Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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Couvercle de hoite rnétailique de boisson comportant un bes; verseur inversé
au rivetage.
La présente inventiun corutirnc un couvercle de boîte rnétalliq?sc de boisson
comportant un bec
ver:scur inversé, composé d'une première partie vcrscusc, bras moteur d'un
levier manue(
métallique riveté de défoncement d'opercule préentaillz dans le couvercle et
St~lidar~sée â une
seconde partic_ un percuteur.
ll existe dans le commerce de nombreuses boites rnctalliclues à couvercle
mztallaque rapporté,
soudé ou serti à la boîtc, destinées à contenir des liquides alimentaires (ou
non) utilisables par
déversement.
Depuis quelques années, ces hoites métalliques le plus souvent jalurniniuni ou
d'acicr onz été
l'objet de nocnbreux développements technologiques dont les principaux se
inatcrialisent
paniculièrement dans la réalisation des boîtes de boissons ga.zeuses (ou non)
appclées plus
communément canettes, fabriquées dans le monde à plusieurs centaiiies dc
millions
d'exemplaires par jour; ces canettes sont cylindriques, surtout en raison de
ce que la fixation
étanche des couvercles est plus lïablement réalisable sur des ections
circuiaires.
(5 Dans la description de l'invention, nous prendrons pour base d'application
les canettes
métalliques (ou boîtes hoitisons) qui présentent des couvcrcles à ouverture
rapide techniquement
très perfectionnés. F.n cénéral, ces canettes de fond ccmcave soni destinées a
ètre empilées
verticalement. Le corps de la canette est réalisé â. part du couvercle qui
sera serti en automatisrne
rapide après remplissage, directement chez les conditionneurs de boissons,
appelés fillers ou
canners. - - -- -
En làit, la technologie la plus fine s'attache à la réalisation des couvercles
à sertir. Ceux-ci, vus
de dessus possèdent un rcbord eirculairc dont la base interne présente une
rigole circulaire
concentrique au rebord; du centre du couvercïe émerge le corps d'un pseudo-
rivet crcux
cvlindrique, aménagé par emboutissage central de la face interne du couvercle,
donc fertné en
bout et étanche.
Un petit levier métallique plat, improprement appelz tirette, de forme
allongée et présentant en
son centre un trou dont le diamètre correspond par léger excès au diamètre du
pseudo-rivet
précité, est enfilé par ledit trou autour du corps cylindrique du pseudo-rivet
pour se positionner
à plat contrc le couvercle avant quc l'opération de rivetage par écrasemcnt
vertical du corps du
3i') pseudo-rivet ne rende le levier prisonnier rotatif par rapport au
couvercle.
Le couvcrclc comporte un opercule dc périmètre circulaire ou assimilé, cc
périmètre
présentant une porticm pseudo-recti ligne perpendiculairement au levier, toute
la ligne
périinétrique de l'opercule étant préentaillée pour faciliter sa déchirure par
opération du levier.
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16-r'ia i-97 17 _ 09 BENARRCUCHCA 02225492 1997-12-03 0478a4239s P.0
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Le lcvicr, de fabrication complexe, prése-nte générutement un nez de forme
sauvent
trapézoïdale ou semi-circulaire, levier dont le bord est ourlé pour une bonne
résistance à la
flexion lors de l'utilisation du ïcvicr pour la défonce dc l'opc:rcule. En
général, selon le procédé
de làbrication de la tirette, on ménage des échancrures dans le bord de
l'ébauclie dc la tirette, à
l'extrémité du nez ourlé, afin de détendre les e11>t7rts de compression
apparus lors de l'ourlage du
bord.
Dans la présente invention, il n'est revendiqué de nouveauté quc cclle du
ievier, auquel il est
appurté une fonction dc bec verseur, et de sa position par rapport au
couvercle et il est considéré
comme dénominateur eommun à l'ensemble des couvercles de boites boisson,
d'ânord qu'ils
lo possèdent un opercule, périmétriquement déchirable, positionné en symétrie
par rapport au
levier, ensuite qu'ils possèdent tous un pseudo-rivet le plus souvent central,
creux ;,mergeant_
fermé en bout, et obtenu par emboutissage de la face interne du couvercle.
