Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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WO 98/13114 PCT/FR97/01693
Procédc ct système de validation ~de prises de paris pour un jeu,
efi'ectuées à partir d'un boîtier électroni~ue autonome.
~ L'invention concerne la validation de prises de paris pour un jeu,
effectuées à partir d'au moins un boîl:ier électronique autonome.
L'invention s'applique notamment à tous types de jeux dont le
résultat dépend d'un évènement se produisant après la clôture de
l'enregistrement des prises de pari, par exemple un tirage au sort de
numéros dans un système de loterie ~i tirage centralisé, par exemple un
tirage national. Ceci étant, l'invention peut également s'appliquer à la
validation de prises de pari pour des courses de chevaux.
A,ctuellement, dans une application de loterie, les joueurs se
procurent auprès de détaillants spécialisés, des bulletins sur lesquels
ils cochent les différents numéros qu'ils ont choisis et vont ensuite
faire valider ces prises de pari auprès d'un détaillant équipé d'un
appareil spécifique de validation relié à un ordinateur central de
l'organisme procédant au tirage au sort national ultérieur.
Un tel système, outre le fail: qu'il nécessite l'utilisation de
support-papier, oblige les joueurs, pour faire valider leurs prises de
pari, à se déplacer dans des endroits spécifiques.
On connaît par ailleurs des systèmes de loterie comportant des
terminaux informatiques, par exemple des micro-ordinateurs, qui
peuvent se co,nnecter via le réseau internet, à un ordinateur central.
L'organisme, ' gérant cet ordinateur central ainsi que le tirage au sort
centralisé ultérieur, diffuse alors de~ logiciels spécifiques comportant
des moyens de cryptographie, généralement sophistiqués, de façon que
les joueurs, possédant un micro-ordinateur équipé d'un tel logiciel,
puissent transférer sous forme cryptée, et ce afin d'éviter tout piratage
des données transmises, leurs prises de pari ainsi que des informations
concernant le paiement effectif de la prise de pari envoyée, par
exemple un numéro de carte bancaire.
Un tel système, s'il offre l'avaIltage de supprimer tout support-
papier, présente cependant l'inconvénient de ne pouvoir effectuer les
prises de pari que depuis un terminal informatique spécifique. En
outre, il nécessite l'utilisation de moyens de cryptage logiciels, ce qui
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est pénalisant du point de vue coût d'utilisation.
L'invention vise à apporter une solution à ces problèmes.
Un but de l'invention est de proposer la prise d'un pari à partir
d'un boîtier électronique autonome portatif et de taille réduite, en
possession du joueur, et la validation de cette prise de pari à partir de
n'importe quel endroit équipé d'un poste téléphonique, par exemple à
son domicile ou bien à partir d'une cabine téléphonique publique.
Un autre but de l'invention est de permettre la validation d'une
telle prise de pari, en ce qui concerne le paiement effectif de la
transaction, sans avoir recours à l'utilisation de moyens de
crypta,ge/décryptage .
L'invention propose donc un procédé de validation d'au moins une
prise de pari payante pour un jeu, effectuée à partir d'au moins un
boîtier électronique autonome portatif. Selon ce procédé, on stocke
dans un dispositif principal de validation, par exemple un fichier
central d'un organisme gérant un jeu de loterie, préalablement à la
réception de la prise de pari, une information de validation contenant
un identifiant du boîtier et une indication de prépaiement associée à
cet identifiant et destinée à un paiement effectif de la prise de pari. On
stocke dans le boîtier ledit identifiant ainsi que des données de pari
ayant été introduites dans le boîtier à l'initiative du joueur et
représentatives pour ledit jeu d'au moins une prise de pari associée à
une quantité, ~préétablie d'unités de jeu payantes. On restitue à
l'extérieur du boîtier et en direction d'un poste téléphonique, en
réponse à l'activation d'un organe d'activation situé sur le boîtier, une
information de restitution acoustique contenant les données de pari et
l'identifiant de boîtier et exempte de toute indication relative à un
paiement effectif de ces données de pari. On reçoit au niveau du
dispositif principal de validation le signal téléphonique contenant
ladite information de restitution. On en extrait l'identifiant de boîtier
et les données de pari. On valide ou non la prise de pari ainsi reçue à
partir de la quantité d'unités de jeu associée auxdites données de pari
et de ladite indication de prépaiement et, en cas de validation, on
stocke les données de pari reçues dans une mémoire principale de jeu
du dispositif.
