Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
CA 02412114 2002-11-15
STRUCTURE POUR LA PRATIQUE DE LA DISCIPLINE ACROBATIQUE ET
LUDIQUE.
La présente invention a pour objet une structure pour la
J pratique d'une discipline acrobatique et ludique consistant à
réaliser des figures dans les airs en étant suspendu à des
moyens élastiques et, éventuellement, en rebondissant sur une
surface souple et/ou élastique.
Dans un mode de réalisation particulier, les moyens consistent
en des sangles élastiques tandis que la surface élastique
consiste en un trampoline, en sorte que l'utilisateur effectue
des bonds dans le sens vertical en utilisant les effets
conjugués des sangles et du trampoline.
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On connaît déjà des structures permettant la pratique de cette
discipline, notamment celle décrite dans le document WO
01/24900, et qui consiste en une structure de gymnastique
récréative organisée autour d'un élément central, tel qu'un
poteau vertical fixé au sol, portant, de préférence, un
agencement quadruple de perches de support entrecroisëes
s'étendant radialement vers le haut et vers l'extérieur, chacune
de ces perches étant combinée individuellement à une perche de
support latéral fixée au sol, s'étendant vers le haut en
direction d'un point proximal à la base de ses perches de
support respectives, en outre, une ossature à charge de
compression quasi verticale est fixée, au niveau de ses
extrémités inférieures, à proximité de chacune des extrémités
inférieures des perches de support, et au niveau de ses
extrémités supérieures, à proximité des extrémités extérieures
de ses perches de support suspendues respectives. I1 est conféré
à cette structure en X une certaine rigidité via une pluralité
de câbles de tension disposés en. triangle, s'étendant vers le
haut en formant un certain angle entre le point d'ancrage
proximal au sol des perches latérales fixées au sol et un point
bien plus élevé sur les perches de support. Les éléments
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êlastiques destinës à la pratique de l'activité gymnique étant
fixés de manière séparée entre les extrémités distales
extérieures de chacune des perches de support.
S Une telle structure présente de nombreux inconvénients, outre la
complexité de son montage du fait du nombre d'éléments qui la
compose et de l'enchevêtrement de ceux-ci, l'espace réservé aux
évolutions est restreint, ou du moins limité du côté intérieur
par la présence du mât central. En effet il est fréquent,
notamment pour les débutants dans la discipline, que le
mouvement qui doit être essentiellement vertical, s'accompagne
d'un balancement allant en s'amplifiant, avec la sensation pour
le pratiquant qu'il va aller heurter le mât central. Cette
sensation constitue un obstacle à la progression rapide du
1S pratiquant, du fait de l'impression d'insécurité.
Pour pallier cet inconvénient, on pourrait envisager d'éloigner
les zones d'évolution du mât central, ou analogue, ce qui
engendrerait comme autre inconvénient un encombrement plus
important de l'ensemble de l'installation.
Par ailleurs, il n'est pas possible à une personne, un moniteur
par exemple, de passer d'un trampoline à un autre diamétralement
opposé autrement qu'en passant par l'extérieur, ce qui est
préjudiciable à la rapidité d'intervention.
Enfin, une telle structure doit obligatoirement être montée
intégralement méme pour l'utilisation par un seul pratiquant.
La présente invention a pour but de proposer une structure pour
la pratique de la discipline acrobatique et ludique qui consiste
à réaliser des figures dans les airs en étant suspendu â des
moyens élastiques et, éventuellement, en rebondissant sur une
surface souple et/ou élastique, permettant de remédier aux
3S divers inconvénients précités, tout en étant de conception
simple et d'une mise en aeuvre aisée.
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Selon l'invention, la structure pour la pratique de la
discipline acrobatique et ludique qui consiste à réaliser des
figures dans les airs en étant suspendu à des moyens élastiques
et, éventuellement. en rebondissant sur une surface souple et/ou
élastique, ladite structure étant constituée de l'assemblage
d'éléments qui créent plusieurs zones d'évolution comprenant
chacune une paire de points de suspension auxquels sont
accrochés lesdits moyens élastiques, et elle se caractérise en
ce qu'elle comporte une base â laquelle sont solidarisés
indépendamment les uns des autres des ensembles d'éléments,
chacun desdits ensembles étant de forme globalement triangulaire
et solidarisé à ladite base par l'un de ses angles et reposant
au sol par un autre angle, tandis que le troisiême angle
constitue l'un desdits points de suspension.
Selon une caractéristique additionnelle de la structure selon
l'invention, chacun des ensembles d'éléments s'étend dans un
plan vertical, radial à 1a base et est constitué de trois
poutres solidarisées deux à deux et/ou à ladite base.
