Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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PAROI OU ENVELOPPE FORMEE DE FEUILLES DE TOLE TENDUES
SUR UNE OSSATURE OU UNE ~HARPENTE ET SON PROCEDE DE
CONSTRUCTION
La présente invention se rapporte à un
procédé de construction d'une paroi formée d'une
succession de formats juxtaposés de feuilles de tôle
tendues sur une ossature ou une charpente, ainsi qu'à
la paroi et au conteneur ou à l'enveloppe ainsi
obtenus.
Les silos placés à l'intérieur des bâtiments
sont fréquemment réalisés à partir d'une charpente ou
d'une ossature procurant la forme générale du silo,
charpente sur laquelle est monté un habillage en
feuilles de tôle.
L'habillage du silo constitue la paroi
intérieure proprement dite de celui-ci, en contact
direct avec la matière ou les produits stockés. En
général, cet habillage est fixé sur l'ossature ou la
charpente par des moyens conventionnels tels que vis,
rivets ou autres, sachant que la face intérieure de
l'habillage doit être la plus lisse possible. Dans ce
mode de construction, il s'avère également nécessaire
de prévoir aux endroits les plus exposés aux chocs ou
dans les zones de grand intervalle entre deux éléments
d'ossature successifs, des renforts locaux latéraux et
longitudinaux sous la forme de longerons raidisseurs.
Ces modes traditionnels antérieurs de
construction présentent de nombreux inconvénients
notamment du point de vue constructif, et impliquent
une intervention prépondérante de main d'oeuvre dans
l'édification du silo, intervention alourdie par la
pose de rigidificateurs latéraux ou longitudinaux.
On connaît par ailleurs par la publication du
brevet français n~ 2 658 171 au nom du déposant, un
silo à enveloppe suspendue. Ce silo est constitué par
une succession de formats de tôle accrochés par leurs
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bords supérieurs sur les éléments longitudinaux de
l'ossature, et montés à recouvrement les uns sur les
autres par leurs parties inférieures à la manière de
tuiles ou de feuilles de bardage.
Ce type de silo, par les gains de main
d'oeuvre qu'il permet de réaliser, représente déjà une
amélioration par rapport aux silos traditionnels. En
effet, il suffit de poser à recouvrement les formats de
tôle dont les bords supérieurs ont été préalablement
conformés pour s'accrocher sur les éléments d'ossature.
Il en résulte une pose simple et rapide pouvant être
confiée à une main d'oeuvre peu qualifiée.
Ce type de silo peut néanmoins être encore
amélioré dans certains de ses aspects constructifs.
L'un de ces aspects concerne les bords des
feuilles de tôle qui constituent des discontinuités de
la surface intérieure du silo par des arêtes
transversales. Les produits abrités dans le silo,
directement en contact avec ces discontinuités, peuvent
selon leur nature, s'endommager ou éventuellement être
retenus par ces arêtes ou au voisinage de celles-ci.
Ces discontinuités de la face intérieure du silo
présentent également l'inconvénient de marquer les
produits stockés lorsque ceux-ci sont réalisés en un
matériau souple suffisamment déformable. Ce problème
survient ainsi fréquemment lors du stockage par exemple
de bouteilles en matière plastique qui, pour au moins
une partie d'entre elles, ressortent souvent du silo
marquées de stries ou de raies inesthétiques résultant
de leur contact et friction avec les bords des feuilles
de tôle. Cet inconvénient représentant un défaut
d'aspect pour les consommateurs est jugé suffisamment
sérieux pour que ce type de silo ne soit pas retenu par
certains producteurs de boissons vendues dans des
bouteilles en matière plastique transparente.
Le second aspect se rapporte à la possible
formation de passages linéaires entre deux formats de
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tôle successifs se recouvrant, et plus généralement à
l'étanchéité de tels assemblages constructifs qui
~ s'avère fréquemment insuffisante en raison des
nombreuses possibilités d'entrée d'air et de
~ poussières. Ainsi, ce type de silo s'avère inapproprié
au stockage de matières en vrac, not~ent de matières
alimentaires.
