Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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Pylône monotube haubanné pour support
d'antennes de télécommunications.
Secteur technique de l'invention
s La présente invention concerne le secteur technique des pylônes pour
supports d'antennes de télécommunication, et notamment pour support
d'antennes de téléphonie, et applications analogues.
Art antérieur
1 o On connaît dans ce domaine des pylônes dits autostables, du type
représenté sur la figure 1 annexée, ou du type haubanné, tel que représenté
sur la figure 2.
L'objet de ces pylônes est de permettre le positionnement en hauteur et en
pointage des antennes des divers opérateurs de téléphonie, notamment,
15 pour permettre une couverture optimale du territoire.
II est naturellement essentiel que (orientation de ces antennes soit
extrêmement stable, la tolérance admissible étant de l'ordre de 1 ° de
dépointage (le « dépointage » étant l'écartement angulaire de la
perpendiculaire à l'antenne, par rapport à la direction de pointage imposée),
2o voire moins de 1 °, notamment dans le cas de paraboles de faisceau
Hertzien
(tolérance 20 minutes d'angle maxi).
II existe plusieurs types de tels pylônes, notamment à section carrée ou
triangulaire, avec ou sans croisillons ou entretoises métalliques, etc....
L'homme de métier connaît parfaitement ces pylônes, et il est inutile de les
2s décrire plus avant. De manière générale, l'obligation de rigidité conduit à
des
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structures lourdes, très peu esthétiques, où la stabilité est obtenue soit au
moyen d'éléments structuraux métalliques comme des croisillons, des
entretoises, etc.... soit de nombreux haubans.
Pour ces pylônes, et notamment pour les pylônes haubannés, on dispose
de matrices de ca~ul depuis de nombreuses années, permettant de calculer
très correctement les géométries, contraintes, épaisseurs ou diamètres des
éléments de structure, des câbles, etc... permettant d'obtenir la stabilité
requise.
Par contre, on a vu que ceci s'opérait au détriment de l'esthétique, et que
les
1 o structures lourdes conduisaient à des prix de revient élevés. Les coûts de
pose étaient également élevés (socles en béton, temps de montage
etc...).). L'emprise au sol est de plus importante.
Ces matériels vont à l'évidence à l'encontre des tendances en matière
d'environnement qui se sont fait jour depuis environ une à deux décennies.
~ s De plus, l'évolution actuelle et prévisible des technologies en matière de
télécommunications va aggraver l'impact des pylônes sur le paysage d'une
part, et sur les budgets d'autre part. En effet, pour les premières
technologies de téléphonie mobile, il était nécessaire de prévoir un pylône
tous les 30 km environ ; les technologies actuelles imposent, sur le même
2o tracé naturellement, des pylônes tous les 15 I~n environ ; la norme UMTS
fûture exigera des pylônes tous les 3 I~n environ (ces valeurs sont bien
évidemment des ordres de grandeur).
Nous allons donc assister à un foisonnement croissant de pylônes, et donc à
une sévérité de plus en plus aigüe des problèmes précités.
25 Certes, les hauteurs de pylônes évoluent dans le sens inverse : on passe
de 45 m pour les premières technologies à environ 30 - 35 m à ce jour et
environ 20 m pour l'UMTS. Cependant, l'impact global sera de plus en plus
notable, malgré une hauteur moindre de pylône.
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II existe donc un besoin important et reconnu pour la conception de pylônes
moins onéreux en termes de coût matière, installation, entretien, et d'impact
nettement moins marqué dans le paysage.
On conçoit immédiatement que ces objectifs sont contradictoires : en effet,
s réduire l'impact visuel, par exemple, impose a priori des structures plus
fines.
Ceci peut certes satisfaire l'objectif de réduction des coûts, le problème
étant
cependant que (on ne connaît à ce jour aucune solution permettant d'alléger
suffisamment la structure afin de réduire suffisamment (impact visuel, tout en
conservant l'exigence impérative de rigidité et de solidité du pylône.
o Problème technique posé
Le problème technique posé est donc, face à des objectifs de réduction
importante des coûts de fabrication et d'installation / maintenance, et
d'allégement également important de l'impact visuel, de concevoir une
structure nouvelle qui atteigne ces objectifs SANS dégrader la rigidité et les
~ s caractéristiques mécaniques du pylône.
