Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
CA 02440187 2003-08-15
WO 02/067242 PCT/FR02/00620
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DESCRIPTION
e~ Dispositif pour piloter un instrument de musique
électronique du type boite à sons »
L'invention se rattache au secteur technique des
instruments et ensembles musicaux.
Si l'on considère le respect de l'environnement au
niveau des nuisances sonores, il apparaît que de nombreux
groupes de musiciens qui jouent plus particulièrement
d'instruments électriques, rencontrent de plus en plus de
difficulté à jouer dans des lieux publics ou privés, tels que
les bars. En effet, ces différents instruments électriques .
guitares, basses, claviers, batteries,... , génèrent un bruit
relativement important. C'est le cas notamment de la batterie
que l'on ne peut, par ailleurs, que très difficilement gérer
sur le plan acoustique . En effet, s'il est possible de
diminuer la puissance d'une guitare ou d'un clavier, au moyen
d'un simple potentiomètre, ce n'est pas le cas avec une
batterie.
Compte tenu de ce problème et des réglementations en
vigueur au niveau des nuisances sonores, de nombreux musiciens
utilisent désormais des guitares « sèches » et des instruments
classiques et de voix, amplifiés par de petites « sonos ». Si
l'on peut considérer, dans ces conditions, que le problème lié
au bruit est résolu, c'est au détriment du rythme musical
apporté par une batterie.
C'est ainsi que l'on a proposé d'utiliser des boîtes à
rythme programmées à l'avance pour chaque morceau. Ces boîtes à
rythme, possèdent l'avantage d'avoir une sonorité proche de
celles des vraies batteries, avec la possibilité d'ajuster à
volonté leur volume général. Cependant, ces boîtes imposent,
par définition, un rythme, auquel les musiciens doivent
s'adapter. Autrement dit, les musiciens ne sont pas totalement
libres d'adapter leur répertoire à la réceptivité du public par
exemple.
Enfin, on connaît des batteries dites e< électroniques ».
Ces dernières nécessitent une place importante et la quasi
nécessité de faire appel à un vrai batteur pour en jouer,
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Les documents DE 40 15 323 Al, GB 2 221 557 A, GB 2 231
191 A, EP 0 322 825 A2, US 4 920 848 A décrivent des gants
équipés de capteurs pour commander des sons ou des rythmes en
fonction des mouvements de la main. Le DE 35 Z8 810 A1 décrit
l'utilisation de deux tels gants, un sur chaque main, pour
frapper une surface d'influence en forme de table. Lorsqu'un
doïgt frappe la surface, le contact prêvu sur le doigt de gant
est influencé et déclenche un événement musical. Ce dispositif
est fiable mais il est encombrant et son utilisation aboutit à
une scénique figée, le musicien étant assis devant la surface
d'influence en forme de table.
L'invention s'est fixé pour but de remédier à ces
inconvénients, de manière simple, sûre, efficace et
rationnelle.
Le problème que se propose de résoudre l'invention est
de pouvoir piloter à volonté une boîte à sons du type boîte à
rythme, clavier, sampleur, ... , avec la possibilité d'agir en
temps réel sur la rythmique et adapter cette dernière à la
musique.
Un autre problème que se propose de résoudre l'invention
est de proposer une solution nécessitant un minimum
d'encombrement.
Encore un autre problème est de proposer une solution
particulièrement attrayante du point de vue scênique, c'est à
dire du point de vue du spectacle visuel pouvant être offert au
spectateur.
Pour résoudre ces problèmes, il a été conçu et mis au
point un dispositif pour piloter un instrument de musique
électronique, ce dispositif comprenant un gant ou analogue apte
à être porté par une première main d'un utilisateur et
comprenant plusieurs capteurs disposés au niveau des doigts du
côté de la face palmaire et éventuellement au niveau de la
paume, lesdits capteurs étant connectés au moins indirectement
à une interface électronique apte à assurer la mise en forme et
la transformation de signaux électriques en signaux normalisés
tels que « MIDI », ladite interface étant reliée à l'instrument
de musique électronique ; et un instrument du type tambourin
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présentant au moins une zone de contact destinée à influencer
les capteurs du gant, caractêrïsé en ce que le tambourin est
adapté à être tenu dans la deuxième main de l'utilisateur.
