Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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PROTHESE DENTAIRE CERAMIQUE,
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR SA REALISATION
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
La présente invention concerne les prothèses dentaires céramiques
destinées à être posées en bouche d'un patient.
On connaît déjà de telles prothèses dentaires constituées d'une chape
métallique recouverte de céramique cimentée sur le moignon en dentine du
patient
en respectant la taille limite cervicale faite par le chirurgien-dentiste.
Cependant, ce genre de prothèse présente une esthétique imparfaite du
fait de la présence opaque du métal, et souvent d'une rétraction gingivale due
à la
non biocompatibilité du métal dans l'organisme.
En outre, du fait de la grande conductibilité thermique de la partie
métallique, le patient peut endurer de fortes irritations thermiques de la
gencive.
Il a donc ainsi été mis au point un nouveau type de prothèse dentaire
dite céramo-céramique, dépourvue de partie métallique, et dans laquelle la
chape
est en céramique. De par l'absence de partie métallique, on évite les
inconvénients
majeurs rencontrés par la précédente solution.
Lors de la réalisation d'une prothèse céramo-céramique, le chirurgien-
dentiste apprête la dent pour laquelle doit être réalisée une prothèse, en la
taillant
de manière appropriée pour recevoir un inlay-oniay, une couronne ou encore une
facette. Une fois la taille réalisée, le chirurgien-dentiste effectue une
prise
d'empreinte de la dentition du patient, empreinte qui sera transmise au
prothésiste
dentaire pour la réalisation de la prothèse dentaire.
Le prothésiste dentaire réalise par la suite une prothèse dentaire en
céramique destinée à venir sur ou dans la taille réalisée par le chirurgien-
dentiste.
De tels procédés sont connus et très largement utilisés par des sociétés
comme les sociétés VITA et IVOCLAR VIVADENT.
Cependant, les procédés conventionnels utilisés à l'heure actuelle pour
la réalisation de prothèses dentaires céramo-céramiques présentent encore de
nombreux inconvénients.
Tout d'abord, les procédés actuels exigent de lourds investissements
dans un équipement spécifique très perfectionné.
En outre, ces procédés exigent du chirurgien-dentiste une taille de la
dent très précise, respectant des épaisseurs minimales et des angles
spécifiques
d'orientation des surfaces taillées. Cela est très contraignant. La taille de
la dent
destinée à recevoir une prothèse dentaire est ainsi très compliquée. Le
patient ne
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restant pas immobile tout le temps de l'intervention du chirurgien-dentiste,
celui-ci
peut difficilement apprécier la qualité du travail de taille de la dent qu'il
est en train
d'effectuer.
Un autre inconvénient est la complexité de mise en oruvre des procédés
actuels. Ceux-ci requièrent un très grand nombre d'étapes aux paramètres
nombreux et délicats, ce qui a tendance à multiplier les sources d'erreurs
possibles
pouvant conduire à la réalisation d'une prothèse dentaire inadéquate pour le
patient. Il en résulte des rebuts fréquents, qui allongent la réalisation des
prothèses
et augmentent leur coût moyen.
Outre le très grand nombre d'étapes dans la mise en ceuvre des
procédés connus, ceux-ci sont généralement très longs. En effet, les manuels
mis
à la disposition du public sur ces procédés font état d'une durée totale
d'environ 4 à
6 heures 30 pour la réalisation d'une prothèse dentaire. Une telle durée
complique
singulièrement la tâche du prothésiste dentaire qui devra passer sa journée
entière
à travailler sur une et une seule prothèse dentaire.
Le prothésiste dentaire est d'autant plus contraint que la moindre erreur
dans une des nombreuses étapes des procédés peut le conduire à tout ~
recommencer depuis le début. Il en résulte une grande perte de temps par le
prothésiste dentaire, doublée d'un grand stress qui ne contribue pas à la
réussite
de la prothèse dentaire.
Enfin, dans le cas où un patient viendrait à abîmer sa prothèse dentaire
une fois posée en bouche, le prothésiste dentaire doit recommencer
l'intégralité de
son travail pour la réalisation d'une nouvelle prothèse dentaire en céramique
sans
avoir aucun gain de temps possible du fait du travail précédemment réalisé
lors de
la réalisation de la première prothèse dentaire.