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L'invention est donc remarquable en ce sens que l'information dc
restitution transrnise au dispositif principal de validation ne contient
aucune information de transaction cLe paiement associée aux données
de pari transmises, par exemple un numéro de carte bancaire. Il est par
S conséquent inutile de prévoir dans le boîtier autonome, un logiciel de
cryptage d'information, ce qui mi nimise par conséquent la taille-
mémoire nécessaire dans le boîtier, et par conséquent la surface de
silicium utilisée, et ce qui a une incidence directe sur le coût du
boîtier. L'indication de prépaiement associée à ce boîtier est stockée
directement dans le dispositif principal de validation préalablement à
la réception de toute prise de pari, par d'autres moyens ne faisant pas
interv'enir la liaison téléphonique utilisée pour la tr~n~mi~sion des
données de pari. Chaque boîtier électronique autonome n'est donc
qu'un terminal portatif de prises de paris et n'est en aucun cas un
terminal de transaction de paiement associée à ces prises de pari.
Plusieurs solutions sont possibles pour le prépaiement.
Selon une variante simplifiée cle l'invention, un joueur peut se
procurer chez un commerçant un boîtier autonome dont une mémoire
non volatile contient l'identifiant du boîtier, par exemple son numéro
de série. Le boîtier comporte par ailleurs sur l'une de ses faces une
indication, par exemple une étiquette détachable sur laquelle figure le
code-barre du boîtier correspondant à son numéro de série. Le joueur
détache alors cette étiquette et la transmet, par courrier par exemple, à
l'organisme centralisé en y joignant son numéro de carte bancaire
faisant office d'indication de prépaiement. Dans ce cas, alors que le
stockage de l'identifiant du boîtier et de l'indication de prépaiement
s'effectue lors de la réception de ce courrier, la réception par la ligne
téléphonique de l'identifiant du boîtier et des données de pari
associées, vont perrnettre de débiter automatiquement le compte du
joueur en fonction des données de pari reçues et de valider ainsi la
prise de pari.
On peut également prévoir, dans une autre variante, que
l'indication de prépaiement soit une donnée de validation
représentative d'une réserve disponible d'unités de jeu. Dans ce cas, à
la réception du signal téléphonique, on compare la quantité d'unités de
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- jeu associée auxdites données de pari avec cette donnée de validation,on valide ou non lesdites données de pari en fonction du résultat de la
comparaison, et, en cas de validation, on stocke les données de pari
reçues dans la mémoire principale de jeu du dispositif et on met à jour
une nouvelle donnée de validation associée à cet identifiant de boîtier
à partir de l'ancienne donnée de validation et de la ~uantité d'unités de
jeu correspondant aux données de pari stockées.
Ainsi, on peut prévoir que le joueur transmette par courrier au
dispositif principal de validation, outre l'identifiant de boîtier, un
- 10 chèque représentatif d'une réserve d'unités de jeu qu'il souhaite se
constituer. A la réception de ce courrier, on procède, au niveau du
dispositif de validation principal, à la saisie informatique de
l'identifiant du boîtier, éventuellement des coordonnées du joueur, et
de la donnée de validation correspondant à la somme d'argent reçue.
Cette information de validation (identifiant et données de validation)
sont alors stockés, de façon classique, dans des moyens de mémoire du
dispositif de validation.