Sans pour cela sortir du cadre de l'invention, le ou les
capteurs peuvent être montês sur d'autres types de supports
qu'un gant, susceptibles d'être portés par la main de
l'utilisateur.
Pour résoudre le problème posé de pouvoir créer des sons
différents directement avec la main, les capteurs sont disposés
au niveau des extrémités des doigts considérés du côté de la
face palmaire et au niveau de la paume.
Pour résoudre le problème posé de pouvoir vérifier
visuellement quels sont le ou les capteurs activés, ces
derniers sont assujettis à des moyens d'indication lumineux
sous forme, par exemple, de diodes luminescentes.
Pour résoudre le problème posé d'assurer la mise en
forme et la transformation des signaux électriques en signaux
« MIDI », l'interface électronique comprend des portes
analogiques contenues dans des circuits intégrés du type
CD4066, chacune desdites portes étant connectée à une note
musicale souhaitée.
Pour résoudre le problème posé de créer, à volonté, des
sons musicaux, la boîte à sons est constituée par un instrument
électronique équipé d'une prise « MIDI » pour attribuer un son
ou le déclenchement d'une séquence pour chaque capteur, la
sortie de ladite boîte étant connectée à un système de
sonorisation. De préférence, la sortie de la boîte est
raccordée au système de sonorisation par l'intermédiaire de
l'interface électronique, dans laquelle le volume sonore est
réglé sous la commande d'un potentiomètre prévu sur le
tambourin.
Dans une forme de réalisation, afin de rendre les
capteurs particulièrement sensibles au toucher, l'interface
électronique est assujettie à un instrument du type tambourin
présentant au moins une zone métallique destinée à être
sollicitée par un ou des capteurs du gant, ladite zone étant
reliée au pôle positif d'une alimentation. Ici comme dans la
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suite, le mot « assujetti » signifie « raccordé pour recevoir
une commande de la part de ».
Pour résoudre le problème posé d'obtenir des sons
préenregistrés, l'instrument du type tambourin est équipé
d'organes de commande tels que des interrupteurs et/ou des
potentiomètres pour sélectionner et/ou modifier des sons. Cette
version de l'invention est particulièrement ergonomique. En
même temps qu'il frappe le tambourin à l'aide de sa première
main gantée, l'utilisateur sêlectionne des sonorités, des
niveaux sonores, etc, à l'aide des doigts de sa main tenant le
tambourin, ou en frappant contre son corps un côté du tambourin
où se trouve un organe de commande, notamment un bouton-
poussoir.
L'interface électronique peut ëgalement être assujettie
à une pédale pour alimenter ou non à volonté au moins une porte
analogique.
L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide
des figures des dessins annexés dans lesquels .
- la figure 1 est un synoptique du principe de
fonctionnement du dispositif selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue de dessus du gant selon
l'invention ;
- la figure 3 est une vue du gant considéré du côté de
la face palmaire ;
- la figure 4 est un exemple de réalisation du circuit
imprimé que présente le gant ;
- la figure 5 est un schéma de principe de l' interface
électronïque ;
- la figure 6 est un schéma de principe des portes
analogiques ;
- la figure 7 est une vue, à caractère purement
schématique, d'une forme de réalisation d'une pédale de
commande, susceptible d'asservir l'interface électronique ;
- la figure 8 est un exemple de réalisation d'un
instrument du type tambourin destiné à être sollicité par le ou
les capteurs.
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Comme le montre le synoptique de la figure 1, le
dispositif de pilotage comprend au moins un gant (G) apte à
étre porté par la main de l'utilisateur. Ce gant (G) est
exécuté en tout matêriau, connu et approprié, non-conducteur
d'électricité.
Selon une caractéristïque importante (voir figures 2 et
3), le gant (G) est équipé de plusieurs capteurs (1, 2, 3, 4,
5, 6, 7) connectés à un cïrcuit ïmprimé (CI). Eventuellement,
les capteurs peuvent être montés sur d'autres types de supports
qu'un gant et susceptibles d'être portés par la main de
l'utilisateur.