La présente invention a pour but de remédier
à ces inconvénients et propose à cet effet un procédé
pour la constitution d'une paroi montée sur une
charpente ou une ossature, par exemple la paroi d'un
conteneur silo ou plus généralement l'enveloppe d'un
volume quelconque à partir de la juxtaposition de
formats successifs de feuilles de tôle.
L'invention concerne toutes les parois
réalisées en feuilles de tole notamment en tole d'acier
inoxydable, en matière plastique ou autre matière ou
matériau. On peut citer à cet effet les parois de
séparation, les parois de porte, les parois de
protection et les parois d'isolation, mais aussi des
parois de toit, des parois non planes, des habillages,
bardages, blindages ou autres couvertures ou
protections.
Conformément au présent procédé, et selon sa
caractéristique principale, on conforme par pliage les
bords longitudinaux de chaque feuille de tole selon un
profil de réception et de calage, on réalise au moment
de la confection de la charpente un canal rectiligne de
réception des bords longitudinaux de chaque feuille, et
on forme dans ce canal, de part et d'autre de celui-ci
et à intervalles longitudinaux sur toute la longueur
des feuilles, des zones de maintien sur lesquelles les
deux bords longitudinaux en regard de deux feuilles
adjacentes sont forcés latéralement l'un contre l'autre
par des moyens de poussée, apportant une tension
latérale aux feuilles de tole, ces moyens de poussée se
rétractant entre une position active de maintien des
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feuilles, et une position effacée inopérante dans
laquelle lesdits bords des feuilles ne sont plus
jointifs. On prévoit également en cas de nécessité des
moyens procurant une tension longitudinale.
La présente invention se rapporte aussi à une
paroi ou une enveloppe extérieure obtenue par la mise
en oeuvre du procédé ci-dessus, paroi ou enveloppe
constituée de formats juxtaposés de feuilles de tôle
habillant une ossature ou une charpente formée
d'éléments horizontaux ou verticaux assemblés entre
eux, caractérisée en ce que les bords longitudinaux de
chaque feuille de tôle sont conformés en structures
réceptrices et de calage, en ce que l'ossature présente
des canaux rectilignes de réception des bords
longitudinaux en regard de deux feuilles adjacentes,
les canaux de réception comportant des zones de
maintien par appui latéral l'un contre l'autre des deux
bords en regard sous l'effet de moyens antagonistes et
effacables de poussée, et en ce que les bords
longitudinaux sont forcés et plaqués latéralement l'un
contre l'autre par ces moyens.
Des moyens de tension longitudinale sont en
outre prévus pour les tôles fines.
La présente invention se rapporte également à
un objet ou un produit plus élaboré ou étendu comme par
exemple un silo et plus généralement un conteneur, un
abri, un bâtiment ou autres réalisations mettant en
oeuvre une ossature et une couverture.
Selon un de ses avantages, la présente
invention permet d'éviter la présence de bords
transversaux notamment en saillie de la surface
intérieure du silo, et donc les risques correspondants
de retenue et de marquage des produits contenus dans le
silo.
D'autres avantages sont à mentionner :
. la tôle n'est ni percée ni interrompue brusquement.
La jonction des bords s'effectue dans le même plan
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que celui de la tôle ;
. l'absence totale de joints évite la contamination
bactériologique ;
. dans le cas d'un silo, l'étanchéité relative permet
de viser de nombreuses applications, notamment les
silos pressurisés ;
. l'étanchéité relative peut être renforcée par des
bords longitudinaux à formes encastrables simples ou
multiples ;
. la tension latérale permanente de la tôle associée le
cas échéant à une tension longitudinale assure une
rigidité suffisante et par conséquent la possibilité
d'utiliser des feuilles de tôle de moindre épaisseur
et d'éviter l'emploi de rigidificateurs rapportés,
soudés par points ou vissés.
Mais l'invention trouve toute sa valeur dans
la réduction notable du coût de la main-d'oeuvre
nécessaire à l'édification d'une paroi, d'une enveloppe
ou d'un ensemble formé à base de parois par exemple
mais non limitativement d'un silo de par la durée
réduite de montage et la possibilité d'employer une
main d'oeuvre non qualifiée.