Dans une autre variante de l'invention, on peut prévoir qu'un
joueur se procure auprès d'un commerçant un boîtier autonome déjà
associé à un nombre prédéterminé d'unités de jeu disponibles, la
valeur financière de ces unités de jeu étant incluse dans le prix d'achat
du boîtier. Dans ce cas, le stockage de l'information de validation dans
le dispositif 'principal est effectué seulement en présence d'une
indication spécifique de stockage. Par exemple, ce n'est que lorsque le
dispositif principal de validation aura reçu par un courrier l'identifiant
du boîtier, signifiant que le boîtier a bien été acheté par un joueur, que
la saisie de cet identifiant associé à la donnée de validation préétablie,
sera stockée dans les moyens de mémoire du dispositif principal de
validation .
Selon une autre variante de l'invention, on peut faire coopérer le
boîtier avec au moins une station auxiliaire de validation. On transfère
alors l'identifiant de boîtier dans la station. On introduit dans cette
station l'indication de prépaiement associée à ce boîtier (par exemple
numéro de carte bancaire ou donnée de validation) et on transfère
ladite information de validation de la station au dispositif principal
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par un moyen de communication externe, par exemple une liaison
spécifique de transmission de données, éventuellement sécurisée. Une
telle variante présente l'avantage pour un joueur de ne pas transmettre
par un courrier l'identifiant du boîtier et/ou un chèque de paiement
et/ou un numéro de carte bancaire. En effet, selon cette variante, le
joueur se présente dans une station auxiliaire de validation. Le boîtier
est alors mis en contact avec la station, par exemple par un couplage
électromagnétique ou capacitif, et l'identifiant de boîtier est alors
transféré dans la station de validation. Par ailleurs, le joueur règle par
exemple sur place le montant correspondant à la réserve d'unités de
jeu qu'il souhaite se constituer et la donnée de validation
correspondante est introduite dans la station de validation de façon à
être associée à l'identifiant de boîtier pour former ainsi ladite
information de validation. Cette in Formation de validation est alors
transmise au dispositif principal par la liaison spécialisée et est
automatiquement stockée, de façon logicielle, dans les moyens de
mémoire de ce dispositif principal.
Alors qu'il est en général prévu d'introduire les données de pari
dans le boîtier, directement à partir du boîtier, par exemple en
utilisant les touches d'un clavier actionnées par le joueur, il est
également possible d'introduire les données de pari dans le boîtier par
l'intermédiaire d'une station auxiliaire de validation. C'est notamment
le cas lorsg~'on souhaite introduire des données de pari fixes,
correspondant à un abonnement de jeu. En d'autres termes, bien que de
telles données de pari soient introdu:ites à l'initiative du joueur qui les
choisit, elles ne sont pas directement introduites par lui.
A cet égard, l'expression "à l'initiative du joueur" doit être
comprise selon l'invention dans un sens très large, incluant également
l'actionnement, par le joueur ou sur sa demande, d'un organe
spécifique de commande pouvant actionner un générateur pseudo-
aléatoire délivrant les données de pari.
Selon un mode avantageux de mise en oeuvre de l'invention, on
restitue en langage clair vers le haut-parleur du poste téléphonique,
une partie au moins des données de pari contenues dans l'information
de restitution reçue. En d'autres termes, on peut prévoir au niveau du
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dispositif de validation principal un serveur vocal restituant en
langage clair les numéros (par exemple) choisis par le joueur afin que
celui-ci puisse notamment vérifier que ces numéros correspondent bien
à ceux qu'il a introduits dans son boîtier et qui ont été transmis sous
forme acoustique puis téléphonique vers le dispositif de validation.