L'invention a pour but de proposer un couvercle de boite métalliquc de boisson
comportant un
bec vcrscur, composé d'une première partie verseuse, bras moteur d'un levier
manuel rnétallique,
solidaire de la seconde partie, un percuteur, bras résistant, lequel
s'apparentc à tous les nez de
tirette connus, le levier lui-même (partie verseuse et percuteur solidarisés)
venant se riveter en
Fmsition utilc sur lc couvcrclc cnmme toutes les tirettes connues à l'aide du
pseudo-rivet du
couvercle de technique connue, le percuteur du levier serva.nt à défonccr un
opercule à périmctre
préentaillé selon des techniques de préentaillage ébalement connues.
Si l'invention s'est attachée surtout à apporter une possibilité de couvercle
de boîte métallique
de boisson comportant un bec verseur, configuré en levier, c'est que commc on
le déduit
clairement des techniques existantes, si celles-ci permettent d'ouv}-ir
parfaitement des boîtes
métalliqucs dc typc cancttcs dc liquide par déi'oncernent de l'operculc du
couvercle, cllcs ne
permettent pas de consornmer directement la boisson à partir dc la boïte sans
prendre le risque
de se couper les lèvres en buvant par le'trou du couvercle affilé le long de
son périmètre,
nonobstant que boire directement par ce trou entraîne l'écoulement de la
boisson par la ril;ole
circulaire du couvcrclc dc part et d'autre de la bouche, l'application
étanc'he des lèvres autour du
trou étant rcnduc iinpossiblc en raison justenient de la concavité de cette
rigole.
Au surplus, quand il boit directement à lacanettc, dans le flux de la boisson,
le cc7nsommateur
ingurgite toutes les salissures situées autour du trou, et particulièrement
dans le secteur de la
rigole situé entre le trou et le rebord du couvercie; même lorsque l'on verse
le contenu dc la
canette dans un vcrre, le llux liquide entraîne de la même façon lc:s
salissures dans le verre.
L+.s vraics préoccupations des fabricants de canettes (catttnakcrs) ont
jusqu'ici totalement négligé
FEUILLE MODIFIEE
0 16-ma i 37 17 : 1O SENARROUCHCA 02225492 1997-12-03O47~b42395 p. Os
3
la szcurité et le s:vnfc7rt des consommatcurs. _
I/iles ont cvnsisté à fàbriqucr des corps et des couvercles de cancttcs de
plus en plus légers et
de plus en plus vite dans le seul but avoué de dimiriuer les coùts dircets et
de transport.
Par ailleurs, si les couvercle5 actuels de eanettes sont munis d'un levier de
défonce plat riveté,
c'est dans le scul but d'un empilage facile des couvercles en bout de chaîne
de fabricatiort, et cet
acharnement pour un empilage facile car multidirectionnel, limite la tirette à
sa fonction de
percuteur de l'opercule du couvercle; il en résulte l'indigeuce d'un trou
coupant et d'un couvercle
baveur lorsqu'on boit directement à la canette, ce qui est le cas pour le plus
grand nombre dcs
consornmateurs, toutes boissons confonducs.
Dans l'arrière plan technologique de la présente invention on peut citer les
brevcts , US-A-3
980 21.4 (DAT 17.QUTST), Vvn-A-86 01488 (SCAVO), US-A- 4 073 403 (O1~u.NGE),
US-A- 4
000 838 (BOGFRT), US-A-5 000 337 (IM), US-A-4 561 557 (PARK), US-A-3 473 705
(MAY),
Dans la plupart de ces brevets, les inventeurs ont cherché avec différents
moyens à apporter un
bec verseur au couvercle d'une boîte métallique cylindrique contenant un
liquidc; ces becs
verseurs, le plus souvent plongeants dans la canette au montage, se mcttcnt en
place au moment
de l'ouverture après dcchirement du couvcrcle vers l'extérieur par traction
d'tut anncau. Aucun de
ces brevets n'a été exploité pour des canettes de boisson.