Elle permet également d'améliorer
sensiblement l'étanchéité à l'air des ensembles
constructifs ainsi constitués en évitant le
chevauchement des formats de feuilles de tôle.
D'autres caractéristiques et avantages de
l'invention apparaîtront dans la description qui suit,
donnée à titre d'exemple et accompagnée des dessins
dans lesquels :
. la figure 1 est une vue en perspective d'une portion
de paroi de surface latérale du silo ;
. la figure 2 est une vue en perspective d'un exemple
de zone d'angle ;
. la figure 3 est une vue en perspective d'une zone de
maintien montrant de l'arrière les deux moyens
opposés de poussée ;
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la figure 4 est une vue en perspective de l'avant
d'une partie d'un élément d'ossature montrant le
canal rectiligne de réception servant de logement aux
bords longitudinaux de deux feuilles de tôle
juxtaposées ;
la figure 5 est une vue de détail en perspective de
la jonction de trois profilés formant une zone de
réception ;
le figure 6 est une vue de détail en perspective d'un
verrou de pincement-maintien ;
la figure 7 est une vue de détail d'un moyen de
poussée monté sur une zone de maintien avec feuille
de tôle en place ;
la figure 8 est une vue en perspective illustrant
l'écartement des deux bords avec un outil ;
les figures 9 et 10 sont des vues schématiques
illustrant respectivement le lavage par injection
d'eau chaude ou de vapeur à l'aide d'une canule et
l'effet de bouches linéaires procuré par les bords
formant sorties d'air dans le cas d'un silo
pressurisé ;
les figures 11 à 13 sont des schémas illustrant les
différentes formes possibles des pièces mobiles de
verrou ;
les figures 14 à 17 sont des schémas illustrant les
différentes formes réceptrices des bords
longitudinaux des feuilles de tôle ;
la figure 18 est une vue générale en perspective d'un
exemple de réalisation d'un silo montrant sa
conformation générale et, sur brisure, une partie
intérieure du silo ;
la figure 19 est une vue en perspective d'un exemple
de réalisation de la partie supérieure du silo avec
représentation d'une fraction sur sa surface latérale
courante ;
la figure 20 est une vue en perspective montrant une
paroi transversale intermédiaire de séparation et son
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raccordement sur la paroi latérale adjacente ;
. les figures 21 à 23 sont des coupes transversales sur
- raccordement d'abord entre paroi et surface latérale
et ensuite respectivement entre un fond horizontal et
une paroi adjacente, et entre un fond incliné et une
paroi adjacente.
La présente invention se rapporte de façon
générale à un silo formé à partir de feuilles de tôle
juxtaposées et immobilisées sur une ossature ou une
charpente extérieure et à son procédé de construction.
Pour mieux faire comprendre cette invention, on décrira
d'abord la constitution d'une paroi et cette paroi à
face intérieure lisse à partir d'une ossature
extérieure et de feuilles de tôle montées juxtaposées
et immobilisées par pincement sur cette ossature en
plusieurs endroits sur toute leur hauteur avec tension
latérale complétée au besoin par une tension
longitudinale.
On débutera la description par celle d'une
paroi de base ou élémentaire non finie en hauteur. Il
est évident que cette paroi élémentaire se répétera
latéralement pour constituer la surface latérale du
silo et sa couverture.
Une ossature destinée par exemple à
constituer la charpente 1 d'un silo ou autre volume
fermé de stockage est construite à partir de longerons
tels que 2 et 3 et de profilés verticaux ou poteaux
d'ossature tels que 4 solidarisés entre eux par soudage
ou assemblés par des moyens mécaniques.
Ces profilés assemblés servent de support à
des formats adjacents de feuilles de tôle juxtaposées
5, 6 en général de grande longueur.
Sont prévus dans l'ossature, à intervalles
horizontaux déterminés par la largeur de la tôle, des
canaux rectilignes verticaux de réception tels que 7
(figure 4) et dans ces canaux, à intervalles verticaux,
fonction de la rigidité à obtenir, des zones
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transversales de maintien telles que 8 de deux feuilles
de tôle adjacentes 5,6. ~ans ces zones de l'ossature,
deux feuilles de tôle adjacentes 5,6 présentant des
bords longitudinaux homologues 9,1~ sont appliquées
l'une contre l'autre par lesdits bords longitudinaux
disposés en regard et maintenues dans cette position,
un bord plaqué contre l'autre par des forces opposées
provenant de moyens antagonistes transversaux mobiles
de poussée 11, 12.
