MEATUS PLUG FOR LACHRYMAL CANAL CAPABLE OF BEING SCREWED

TAMPON MEATIQUE VISSABLE POUR CANAL LACRYMAL

Abrégé français

La présente invention a pour objet un tampon méatique vissable pour canal
lacrymal. Il est constitué d'un corps (1) sensiblement cylindrique dont la
surface latérale comporte un filet hélicoïdal semblable à celui d'une vis
permettant de mettre en place ou de retirer le tampon méatique par vissage ou
dévissage à l'aide d'un outil à lame polygonale ou cruciforme utilisé comme un
tournevis, le tampon comportant ou non un conduit traversant axial permettant
le passage d'un débit déterminé de fluide lacrymal. Il est destiné à contrôler
le flux de larmes s'écoulant de la surface de l'oeil vers les fosses nasales
par l'intermédiaire des canaux lacrymaux ou canalicules.

Abrégé anglais

The invention concerns a meatus plug for lachrymal canal capable of being screwed, consisting of a substantially cylindrical body (1) whose side surface comprises a helical thread similar to that of a screw for placing or removing the meatus plug by screwing or unscrewing with a tool having a polygonal or cruciform blade used as a screwdriver, the plug comprising or not a through conduit for the passage of a predetermined flow of lachrymal fluid. It is designed for controlling the flow of tears running on the surface of the eye towards the nasal cavity through the lachrymal canals or ducts.

Revendications

REVENDICATIONS
1°. Tampon méatique vissable pour canal
lacrymal, destiné à contrôler le flux de larmes
s'écoulant de la surface de l'oeil vers les fosses
nasales par 1'intermédiaire des canaux lacrymaux ou
canalicules,
caractérisé en ce qu'il est constitué d'un
corps (1) sensiblement cylindrique dont les dimensions
sont déterminées pour lui permettre de s'insérer dans la
partie verticale des canaux lacrymaux (4, 5), et dont la
surface latérale comporte une nervure hélicoïdale (2)
formant un filetage permettant de le mettre en place ou
de le retirer aisément par vissage ou dévissage à l'aide
d'un outil en forme de tournevis pourvu d'une lame (8) de
section polygonale, cruciforme ou similaire destinée à
pénétrer dans un trou axial (9) de même forme prévu dans
la tête du tampon, l'extrémité avant (3) dudit tampon,
opposée à la tête, étant effilée et arrondie facilitant
son introduction dans les canaux lacrymaux.
2°. Tampon méatique selon la revendication 1,
se caractérisant par le fait qu'il comporte une tête
pourvue d'une collerette (6) apte à empêcher le
dispositif de pénétrer trop profondément à l'intérieur
d'un canal lacrymal.
3°. Tampon méatique selon l'une quelconque des
revendications précédentes, se caractérisant par le fait
que le trou axial (9) est un trou borgne permettant
d'utiliser le dispositif comme élément d'obturation des
canaux lacrymaux.

4°. Tampon méatique selon l'une quelconque des
revendications 1 et 2, se caractérisant par le fait que
le trou axial (9) est prolongé par un conduit (10)
traversant le tampon et débouchant à l'extrémité avant
(3) de manière à augmenter le débit d'élimination du
fluide lacrymal lorsque les canaux lacrymaux (4, 5) sont
bouchés ou que leur section est trop faible.
5°. Tampon méatique selon l'une quelconque des
revendications précédentes, se caractérisant par le fait
que sa surface latérale est pourvue de moyens
d'accrochage (12) dirigés radialements vers l'extérieur
de manière à empêcher toutes possibilités de déplacement
du dispositif.
6°. Tampon méatique selon la revendication 5,
se caractérisant par le fait que les moyens d'accrochage
(12) sont constitués d'ergots ou cils souples recourbés
aptes à empêcher une rotation entraînant un vissage ou un
dévissage du dispositif en place.
7°. Tampon méatique selon l'une quelconque des
revendications précédentes, se caractérisant par le fait
qu'il est fabriqué dans un matériau synthétique
indissoluble rigide ou souple de qualité physiologique,
tel que le silicone, le polyéthylène ou le téflon.
8°. Tampon méatique selon l'une quelconque des
revendications 1 à 6, se caractérisant par le fait qu'il
est fabriqué dans un matériau résorbable comme
l'hydroapathite ou le corail taillé.
9°. Tampon méatique selon l'une quelconque des
revendications précédentes, se caractérisant par le fait
que le corps (1) est en forme de tronc de cône.