Le brcvct FR-A-2 233 239 (CUN"1'l '1L N'l'~L CAN COMPANY) présente une patte
(17), qui
en position l'ermée est un bras de levier, mais qui en position active ne fait
pas office do bec
verseur sindn de simple orilice verseur, comme il est d'ailleurs dit dans le
premicr alinéa de la
page 1 du texte de la description présentant l'invention. Or, un bec verseur
par définition doit
obligatoirement présenter une partie verseuse en forme de lèvre de
déverscrncnt, évasée et à
haute paroi, ce qui n'est absolument pas le cas du dispositif du brevet en
question. Par ailleurs, il
est clair que le système de fixation dans le trou de l'opercule n'a rien de
comparable avec celui dc
la présente invention, en plus du fait que l'opercule selon le brevet FR-A-2
233 2_39 presente et
nécessite une forme pentagonale spécifique.
LL brcvct N' 93 01917 ("l'HOMASSE.N & L7RUVLR-VERBLIFA) du 5 Novembre 1993
étendu
par un PC'l' N NL 94/00765 et publié le 11 Mai 1995, fait aussi partie de
l'arrière plan
technologique dc l'invention.
Il propose un couvercle de boîte métallique trois pièces muni d'une languette
inclinable,
Cette la.nguette, dénommée "languette verseuse" dans ce brevet, est prévue
pour des liquides
très épais (ex_ lait condensé) ou pour des poudres.
i i s'agit en fait d'un élément plat inversable après perforation de
l'opercule et comportant
FCÜ;LL L ïviG0- '~iE=
lc~-ma i-~37 1 î:_ _1,~ ~3E JAI-cRC..UCM U~ ï tst3 +235~ -~;
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latéraletnent des rebords trës bas.
L'inventeur camrnë il l'cxprimi dans son tcxtc, reste dans Sun concept le plus
proche possible,
d'un levier plat (SOT) Cla.SSique, riveté sur un couvercle clui conserve sa
forme plane et cela tians
le seul süuei de pouvoir produire sa languette par les techniques actuelles.
Le dispositif de cette invention qui ne Convient en aucun cas auY boissons
courantes, pour
lcsquclles il nc prétend d'ailleurs pas servir (le textc précisc clairement au
tout début que la
languette inclinable (=1'1[ONIASSEN & DRlJVI/R-Vr:1Z13L1i~A) est dcstinée "aux
liUuides tels
que le lait condensc et le cas échéant les pnudres "), propose bien à la
limite l'application
re5treinte prévuc par l'invcntcur mais ce à condition quc ï'utilisateur ;oit
adroit dans la mesure où
l'ohligation technique dc rebords tres bas de part et d'autre de la tanguettc
lâvorise les
clébordemenls latéraux des contenus au-delà de ces rebords qui sont des
barragcs peu efficaces,
en particulier en eas d'aec>ûlération du débiL pour quelcluC raison que ce
soit.
Une différence fondamentale entre la languette spécifique du brevet
THOivtASSLN û.
T)RTJVFR-VERBL[FA et le bec verseur de l'invention est que celui-ci, comme il
sera décrit ci-
17 dessous, est un véritable bec verseur, c'est à dire un bec verseur cornnte
déjà énoncé, dont la
partie verseuse comporte une lèvre de déverseinent, zvasé,e ct à haute paroi,
permettant bien de
vzrser ou de boirc dire=ctzment au contcnant les liquides courants (eaux ct
autres boissons
gazeuses ou non) mais aussi de verser dcs liquides plus épais tels que
l'huilz, ic lait condensé, de
méme qu:. des poudres).