Le problème qui vient d'être énoncé est aggravé par le fait que l'on ne
connaît pas de matrices de calcul permettant de définir des pylônes autres
que ceux des figures 1 et 2. Ceci est particulièrement vrai pour les pylônes
haubannés, pour lesquels les seules matrices connues ne correspondent
2o qu'aux types de la figure 2.
Un autre problème vient du fait qu'il doit rester possible d'accéder
facilement
et en toute sécurité aux antennes de télécommunication disposées au
sommet du pylône, pour les réparer, les changer, les repointer, et opérations
analogues. Dans l'art antérieur, ce problème était aisément résolu par
l'emploi
2s de simples échelles. On utilisait également des plateformes ou des
platelages permettant un accès sécurisé. La sécurité collective vise alors à
interdire un accès horizontal et vertical. Ces accès sécurisés sont coûteux et
ont une grande emprise. II sont de plus inesthétiques. L'objectif étant ici de
manière générale une structure « allégée », l'homme de métier comprendra
3o aisément que ce qui était aisé dans une structure volumineuse ne le sera
pas
dans une structure optimisée.
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Résumé de l'invention
La présente invention résoud, de manière très surprenante, l'ensemble de
ces problèmes, et atteint l'ensemble des objectifs visés, grâce à une
structure totalement nouvelle reposant sur l'emploi de haubans très verticaux,
et de deux types différents remplissant chacun une fonction différente.
Description détaillée de l'invention
L'invention concerne donc un pylône pour le support d'antennes de
télécommunications, notamment de téléphonie mobile, de type
« haubanné », caractérisé en ce qu'il comporte
i o - un fût central 10 comportant plusieurs sections verticales Si
matérialisées par des éléments horizontaux 21, et
- au moins deux types de haubans
- une première série de haubans 16 , répartis autour dudit fût, et
déployés entre le sommet ou sensiblement le sommet du fût et le sol, où ils
1 s sont ancrés, remplissant une fonction de haubannage
- au moins une seconde série de haubans 17, 18, 19, répartis autour
dudit fût, et déployés entre au moins deux desdits éléments horizontaux 20,
21, remplissant une fonction de création d' « appuis » Ai le long du fût.
La base du fût repose sur une plate forme ou platine 14 solidaire du sol par
2o un ancrage 15.
Selon un mode de réalisation préféré, le pylône est caractérisé en ce que
- lesdits haubans des deux types (c'est-à-dire des deux séries) sont
sensiblement verticaux au moins entre le sommet du fût et l'élément
horizontal A1 le plus proche du sol,
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- et en ce que la base du fût repose sur une plate forme ou platine 14
solidaire du sol par un ancrage 15.
Par « sensiblement le sommet du fût » on comprendra que le premier type
de hauban peut être fixé à sa partie supérieure sur une zone proche du
s sommet du fût, en A5 ou éventuellement A4. Un exemple en sera donné à
titre d'illustrafion, non limitafrf, sur la figure 3 annexée, avec fixation
supérieure
en A5. On comprendra également qu'il est impossible de mieux définir cette
caractéristique, puisque les détails de réalisation vont dépendre dans une
certaine mesure des conditions climatiques (vents, etc...), du cahier des
~ o charges, du nombre et du poids des antennes, de la hauteur souhaitée pour
assurer une couverture optimale, etc...., tous facteurs que l'homme de métier
pourra aisément maîtriser par simple adaptation à la lecture de la description
qui va suivre et des exemples concrets qui seront indiqués.
La fonction « de haubannage » décrit la fonction classique des haubans.
~ s La fonction de « création d'appuis » concerne Tune des originalités
majeures
de l'invention. L'homme de métier sait que, sur tout pylône, on cherche à
créer des « appuis » qui sont des points soigneusement calculés du fût et où
Ion place des éléments métalliques, des croisillons, des entretoises, et
pièces du même ordre, ou points de fixation de haubans dans le cas des
2o pylônes haubannés de la figure 2, de telle manière que l'on « immobilise »
les points en question, c'est-à-dire qu'on retire à ces points le maximum de
liberté de mouvement, notamment d'oscillation. II en résulte une courbe
d'efforts, bien connue de l'homme de métier, qui ondule en forme de
sinusoide du sommet du pylône jusqu'au sol en s'annulant au niveau des
25 appuis.
Selon l'invention, on est parvenu à réaliser des appuis appropriés à l'aide de
haubans, ce qui permet d'alléger considérablement la structure (réduction de
la masse de matière du fût, absence d'entretoises, de croisillons, etc....) et
d'alléger également de manière considérable l'impact visuel. En effet,
3o contrairement aux croisillons, les haubans d'appui se « fondent »
facilement
dans le paysage.