Selon une autre caractéristique de la structure selon
l'invention, pour chacun des ensembles, une première poutre est
fixée par l'une de ses extrémités sur la base tandis que son
autre extrémité repose au sol par l'intermédiaire d'une semelle,
une deuxième poutre est montée par l'une de ses extrémités sur
ladite base à proximité de l'attache de ladite premiêre poutre,
tandis qu'à son autre extrémité, qui constitue un point
d'attache des moyens élastiques, est montée une extrémité de la
troisième poutre dont l'autre extrémité vient prendre appui sur
la première sensiblement à la verticale de ladite semelle.
Selon une caractéristique additionnelle de la structure selon
l'invention, chacun des ensembles est haubané.
Selon une variante de la structure selon l'invention, la
deuxième poutre est une poutre double solidarisée à la base par
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l'intermédiaire de deux points de fixation distants l'un de
l'autre.
Cette construction permet éventuellement de s'affranchir d'un
haubanage, augmentant ainsi la place disponible entre les
différents ensembles d'éléments, notamment au niveau de la base.
Selon un mode de réalisation particulier de la structure selon
l'invention, la base consiste en une plate-forme prévue apte à
être fixée au sol.
Selon un autre mode de réalisation particulier de la structure
selon l'invention, la base consiste en une plate-forme équipée
d'une part de roues autorisant le déplacement de l'ensemble, et
IS d'autre part d'éléments stabilisateurs de type béquilles.
Selon une caractéristique additionnelle de l'autre mode de
réalisation particulier de la structure selon l'invention, la
base consiste en une plate-forme constituée de plusieurs parties
repliables, articulées sur un châssis portë par des roues.
De manière préférentielle, les poutres sont solidarisées entre
elle et/ou à la base par l'intermédiaire d'articulations
autorisant des pivotements autour d'axes horizontaux.
Cette caractéristique est particulièrement avantageuse dans le
cas d'une plate-forme mobile, elle permet en effet de stabiliser
la structure qu'elle que soit la configuration du terrain. On
notera à ce sujet qu'il est possible de prévoir des poutres dont
on peut faire varier la longueur.
Par ailleurs, il est bien entendu possible de prévoir pour
certaines articulations plusieurs axes de pivotement, en y
associant des moyens de blocage.
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Les moyens de fixation des poutres, entre elles et/ou à la
plate-forme, sont de manière évidente réversibles, en sorte de
permettre un démontage et un montage aisé.
5 Chacun des ensembles d'éléments est indépendant des autres, ce
qui facilite le montage et le démontage de la structure,
contrairement aux autres structures connues à ce jour. De plus,
il possible de ne monter que deux éléments pour la pratique de
la discipline par un seul utilisateur.
Par ailleurs, la structure selon l'invention permet de
s'affranchir d'un élément central tel qu'un mât, susceptible de
constitué une gêne pour les utilisateurs.
De plus, l'invention permet d'envisager la construction de
structures autorisant plus de quatre zones d'évolution, ce qui
n'est pas possible pour les structures connues actuellement. En
effet, en multipliant le nombre de zones d'évolution, tout en
conservant un espace suffisant à la réalisation de ces
évolutions, il convient d'éloigner lesdites zones du centre de
la structure, or, si cela ne pose aucun problème avec la
structure selon l'invention puisque les ensembles sont
indépendants et qu'il suffit d'élargir la base, il n'en est pas
de même pour les autres structures dont la construction repose
sur l'utilisation d'un mât central et l'entrecroisement de
poutres.
Las avantages et les caractéristiques de la structure selon
l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui
suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente
plusieurs modes de réalisation non limitatifs.
Dans le dessin annexé .
La figure 1 représente une vue schématique en perspective d'une
structure pour la pratique d'une discipline acrobatique et
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ludique consistant à réaliser des figures dans les airs en étant
suspendu à des moyens élastiques et, êventuellement, en
rebondissant sur une surface souple et/ou élastique selon
l'invention.
J
La figure 2 représente une vue schématique en plan d'une partie
d'un mode de réalisation particulier de la même structure.
La figure 3 représente une vue schématique en élévation d'une
partie de la même structure.
La figure 4 représente une vue schématique partielle en plan
d'une variante d'une structure selon l'invention.
En référence à la figure l, on peut voir une structure selon
l'invention, destinêe â permettre la pratique d'une discipline
acrobatique et ludique consistant à réaliser des figures dans
les airs en étant suspendu à des moyens élastiques E, et
éventuellement en rebondissant sur une surface souple et/ou
élastique tel qu'un trampoline T.
De manière connue, l'utilisateur est destiné â être sanglé dans
un harnais H attaché aux extrémités de deux sangles élastiques
E, tandis que les deux autres extrémités de celles-ci sont
fixées en deux points d'attache situés en hauteur et écartés
l'un de l'autre.
On notera que les moyens élastiques qui peuvent également
consister en des ressorts.
La structure selon l'invention comporte une base 1 reposant sur
le sol et à laquelle sont solidarisés des ensembles 2 de trois
éléments 3, 4 et 5, s'êtendant dans des plans verticaux radiaux.