L'invention est présentée dans les figures des planches 1 et 2, la planche 3
montrant deux
propositions originales de l'invention parmi un grand nombre possible quant à
la géométrie du
bec verseur.
l.a figure 1 montrc (en perspective comrne sont présentées toutes les tïgur-.s
suivantes dc
toutes tcs pianches ) le coricept global du bec verseur (1) en position
inversée. Sur c=ette figure,
(5) représente le trou par lequel rentre pour être serti le pseudo-rivct creux
embouti dans le métai
du couvercle A visible en (8) sur la figure 3; ce trou (5) est percé sur la
languette de rivctage t.3 )
du levier; (2) représente le percuteur à ne7 (1 0) renforcé cn position
activc; L represente la lèvre
de la partie verseuse du bec verseur, lèvre de déverseinent, évasée zi à
ttaute paroi, vue de
dessou.5 puisque le bec verseur est inversé; (9) représcntc le rehc)rd de la
lcvre L et (16)
représente la face externe de la lcvrc L; (12) représente la bague inféricure
(de furme ouveric) de
la partie vertieuse du bec verseur, solidarisée à la lévrc L, et destinée
après rotation=pratiquement
à 180 du bec verseur par rapport au couvercle A, à être logée dans le trou de
l'opercule (6) du
couvercle sur la figure 3; (13) représente la collerette de section setni-
cireulairc ou assimilée
FEUILLE MODIFtEE
l t~ -rna ~- 37 l o _ BE rVARROLC-NCA 02225492 1997 12 03 J~ ~ b6ü~~ P'~8
aménagée en surépaisseur tout ic long de la partie inférieure du bord cxtcrnc
de la bague
iniërieurc (12), cette collerette constituant le systc'mc périmétrique de
clipage, l;.dit clipage étant
réalisé après rotation totale du levier par pression manucile sur la par;ie
verseuse, la bague
inférieure (12) pénétrant alors par cfTct chanfrcin dc la collcrcttc (( 3) en
1'orce dans le 'rou de
5 l'opercule (6), après eLntragc du bord d'attaque de la collerette contrc la
pwriphérie Ju trou de
l'opercule; le périmètre de base de la collerette (13) doit être hornothétique
et très lcgcrement
ini'érieur au périmètre (7) de l'opercule pour permettrz chronÜlogiqtrement le
cetttrage, le clipage
et le verrouillage de la partie verseuse; (l i) représente une bande de
réservc dc métal, partie
intégrante de la languette de rivetage (3), située entre le bord passif du
pcrcutzur (2) (côté
opposé au ncz dc défonce) et le trou (5) de rivetage de ladite lancucttc.
La fïgurc 2 représente le bec verseur (" 1) en position active.
Dans cette position, la bague inférieure (12) est considéréc clipée dans le
trou de l'operculc (6)
figure 3; le pseudo-rivet (8) de la lïgure 3 est présenté écrase en (4) figure
2 pour la fixation du
levier dès scyn positionnernent initial figure 1; la lèvre L de déversement,
évasée et à haute paroi
présente sa tâce supéricurc cri position aetivc alors que le percuteur (2) est
passé sous la face
interne du couverclc au nivcau du pscudo-rivct et dans un plan pratiquement
parallclc â celui du
couvercle: la bande de réserve de métal (1 l) s'est déployée en aisance
suftiçante pour que le
mouvcmcnt d'inversion du bec verseur par rotation pratiquement à 180 dans un
plan
perpendiculaire au plan du couvercle et selon un axe horizontal gtistiant d-
ans le sens dc la
languette de rivetage (3) vers le perCuteur (2), ait pu se réaliser entrc le
moment du défonccrnent
de l'opercule (6) et celui du clipage de la bague inférieure (12) dans ledit
opercule par sa
collerette (13).
Les figures 1 et 2 montrent que la solidarisation de la partie verseuse du bec
ver-eur avec le
percuteur (2) est d'autant plus robuste, que le rebord (9) de la partie
verseuse et la bague
_ inférieure (12) (comportant la collerette (13) en surépaisseur) qui lui est
solidaire, enserrent
latéralement et symétriduement les chants latéraux du pcrcuteur pour former
avec 1 ui un
cnscmble monobloc.