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Par « sensiblement verticaux » on désigne le fait que la quasi totalité des
haubans 16 et 17, 18, 19 présente une pente alpha proche de la verticale,
ou même verticale pour certains d'entre eux, c'est-à-dire une inclinaison de
0°
(verticale) à 3, 5, 10, 15 ° environ.
Seule la partie tout à fait inférieure (c'est-à-dire, à titre d'exemple
d'ordre de
grandeur, environ 1/5 à 1/4 de la hauteur du fût en partant du sol, c'est à
dire
dans la section S1 ) des haubans 16 « de haubannage » sera inclinée selon
un angle alpha de l'ordre de 30 - 45 °, c'est-à-dire proche des angles
de
haubans de l'art antérieur (Figure 2), environ 45°.
o On obtient ainsi des emprises au sol, ou « rayons de haubannage » , cf.
figures 16 à 22, extrêmement faibles, de l'ordre de quelques mètres, ce qui
est tout-à-fait surprenant.
Cette « verticalité » des haubans est rendue possible par la création des
appuis Ai par d'autres haubans, 18, 19, qui peuvent eux-mêmes être
verticaux ou quasi verticaux, cf. Fig. 3, ou 16 - 22. II en résulte une
emprise
bien plus faible au sol, et un grand allégement de l'impact visuel. En effet,
la
partie évasée des haubans, selon l'invention, c'est-à-dire dans la section S1,
est proche du sol et se fond aisément dans le paysage, tandis que les 4/5
ou 3/4 environ de la hauteur du pylône selon l'invention (sections S2 à S5 ou
2o plus) sont très étroits et donnent une impression de légèreté et de semi
transparence.
Selon un mode de réalisation particulier, la disposition des haubans 16 « de
haubannage » présente au moins une rupture de pente au niveau d'au moins
une extrémité 25 d'un ëlément 21.
On a représenté sur la figure 3 un mode de réalisation comportant deux
ruptures de pente du hauban 16, au niveau de A4 et de A2.
On notera que ce recours à au moins une, de préférence deux, telles ruptures
de pente, qui est un mode tout-à-fait préféré de réalisation de l'invention,
car
autorisant une « verticalité » encore plus importante des haubans, et une
so amélioration des caractéristiques mécaniques autorisant une diminution
supplémentaire du diamètre du fût (avec donc un gain matière et une
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diminution de l'impact visuel) ne pouvait pas être calculé par l'homme de
métier. Comme on fa vu, des logiciels de calculs de pylônes haubannés ne
sont disponibles que depuis quelques années, et seulement pour les
pylônes haubannés du type de ceux de la figure 2. Un des mérites de
s l'invention est donc également d'avoir cependant recherché une solution dans
cette voie, qui paraissait totalement impraticable, et d'avoir réussi à
définir ~.n
certain nombre de règles qui seront comprises par l'homme de métier à la
lecture des exemples ci-dessous.
L'homme de métier aura naturellement compris que, sans mode de cala~l ou
1 o règles éventuellement empiriques, il est impossible de construire un
pylône,
car il est impossible de résoudre les problèmes techniques bien connus de
résistance des matériaux, donc de dimensionnement des pièces et de choix
des matériaux, de tracüon des câbles (un câble travaille uniquement en
traction et jamais en compression), d'efforts de compression sur le fût au
~ s niveau de sa base, de définition des « appuis » appropriés, etc....
Selon un mode de réalisation préféré, non limitatif, les haubans 16 à fonction
de haubannage sont situés le plus à l'extérieur par rapport au fût, et les
haubans à fonction de création d'appuis sont fixés le plus à l'intérieur par
rapport au fût. Cf. Fig. 3.
2o Selon encore un mode de réalisation particulier, les haubans à fonction de
haubannage sont formés par des câbles uniques 16 depuis le sommet ou
sensiblement le sommet du fût, jusqu'au sol, qui coulissent dans des moyens
de coulissement 25 , e, 30, ménagés dans lesdits éléments horizontaux 21,
22, 26, séparant lesdites sections verticales.
2s Selon une variante particulière, le fût 10 est de section droite
cylindrique ou
ovale ou triangulaire ou carrée. On préfèrera la section cylindrique.