Le circuit ïntégré du gant est relié à une interface
électronique (IE) apte à assurer la mise en forme et la
transformation des signaux électriques en signaux « MIDI ». On
rappelle que le terme « MIDI » est une expression parfaitement
connue pour un homme de métier, dans le domaine des instruments
électroniques, et signifie « Musical Interface Digital
Instrument », correspondant à une norme internationale d'envoi
de codes numériques permettant à tous types d'instruments
électroniques reliés entre eux par un connecteur, d'échanger
différents types d'information (notes musicales, tempo,
démarrage, arrêt,...) .
L'interface électronique (IE) est donc connectée à la
prise MIDI d'une boîte à sons (BS) pilotée au moyen du gant,
comme il sera indiqué dans la suite de la description. Cette
boîte à sons (BS) peut être constituée par tous types
d'instruments électroniques équipés d'une prise MIDI. Parmi ces
instruments, on peut citer, à titre indicatif nullement
limitatif, les expandeurs, les boîtes à rythme, les sampleurs,
les claviers,...
Les différents capteurs (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7) sont
disposés au niveau des extrémités des doigts considérées du
côté de la face palmaire, et au niveau de la paume. Par
exemple, le capteur (1) correspond au pouce, le capteur (2) à
l'index, le capteur (3) au majeur, le capteur (4) à
l'annulaire, le capteur (5) à l'auriculaire, le capteur (6) à
1a partie de paume située du côté de l'auriculaire. Les
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différents capteurs sont, par exemple, constitués par des
plaques métalliques connectées au circuit intégré (CI) qui peut
être fïxê au niveau du dessus du gant ou être intégré dans ce
dernier.
De même, la fixation des capteurs (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7)
aux endroits précédemment indiqués, peut être effectuée par
tout moyen connu et approprié.
La réalisation des capteurs sous forme de plaques
mêtalliques ne doit pas être considérée comme limitative. D'une
manière préférée, on utilisera tous types de capteurs
dynamiques et sensibles au toucher. Avantageusement, pour
indiquer l'activation ou non des différents capteurs (1, 2, 3,
4, 5, 6, 7), chacun d'eux est monté en combinaison avec des
moyens d'indication lumineux constitués, par exemple, par des
diodes luminescentes (D).
Sur le schéma électrique de la figure 4 montrant un
exemple de réalisation du circuit imprimé (CI) du gant, on
désigne par (A, B, C, D, E et F), les différentes sorties
correspondant au différents capteurs (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7), en
observant que les capteurs (2 et 3) arrivent sur une même
sortie commune (B).
La liaison entre le circuit imprimé (CI), notamment au
niveau des différentes sorties (A, B, C, D, E, F), et des
entrée correspondantes de l'interface électronique (IE),
s'effectue par tout type de connecteur (DB).
L'interface électronique (IE) comprend, pour chaque
entrée (A, B, C, D, E, F), c'est à dire pour chaque contact
électrique correspondant à une note souhaitée, des portes
analogiques contenues dans un circuit intégré du type CD4066
par exemple. On désigne par (PA) ces différentes portes. On
renvoie à la figure 6 montrant un exemple indicatif nullement
limitatif, du montage électrique de ces portes analogiques. (R)
dêsigne les différents relais de commande. Les différentes
portes analogiques sont donc commandées par les capteurs (l, 2,
3, 4, 5, 6, 7) du gant.
L'interface électronique (IE) est assujettie à un
instrument du type tambourin (T) présentant au moins une zone
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métallique (TA) destinée à être sollicitée par la totalité ou
une partie des différents capteurs (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7)
équipant le gant (G). Cette zone métallique est reliée au pôle
positif d'une alimentation en 12 volts notamment.