Dans le cas où il serait opté pour que lc bec verseur de l'invention soit
riveté à plat sur le plan
du c.ouvercle, il conviendrait que le pian du percuteur (2) figure 1 et le
plan du rebord (4 de la
lèvre 1. soient pratiquement le même plan; dans cc cas, le volume du bec
verscur inversé au
montage et riveté à plat sur le couvercle, scrait partiellement eYteme au
couvercle, sans pour
autant nuire à l'empilage vertical des canettes, puisque l'empilage est rendu
possible grâce à
l'espace libre compris entre le rebord (14) du couvercle A figure 3 et le
point le plus éloigné de
FEUILLE MODIFIEE
1~-ma i-97 17 _ 10 BEtVARRt_.UCH CA 02225492 1997-12-03;2 41 L-- .2 '='~~ p
i:.j9
6
la collerette ( 13 ) en surépaisseur de la bague (12) par rapport au
percuteur.
La figure 3 er. vue pcrspcctive de dessus présente le couvercle A (serri sur
la boïte F3), duquel
il a déjà été aité, le rebord (14), l'opercule (6), son périmètre (7) de
préentaitlage et le corps du
pseudo-rivet creux (8),
Dans la configuration pri~,ilégiéc dc l'invcntion ligures 2 3 10, le dessus du
couvercle préscnie
une zone de défonce (15) destinée à recevoir â plat le bec verseur ;1) inversé
selon lc plan
supéricur inversé du rebord (9) de la lèvre T, de sa partie verseuse. On voit
sur la fig1"1re 3 que si
le plan de la zone dc défonce (15) est inférieurement décalé par rapport au
plan de la base du
percuteur (2), le percuteur devant obligatoirement se trouver alors cn
cf,'lcurernznt de l'opercule
(6), et théoriquement dans le même plan que celui de la bague inférieure (12)
aména};ée dc la
collerette ( t 3), le levier de l'invention se trouve angulé cntre son bras
motetir et son hra4
résistant, ce qui n'est pas le cas lorsque le bec verseur 1 1) inversé est
disposé à plat sur le
couvercle ptan (sans dzflonce), et que le percuteur est alors praticauement
dans le plan du rebord
(9) de la partie verseuse.
La zone de défonce (15) figure 3 et suivantes permet à la fois dc iimiter la
hauteur de
dépassement de la partie verseuse du bec verseur (1) après son rivetage en
position inversée sur
le couvercle A de la boite A, et d'anguler le iev,er entre son bras moteur (la
partie verseuse du
bec verseur) ct son bras résistant (le percuteur du bec verscur) pour
niinimiser l'effort de
défoncemént de l'opercule cn raison dc l'amLtieration du couple par rapport à
un lcvier droit de
mèmcs proportions pour un bec verseur riveté sur couvcrcle plan.
La figure 4 montre 1e bec verseur (1) inversé, composé de sa partie verseuse
solidarisée à son
percuteur (2), riveté au centre du couvercle A, cn appui par le rebord (9) de
sa tctire T. sur le plan
de la zone de défimce ( 15) de prni'ondeur théorique (h) , valeur du segment
1x.rpendiculaire entrc
le plan du rebord du couvercle et le plan de la zone de défonce (15)
c;cinsidéré comme
pratiquement parallèle au premier, le percuteur effleurant l'opercule (6) non
encore défoncé;
dans cette ligure, le point le plus haut (17) de la partie verseuse inversée
est le point le plus haut
de la collerette ( 13). Il doit donc se trouver optimalement à une hauteur üe
valeur ( h) par rapport
au plan de la z.one de dé[once (15) de telle sorte que d'une part, la partie
verseuse du bec verseur
(1) ait une hauteur utile suffïsarite après clipage pour autoriser le meilleur
confort possible
d'utilisation du bec verseur, et d'autre part, que le bec verseur inversé au
rivCtage ne dépassc pas
du plan du rebord (14) du couvercle, ce qui nuirait non à l'empilage mais au
eonditionnement
habituel des canettes en packs dc carton, lequel n'autorise aucun débordement
du plan du rebord
du couvercle.