L'invention propose également un système électronique de
validation d'au moins une prise de pari payante pour un jeu,
comprenant:
au moins un boltier électronique autonome portatif comportant
une interfacejoueur pour l'introduction à l'initiative de l'utilisateur du
boîtier, de données de pari représentatives pour ledit jeu d'au moins
une prise de pari associée à une quantité préétablie d'unités de jeu
payantes, une mémoire-boîtier apte à contenir les données de pari ainsi
qu'un identifiant du boîtier, des moyens de restitution aptes, en
réponse à l'activation d'un organe d'activation, à restituer à l'extérieur
du boîtier, en direction d'un poste téléphonique, une infollllation de
restitution acoustique contenant les données de pari et l'identifiant de
boîtier et exempte de toute indication relative à un paiement effectif
de ces données de pari, et
un dispositif principal de validation, comportant des moyens
d'introduction pour introduire dans le dispositif une information de
validation contenant d'identifiant du boîtier et une indication de
prépaiement ~ssociée à cet identifiant et destinée à un paiement
effectif de la prise de pari, des moyens de traitement principaux aptes
à délivrer l'information de validation à des moyens de mémoire
principaux, des moyens de réception principaux reliés aux moyens de
mémoire principaux et audit poste téléphonique pour recevoir le signal
téléphonique contenant ladite information de restitution, les moyens
de traitement principaux étant en outre aptes à extraire du signal
téléphonique reçu, l'identifiant de boîtier et les données de pari, à
valider ou non la prise de pari ainsi reçue à partir de la quantité
d'unités de jeu associée auxdites données de pari et de ladite
indication de prépaiement, et, en cas de validation, à stocker les
données de pari reçues dans une mémoire principale de jeu.
3~ Selon un mode de réalisation, l'indication de prépaiement est une
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donnée de validation représentative d'une réserve disponible d'unités
de jeu et les moyens de traitement principaux sont aptes à comparer la
quantité d'unités de jeu associée auxdites données de pari avec ladite
donnée de validation, à valider ou non lesdites données de pari en
fonction du résultat de la comparaison, et, en cas de validation, à
stocker les données de pari reçues dans la mémoire principale de jeu et
à mettre à jour une nouvelle donnée de validation associée à cet
identifiant de boîtier à partir de l'ancienne donnée de validation et de
la quantité d'unités de jeu correspondant aux données de pari stockées.
Selon un mode de réalisation, :le boîtier comporte une interface-
boîtier reliée à la mémoire-boîtier et les moyens d'introduction
comprennent alors:
- au moins une station auxiliaire de validation, comportant une
première interface-station apte à coopérer avec l'interface-boîtier pour
recevoir l'identifiant de boîtier, une deuxième interface-station pour
l'introduction dans la station de l'inclication de prépaiement associée à
ce boîtier, une mémoire-station pour stocker l'indication de
prépaiement et l'identifiant du boîtier, une troisième interface-station
reliée à un moyen de communication externe, des moyens de
traitement-station aptes à délivrer a partir du contenu de la mémoire-
station, ladite information de validation sur le moyen de
communication externe, et
- une int'erface principale reli~ e au moyen de communication
externe et aux moyens de traitement principaux pour recevoir ladite
information de validation.
L'interfacejoueur située sur le boîtier peut être l'interface-boîtier,
les données de pari étant introduites dans le boîtier via les deuxième et
première interfaces-station d'une station auxiliaire de validation.
L'interfacejoueur peut également comporter un ensemble de
touches.
Le boîtier comporte avantageusement un afficheur pour afficher
les données de pari introduites.
Le boîtier peut comporter également de préférence une mémoire
de validation apte à contenir ladite donnée de validation, ainsi qu'un
moyen d'affichage du contenu de cette mémoire de validation. Le
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boîtier comporte alors des moyens de traitement-boîtier aptes à mettre
à jour le contenu de la mémoire de validation après chaque prise de
pari. Il est ainsi possible pour le joueur de visualiser directement sur
son boîtier le nombre d'unités de jeu qui lui reste.
Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de
réception comprennent au moins un serveur vocal apte à restituer en
langage clair vers le haut-parleur du poste téléphonique, une partie au
moins des données de pari contenues dans l'information de restitution
reçue.