A cet effet, les bords longitudinaux 9 et 10
en regard de deux feuilles de tôle adjacentes sont
profilés selon des formes réceptrices homologues et
juxtaposées 13 et 14 qui permettront leur calage-
immobilisation par les moyens de poussée 11 et 12
agissant en rappel antagoniste de poussée.
Ces bords longitudinaux 9,10 peuvent être
conformés de différentes façons comme on le verra en
détail ultérieurement. Pour la variante d'exécution
préférée de l'invention, ces formes réceptrices 13 et
14 se présentent sous la forme d'ailes longitudinales
telles que 15 formées chacune d'un plan d'appui 16
obtenu par pliage d'équerre du bord de la feuille suivi
d'un retour de calage 17 obtenu également par pliage
d'équerre, mais perpendiculairement au plan d'appui.
Ces bords longitudinaux convenablement
conformés coopèrent dans cha~ue zone transversale de
maintien 8 avec les moyens de poussée 11 et 12 réalisés
selon la variante préférée sous la forme de moyens
d'immobilisation effaçables par exemple par rétraction
et montés en rappel de poussée vers la forme réceptrice
13 ou 14 qui entoure leur extrémité frontale.
Il existe au niveau de chaque zone
transversale de maintien 8 de deux bords longitudinaux
9 et 10 à rendre jointifs par appui-pincement, deux
pièces mobiles de maintien 18 et 19 des moyens de
poussée 11 et 12 montés en rappel élastique de poussée
l'un vers l'autre.
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Plus particulièrement, ces zones de maintien
8 sont prévues dans et le long de chaque canal vertical
- de réception dont le fond est délimité par un profilé
vertical 4. Ce canal 7 forme un logement pour les deux
~ bords longitudinaux 9 et 10 en regard de deux feuilles
adjacentes 5 et 6. Les zones transversales de maintien
8 sont prévues à intervalles verticaux et sont équipées
chacune d'un des deux moyens de poussée 11 ou 12 sous
la forme de deux verrous disposés en regard l'un de
l'autre dont les pièces mobiles 18 et 19 remplissant la
fonction de pênes effaçables, sont montées en rappel de
poussée l'une vers l'autre pour forcer les plans
d'appui 16 des deux bords longitudinaux adjacents en
contact l'un contre l'autre et procurer ainsi une
étanchéité minimale relative.
La figure 10 illustre par des flèches le
passage de l'air entre les bords jointifs permettant
ainsi de réaliser les sorties d'air nécessaires dans le
cas d'un conteneur, par exemple, un silo pressurisé.
Cette étanchéité relative peut être améliorée
en conformant les plans d'appui 16 selon des formes
complémentaires par poin~onnage, profilage ou toute
autre technique de déformation du métal à chaud ou à
froid. Il peut s'agir de formes complémentaires en "U"
(figure 14) en "V" (figure 15~ ou en "C" couché simple
(figure 16) ou double (figure 17) ou autre forme
adaptée par simplification ou duplication ou
multiplication des formes indiquées ou toute autre
forme appropriée.
Dans la réalisation représentée, les pièces
mobiles de maintien 18,19 jouent chacune le rôle d'un
pêne de verrou sans blocage de mouvement.
Chaque pêne constituant une pièce mobile 18
ou 19 est, par exemple, de forme générale
parallélépipédique avec un front avant de poussée 20 de
différentes formes, par exemple droit et plat avec ou
sans décrochement 21 ou biseauté 22 ou avec un méplat
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1 0
23 par exemple central ou toute autre forme adaptée
comme représenté sur les figures de 11 à 13. La face
arrière de ces pièces de poussée est prolongée par une
queue 24 sous la forme d'une tige sur laquelle est
enfilé un ressort hélicoïdal 25 bloqué d'un côté par le
front arrière 26 du pêne et de l'autre par une patte de
fixation-maintien 27 fixée au corps du longeron
adjacent 2 ou 3 d'ossature. La patte de maintien 27 est
traversante pour la tige 24 qui dépasse de son passage,
même en position complètement sortie du pêne. La course
du pêne est de préférence limitée en état d'extension
du ressort par une butée latérale (non représentée).