On connaît par ailleurs, du document US 6,488,503 B1, un procédé de
réalisation de prothèses dentaires en céramique dans lequel une dent à trois
couches est réalisée par trois injections successives de céramique : une
première
injection dans une première cavité de moule réalise un noyau ; le noyau est
ensuite
surmoulé par une seconde injection dans une seconde cavité de moule ;
l'ensemble est enfin surmoulé par une troisième injection dans une troisième
cavité
de moule. Les couleurs des trois céramiques injectées diffèrent. Un tel
procédé
produit des dents en série ayant toute la même forme et le même aspect, ce qui
ne
correspond pas à la réalité des besoins de reconstruction par des prothèses
dentaires. Les dents obtenues présentent un aspect régulier, sans zones
distinctes
en surface, qui ne correspond pas, non plus, à l'aspect des dents naturelles.
Et le
procédé nécessite des investissements importants en moules multiples.
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EXPOSE DE L'INVENTION
Un premier problème proposé par l'invention est de simplifier
considérablement le procédé de réalisation d'une prothèse dentaire céramo-
céramique d'aspect naturel satisfaisant, sans exiger du chirurgien-dentiste
une
taille de la dent trop contraignante, et sans exiger de lourds investissements
de la
part du prothésiste dentaire dans un matériel spécifique très onéreux.
Selon un autre aspect, l'invention vise à réduire sensiblement le temps
de réalisation d'une prothèse dentaire par le prothésiste dentaire.
Egalement, l'invention vise à améliorer la précision dimensionnelle des
prothèses réalisées, notamment dans les zones de points de contact et dans la
zone périphérique de prothèse correspondant à la limite de préparation de la
dent à
traiter.
En outre, l'invention vise à rendre possible, en cas de bris d'une
première prothèse en bouche d'un patient, la réalisation -encore plus rapide
et
exacte d'une seconde prothèse dentaire pour le patient. d,
Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose., un
procédé de fabrication d'une prothèse dentaire en céramique, réalisée à partir
d'une empreinte de mâchoire en négatif d'un patient comportant âu moins une
cavité de travail, de surface intérieure conforme à l'intrados de la prothèse
à
réaliser et laissée par au moins une dent apprêtée par le chirurgien-dentiste
pour
être prothésée, comprenant les étapes successives suivantes :
a) réaliser un modèle en cire unitaire en coulant une cire dans ladite cavité
de
travail de l'empreinte de mâchoire en négatif, et en formant une partie
radiculaire
dépassante en cire au-dessus de la cavité de travail ;
b) fixer une tige calcinable sur le sommet de la partie radiculaire du modèle
en cire
unitaire ;
c) mettre en revêtement le modèle en cire unitaire et la tige calcinable dans
un
dispositif de revêtement, par exemple dans un cylindre habituellement utilisé
par
les prothésistes dentaires ;
d) réaliser un modèle métallique unitaire identique au modèle en cire unitaire
par la
coulée d'un alliage métallique à la place du modèle en cire unitaire et de la
tige
calcinable dans le revêtement, le modèle métallique unitaire comportant ainsi
une
tige radiculaire, une partie radiculaire dépassante ainsi qu'une surface
d'extrados
correspondant en positif à l'intrados de la dent à réaliser ;
e) appliquer, sur la surface d'extrados du modèle métallique unitaire, un
produit de
démoulage permettant d'éviter l'adhésion de la céramique sur le métal après
cuisson de la céramique sur le modèle métallique unitaire ;
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f) monter de la céramique, par exemple une céramique de type conventionnel
pour
prothèses dentaires, sur le modèle métallique unitaire recouvert du produit de
démoulage, de sorte que la céramique présente une forme extérieure identique à
la
dent une fois prothésée ;
g) cuire la céramique portée par le modèle métallique unitaire, par exemple
selon
les indications du fournisseur de céramique ;
h) effectuer les finitions de forme et de teinte de la céramique, et retirer
le modèle
métallique unitaire.