Selon un mode de réalisation de l'invention, l'information de
restitution étant constituée d'une pluralité de bits, les moyens de
restitu'tion comportent: ~
des moyens de codage aptes à délivrer, pour un bit de ladite
information de restitution ayant la valeur logique " 1", un signal
logique ayant l'état haut pendant une première durée prédéterminée et
un état bas pendant une deuxième durée prédéterminée, et pour un bit
de ladite inforrnation de restitution ayant la valeur logique "0", un
signal logique ayant l'état bas pendant la totalité des première et
deuxième durées, et
un transducteur électro-acoustique ne délivrant aucun signal
acoustique en réponse à un signal logique à l'état bas, et délivrant en
réponse à un signal logique à l'état haut un signal acoustique mono-
fréquence dor~t la fréquence est située sensiblement au centre de la
bande passante de la ligne téléphonique.
Ceci étant, d'autres formes de codages acoustiques sont possibles.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à
l'examen de la description détaillée d'un mode de réalisation et de
rnise en oeuvre, nullement limitatif, et des dessins annexés, sur
lesquels:
la figure 1 illustre très schématiquement un mode de réalisation
d'un système selon l'invention,
la figure 2 illustre très schématiquement l'architecture interne d'un
boîtier autonome selon l'invention;
la figure 3 illustre schématiquement l'une des faces d'un boîtier
selon l'invention; et
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- les figures 4 et 5 illustrent un mode de transmission de
l'information de restitution acoustique.
On suppose maintenant, bien que l'invention n'y soit pas limitée,
que le système de validation s'applique à des prises de pari pour un jeu
du type loterie.
Tel qu'illustré sur la figure 1, le système de validation SY
comporte une pluralité de boîtiers BC), ou termin~llx portatifs de prises
de pari, dont seulement l'un d'entre eux a été représenté à des fins de
simplification. Chaque boîtier est autonome du point de vue
alimentation électrique notamment, et a une taille réduite lui
permettant d'être aisément tenu dans une main. Chaque boîtier B O
comporte une interface boîtier I1 dont on reviendra plus en détail ci-
après sur la fonction. Ce boîtier BO est apte à coopérer de façon
acoustique avec le combiné d'un poste téléphonique PT relié au réseau
téléphonique commuté RTC. Sur ce réseau téléphonique commuté est
également connecté un dispositif principal de validation DVP
comportant des moyens de réception principaux I6 aptes à recevoir un
signal téléphonique émis par le poste téléphonique PT. Il est
également prévu au sein de ce dispositif DVP des moyens de
traitement principaux MTP associés à au moins un serveur vocal SV et
à des moyens de mémoire princip ~ux MMP. Enfin, une interface
principale I7 est destinée à être reliée par l'interrnédiaire d'un moyen
de communication externe MCO, pa~r exemple une liaison spécialisée
de transmission de données, à un réseau de stations auxiliaires de
validation SAV (une seule étant repr~sentée).
Sur la figure 1, les différents moyens constituant le dispositif
principal de validation ont été regroupés au sein d'une même station
principale. Bien entendu, certains de ces moyens peuvent être
matériellement séparés et localisés e n des endroits différents. Ainsi,
on peut concevoir que le serveur vocal SV, matériellement réalisé de
façon classique par des moyens logiciels et des cartes vocales, soit
relié par une liaison de transmissi on de données, éventuellement
sécurisée, aux moyens de traiteme nts principaux MTP, également
réalisés de façon classique sous forme logicielle.
L~ station auxiliaire de validation SAV est articulée très
. .
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schématiquement autour de moyens de traitement-station MTS réalisés
de fa,con logicielle au sein d'un microprocesseur. ~ ces moyens de
traitement MTS sont connectées une première interface-station I2, apte
à coopérer, par exemple par un couplage électromagnétique ou
S capacitif, avec l'interface boîtier Il, une deuxième interface-station I3
pour l'introduction dans la station d'une donnée de validation associée
au boîtier, une troisième interface-station I4 reliée au moyen de
communication externe MCO, ainsi qu'une mémoire-station M5, par
exemple une mémoire vive apte à contenir l'information de validation
comportant l'identifiant d'un boîtier et la donnée de validation
associée, et destinée à être transférée au dispositif pnncipal de
validation DVP par l'intermédiaire du moyen de comrnunication MCO.