On notera que dans le mode de réalisation représenté, les
ensembles 2 sont au nombre de quatre et sont donc espacés
angulairement de 90°, et ils délimitent deux à deux les espaces
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où sont placés les trampolines T, dont deux seulement sont
représentés sur la figure.
Dans le mode de réalisation représenté, la base 1 consiste en un
socle reposant sur le sol, qui peut consister par exemple en un
bloc de ciment surmonté d'une plate-forme métallique.
La figure 2 représente un mode de réalisation particulier, où la
base 1 consiste en une plate-forme mécano-soudée reposant sur
des roues 6 et équipée d'un timon 7 permettant le déplacement de
l'ensemble de la structure. Bien entendu r_e mode de réalisation
est équipé de moyens de stabilisation, non visibles, tels que
des béquilles par exemple.
En référence maintenant à la figure 3 qui représente un ensemble
2, on peut voir que les éléments 3, 4 et 5 consistent en trois
poutres à savoir une première poutre 3 dont une extrêmité 30 est
solidarisée à la base 1 tandis que son autre extrémité 31 repose
sur le sol S par l'intermédiaire d'une semelle 32 ; une deuxième
poutre 4 dont une extrémité 40 est solidarisée à la base 1, à
proximité du point de fixation de l'extrémité 30 de la poutre 3,
tandis qu'à proximité de l'autre extrémité 41 est solidarisée
l'extrémité 50 d'une troisième poutre 5 dont l'autre extrémité
51 est solidarisée à la poutre 3 non loin de l' extrémité 31 de
celle-ci.
I1 y lieu de noter qu'il est de préférence prévu de solidariser
la semelle 32 à l'extrémité 31 de la poutre 3 par
l'intermédiaire d'un élément de longueur réglable, pour
permettre d'absorber les éventuelles déclivités du terrain
d'installation.
Les liaisons entre les différentes poutres 3, 4 et 5 sont
pivotantes. Ainsi l'extrémitê 30 de la poutre 3 est montée
pivotante, par l'intermédiaire d'un pivot 10, sur une chape 11
solidaire de la plate-forme 1, tandis que la semelle 32 est
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ô
montée pivotante par l'intermêdiaire d'un pivot 33. Par
ailleurs, l'extrémité 40 de la poutre 4 est montëe pivotante,
par l'intermêdiaire d'un pivot 12, sur une chape 13 solidaire de
la plate-forme l, tandis qu'à proximité de l'extrémité 41 fait
J saillie latéralement une chape 42 permettant la solidarisation
de l'extrémité 50 de la poutre 5 au moyen d'un pivot 43, et que
l'extrémité 51 est solidarisée, par l'intermédiaire d'un pivot
34, à une chape 35 solidaire de la poutre 3 à proximité de
l'extrémité 31.
Bien entendu d'autres constructions sont réalisables, celle
représentée étant toutefois le mode de réalisation préféré.
Les différentes articulations permettent de stabiliser
l'ensemble de la structure en fonction du terrain,
particulièrement lorsqu'il s'agit du mode de réalisation
représenté sur la figure 2, lequel est destiné à être déplacé.
Les pivots 10, 12, 43, 34, voire 33, sont amovibles en sorte de
permettre un démontage aisé des ensembles 2, qui avantageusement
peuvent être montés et démontés séparément.
Les ensembles 2 sont particulièrement résistants, cependant,
pour éviter des mouvements transversaux, ils sont haubanés au
moyen de câbles 8, deux pour chaque ensemble 2, visibles sur la
figure 1. Les câbles 8 relient l'extrémité 41 de la poutre 4 à
la base 1 en des points de fixation 14 visibles sur la figure 2,
disposés à proximité des chapes 11, en sorte que les deux câbles
8 d'une poutre 4 soient fixés en deux points 14 proches des
chapes 11 de solidarisation des poutres 4 des ensembles 2
voisins.
On notera que selon une variante, la poutre 4 peut être
remplacées par deux poutres solidarisées à la base 1 en des
points distants l'un de l'autre, et se rejoignant par leur
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extrémité haute. Ces poutres peuvent par exemple prendre la
place des câbles 8 qui ne sont alors plus indispensables.
Par ailleurs, il est possible de prévoir sur une même structure
des ensembles 2 de dimensions différentes, notamment en ce qui
concerne la longueur la poutre 4 en vue de modifier la hauteur
des points de fixation des moyens élastiques E.
En référence maintenant à la figure 4, on peut voir une variante
de la structure selon l'invention, qui est prévue pour plus de
quatre utilisateurs, en l'occurrence six.
Cette structure comporte une base 1 de forme circulaire à
laquelle sont solidarisés radialement six ensembles 2, dont ne
sont représentées que les poutres 3.
La base 1 consiste, dans le mode de réalisation représenté, en
une plate-forme ronde mécano-soudée, comprenant deux parties
semi-circulaires 15 articulées sur un châssis 16 monté sur des
roues 6, en sorte de permettre le repliement à la verticale
l'une contre l'autre des parties 15, facilitant ainsi le
transport de la structure.