Le modèle métallique unitaire ainsi réalisé comporte une surface
d'extrados correspondant en positif à l'intrados de la dent à réaliser. Cela
signifie
que la partie supérieure du modèle métallique unitaire est la réplique exacte
de la
dent apprêtée par le chirurgien-dentiste en bouche du patient.
Le modèle métallique unitaire est réalisé par un procédé classique de
cire perdue, qui permetde réaliser des pièces avec des cotes très précises. ,
Ce procédé selon l'invention, à modèle en cire unitaire, et modèle
métallique unitaire, présente aussi l'avantage d'être beaucoup plus rapide
et,,plus ~
sûr que les procédés connus mentionnés précédemment. On -a ainsi pu réaliser
des
prothèses céramiques selon l'invention en moins de deux heures, =généralement
en
une heure et quart ou une heure et demie, sans rebuts.
La céramique peut avantageusement être montée de façon
conventionnelle en appliquant une pâte céramique au pinceau sur le modèle
métallique unitaire, après que le modèle métallique unitaire ait été recouvert
du
produit de démoulage. Ainsi, le prothésiste dentaire peut donner très
facilement la
forme désirée à la prothèse dentaire. En outre, cela permet au prothésiste
dentaire
de choisir et d'appliquer différentes teintes de céramique, dans des zones de
surface pouvant être distinctes, afin de se rapprocher le plus possible de ce
qui
paraîtra naturel dans la bouche du patient. Et le prothésiste dentaire peut
adapter
la teinte de chacune des couches de pâte céramique constituant la prothèse, ce
qui
lui donne les plus grandes possibilités de reproduire le rendu esthétique
d'une dent
naturelle.
Le produit de démoulage appliqué sur la surface d'extrados du modèle
métallique unitaire permet de décoller la céramique réalisée par le
prothésiste
dentaire du modèle métallique unitaire après le passage au four pour la
cuisson de
la céramique sur le modèle métallique unitaire. Il est important que la
séparation de
la céramique et du modèle métallique unitaire s'effectue de la manière la plus
douce possible afin de ne pas endommager la céramique cuite.
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Selon l'invention, l'alliage métallique peut être un alliage dentaire à
température de fusion supérieure à la température de cuisson de la céramique,
et à
coefficient de dilatation thermique proche de celui de la céramique.
L'alliage métallique ayant une température de fusion supérieure à la
température de cuisson de la céramique, le modèle métallique unitaire n'est
pas
affecté par son passage au four lors de la cuisson de la céramique sur celui-
ci. En
outre, le fait que l'alliage métallique possède un coefficient de dilation
thermique
proche de celui de la céramique permet de réaliser une prothèse dentaire en
céramique dépourvue de cassures ou de fêlures et dont les cotes correspondront
exactement à celles de la dent apprêtée par le chirurgien-dentiste en bouche
du
patient. En effet, si les coefficients de dilatation thermique de l'âlliage
métallique et
de la céramique étaient très différents, la céramique pourrait se casser ou se
fêler,
ou le modèle métallique unitaire et la céramique réalisée par le prothésiste
dentaire
ne s'emboîteraient pas exactement avec un bon ajustement sans effort, ce qui
signifierait que la céramique ne s'adapterait pas exactement non plus sur la
dent
apprêtée par le chirurgien=dentiste en bouche du patient.
Selon l'invention, l'alliage métallique peut comporter du nickel et du
chrome.
L'ajout de nickel dans l'alliage métallique pour la réalisation du modèle
métallique unitaire permet d'éviter une oxydation trop importante du modèle
métallique unitaire, oxydation qui nuirait à l'utilisation ultérieure du
modèle
métallique unitaire.
Avantageusement, lors du démoulage du modèle métallique unitaire
après l'étape d), celui-ci peut être soigneusement nettoyé, par exemple par
sablage, afin d'enlever toute trace de revêtement.
Un bon nettoyage sur la surface extérieure du modèle métallique unitaire
-=est utile pour que celle-ci corresponde exactement à la dent apprêtée par le
chirurgien-dentiste en bouche du patient. La présence de revêtement laissé sur
la
surface extérieure du modèle métallique unitaire ne permettrait pas de
réaliser une
prothèse dentaire céramique venant s'emboîter de façon exacte sur la dent
apprêtée par le chirurgien-dentiste en bouche du patient.
