
dans une enveloppe , circulaire, dont le diamLtre est compris entre
0,12 et 0,25 mm, le nombre de poils par spire étant compris entre 5
et 9, lesdits poils formant sensiblement une nappe hélicoïdale
3o monocouche, dans laquelle chaque poil a une orientation
sensiblement radiale, l'angle entre deux poils adjacents de la nappe
étant sensiblement constant à environ 20 °b près.
Les poils de la brosse selon l' invention peuvent avoir une
section droite de forme quelconque, et notamment une section
3s circulaire, carrée, rectangulaire, hexagonale, octogonale ou ovale.
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Dans un mode préféré de réalisation, le fil de l' âme a un
diamètre compris entre 0,2 et 0,9 mm ; le pas d'une spire de la
nappe hélicoïdale est généralement compris entre 1,5 et 3,5 mm. Le
diamètre maximum de la surface périphérique de La brosse est
s avantageusement compris entre 5 et 12 mm ; on définit la surface
périphérique de la brosse comme étant la surface sur laquelle se
trouve l'ensemble des extrémités des poils de la brosse.
Dans un premier mode de réalisation, la surface périphérique
de la brosse est cylindro-conique, conique, cylindrique ou en forme
io de bourgeon ; avantageusement, la section droite de la surface
périphérique de la brosse est alors circulaire. Dans un autre mode de
réalisation, la section droite de la surface périphérique de la brosse
est, au moins dans certaines zones de la brosse, définie par une
courbe dont la distance à la trace de l'âme dans ladite section droite
ts n'est pas constante. Dans tous les cas, le procédé de fabrication
classique permet d'obtenir une brosse cylindrique, dont on conforme
la surface périphérique à volonté par meulage et/ou fraisage. Sur les
brosses selon l' invention, les extrémités d' au moins une partie des
poils de la brosse peuvent donc être . meulées pour avoir les
2o conformations particulières susceptibles d'8tre conférées par meulage
aux extrémités de poil.
Dans un mode de réalisation préféré, on prévoit que, pour au
moins une zone de la brosse, la distance des extrémités de deux poils
adjacents de la nappe hélicoïdale de poils est sensiblement égale au
u pas d'une spire de la nappe hélicoïdale dc poils dans ladite zone.
Notamment pour une zone de brosse dont la surface périphérique est
un cylindre de révolution, on préfère que le nombre de poils par
spire soit constant. Pour une zone de brosse, dont la surface
périphérique est une surface de révolution dont la 'section droite a un
3o diamètre variable, on peut prévoir que le nombre de poils par spire
soit une fonction croissante dudit diamètre. Avantageusement, le
dimensionnement des brosses selon l'invention est tel que la distance
minimum entre les extrémités de 2 poils adjacents est d' au moins
0,8 mm, étant entendu que cette distance peut varier sur une même
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brosse selon la forme et la dimension de la surface périphérique de
ladite brosse.
Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en
décrire maintenant, à titre d'exemple purement illustratif et non
s limitatif, un mode de réalisation et de mise en oeuvre représenté sur
le dessin annexé.
Sur ce dessin
- la figure 1 représente schématiquement une we latérale
d'une spire d'une brosse selon l'invention comportant 9 poils par
to spire ; .
- la figure 2 représente schématiquement le peigne sur lequel
on met en place les poils pour la fabrication de la brosse selon
l'invention ainsi que le fil en épingle à cheveux, qui vient saisir les
poils mis en place sur le peigne.
1s En se référant à la figure 1, on voit que l' on a représenté une
brosse comportant 9 poils par spire. L'âme de la brosse est
constituée par une torsade d'un fil de fer 1 de section droite
circulaire et de diamètre 0,5 mm. Dans la torsade de fil de fer sont
emprisonnés par leur zone centrale des poils en Nylon-6,10 ayant
io une section droite circulaire pleine d'un diamètre de 0,15 mm.
Chaque poil, désigné par la référence 2, est saisi dans sa partie
centrale par le fil 1 torsadé et l'ensemble des poils définit une nappe
hélicoidale monocouche, les poils étant régulièrement espacés les uns
des autres, c'est-à-dire qu'un poil 2 forme avec les poils adjacents un
u angle qui est constant à 20 9~ près tout le long de la nappe
hélicoidale constituée.