Ce tambourin (T), par sa zone métallique (TA) permet
d'augmenter la sensibilité des capteurs pour commander, d'une
manière instantanée, les portes analogiques correspondantes. Le
tambourin (T) peut en outre être équipé d'interrupteurs et/ou
de potentiomètres afin de sélectionner et/ou de modifier les
sons. Par exemple, le tambourin (T) est équipé d'interrupteurs
et/ou de boutons-poussoirs (Il, I2, I3) (BP1, BP2), et
éventuellement d'un potentiomètre (PO) pour agir sur le volume.
Certains éléments peuvent être accessibles avec le pouce ou
l'index de la main tenant le tambourin, ou dans le cas d'un
bouton-poussoir tel que (BP1) lorsque l'on frappe le tambourin
sur une partie du corps du joueur, par exemple la cuisse, de
façon que la cuisse enfonce le bouton (BPl).
Le potentiomètre (Po) du tambourin (T) est relié à
l' interface (IE) . La sortie (SBS) de la boite à sons (BS) est
raccordée à une sortie audio (SA) via l'ïnterface (IE) dans
laquelle le volume sonore est réglé en fonction de la position
du potentiomètre (Po).
A noter également que le dispositif peut mettre en oeuvre
une pédale (P) susceptible d'occuper deux positions (P1 et P2).
De la même façon que le tambourïn (T), la pédale (T) est
assujettie à l'interface électronique (IE) pour alimenter ou
non, à volonté, au moïns une porte analogique.
A titre indicatif, nullement limitatif, on décrit ci
après les fonctions que peuvent remplir certains éléments du
dispositif, en considérant les capteurs (1, 2, 2, 4, 5, 6, 7)
du gant (G), le tambourin (T), la pédale (P), afin de piloter à
volonté la boîte à sons (BS) par l'intermédiaire de l'interface
électronique (IE).
L'interrupteur (I1) permet de sélectionner, soit un kit
batterie, soit un kit de percussion, et plus généralement
d'activer les différentes portes analogiques pour obtenir
différents sons.
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Ainsi, en considérant les instruments de batterie et les
instruments de percussion, le capteur (1), correspondant au
pouce, peut commander une grosse caisse ou bongo.
Les capteurs (2, 3) correspondant à l'index et au
majeur, peuvent commander une caisse claire et un autre bongo.
Le capteur (4), correspondant à l'annulaire, peut
commander un tom 1 et autre bongo.
Le capteur (5), correspondant à l'auriculaire, peut
commander une cymbale « crash » et un bongo.
Le capteur (6), correspondant à la paume, peut commander
un tom 2.
Le capteur (7), correspondant à l'autre paume, peut
commander une cymbale « splash ».
La pédale en position (P1) peut commander une cymbale
charleston et un sacker ou une cymbale « Ride ». La position
(P2) de cette pédale peut commander une batterie du type
charleston ouverte et un tabla.
Le poussoir (BPl) peut commander directement le
tambourin. A noter que l'interrupteur (I2) commute la pédale
entre les deux modes (P1) et (P2). Selon le mode (Pl), le son
se déclenche seulement quand on appuie sur la pédale, tandis
que, selon mode (P2), le son se déclenche quand on appuie et
quand on relâche la pédale.
L'interrupteur (I3) sélectionne le son attribué à la
pédale .
Le poussoir (BP2) permet de dëclencher un autre son qui
s' aj oute à celui obtenu par les capteurs (2 ) et (3 ) , quand ces
derniers sont sollicités.
On rappelle que la sortie « line out » (SBS) (figure 1)
de la boite à sons (BS) se connecte sur n'importe quel système
de sonorisation, par l'intermédiaire d'un système de contrôle
du volume (CV) assujetti au potentiomètre (PO) et logé dans
l'interface (IE).
Bien évidemment, à partir de ce concept de base du
dispositïf tel que dëfini, ce dernier peut avantageusement être
complété ou modifiê par les dispositions suivantes .
~ intégration de capteurs dynamiques aux toucher,
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~ commande d'un système de « lights show » â l'aide
d'une ïnterface,
~ ajout de plusieurs kits de batteries et de
percussions,
~ ajout de capteurs supplémentaires.
En outre, l'interface (IE) peut être logêe dans le
tambourin (T) .