Selon un mode de réalisation de l'invention, le produit de démoulage,
permettant d'éviter l'adhésion de la céramique sur le métal lors d'une cuisson
de la
céramique sur le modèle métallique unitaire, peut être un mélange à base de
poudre de quartz.
Avantageusement, la poudre de quartz peut présenter une granulométrie
de 40 à 50 microns environ.
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Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, le produit de
démoulage, permettant d'éviter l'adhésion de la céramique sur le métal lors
d'une
cuisson de la céramique sur le modèle métallique unitaire, peut être le
produit
ToothPCS commercialisé par la société française JBC LOGIDIS.
Le produit de démoulage appliqué sur la surface d'extrados du modèle s
métallique unitaire permet, une fois la céramique cuite au four sur le modèle
métallique unitaire, de séparer la céramique du modèle métallique unitaire
sans
effort ni contrainte susceptible d'endommager la céramique cuite.
Avantageusement, entre les étapes e) et f) du procédé, une étape de
déshydratation peut être ajoutée, au cours de laquelle on fait passer le
modèle
métallique unitaire enduit du produit de démoulage dans un four céramique, par
exemple à 400 C environ pendant une minute environ.
Cette étape de déshydratation permet de conférer au produit de
démoulage appliqué sur la surface. d'extrados du modèle métallique unitaire un
caractère pulvérulent. Ainsi, 'le produit à caractère pulvérulent très
faiblement
adhésif sur, la surface d'extrados du modèle métallique unitaire empêchera la,
céramique de rester en adhérence sur le modèle métallique unitaire après
cuisson
de la céramique sur le modèle métallique unitaire.
De façon avantageuse, l'application du produit de démoulage sur le
modèle métallique unitaire peut se faire en débordant légèrement de la limite
cervicale de la surface d'extrados du modèle métallique unitaire. Ainsi, lors
de
l'étape f) du montage de la céramique, au pinceau par exemple, le prothésiste
dentaire réalise une masse de céramique couvrant la totalité de la surface
d'extrados du modèle métallique unitaire et en dépassant légèrement sous la
limite
cervicale, obtenant ainsi la dimension correcte après rétractation de la
céramique
due à la cuisson sur le modèle métallique unitaire.
Selon un autre aspect de l'invention, il peut être envisagé, entre les
étapes d) et e), la réalisation d'un modèle de travail pouvant comporter les
étapes
suivantes :
dl) engager le modèle métallique unitaire dans la cavité de travail de
l'empreinte
de mâchoire ;
d2) réaliser un modèle de travail en coulant du plâtre dans et sur l'empreinte
de
mâchoire dans laquelle est tenu le modèle métallique unitaire ;
d3) démouler le modèle de travail et en retirer le modèle métallique unitaire.
On réalise ainsi un modèle de travail en plâtre dans lequel est inséré le
modèle métallique unitaire selon sa partie radiculaire à tige radiculaire. Le
modèle
métallique unitaire est ensuite facilement extractible du modèle de travail,
laissant
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alors le modèle de travail-avec une cavité dans laquelle pourra être réinséré
très
facilement et très précisément le modèle métallique unitaire.
Le modèle de travail ainsi réalisé et muni du modèle métallique unitaire
est la réplique fidèle de la dentition du patient. Le modèle de travail est
ainsi
utilisable par le prothésiste dentaire pour effectuer un montage de céramique
esthétique en harmonie avec les autres dents du patient. En outre, cela permet
au
prothésiste dentaire de régler les points de contact de la prothèse avec les
dents
voisines lors du montage de la céramique au pinceau.
Le retrait et/ou l'insertion du modèle métallique unitaire dans le modèle
de travail sont facilités par la faible oxydation de celui-ci (due à la
présence de
nickel et de chrome dans l'alliage métallique utilisé) et la grande précision
avec
laquelle celui-ci a été réalisé par moulage à la cire perdue. En effet, une
oxydation
du modèle métallique unitaire conduirait à une variation, de ses dimensions
extérieures et/ou de son état de surface, rendant son insertion et/ou son
retrait du
modèle de travail compliqués. .