Selon encore un mode de réalisation particulier, les haubans des deux types
sont répartis régulièrement autour du fût.
Selon un mode de réalisation parficulier, le pylône comporte au moins trois
3o séries de haubans des deux types, ainsi répartis.
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Selon encore un mode de réalisation particulier, le pylône comporte quatre
telles séries.
Selon un mode de réalisation préféré, le pylône comporte au moins trois
sections verticales S1 à S3, et jusqu'à huit telles sections S1 à S8.
s Selon encore un mode de réalisation particulier, il comporte au moins quatre
sections verticales S1 à S4.
Selon un exemple de réalisation non limitatif, il comporte cinq sections
verticales S1 à S5.
L'homme de métier comprendra que le nombre de sections verticales Si est
i o fonction de la hauteur du pylône et des conditions du cahier des charges,
elles mêmes fonction du lieu d'implantation, du nombre et du poids des
antennes, etc.... et qu'il n'existe pas de limite précise.
On peut envisager un pylône qui comporte six, sept ou huit sections
verticales, ou plus, avec des haubannages adaptés.
15 L'homme de métier saura maîtriser ces données et les adapter à la lecture
de
la description et des exemples.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à
la
lecture de la description qui va suivre, et en se référant au dessin annexé
sur
lequel
20 - la figure 1 représente un pylône de fart antérieur, du type autostable,
avec croisillons 2, entretoises 3, rigidifiânt des tubes extérieurs 1, une
plateforme de travail des installateurs et réparateurs 4, munie d'une rambarde
de sécurité 5, et portant des antennes variées 6, 7. L'installateur ou le
réparateur accède à la plateforme au moyen d'une échelle 8 dont seuls les
25 éléments inférieurs ont été représentés. Un autre mode de réalisation de
pylône autostable de l'art antérieur, très répandu, est représenté sur la
figure
13, avec une échelle d'accès centrale.
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On sait aussi réaliser, cfi. Figure 13, des pylônes dits monotube qui sont
formés d'un fût massif de grand diamètre sur lequel court une échelle d'accès.
L'art antérieur comporte également des pylônes de section carrée (EdF) qui
ont évolué vers des pylônes à trois tubes disposés en triangle dits
« triangulaires tubulaires », encore plus visibles dans le paysage, mais
offrant
une moindre prise au vent, le monotube étant l'évolution actuelle.
- la figure 2 représente un pylône de fart antérieur du type
« haubanné », (cf. aussi figure 13) un premier mode de haubannage étant
représenté sur la partie droite, avec des haubans 11 parallèles chacun ancrés
~ o (13) dans le sol 9, et un second mode de haubannage étant représenté sur
la partie gauche avec les haubans 11 se rejoignant en un seul ancrage 14. On
note la très forte pente des haubans (environ 40 - 50 °) et la très
grande
emprise au sol. Le fût repose sur une « rotule » 14 reposant sur un socle
béton 15.
Ce type de haubannage, et les types très voisins, sont les seuls que l'on
savait calculer dans fart antérieur. Aucune tentative n'a été effectuée pour
s'écarter de cette solution, malgré ses inconvénients évidents, dont son coût
,
son emprise au sol et son impact visuel, et malgré la connaissance bien
établie du fait que ces inconvénients devaient s'aggraver fortement, du fait
de
l'obligation technique de rapprocher de plus en plus les pylônes, cf. ci-
dessus. On ne pensait pas possible de définir d'autres matrices de ca~ul ri
de réaliser d'autres technologies de haubannage.
Le mérite de l'invention est d'avoir cherché, et réussi, à vaincre ce préjugé.
- la figure 3 représente un mode de réalisation particulier et non limitatif
de l'invention.
Sur cette figure, le pylône comporte
- un fût 10 comportant 5 sections verticales S1 à S5, délimitées par des
éléments de structure horizontaux 20, 21, l'intersection des éléments
horizontaux 20, 21 avec le fût délimitant sur celui-ci quatre « appuis » A1 à
3o A4 ;
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- le fût reposant sur une platine 14 ancrée dans un socle béton 15,
- une première série de haubans 16 à fonction de haubannage,
- une seconde série de haubans 17, 18, 19 à fonction de création d'
« appuis »
5 - la première série de haubans 16 étant fixée sensiblement au sommet
du fût, en A5, et courant jusqu'à un ancrage au sol 15,
- la seconde série de haubans 17, 18, 19, étant fixée entre les appuis
A4 et A3 (haubans 17), A2 et A3 (haubans 18) et A1 et A2 (haubans 19).
Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la série de haubans
16
1 o de haubannage comprend une série de un seul câble courant de A5 au sol et
coulissant à l'extrémité, ou au voisinage de l'extrémité, des éléments
horizontaux 21.
L'homme de métier aura compris que par « série », on entend ici que le
pylône comprend des haubans répartis autour du fût, ce qui forme donc trois,
quatre, cinq, etc... « séries » identiques de câbles.
On pourra par exemple disposer trois « séries » de câbles en triangle
équilatéral autour du fût, et arrangements analogues.
Selon encore un mode de réalisation particulier, les haubans de création
d'appui 18 et 19 sont formés par un seul câble courant de A3 à A1 et monté
2o coulissant à l'extrémité, ou au voisinage de l'extrémité, de l'élément 21
au
niveau du point A2.
Sur la figure 4 annexée, on a représenté en perspective le pylône de la
figure 3, comportant de plus une « cerce » 22 pour le support des antennes.
Une « cerce » est un élément annulaire fixé au fût 10 et destiné à recevoir
sur
son pourtour les antennes de télécommunication.
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La figure 5 représente un mode de réalisation particulier de l'invention, où
des
cerces 22 sont montées autour du fût 10, et sont fixées à ce fût par des
éléments de structure 26 groupés par deux et laissant subsister entre eux un
intervalle e dans lequel peut passer un câble de hauban.
s On aura compris que, en fonction du positionnement en hauteur de la cerce,
un câble de hauban va passer dans l'intervalle (cerce supérieure C ) ou pas
(cerce inférieure).
La figure 6 représente une variante de cerce, ou la cerce est fixée au fût par
des bras 28 comportant une fente allongée 30 autorisant le passage d'un
1 o câble de hauban.
Les cerces seront de préférence positionnées dans la partie supérieure du
fût, comme représenté sur les figures 4 ou 5, mais la hauteur dépend
uniquement des impératifs techniques des opérateurs et des technologies
employées, de l'implantation géographique du pylône, et autres facteurs
15 évidents.
Les antennes sont représentées par la référence 7. Elles peuvent
naturellement être de différents types, et être pointées indépendamment les
unes des autres, par exemple d'une cerce à l'autre, en fonction des besoins
des opérateurs.
2o On peut aussi utiliser des supports en triangle, en carré, et analogues, au
lieu
des cerces.
Selon un mode de réalisation moins préféré, les antennes peuvent être
fixées directement au fût.
La figure 7 représente un mode de réalisation préféré de l'extrémité 25 d'un
25 élément 21, comportant une pièce d'extrémité 30 comportant elle même un
orifice 31 pour le passage des câbles de hauban.
De préférence, comme représenté à titre non limitatif sur la figure 7, les
parois
de l'orifice 31 sont formées par des pièces 32 en forme de bague.
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Selon un mode de réalisation particulier, ces pièces sont en matière
plastique.
Selon encore un mode de réalisation particulier, représenté sur la figure 7 et
la
figure 8, les bagues de coulissement sont formées de deux pièces 32 dont
s la géométrie est adaptée pour correspondre à l'orifice 31, et comportant des
entailles 33 permettant la pose de goupilles ou analogues pour leur maintien
en place.
Selon encore un mode de réalisation particulier, le fût et les cerces,
supports, éléments 21, bras 28, sont en acier ou aluminium. L'aluminium est
1 o préféré pour ses qualités propres bien connues.
II sera très intéressant d'employer des pylônes dont les haubans auront été
précontraints avec un câble préétiré à sa longueur finale.
On obtient ainsi une nette amélioration de la valeur de dépointage, qui peut
être réduite facilement, selon l'invention, à 1 ° ou à moins de 1
°, ce qui est très
15 remarquable, compte tenu de la légèreté de la structure.
De manière générale, les diamètres des câbles des haubans de
haûbannage seront supérieurs à ceux des diamètres des haubans de
création d'appuis.
Les exemples ci-dessous fournissent quelques bases de référence non
20 limitatives mais qui permettront l'extrapolation par l'homme de métier.
La figure 9, qui se compose des figures 9A, 9B, 9C, 9D, et 9E, représente
une vue en perspective d'un mode de réalisation préféré de l'invention
(figure 9A). Selon ce mode, les antennes sont fixées directement au fût par
des bras 30, selon la possibilité indiquée ci-dessus. Ces bras comportent
25 des fentes 30. On voit que le hauban 16 coulisse dans l'extrémité 25.