Conformément à la variante représentée,
chaque pêne est guidé en translation par trois parois
adjacentes successives du longeron adjacent 2,3
d'ossature délimitant avec le profilé vertical adjacent
une ouverture 28 pour la sortie du pêne.
Bien entendu, d'autres particularités
constructives à la portée de l'homme du métier peuvent
être imaginées pour les moyens de poussée, pour le
pêne, pour son logement, pour la réalisation de
l'ouverture 28 de passage ou pour la confection des
zones de maintien.
La figure 9 montre schématiquement par des
flèches et lignes en traits brisés le léger bombé 29
des tôles lorsqu'elles ne sont pas tendues
latéralement, c'est-à-dire quand les bords
longitudinaux adjacents 9 et 10 ne sont pas jointifs.
Cette figure montre également la possible intromission
d'une canule 30 de nettoyage entre les deux bords
préalablement écartés à l'aide d'un outil 31 par
exemple à extrémité plate 32 (figure 8).
Le procédé de montage d'une paroi ou analogue
consiste d'une part à former et à conformer des bords
longitudinaux dans un format de tôle sous forme de
feuilles 5,6 dont la longueur est préférentiellement la
hauteur de l'objet final et d'autre part à construire
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une ossature ou une charpente 1 à partir de longerons
2,3 et de profilés verticaux 4 en ménageant à
intervalles longitudinaux et transversaux des zones de
maintien 8 le long des canaux de réception 7 formant un
logement pour les bords longitudinaux 9,10 des feuilles
de tôle, zones de maintien 8 dans lesquelles les bords
en regard des feuilles de tôle sont appliqués l'un
contre l'autre par des forces contraires d'appui
dirigées l'une et l'autre vers le plan d'appui du bord
correspondant et l'une vers l'autre par des moyens de
poussée 11,12.
Selon la variante préférée, ces forces sont
des forces élastiques de rappel dans une position de
contact-poussée des bords longitudinaux 9,10 de chaque
feuille de tôle 5,6 l'un contre l'autre.
Plus particulièrement, on conforme les bords
longitudinaux 9,10 de la feuille de tôle par pliage
d'équerre selon un plan d'appui 16 suivi d'un retour 17
de calage également par pliage d'équerre. Cette forme
réceptrice est montée sur chaque pièce mobile 18,19 des
moyens de poussée 11,12, on monte ensuite de la même
faSon la forme réceptrice adjacente sur la pièce mobile
opposée. Ces forces élastiques contraires poussent les
pièces mobiles l'une contre l'autre en appuyant par
l'arrière sur les bords adjacents des feuilles de tôle
5,6.
Le maintien transversal de chaque feuille de
tôle est assuré ainsi par appui-pincement d'un bord 9
sur l'autre 10 à intervalles réguliers ou non, sur
toute sa longueur, maic suffisamment rapprochés pour
obtenir par une tension latérale l'effet de maintien et
de rigidification recherché.
En cas de besoin, on engendre par des moyens
spécifiques non représentés une force de traction qui
procure une tension longitudinale qui, associée à la
tension latérale, permet de conférer aux tôles minces
la rigidité nécessaire.
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Cette technique permet d'utiliser des
feuilles de tôle plus minces car la tension latérale
provenant des efforts de poussée dans les zones de
maintien procure une rigidité suffisante pour le
maintien du contenu par exemple d'un silo ou résister à
toute autre poussée sur une paroi en utilisation
normale.
Il faut mentionner de plus, l'extraordinaire
rapidité et facilité de montage, mais aussi de
déboîtement ou de déchaussement des bords des feuilles
de tôle. Il suffit d'insérer un instrument ou un outil
31 à l'extrémité plate 32 ou une tige plate, ou
l'extrémité d'un tournevis dans l'étroite fente
existant entre deux feuilles successives 5,6 pour,
après un quart de tour, arriver à écarter suffisamment
les bords jointifs pour ensuite passer le bec ou la
buse de pulvérisation, d'aspersion ou de diffusion 30
d'un appareil de nettoyage et/ou de désinfection.