Le -modèle de travail ainsi que le, modèle métallique unitaire seront:
conservés par la suite au laboratoire du prothésiste dentaire; qui pourra
ainsi''
aisément, grâce à ces éléments, fabriquer en très peu de temps une nouvelle
prothèse dentaire pour le patient si jamais celui-ci venait à briser
accidentellement
la première prothèse dentaire réalisée. Le prothésiste dentaire profite ainsi
du
travail qui a été précédemment accompli lors de la réalisation de la première
prothèse dentaire pour un patient, en gagnant un temps considérable lors de la
réalisation d'une seconde prothèse dentaire identique à la première.
Avantageusement, lors de la réalisation du modèle de travail avec le
modèle métallique unitaire inséré dans la cavité de travail de l'empreinte de
mâchoire, on peut appliquer de la cire autour de la base de la partie
radiculaire
dépassante du modèle métallique unitaire en dépassant légèrement, en
périphérie
de la cavité de travail, sur l'empreinte de mâchoire.
L'application de cire autour de la base de la partie radiculaire
dépassante du modèle métallique unitaire une fois inséré dans l'empreinte de
la
mâchoire permet de maintenir celui-ci en place lors du moulage de l'empreinte
au
plâtre. En outre, la cire ainsi appliquée empêche toute pénétration du plâtre
dans la
cavité de travail dans laquelle est insérée le modèle métallique unitaire.
Selon l'invention, on peut aussi réaliser un modèle de présentation finale
en coulant du plâtre dans et sur l'empreinte de mâchoire.
Le modèle de présentation finale permet d'effectuer d'ultimes
vérifications de l'adéquation de la prothèse dentaire en céramique réalisée
avec la
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dentition du patient apprêtée par le chirurgien-dentiste. On pourra par
exemple
vérifier l'esthétique, mais aussi les points de contact de la prothèse avec
les dents
voisines.
Selon un aspect de l'invention, l'étape g) de cuisson de la céramique
peut s'effectuer en deux fois, avec une étape intercalaire de rectification
d'un retrait
de la périphérie de la céramique en contact avec le modèle métallique
unitaire.
La cuisson de -a prothèse dentaire sur le modèle métallique unitaire
s'effectue dans un four à céramique classique, ce qui a pour avantage de ne
pas
obliger le prothésiste dentaire à investir dans un four spécifique onéreux.
Avantageusement, l'étape intercalaire de rectification du retrait de la
périphérie de la céramique en contact avec le modèle métallique unitaire peut
s'effectuer par l'ajout de masses de collet au niveau du retrait.
La céramique est ainsi selon sa périphérie parfaitement jointive avec la
lir'nite ' cérvicale de la surface d'extrados du modèle métalliquig,,unitaire,
ce qui
assure par la suite un ~emboîtement parfait de la prothèse dentaire en
céramique
sur la dent apprêtéë par te~chirurgien-dentiste en bouche du patient.
Selon l'invention; la firïition de forme de la céramique de l'étape h) peut
s'effectuer par méulage en combinaison avec un éventuel contrôle sur le modèle
de
présentation.
Le meulage permet de donner à la prothèse sa forme définitive et il est
possible de contrôler que cette forme soit à la fois esthétique et
fonctionnelle grâce
au modèle de présentation finale. Il est par exemple important que la prothèse
en
céramique une fois posée ne blesse pas la gencive du patient.
La réalisation d'une prothèse dentaire selon l'invention ne nécessite
ainsi aucun équipement spécifique et très onéreux qui ne soit déjà en
possession
d'un prothésiste dentaire classique. Les matières premières utilisées peuvent
aussi
être d'un type conventionnel et ne différer en rien des matières utilisées
habituellement par un prothésiste dentaire, mis à part le produit de
démoulage.
Selon l'invention, le procédé de fabrication d'une prothèse dentaire en
céramique ici décrit peut être utilisé pour la réalisation d'une prothèse
dentaire de
type inlay-onlay, couronne, facette ou pont.