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7
f l est évident quc le niveau utile du plan de la zone de défonce (15) par
ranport au plan du
couvercle A doit satisfairc à une exigence de faisabilité technique cn
rclation avec l'épai5seur et
lcs caractéristi ües mécaniques des fcuiltcs ou bandes dc mctal utilisées pour
la fabrication du
couvcrcle.
La tiarure 5 montre bien en position interniédiaire verticale du bec verseur (
1) apré;= défonce
de l'opercule (6) comment la bande de résertie de métal (11) permet la
rotation en axe glissant
parallèle au plan du couvercle A, de l'ensemble du levier dans tout son
secteur angulaire possible
(pratiqucment de 180") jusqu'au clipage du bec par sa collerette (13) dans le
trou de l'opercule.
Pour lâcilitcr dircctionnellement le déploiement dc la bandc de réserve de
métal lors dc la
rotation du levier sur axe glissant au moment de la défoncc de l'opercule, il
est souhaitablc que
la bande de réservc de métal se situe entre deux amorces dc plis
perpendiculaires à la longueur
de ladite bande, c'est à dire paralléles entre eux et au côté passif du
percuteur figure 5, ce cOté
passif auquet aboutit la languette de rivctagc pouvant lui-même tenir lieu
d'appui de l'une des
amorces de plis, l'autre devant se situer un peu avant le trou de rivetage de
la languette en partant
du percuteur.
La figure 6 montre le bec verseur (1) clipé en position active.
11 va de soi que pour que 1e confort d'utilisation soit total, il convient que
le heu verseur (1)
soit en position totalement fixe et solidaire du couvercle A de la boite f3 .
1,e seul clipagc du bec verseur ( 1) dans le trou de l'opercule (6) par la
collerette (13) de la bague
inférieure (12) dc la partie verseuse pourrait sembler suffisant. Cependant à
l'usage, on
s'apercevrait que l'élasticité du métal du couvcrcle A a pour conséquence que
le bec verseur (1)
resterait légèrement flottant apres le clipage.
Pour obtenir une position stabte réelle du bec verseur pendant l'utilisation ,
il faut que la partie
inférieure de la lzvre L porte en légère pression sur le rebord (14) du
couvercle une fois le bec
verseur clipé dans le trou de l'opercule.
Il s'agit donc d'utiliser les propriétés élastiques du métal du couvercle A et
accessoirement du
métal de la lévre L pour qu'après clipagc le bec verseur (1) se trouve en
précontrainte entre la
face interne du couvercle ct son rebord.
En fait., après clipage, la collerette (7 3) par sa zone périmétrale
supérieure, c'est à dire la zone
opposée à sa zone de chanfrein, reste en appui plan contre la zone périmétrale
du rebord interne
du trou de l'opercule, grâce aux efforts antagonistes conj ugués appliqués
d'une part, par la làce
plane élastique du couvcrclc A sur la collerette (i3) et d'autre part, par le
rebord du couvercle en
butée franche sur la face extenie (16) de la lèvre L de la partie verseuse du
bec verseur (1), cet
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appui plan péritnétrique permettant d'obtenir lane étanchéité métal/mctal
suf'fisante pendant le
déversement pour cviter un écoulzment entre la partie verseuse en
précontrainte entre le rebord
(14) du couvercle A et le rebord interne du trou de l'opercule sur Ic mirme
couvercle; cette
précontrainte a aussi pour resultat positif que l'appui du bco verseur (1) sur
le rebord ( 14) du
cUuvercle rend complctctncnt impossiblc le pincement de la lèvre inférieure dc
la bouche
justement entre le bec vcrscur ct Ic rebord du couvercle.
A noter que le bec verseur (1) se trouve en configuration de léL:er
dépasscmcnt par rapport au
bord du couvercle, toujours pour le mcillcur confort de l'utilisateur.
Les figures 7 et 8 présentent une variante de bec verseur cUrrespondant
approximativement à
la plus grande dimension de réalisation possible utile.