Comme illustré sur la figure 2, le boîtier BO contient des moyens
de traitement-boîtier MTB également réalisés fonctionnellement sous
forme logicielle et incorporés au sein d'un microprocesseur ou d'un
micro-contrôleur. A ces moyens de traitement MTB sont connectés un
écran d'affichage ECR, un ensemble de touches formant clavier CL,
une mémoire Ml destinée à contenir l'identifiant de boîtier ainsi que
les données de pari introduites par exemple par le joueur, au moyen du
clavier CL. Il est également avantageusement prévu une mémoire de
validation M2 destinée à stocker la quantité d'unités de jeu encore
disponible pour le boîtier.
A ces mbyens de traitement MT~S sont également reliés des
moyens de restitution MRS comportant des moyens de codage MCS
réalisés fonctionnellement de façon logicielle et incorporés au sein
d'un micro-contrôleur 4 bits ou bien directement incorporés au sein du
micro-processeur formant les moyens de traitement MTB. Les moyens
de restitution comportent également un transducteur électro-acoustique
BZ, par exemple un buzzer, destiné à transmettre à l'extérieur du
boîtier une information de restitution acoustique contenant
l'identifiant de boîtier et les données de pari stoclcées dans le boîtier.
Ces moyens de restitution sont activés par la commande d'un organe
manuel d'activation OG.
La figure 3 illustre plus en détail la face avant du boîtier de la
figure 2. On y retrouve l'écran d'affichage ECR matérialisant dans
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l'exemple décrit une grille de LOTO (marclue déposée). Le clavier CL
comporte un certain nombre de touches TT éventuellement pourvues
d'une zone IS pour une inscription spécifique. Certaines de ces touches
peuvent être utilisées pour déplacer un curseur sur l'écran d'affichage,
tandis qu'une autre touche peut etre utilisée pour valider la position du
curseur et donc le nombre choisi. Enfin, l'organe d'activation OG est
ici matérialisé par un bouton-poussoir sur lequel est représenté un
combiné téléphonique.
On va maintenant décrire à partir du fonctionnement de ce
système, un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention.
On suppose ici ~ue le joueur s'est procuré le boîtier BO auprès
d'un revendeur spécialisé et que ce boîtier BO contient dans une
mémoire réinscriptible (non représentée sur les figures) son
identifiant, par exemple son numéro de série.
Pour pouvoir jouer et prendre cles paris, c'est-à-dire dans le cas
présent, choisir des numéros de LOl'O, le joueur se présente chez un
détaillant éyuipé d'une station auxi liaire de validation SAV et fait
coopérer son boîtier BO avec l'appareil de validation équipant cette
station par l'intermédiaire des interfaces I 1 et I2 . Les moyens de
traitement MTS de la station SAV vont alors, par exemple, extraire de
la mémoire réinscriptible du boîtier l'identifiant de ce dernier et le
transférer dans la mémoire-station MS. Par ailleurs, le joueur règle au
détaillant un r~ontant représentant une certaine quantité d'unités de jeu
payantes. Par exemple, il fournit une somme d'argent correspondant,
soit à une prise de pari sur une grille multiple, soit à plusieurs prises
de pari sur des grilles simples. Ces indications sont alors introduites
dans la station SAV par l'intermédiaire de l'interface I3, par exemple
constituée d'un clavier, et sont converties en une donnée de validation
représentative d'une réserve d'unités de jeu disponible pour le boîtier
BO. Cette donnée de validation est alors transférée dans la mémoire
M5 pour former avec l'identifiant de boîtier, I'information de
validation. Cette information de validation est alors extraite de la
mémoire M5 par les moyens de traitement MTS et transrnise via
l'interface I4, le moyen de communication MCO et l'interface I7 au
moyen de traitements principaux ]\~TP du dispositif principal de
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validation~ Ceux-ci stockent alors l'information de validation reçue
dans les moyens de mémoire principaux MMP.