Une prothèse dentaire en céramique obtenue par un procédé selon
l'invention peut être reconnaissable notamment par le fait que, dans la masse
de
céramique, on distingue des zones de surface ayant des empilages de minces
couches successives, généralement plus de trois couches, chaque couche
résultant de l'application de matière au pinceau, et des zones distinctes de
surface
pouvant avoir des épaisseurs et des colorations de couches différentes.
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Les couches successives peuvent se distinguer par des teintes
différentes, mais généralement sans interface nette par suite de la cuisson de
la
céramique.
DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS
D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention
ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers,
faite en
relation avec les figures jointes, parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue schématique en coupe d'une empreinte de mâchoire en
négatif d'un patient dans laquelle est réalisé un modèle en cire unitaire ;
- la figure 2 est une vue schématique en coupe de la mise en revêtement du
modèle en cire unitaire de la figure 1;
- la figure 3 est une vue en perspective du modèle métallique unitaire ;
- la figure 4 est vue schématique en coupe illustrant la réalisation d'un
modèle de
travail ;
- la figure 5 est une vue en perspective d'un modèle de travail selon
l'invention ;
- la figure 6 est une vue en perspective d'un modèle de présentation finale
;;~
- la figure'7 est une vue en coupe d'un modèle métallique unitaire sur lequel
est
engagée une prothèse dentaire en céramique en cours de réalisation ;
- la figure 8 est une vue schématique en coupe de la finition d'une prothèse
dentaire en céramique sur un modèle métallique unitaire ; et
- la figure 9 est une vue schématique en coupe d'une prothèse dentaire en
céramique de type inlay-onlay engagée sur un modèle métallique unitaire.
DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES
La figure 1 représente la réalisation d'un modèle en cire unitaire 1 à
partir d'une empreinte 3 en négatif de mâchoire qui a été préalablement
exécutée
par un chirurgien-dentiste après préparation de la dent devant recevoir une
prothèse. L'empreinte 3 comprend une cavité de travail 2 reproduisant en
négatif la
forme de la dent préparée. Pour réaliser le modèle en cire unitaire, on coule
une
cire dentaire dans la cavité de travail 2 de l'empreinte 3 en négatif de
mâchoire. On
forme en outre en cire une partie radiculaire 4 dépassante au-dessus de la
cavité
de travail 2. La cire dentaire utilisée pour la réalisation du modèle en cire
unitaire 1
ne doit pas être une cire trop dure à forte rétraction, afin que celle-ci
vienne
épouser au mieux la forme de la cavité de travail 2.
La partie radiculaire 4 s'élève au-dessus de la cavité de travail 2 avec
une forme sensiblement conique. Une tige calcinable 5 est fixée sur le sommet
de
la partie radiculaire 4 du modèle en cire unitaire 1. La fixation de la tige
calcinable
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5 s'effectue par un simple enfoncement de celle-ci d'environ 1 à 2 mm dans la
partie radiculaire 4.
Sur la figure 2 est représentée la mise en revêtement du modèle en cire
unitaire 1 dans un dispositif de revêtement 6 classique. Le dispositif de
revêtement
6 comporte un socle 7 venant obstruer de façon étanche la face inférieure 8a
d'un
moule 8 généralement appelé cylindre. L'extrémité libre 9 de la tige
calcinable 5 du
modèle en cire unitaire 1 est collée sur le socle 7 à l'aide d'une gouttelette
de cire
10. La mise en revêtement du modèle en cire unitaire 1 et de la tige
calcinable 5
s'effectue ensuite par la coulée d'un revêtement 11 dans le cylindre 8 par la
face
supérieure 8b ouverte du dispositif de revêtement 6. Le revêtement 11 utilisé
peut
être un revêtement classique utilisé par les prothésistes dentaires pour la
mise en
revêtement.
Lors de la mise en revêtement, il est classique de mettre le revêtement
11 sous pression, afin que le revêtement 11 une fois solidifié soit exempt de
bulles
et présente un bon état de surface tout autour du modèle en cire unitaire 1.