Les figures 9 et 10 représentent une autre variante dans laquelle la forme du
bec verseur est
calculée pour que le bec verseur soit en appui plan au dessus de la portion de
rigole qu'il
reco uv rc. ,
Le bec verseur de l'invention se manipule de la façon suivante: lorsquc
l'opercule (6) n'est pas
encore dcfoncé. il convient tout simpleinent de passer un doigt, de
préiT~rence l'index, dans le
trou de la bague infcricurc (12) pour que la phalangette du doigt puisse
prendre appui sur la
paroi interne dc la lèvre L inversée pour y appliquer ia légère tiarce
nécessaire à l'action du
percuteur (2) contrc l'opcrculc (6.).
Tl faut noter ici l'avantage de confort qu'il y a à utiliser une phalange et
non lC bout du doigt ct
son ongle comme dans les canettes actuelles ct comme dans le brevet
TIIOhLlSSEN pour
actionner le levier. Les femmes en particulier qui veulent protéger leurs
ongles répugrtent à uti'=iser les tirettes
actuelles.
Les becs verseurs de l'invention ont pour seule nzcessité d'ètre robustes, ils
pourront :.tre
fabriqués par toutes les techniques connues y compris en matière plastique
surmou!ée sur la
languette de rivetage (3), et en particulier ceiles de fabrication de toutes
les tircttas actuelles de
boîtes métalliques (type "stay-on-tab" ; S.O_T), dans des combinaisons de
tnatériaux susceptibles
d'aboutir aux meilleures conditions possibles dc rccyclage_
Les couvercles pourvus des becs verseurs de l'invention seront empilables
selon une position
unique compte tenu du volume du bec verseur par rapport aux tirettes plates
actuelles.
Le nvetage central de la tirette sur les couvercles actuels a été choisi pour
les couvercles dc
boîte boisson en raison du faiblc diamètre de ces couvercles, on peut monter
dcs becs verseurs
selon l'invention sur des cr,uverc!es de plus grand diamètre; datts ec cas le
rivetage ne se situerait
FEUILLE MODIFIEE
lt~--n-ïa~-g7 i7:1~ S_ENt~ctct_~UCf-i - t ç. sb ~~~5 r~. ~
CA 02225492 1997-12-03
y
plus au centrc du couvercle.
Dans les becs vcrsetirs selon l'invention, avec rivetage au centre du
cc~uvercle, la zone de
défonce dans laquelle vient se nicher le bec verseur inversé restc
complétcment extérieure 4?a
rigole circulaire située à la base du rebord, de telle I'açon quc ccttc rigolc
coniinue cunserve tiUn
rôle impc>rtant dans le montage ("searning") du couvercle pourvu du bcc
vcrseur sur le c:orps j-,
la canette après remplissage.
Dans ce but, une valeur optimisée de la longueur de la languette de rivetal;e
et de sa bande de
réserve de métal entrc le trou de rivetage et le côté passif du percuteur
auquel elle aboutit,
permet d'obtenir après rotation à 1$0 ' du bec verseur sur axe glissant,
cor.séeutivemcnt à la
déibr.cc dc l'opercule, un positionnement clipé du bec verseuY selon le
déborciement souhaité par
rapport au rebord du couvercie; le positionnement du trou de l'opercule doit
être aussi ciptimisé
par rapport à la rigole.
Il faut noter que l'invention, dans lc principe cie la zone dc dctflnec (1 â)
du couvercle, prop()se la
seule t;éométrie possible d'intégratiott d'un bec verseur à un levier de
défionce d'upercule
préentaillé, sans que ce bec verseur ne soit dépassant du plan supéricttr dc
la hc7îte et en
perrrtettant l'empilage vcrtical des boites.
Lnfin, il est clair quc lc dispositif de l'invention représente la limite de
l'opt;misation
(onetiorLnelle du pnncipe de levier de type "stay-on tab" pour un cauvercle à
opercutc
préerltaillé.
F~UI~~~ ~h~DIF1E~