La figure 9B représente le même pylône en vue de dessus.
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Selon un mode de réalisation préféré, il est en effet très important de
prévoir
un espace pour l'accès d'un technicien réparateur ou installateur R depuis le
sol jusqu'aux antennes. Cette possibilité d'accès est fun des problèmes
importants qui se sont posés lors de la réalisation du pylône selon
l'invention.
En effet, on a vu que, dans fart antérieur, l'encombrement des pylônes était
tel qu'il autorisait sans difficultés la disposition d'échelles. Cette
solution
devient~impossible avec les pylônes qui étaient visés par l'invention, c'est-à-
dire des structures fines.
Selon un mode de réalisation particulier, l'invention résoud ce problème par
1 o un pylône tel que représenté sur la figure 9, où trois bras en « triangle
»
permettent de ménager, entre deux des bras, A et B, un espace suffisant
pour le passage d'un technicien R.
Selon une variante particulière, représenté sur la figure 9 C, le pylône
comporte un rail de guidage RG vertical sur toute sa hauteur utile, c'est-à-
dire
du sol jusqu'à un niveau d'accès aux antennes, et une plateforme PF dont la
géométrie est adaptée pour correspondre à l'espace entre les bras A et B,
et comportant des moyens de coulissement MC dans le rail vertical.
Selon encore un mode de réalisation particulier, cette plateforme est
amovible et est mise en place seulement à chaque intervention du technicien,
2o qui la retire et l'emporte à son départ. On résoud ainsi le problème de la
sécurisation de l'accès aux antennes, puisqu'il est impossible d'y accéder
sans la plateforme. Aujourd'hui, cette sécurisation n'est obtenue que par des
moyens mécaniques compliqués.
De plus, une même plateforme peut être utilisée pour plusieurs pylônes,
tandis que les systèmes actuels sont bien entendus fixes. Le coût de la
sécurisation est donc fortement réduit.
La plateforme peut être motorisée, ou manoeuvrée par une manivelle, palan
ou moyen analogue. Elle est de préférence en alliage léger ou aluminium, et
en métal déployé ou ajouré. Elle comporte naturellement des moyens de
3o sécurité anti-chute pour le personnel.
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Les figures 9D et 9E représentent des modes non limitatifs de fixation des
antennes. Les figures 9B, 9D et 9E montrent que l'invention peut s'adapter
sans problème à tous les types de montage des antennes et à leurs
différents modes de couplage.
La figure 10 représente un moyen non limitat'rf permettant de fixer au fût les
éléments ou bras 21. selon ce mode, les bras 21 (ou tout autre type de
bras) sont fixés sur une platine circulaire 50, à (intérieur de laquelle sont
disposées au moins deux plaques semi-circulaires 60 dont le diamètre
extérieur correspond au diamètre inté~eur du fût. On peut ainsi insérer ces
1 o plaques 60 dans l'intérieur du fût, entre deux sections Si et Si+1.
On pourra prévoir de préférence deux ou trois telles plaques 60.
L'homme de métier saura naturellement les dimensionner.
La figure 11 représente le point d'appui A5 et un détail non limitatif
d'ancrage,
où l'on utilise des tendeurs intégrés aux haubans, ce type de pièce étant
connu mais employé très avantageusement selon l'invention.
La figure 12 représente une vue en perspective d'un exemple non limitatif
de pylône selon l'invention, avec 4 cerces différentes et trois « séries » de
haubans en « triangle ».
La figure 13 , qui se compose des figures 13A, 13B et 13C, représente
2o enfin les modes actuels (art antérieur) de réalisation les plus courants
d'un
pylône haubanné (figure 13 A, d'un pylône dit « monotube », et d'un pylône
dit « autostable » avec échelle centrale.
La figure 14 représente une plateforme de travail C de fart antérieur, sur un
pylône à trois tubes et à croisillons. On a prévu des rambardes de sécurité
A, B, fixées aux tubes par des étriers de rembarde et des boulons /
rondelles.
La figure 15, qui se compose des figures 15A et 15B, représente deux
types d'éclissage pour pylônes tubulaires, par goussets (Fig 15A) ou par
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platine (Fig. 15B).Si l'on compare ces moyens à ceux de la figure 10, selon
l'invention, où les plaques 60 viennent se loger dans le tube, on mesure le
gain important en matière d'esthétique notamment.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre,
et
s des exemples non limitatifs ci-dessous.