Une fois que' le, revêtement 11 s'est~ solidifié dans le cylindre 8 tout
autour du modèle en cire unitaire 1 et de la tige calcinable 5, le dispositif
de,
revêtement 6 est placé dans un four à température choisie selon les
indications du
fabricant de revêtement, pour calciner la tige calcinable 5 et évacuer la
cire. Le
dispositif de revêtement 6 est alors retourné et posé sur la face supérieure
8b du
cylindre 8. Le socle 7 se trouve alors dirigé vers le haut et servira de cône
de
coulée pour l'alliage métallique.
Lors de la coulée d'alliage métallique sur le socle 7, l'alliage métallique
en fusion prend alors la place de la tige calcinable 5 et de la cire dans le
revêtement 11 à l'état solide, prenant la forme exacte du modèle en cire
unitaire 1.
Il s'agit ici d'un procédé de cire perdue bien connu des prothésistes
dentaires.
Sur la figure 3 est représenté le modèle métallique unitaire 16 obtenu
par le procédé. Celui-ci comporte une surface d'extrados 12, une surface
radiculaire 13 ainsi qu'une tige radiculaire 14. La surface d'extrados 12 du
modèle
métallique unitaire 16 correspond en positif à l'intrados de la prothèse de
dent à
réaliser.
Sur la figure 3 est aussi illustrée l'application au pinceau, sur la surface
d'extrados 12 du modèle métallique unitaire 16, d'un produit de démoulage 17
permettant d'éviter l'adhésion de la céramique sur le modèle métallique
unitaire 16
après cuisson de la céramique sur le modèle métallique unitaire 16.
L'application
du produit de démoulage 17 sur le modèle métallique unitaire 16 se fait en
débordant légèrement de la surface d'extrados 12 du modèle métallique unitaire
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16. Ainsi, la surface radiculaire 13 se trouve très légèrement enduite de
produit de
démoulage 17 sur une périphérie supérieure 18 de faible hauteur h. Cela
permettra
au prothésiste dentaire de monter ensuite de la céramique au pinceau sur le
modèle métallique unitaire 16 enduit de produit de démoulage 17 en débordant
très
légèrement de la surface d'extrados 12 sur la surface radiculaire 13 afin que
la
surface d'extrados 12 soit couverte de céramique de façon certaine.
Malgré ce débordement de la céramique sur une très faible partie de la
surface radiculaire 13, on ne crée pas de zone de collage entre,la céramique
et le
modèle métallique unitaire 16 après cuisson de la céramique, puisque le
produit de
démoulage 17 a aussi été appliqué en dépassant sur la surface radiculaire 13
selon
la périphérie supérieure 18 de faible hauteur h.
Le produit de démoulage 17 peut être un mélange à base de poudre de
quartz. La poudre de quartz peut présenter une granulométrie de 40 à 50
microns
= environ. Cependant, le produit de démoulage 17 peut aussi être
avantageusement
un mélange commercialisé sous l'appellation ToothPCS par la société française
JBC LOGIDIS.
Sur' la figure 4 est représentée la réalisation d'un modèle de travail 21.
Le modèle métallique unitaire 16 est inséré selon sa surface d'extrados 12
dans la
cavité de travail 2 de l'empreinte 3 de mâchoire. On coule alors une première
couche de plâtre 19 de classe IV puis une seconde couche de plâtre 20 de
classe
III, comme il est couramment pratiqué par les prothésistes dentaires.
Après séchage, on peut démouler le modèle de travail 21 de l'empreinte
3 de mâchoire. On obtient alors un modèle de travail 21 semblable à celui
représenté sur la figure 5 dans lequel peut être inséré le modèle métallique
unitaire
16. Il est alors possible de séparer le modèle métallique unitaire 16 du
modèle de
travail 21 qui possédera alors une cavité 15 dans laquelle pourra être
réinséré à
convenance par le prothésiste dentaire le modèle métallique unitaire 16. Afin
de
pouvoir effectuer cette réinsertion aisément, l'alliage métallique utilisé
pour la
réalisation du modèle métallique unitaire 16 peut comporter du nickel et du
chrome.
La présence de nickel évite une oxydation trop importante du modèle métallique
unitaire 16 qui nuirait à sa réinsertion dans le modèle de travail 21.