En outre, la donnée de validation introduite dans la station de
validation et correspondant au paiement effectué par le joueur est
également avantageusement stockée dans la mémoire de validation M2
du boîtier par l'intermédiaire des interfaces Il et I2. L'indication du
nombre d'unités de jeu est alors avantageusement affichée sur l'écran
ECR du boîtier.
Ultérieurement, le joueur décide de prendre un pari pour le
prochain tirage du loto.
Il; compose alors à l'aide des touches TT du clavier CL les
numéros qu'il choisit. On suppose dans le cas présent qu'il ne souhaite
effectuer qu'une grille simple à huit numéros, par exemple, dont la
valeur financière correspond à une unité de jeu. Les numéros choisis
sont alors stockés dans la mémoire Ml du boîtier et font alors partie
de données de pari pour cette prise de pari. Il est également possible
d'incorporer dans ces données de pari, le nombre de grilles jouées, en
l'espèce une. Le joueur décroche alors le combiné d'un poste
téléphonique, par exemple le sien ou celui d'une cabine téléphonique
publique, et compose le numéro d'appel de l'un des serveurs vocaux du
dispositif principal de validation DVP. Lorsque la communication est
établie, le joueur plaque le transducteur BZ contre le microphone du
combiné et a'ctionne le bouton-poussoir OG. En réponse à cette
activation, les moyens de restitution MRS restituent sous forme
acoustique, une information de restitution à partir du contenu de la
mémoire Ml, dans laquelle a été en outre par exemple transféré
l'identifiant du boîtier, et contenant outre cet identifiant, les données
de pari.
Cette information acoustique transite sous forme d'un signal
téléphonique vers le serveur vocal qui est équipé de moyens de
décodage de la trame ainsi transmise. Après décodage de l'information
de restitution, le serveur vocal réémet en clair sur la ligne
téléphonique en direction du haut-parleur du combiné téléphonique et
à destination du joueur, les numéros qu'il a effectivement choisis.
Celui-ci peut alors vérifier qu'il n'y a pas d'erreur, ces numéros
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restituants en clair faisant foi pour le paiement ultérieur des gains.
Les moyens de traitement principaux du dispositif principal de
validation déterminent le nombre d'unités de jeu, c'est-à-dire en fait la
somme d'argent, correspondant aux données de pari reçues, en l'espèce
une unité de jeu puisqu'il n'y a eu qu'une seule grille tr~n~mi~e, et
vérifient que la réserve d'unités de jeu associée à cet identifiant de
boîtier, et contenue dans les moyens de mémoire principaux MMP, est
suffisante pour autoriser la validatio:n des données de pari reçues. Si
tel est le cas, les données sont effectivement stockées dans les moyens
de mémoire principaux MMP en correspondance de l'identifiant du
boîtier et la donnée de validation stockée dans les moyens de mémoire
principaux est mise à jour, c'est-à-dire qu'elle est ici décrémentée
d'une unité.
De même, cette décrémentation est avantageusement également
effectuée par les moyens de traitem~ent MTB du boîtier de façon à
élaborer une nouvelle donnée de validation stockée dans la mémoire
M2 et affichée sur l'écran de façon à indiquer au joueur la quantité
restante d'unités de jeu disponibles.
Lors du tirage officiel, si les nurméros gagnants sont ceux associés
à l'identifiant de boîtier, l'organisme pourra alors (si le joueur a, lors
d'un courrier à l'organisme, fait connaître ses coordonnées) lui faire
parvenir le règlement à son dornicile.