10°. Tampon méatique selon l'une quelconque
des revendications 1 à 6, se caractérisant par le fait
que le corps (1) présente un ou plusieurs renflements ou
étranglements.

Description

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WO98M3461 PCTn~7/00216
TAMPON M~ATIQUE VISSABLE POUR CANAL LACRYMAL
La présente invention a pour objet un tampon
S méatique vissable pour canal lacrymal.
Il est destiné à contrôler le flux de larmes
s'écoulant de la surface de l'oeil vers les fosses
nasales par l'intermédiaire des canaux lacrymaux ou
canalicules.
Le fonctionnement normal d'un oeil humain
nécessite que sa surface externe soit recouverte en
permanence d'un film lubrifiant constitué par les larmes
qui assure à la fois un rinçage et une protection grace
aux antibiotiques naturels anti-infectieux qu'elles
contiennent. Elles sont produites par une série de
glandes se trouvant dans les paupières et dans le
pourtour de l'oeil.
La déficience du maintien de la stabilité de
ce film sur le globe oculaire peut entraîner divers
désagréments tels que picotements, irritations,
sensations de brulure et dégradation de la vision en cas
de manque d'humidité de la surface de l'oeil, ou un excès
de larmes provoquant des yeux rouges et obligeant le
patient à s'essuyer fréquemment le visage.
Les larmes sont produites continuellement,
l'excès de fluide étant drainé de la surface du globe
oculaire à travers deux ouvertures ponctuelles supérieure
et inférieure situées près du coin interne de l~oeil et
communiquant avec des conduits connus sous le nom de
canalicules aboutissant à un sac lacrymal qui se déverse
dans la fosse nasale. Les ouvertures ponctuelles, ou
points lacrymaux, ont la faculté de s'ouvrir ou de se

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fermer à la manière d'un muscle de type sphincter, de
façon à assurer la régulation du débit de fluide.
Le manque de fluide lacrymal sur le globe
oculaire est dû en général à une insuffisance des glandes
productrice pouvant être provoqué par l'age ou par
d'autres causes, la trop grande ~uantité de larmes peut
en particulier être causé par un bouchage des canaux
lacrymaux. Dans les deux cas on peut améliorer la
situation en agissant sur ces canaux, soit en les
bouchant, totalement ou partiellement, soit au contraire
en les maintenant ouverts.
En particulier, l'occlusion permanente,
éventuellement par voie chirurgicale ~cautérisation,
laser), des conduits lacrymaux peut être une méthode de
lS traitement des déficiences relatives aux larmes. Lorsque
1'écoulement des larmes dans le sac naso-lacrymal est
ainsi empêché, le volume des larmes restantes procure une
plus forte humidité.
Cette méthode présente l'inconvénient d'être
irréversible, à moins d'une nouvelle intervention
chirurgicale. Pour y remédier, il a été proposé des
dispositifs amovibles pouvant etre mis en place dans un
canal lacrymal et retiré sans intervention chirurgicale
Par exemple, le brevet US 334 137 déposé par la sociét~
25 "EAGLE VISION " décrit un dispositif de controle du fluide
lacryma' bloquant le débit de ce fluide provenant de la
surface de l'oeil et comportant une extrémité en tronc de
cône inversé et une tête pourvue d'un dôme élargi.
~'extrémité étant agencée pour faciliter le placement du
dispositif à travers une ouverture ponctuelle et le dôme
élargi empechant la pénétration totale du dispositif dans
la partie verticale du canalicule à travers l'ouverture
ponctuelle.
Ce type de dispositifs présente toutefois des
risques de migration ou d'expulsion accidentelles. Il