Le procédé selon l'invention confère une
rapidité exceptionnelle de montage-démontage d'une
paroi ou analogue pouvant être exécuté par un personnel
non qualifié. Le coût total de la main d'oeuvre pour
l'édification d'une paroi ou analogue est ramené à un
montant beaucoup plus faible en réduisant le taux
horaire et la durée totale nécessaire au montage.
On décrira maintenant plus particulièrement
un conteneur du type silo constituant un exemple type
d'application de l'invention en se référant aux figures
18, 19 et 20.
Comme on peut le constater sur ces figures,
le silo présente une surface latérale 33 qui est
constituée de parois longitudinales 34 et de parois
transversales 35 formées chacune d'une succession
latérale en juxtaposition de feuilles de tôle dont les
bords longitudinaux sont conformés selon les formes
indiquées ci-dessus.
Ces feuilles sont juxtaposées et assemblées
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entre elles contre les poteaux d'ossature ou de
charpente par calage-immobilisation et appui-pincement
d'un bord sur l'autre à l'aide des moyens de poussée 11
et 12 antagonistes formant deux verrous opposés.
Ces feuilles de tôle sont réunies entre elles
aux angles par l'intermédiaire de poteaux d'angle tels
que 36.
Cette constitution est celle courante des
parois formant la surface latérale 33, mais aussi la
constitution du fond 37 et de structure supérieure de
couverture 38 que l'on examinera maintenant.
La structure supérieure de couverture 38 est
représentée en détail sur la figure 19.
Elle est formée d'un réseau 39 de longerons
supérieurs 40 et de traverses supérieures 41 formant
une armature horizontale sur laquelle est montée en
sous-face la juxtaposition de feuilles de tôle à bords
longitudinaux pliés maintenues par les verrous prévus
pour les parois de surface latérale. Ce réseau 39 est
raccordé à la partie supérieure des parois 34 et 35 de
surface latérale de la façon suivante. Le chant
supérieur 42 de chaque paroi de surface latérale est
formé par la succession des faces supérieures des
profilés horizontaux et des extrémités des poteaux
d'ossature délimitant entre eux les canaux de réception
7. Les chants supérieurs 42 des parois longitudinales
34 de surface latérale sont fermés par un profilé en
tube plat 43 disposé à plat formant également une
bordure mécanique et de propreté. Ce profilé de bordure
43 est solidarisé au longeron supérieur 40 adjacent de
la structure supérieure de couverture 38 apparaissant
sur les figures 18 et 19.
Le raccordement de jonction à l'arête de deux
parois consécutives de surface latérale est réalisé
confo....~ment à la figure 21 autour d'un poteau d'angle
36 flan~ué sur chacune de ses surfaces latérales côté
intérieur par des profilés verticaux tubulaires d'appui
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44 et 45 dont la longueur, posés à plat, est inférieure
aux côtés du poteau d'angle 36 de façon à ménager
chacun un espace 46 adapté pour l'appui-calage du bord
longitudinal 9 ou 10 de chaque feuille de tôle
d'extrémité de paroi latérale. Cette structure est
symétrique par rapport au poteau d'angle 36.
Le fond 37 du silo présente une paroi
horizontale 47 ou inclinée 48. Les jonctions de
raccordement de ce fond s'effectuent de fa~on
différente selon qu'il s'agit d'un fond horizontal
(figure 22) ou d'un fond incliné (figure 23).
Dans le cas d'un fond à paroi horizontale 47,
le raccordement du fond 37 avec un profilé de la
bordure inférieure 49 s'effectue de fa~on identique au
raccordement avec le poteau d'angle 36 avec pincement
du bord inférieur de la feuille verticale adjacente par
le bord longitudinal 9,10 de la feuille de fond contre
le profilé de bordure.
Un profilé tubulaire 45 ménage un espace 46
comme dans le cas du raccordement sur poteau d'angle
36.