Ces exemples permettront à l'homme de métier de reproduire l'invention et
de réaliser des extrapolations en matière de calculs, pour réaliser des
pylônes différents ou des variantes, sans sortir du cadre de l'invention.
EXEMPLES
1 o Les figures 16 à 22, qui se composent chacune des figures A (vue de côté
du pylône) et B, C, D, E le cas échéant (vue de dessus des cerces placées
à chaque niveau de hauteur, comme représenté sur chaque figure A),
représentent la gamme de pylônes selon l'invention calculés pour des
hauteurs de, respectivement, 12, 15, 20, 25, 30, 35, 40 m.
15 Les valeurs portées sur les figures 16 à 22 sont soit en mètres soit,
lorsqu'aucune unité n'est indiquée, en mm.
FIG 16
Hauteur fût 12 m
Diamètre fût 300 mm épaisseur paroi 8 mm
3 niveaux à 5 9 12 m
2 cerces rayons 800 mm et 600 mm
Rayon haubannage 1500 mm
Haubans de haubannage diamètre 12 mm
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Haubans de création d'appuis diamètre 10 mm
FIG 17
Hauteur ft . 15 m
Diamtre ft 300 mm paisseur 8 mm
paroi
3 niveaux 6 12 15 m
2 cerces rayons 1200 mm et 800 mm
Rayon haubannage 2000 mm
Haubans de haubannage diamtre 14 mm
1 o Haubans de cration d'appuisdiamtre 10 mm
FIG 18
Hauteur ft 20 m
Diamtre ft 300 mm paisseur 8 mm
paroi
3 niveaux 8 14 20 m
2 cerces rayons 1200 mm et 800 mm
Rayon haubannage 2500 mm
Haubans de haubannage diamtre 18 mm
Haubans de cration d'appuis diamtre 12 mm
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FIG 19
Hauteur ft 25 m
Diamtre ft 300 mm paisseur 8 mm
paroi
3 niveax 10 19 25 m
2 cerces rayons 1600 mm et 1200 mm
Rayon haubannage 3500 mm
Haubans de haubannage diamtre 18 mm
Haubans de cration d'appuisdiamtre 18 mm
1 o FIG 20
Hauteur ft 30 m
Diamtre ft 300 mm paisseur 8 mm
paroi
4 niveaux 8 16 24 30 m
3 cerces rayons 2000 mm 1600 et 1200 mm
Rayon haubannage 4000
mm
Haubans de haubannage diamtre 22 mm
Haubans de cration d'appuisdiamtre 14 mm
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FIG 21
Hauteur ft 35 m
Diamtre ft 300 mm paisseur 8 mm
paroi
4 niveax 10 19 28 35 m
3 cerces rayons 2400 mm 2000 et 1600 mm
Rayon haubannage 5000 mm
Haubans de haubannage diamtre 22 mm
Haubans de cration d'appuisdiamtre 14 mm
1 o FIG 22
Hauteur ft 40 m
Diamtre ft 300 mm paisseur paroi 8 mm
5 niveaux 12 20 28 34 40 m
4 cerces rayons 2400 , 2000, 1600
et 1200 mm
Rayon haubannage 6000 mm
Haubans de haubannage diamtre 25 mm
Haubans de cration d'appuis diamtre 18 mm
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On remarquera que, quelle que soit la hauteur du fût, il est possible
d'utiliser le
même fût d'aluminium de diamètre 300 mm et d'épaisseur de paroi 8 mm, ce
qui n'était pas évident mais simplifie l'approvisionnement de manière
décisive.
s On retrouve ces caractéristiques, ainsi que d'autres, comme le nombre
câbles, ~de bras etc.... ainsi que les caractéristiques de prétension,
d'efforts,
et les résultats de dépointage, pour chaque hauteur de fût, dans le
TABLEAU ci-après.
On pourra naturellement employer d'autres matériaux que l'aluminium pour le
1 o fût ou les câbles, notamment acier, matériaux composites, et analogues, et
l'homme de métier saura effectuer les transpositions nécessaires à partir des
caractéristiques mécaniques du matériau considéré et de la présente
description, notamment les fig 16 à 22 et le TABLEAU.
L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les
15 applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la
lecture de la présente demande, de ses connaissances propres, et
éventuellement d'essais simples de routine.
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