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nécessite en outre une instrumentation particulière pour
la mise en place et l'extraction et ne permet pas
d'augmenter le débit du fluide lacrymal.
Le dispositif selon la présente invention a
pour objectif de remédier à ces inconvénients. Il permet
en effet de réaliser des tampons méatiques se fixant et
se retirant aisément sans procéd~ chirurgical et ne
risquant ni expulsion involontaire, ni migration vers la
partie la plus interne des canaux lacrymaux.
Il est constitué d'un corps sensiblement
cylindrique dont la surface latérale comporte un filet
hélicoïdal semblable à celui d'une vis permettant de
mettre en place ou de retirer le tampon méatique par
vissage ou dévissage à l'aide d'un outil à lame
polygonale ou cruciforme utilisé comme un tournevis, le
tampon comportant ou non un conduit traversant axial
permettant le passage d'un débit détermin~ de fluide
lacrymal.
Sur les dessins annex~s, donnés à titre
d'exemples non limitatifs de formes de réalisation de
l'o~jet de l'invention:
la figure l représente en élévation un tampon
méatique à collerette et conduit traversant,
la figure 2 montre, à une échelle différente,
le même tampon en coupe axiale et vu de dessus,
la figure 3 montre dans les mêmes conditions~0 une variante sans collerette ni conduit traversant,
la figure 4 représente schématiquement un oeil
avec les canaux lacrymaux et le sac lacrymal,
la figure 5 est un agrandissement du détail A
de la figure 4,

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les figures 6 et 7 sont des exemples vus en
élévation, de formes particulières de tampons méatiques,
la figure 8 montre diverses sections en coupe
transversale de nervures hélicoïdales
et la figure 9 représente, a une échelle
différente de celles utilisées pour les tampons, un outil
permettant de mettre en place ou de retirer un tampon
méati~ue.
Le dispositif, figures 1 ~ 9, est constitué
d'un corps 1 ayant la forme générale d'un cylindre dont
la surface latérale comporte une nervure h~licoïdale 2
formant un filetage.
Le corps 1 est pourvu d'une extrémité avant 3
effilée et arrondie facilitant son introduction dans les
canaux lacrymaux 4, 5, l'autre extrémité, ou tête,
comportant éventuellement une collerette 6 destinée à
empecher le tampon de pénétrer trop profondément à
l'intérieur d'un canal. Les dimensions du dispositif sont
déterminées pour lui permettre de s'ins~rer dans la
partie verticale des canaux lacrymaux.
La mise en place et le retrait du tampon
méatique sont effectués au moyen d'un outil très simple
en forme de tournevis constitué d'un manche 7 et d'une
lame 8 de section polygonale, cruciforme ou similaire
destinée à p~nétrer dans un trou axial 9 de meme forme
prévu dans la tete du tampon.
Le trou 9 recevant la lame 8 peut etre un trou
borgne (figure 3) ou etre prolongé par un conduit 10
traversant le tampon et débouchant à l'extrémité avant 3
de celui-ci. Dans le premier cas, le dispositif est
utilisé comme bouchon du ou des canaux lacrymaux 4, 5,

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dans le but d'empêcher l'écoulement des larmes vers le
sac lacrymal 11. Dans le second cas, le tampon méatique
est employ~ au contraire pour augmenter le débit
d~élimination du fluide lacrymal lorsque les canaux
lacrymaux sont bouchés ou que leur section est trop
faible.
Le tampon méatique selon l'invention peut être
cylindrique (figures 1 à 3) ou avoir une forme en tronc
de cône (figure 7) ou encore présenter un ou plusieurs
renflements ou étranglements (figure 6). Sa surface
latérale peut être pourvue de moyens d'accrochage 12
dirigés radialements vers l'extérieur de façon à
s'enfoncer dans la paroi interne du canal lacrymal,
empêchant ainsi toutes possibilit~s de déplacement du
dispositif et en particulier une rotation entra~nant un
vissage ou un dévissage. Dans ce but, les moyens
d'accrochage seront avantageusement constitu~s d'ergots
ou cils souples recourbés (figure 2).
La section du filet hélicoïdal 2 pourra
également revêtir des formes diverses comme il apparaît
sur la figure 8. Elle pourra en particulier être semi-
circulaire, triangulaire ou trapézoïdale.
Le corps 1 du tampon sera préférentiellement
fabriqué dans un matériau synthétique indissoluble rigide
ou.souple de qualité physiologique, tel que le silicone,
le polyéthylène ou le téflon. Pour certaines
applications, il pourra cependant être réalisé dans un
mat~riau résorbable comme l'hydroxyapathite ou le corail
taillé.
Le positionnement des divers éléments
constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum
d'effets utiles qui n'avaient pas été, a ce jour, obtenus

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par des dispositifs similaires.

Dessin représentatif