Le raccordement dans le cas d'un fond incliné
48 s'effectue de facon plus complexe. La bordure
inférieure 49 est réalisée par deux profilés 50 et 51
formant une section en L renversé. La paroi 48 du fond
incliné vient se caler en biais contre le profilé
vertical 51 de la bordure inférieure 49 à l'aide d'un
support annexe d'extrémité 52 du type cornière à angle
ouvert solidarisé au profilé de bordure 49 de la paroi
de fond. Les feuilles de tôle de la paroi latérale
adiacente et de la paroi inclinée 48 de fond viennent
en contact d'étanchéité par leurs extrémités. On
remarque par exemple pour la feuille de la paroi
latérale une extrémité 53 pliée en équerre et pour la
feuille de la paroi de fond une extrémité en saillie de
porte-à-faux.
On a décrit ci-dessus un conteneur du type
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silo, de forme conventionnelle à fond horizontal ou
incliné. Il est bien entendu que diverses autres formes
et autres types de conteneurs sont possibles en
utilisant la même technique de construction et de
constitution.
A titre additionnel, mais uniquement en cas
de besoin impératif, l'invention prévoit un moyen
supplémentaire permettant de créer une tension
longitudinale des feuilles de tôle. Ce besoin est
ressenti plus particulièrement dans le cas de tôles
plus fines.
Ce moyen d'établissement d'une force
permanente de tension longitudinale peut se concrétiser
sous différentes formes de réalisation.
Cette mise en tension ou rigidification
existe dans le cas d'une paroi de séparation 54 du silo
représentée sur la figure 20. Cette paroi de séparation
54 est formée par la succession latérale de plusieurs
feuilles de tôle 55,56 à bords longitudinaux 57,58
pliés et imbriqués l'un dans l'autre de façon à former
un logement longitudinal vertical plat 59 occupé par
une âme ou une fourrure métallique 60 sous forme d'un
fer plat remplissant la fonction de raidisseur ou de
rigidificateur.
Chaque raidisseur 60 provoque la mise en
tension de la feuille de tôle par un moyen de traction.
Ce moyen de traction peut être réalisé par exemple sous
la forme de tiges filetées de traction 61 qui
traversent chacune un support de liaison 62 réunissant
à intervalles les deux poutres 63 et 64 d'un longeron
transversal disposé au-dessus de la cloison
transversale de séparation 54. L'extrémité inférieure
de chaque tige filetée est solidarisée à l'extrémité
supérieure de chaque raidisseur 60. Sur le corps de la
tige filetée est prévu un ensemble écrou-rondelle 65
qui prend appui sur la face supérieure du support
transversal de liaison 62 traversé par la tige filetée
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61 pour donner naissance à un effort vertical de mise
en tension réglable par la position de l'écrou.
Cette tension se transmet à la feuille de
tôle adjacente car chaque raidisseur 60 est immobilisé
par rapport à celle-ci au moyen de deux boulons ou vis
66,67 à extrémité fraisée.
Ce moyen de mise en tension associé à chaque
raidisseur 60 est représenté dans le cas d'une paroi de
séparation 54. Il est bien entendu qu'il peut être
utilisé également pour les parois longitudinales 34 et
transversales 35 de surface latérale du silo.
Le raccordement de la cloison de séparation
54 avec la surface latérale s'effectue de la facon
suivante.
Les bords longitudinaux des feuilles de tôle
d'extrémité sont repliés et maintenus au niveau d'une
jonction d'assemblage 68 de la surface latérale. La
surépaisseur représentée par le pli rabattu 69 du bord
vertical de la feuille 55 vient se loger entre deux
poteaux d'ossature 4 disposés en regard. La feuille de
tôle d'extrémité 55 de la paroi de séparation 54 passe
entre les deux bords longitudinaux opposés 9 et 10 de
deux feuilles de tôle voisines de surface latérale et
se trouve maintenue par pincement-immobilisation entre
ces bords suite aux forces antagonistes provenant des
moyens de poussée. Le maintien de la paroi est amélioré
par la présence d'une bordure inférieure oblique 70
formée de deux profilés tubulaires parallèles 71 et 72
entre lesquels la tôle se trouve pincée par des moyens
de rapprochement et de serrage par exemple des boulons
(non représentés).