Pour trall'smettre sur la ligne téléphonique une information de
restitution acoustique, il est particul ièrement avantageux, notamment
afin d'éviter de perturber la transmission des données avec des
fréquences parasites, d'utiliser un codage de l'information de
restitution sous la forrne d'un code-barre acoustique. Concrètement, on
prévoit des moyens de codage MCS, réalisables sous forme logicielle
au sein d'un microcontrôleur. Ces moyens de codage sont aptes, pour
un bit de valeur logique "1" de l'information acoustique tr~nsmise, à
délivrer un signal logique ayant un état haut pendant une première
durée prédéterminée et un état bas pendant une deuxième durée
prédéterrninée. Par contre, pour un bit de valeur logique "0", les
moyens de codage délivrent un signal logique ayant l'état bas pendant
la totalité des prernière et deuxième durées.
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En combinaison, le transducteur BZ ne délivrera aucun signal
acoustique en réponse à un signal logique à l'état bas, et, en réponse à
un signal logique à l'état haut, délivrera un signal acoustique
monofréquence dont la fréquence se situe sensiblement au centre de la
S bande passante de la ligne téléphonique.
On utilisera ainsi de préférence une fréquence de 2048 Hz qui est
par ailleurs facilement utilisable à partir d'un micro-contrôleur 4 bits
classique, puisque cette fréquence est un multiple de deux. Les
signaux logiques Sl et S2 correspondant à des codages de bits ayant
respectivement des valeurs logiques 1 et 0, sont illustrés sur la figure
4. La durée T totale de tr~nsmi.ssion d'un bit est de 15,625 ms, ce qui
correspond à environ trois fois la constante de temps d'un microphone
à charbon équipant un poste téléphonique. En ce qui concerne le signal
S1, la durée T1 pendant laquelle le signal logique est à l'état haut, est
prise égale à 11,71875 ms, tandis que la durée T2 est égale à 3,90652
ms.
En fait, seul le gabarit du signal S1 est représenté à des fins de
simplification sur la figure 4 et l'on parlera néanmoins d'état haut pour
le signal Sl pour la durée T1 bien qu'en réalité, pendant cette durée, le
signal se compose d'une pluralité de pics à la fréquence de 2048 Hz.
Cette durée de transmission de 15,625 ms, correspondant à une
vitesse de transmission de 64 bauds, a été adoptée ici en raison de sa
facilité de réalisation. On pourra néanmoins choisir une vitesse de
transrnission optimale comprise entre 15 bauds et 16 bauds, ce qui
permet d'obtenir un signal de transmission stable compte tenu de la
constante de temps d'un microphone à charbon.
La transmission des données s'effectue par l'émission de trames
successives. La réception, au niveau du serveur, est alors de type
synchrone, c'est-à-dire qu'il y a une synchronisation réalisée sur
l'entête de chaque trame émise. Cette synchronisation perrnet
notamment le réglage des niveaux de réception par un dispositif de
contrôle automatique de gain, la détection de la vitesse de
transmission, et le calage des moyens de réception. Le réglage du
niveau de réception par un dispositif de contrôle automatique de gain
permet une bonne réception des trames et compense la perte des
CA 022666~7 1999-03-24
wo 98/13114 PCT/FR97l01693
niveaux due au microphone à charbon (s'il est utilisé), ou au moyen
d'amplification d'un signal réalisé par un microphone électronique. Les
moyens de décodage des trames de transmission sont par ailleurs
réalisés de façon logicielle.
Une trame de transmission est illustrée sur la figure S. La durée
de l'entête d'une trame est de 575 ms et se décompose en un signal
logique S3 à l'état haut pendant une durée T3 de 400 ms maximum,
permettant le contrôle automatique du gain, suivi d'un signal à l'état
bas S4 pendant une durée T4 de 50 ms permettant le calage des
moyens de réception du serveur et/ou du récepteur radio-fréquence,
suivi enfin d'un octet de synchronisation SS comportant une alternance
de bits 1 et de bits 0 pendant 125 ms. Les signaux S1 et/ou S2
correspondant à l'information de resltitution, sont tr~nsmi~ ensuite.