La fabrication d'une telle brosse est réalisée par la mise en
oeuvre du procédé de fabrication classique que l'on utilise
industriellement pour tous les types de brosse à Mme torsadée. Pour
3o ce faire, dans une première étape, on plie en forme d'épingle à
cheveux le fil d'~me 1. On met en place dans les créneaux 3a d'un
peigne 3 des touffes de poils 2. On fait coulisser l'épingle constituée
par le fil 1 par rapport au peigne 3, de façon que les parties
débordantes des touffes de poils 2 viennent se positionner entre les
3s deux branches de l'épingle, le plan des deux branches de l'épingle
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B
étant sensiblement le plan tranversal médian de l'ensemble des
touffes de poils 2. On saisit alors les deux extrémités de l'épingle
constituée par le fil 1, on éloigne le peigne et on exerce une rotation
relative des deux extrémités de l'épingle pour créer la torsade qui
s constitue l'âme de la brosse. Dans cette opération de torsadage, les
poils se répartissent régulièrement entre les fils torsadés, de sorte
que la brosse après torsadage présente une distribution régulière de
poils bien qu'au départ les poïls aient été mis en place par touffes
correspondant à chacun des créneaux du peigne 3.
to - Dans 'cet exemple de réalisation, la brosse désirée a une
longueur de 26 mm. On a utilisé un peigne 3 constitué par une lame
d'acier de 4 mm d'épaisseur présentant 18 créneaux 3a ayant chacun
une largeur de 1 mm, deux créneaux successifs étant séparés par des
dents rectangulaires ayant une largeur de 0,7 mm. Dans chacun des
ts créneaux, on met en place environ 12 poils 2 ayant chacun une
longueur de 20 mm et on procède comme indiqué ci-dessûs pour
obtenir une brosse selon l' invention. Cette brosse comporte 20 spires
et 9 poils par spire ; chaque spire de la nappe hélicoïdale occupe
donc 0,5 mm sur la longueur de la brosse. Après que le torsadage ait
~o été réalisé, on meule ou on tond la brosse pour lui donner une forme
cylindro-conique, dont la partie cylindrique çonstitue la partie de
surface périphérique qui a le diamètre maximum ; ce diamètre
mâximum est de 7,5 mm. Avec les valeurs ci-dessus données pour
les différents paramètres qui interviennent, on constate que, sur la
u partie cylindrique de la brosse, les extrémités de deux poils adjacents
de la nappe hélicoïdale sont sensiblement à 1,2 mm l'une de l'autre ;
cette distance est sensiblement constante étant donné que les poils 2
ont tous une orientation sensiblement radiale et sont écartés
angulairement les uns des autres d'une valeur d'environ 40 °, la
3o variation de cet angle tout le long de la nappe hélicoïdale étant
inférieure à 20 % .
Les poils de la brosse sont réalisés ,en polyamide 6-10 comme
il a été précédemment indiqué mais les poils de la brosse selon
l'invention peuvent aussi être réalisés en polyamide 6-6 ou en
3s polyamide 6-12 ou en polyamide 6 ou en polyamide 11 ou en
'>O 93/13690 PC'f/FR92/(1118'
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polyester ou en .polytétrafluoroéthylène. Ces matières premières
peuvent ou non être additionnées d'agents améliorant les
caractéristiques de glissement et de mouillabilité du matériau.
' On constate donc que, sur la brosse selon i'invention, les
s extrémités des poils 2 sont sensiblement équidistantes les unes des
autres sur la surface périphérique cylindrique de la brosse. Il est bien
clair que cette équidistance n' est plus respectée sur la partie conique
de la surface périphérique de la brosse puisque le diamètre extérieur
de la brosse diminue alors que le nombre de poils par spire est
to maintenu constant. Dans une variante, on pourrait, bien entendu,
envisager de réduire le nombre de poils par spire au fur et à mesure
de la réduction du diamètre extérieur de la brosse sur la partie
comique de celle-ci de façon à conserver l'équidistance des extrémités
des poils..
ts On a constaté que le maquillage obtenu avec une telle brosse
est d'une qualité parfaite car les cils peuvent pénétrer entre les poils
de la brosse de sorte que la brosse assure une fonction de peignage
des cils. De plus, la charge en produit de mascara est lissêe sur toute
la longueur du cil, pris isolément, ce qui permet d'avoir un effet
2o d'allongement du cil. La charge en produit de maquillage sur le cil
peut âtre élevée car le cil peut pénétrer dans la brosse jusqu' au
voisinage de l'âme, c'est-à-dire dans la zone ~la moins essorée de la
brosse, donc dans ia zone où se trouve la plus grande quantité de
produit de maquillage. Enfin, la constance de l'écartement des poils
u quelque soit l'angle formé entre les cils et l'axe de la brosse permet
d'obtenir un maquillage parfaitement homogbne.