Le procédé de constitution et d'édification
d'un silo selon l'invention consiste d'une part à
construire à partir de longerons horizontaux 2,3 et de
poteaux d'ossature 4 une ossature ou une charpente
extérieure 1 en respectant les distances entre les
extrémités des longerons horizontaux pour créer des
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canaux de réception 7 destinés à former un logement
pour les bords longitudinaux 9,10 des feuilles de tôle
et d'autre part à poser les verrous des moyens de
poussée 11 et 12 et à mettre en place les feuilles de
tôle. La longueur de celles-ci est choisie au moins
égale à la hauteur des parois de surface latérale.
On effectue ensuite les raccordements au
niveau des poteaux d'angle 36 et les raccordements
inférieurs entre les parois de surface latérale et la
paroi de fond.
S'il est souhaité une structure supérieure de
couverture, on procède à la pose de la bordure
périmétrique supérieure par un profilé tubulaire plat
au-dessus du chant supérieur 42 des parois latérales
longitudinales 34. On construit ensuite la structure
supérieure de couverture 38 de la même façon que les
parois de surface latérale et on y pose les feuilles de
tôle puis on les immobilise en utilisant les verrous de
poussée.
Au besoin, on monte une cloison de séparation
54 sans poteaux verticaux, mais en utilisant des
raidisseurs 60 reliés à un longeron supérieur 63,64 par
un moyen de mise en tension des feuilles de tôle.
En ce qui concerne les feuilles de tôle, on
conforme les bords longitudinaux 9,10 de celles-ci par
pliage d'équerre selon un plan d'appui 16 suivi d'un
retour 17 de calage également par pliage d'équerre.
Cette forme réceptrice est montée sur chaque pièce
mobile 18,19 des verrous, on monte ensuite de la même
façon la forme réceptrice adjacente sur la pièce mobile
- opposée. Ces forces élastiques contraires poussent les
pièces mobiles l'une contre l'autre en appuyant par
l'arrière sur les bords adjacents des feuilles de tôle
5,6.
Le maintien transversal de chaque feuille de
tôle est assuré ainsi par appui-pincement d'un bord 9
sur l'autre 10 à intervalles réguliers ou non, sur
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toute sa longueur, mais suffisamment rapprochés pour
obtenir par une tension latérale l'effet de maintien et
de rigidification recherché.
Comme indiqué, en cas de besoin, on engendre
par des moyens spécifiques dont un exemple appliqué à
une cloison de séparation a été représenté une force de
traction procurant une tension longitudinale qui,
associée à la tension latérale, permet de conférer aux
tôles minces la rigidité nécessaire.
Cette technique permet d'utiliser des
feuilles de tôle plus minces car la tension latérale
provenant des efforts de poussée des verrous dans les
zones de maintien procure une rigidité suffisante pour
le maintien du contenu du silo.
Il faut mentionner de plus, l'extraordinaire
rapidité et facilité de montage des verrous aux
emplacements prévus sur les éléments de charpente ou
d'ossature extérieure mais aussi la simplicité de pose
des feuilles de tôle. Le démontage ou la dépose
s'avèrent tout aussi simples et rapides. Pour procéder
au déboîtement ou au déchaussement des bords des
feuilles de tôle, il suffit d'insérer un instrument ou
un outil 31 à extrémité plate 32 ou une tige plate, ou
l'extrémité d'un tournevis ou tout autre instrument ou
élément convenable dans l'étroite fente existant entre
deux feuilles successives 5,6 pour, après un quart de
tour, arriver à écarter suffisamment les bords jointifs
pour ensuite passer le bec ou la buse de pulvérisation,
d'aspersion ou de diffusion 30 d'un appareil de
nettoyage et/ou de désinfection.
Le procédé selon l'invention confère une
rapidité exceptionnelle de montage-démontage d'un silo
pouvant être exécuté par un personnel non qualifié. Le
coût total de la main d'oeuvre pour l'édification et le
montage du silo est notablement réduit par le gain en
durée et l'utilisation possible d'un personnel non
qualifié.
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Par ailleurs, l'assistance technique au
montage peut se limiter à une notice bien détaillée.