Avantageusement, lors de la réalisation du modèle de travail 21 avec le
modèle métallique unitaire 16 inséré dans l'empreinte 3 de mâchoire (figure
4), on
applique de la cire 22 autour de la base de la surface radiculaire 13 en
dépassant
légèrement sur l'empreinte 3 de mâchoire en périphérie de la cavité de travail
2.
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Cette cire 22 permet le maintien du modèle métallique unitaire 16 dans
l'empreinte 3 de mâchoire lors de la coulée du plâtre, et évite que le plâtre
19 de
classe IV ne pénètre sous le modèle métallique unitaire dans la cavité de
travail 2.
En outre, pour faciliter le repérage par le prothésiste dentaire de la tige
radiculaire 14 du modèle métallique unitaire 16, on applique un morceau de
cire 23
sur l'extrémité libre 24 de la tige radiculaire 14.
Une fois le modèle de travail 21 démoulé, le prothésiste dentaire viendra
retirer la cire 23 pour dégager l'extrémité 24 de la tige radiculaire 14. On
peut ainsi
aider à dégager le modèle métallique unitaire 16 du modèle de travail 21 en
appliquant une légère pression sur l'extrémité 24 de la tige radiculaire 14 et
une
légère traction sur la surface d'extrados 12 du modèle métallique unitaire 16.
Sur la figure 5 est illustré un modèle de travail 21 une fois réalisé, dans
lequel le modèle métallique unitaire 16 peut être librement inséré ou retiré.
Le modèle :de travail 21 peut ensuite être utilisé par 1e prothésiste
dentaire pour tenir le modèle métallique unitaire 16 pendant qu'il l'enduit de
produit
de démoulage 17, puis pendant qu'il monte la céramique sur- le modèle
métallique
unitaire 16 'jusqu'à lui donner la forme extérieure recherchée pour la
prothèse à
réaliser.
Le prothésiste dentaire peut ensuite retirer du modèle de travail 21 le
modèle métallique unitaire 16 sur lequel il a monté la céramique, et il peut
achever
de monter la céramique en débordant très légèrement sur la surface radiculaire
13
du modèle métallique unitaire 16 comme dit précédemment.
Sur la figure 6 est représenté un modèle de présentation finale 35,
réalisé de façon conventionnelle à l'aide de l'empreinte 3 de mâchoire.
Le modèle de présentation finale 35 est la réplique exacte en plâtre de la
dentition du patient après préparation par le chirurgien-dentiste. Il comprend
notamment une réplique de- dent taillée 36, et une réplique des dents
adjacentes 37
et 38. Le modèle de présentation finale 35 est utilisé pour contrôler les
points de
contact de la prothèse en céramique venant coiffer la réplique de dent taillée
36. II
est important de pouvoir vérifier les points de contact de la prothèse en
céramique
disposée sur la réplique de dent taillée 36 avec les répliques de dents
adjacentes
37 et 38. En outre, pour s'assurer que la gencive du patient ne sera pas
blessée
par un quelconque dépassement de la prothèse en céramique, on contrôle le
contact entre la prothèse en céramique et la réplique de gencive 39 du modèle
de
présentation finale 35. On s'assure ainsi d'une adaptation parfaite de la
prothèse
en céramique sur la réplique de dent taillée 36.
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Enfin, le modèle de présentation finale 35 servira de support à la
prothèse dentaire en céramique pour son envoi au chirurgien-dentiste.
La figure 7 illustre la rectification d'un retrait 25 de la périphérie 26 de
la
prothèse en céramique 27 en contact avec le modèle métallique unitaire 16. II
s'agit
d'une étape intercalaire entre deux cuissons successives de la prothèse en
céramique 27. Cette rectification du retrait 25 s'effectue par l'ajout de
masse de
collet 28 au niveau du retrait 25 à l'aide d'un pinceau 29.
Sur la figure 8 est illustrée la finition de forme de la prothèse en
céramique 27, effectuée par meulage à l'aide d'une meulette 30 en caoutchouc.
Les masses 31 et 32 de la prothèse en céramique 27 sont retirées pour pouvoir,
d'une part, séparer facilement la prothèse en céramique 27 du modèle
métallique
unitaire 16, d'autre part, donner à la prothèse en céramique 27 la forme
nécessaire
pour un emboîtement parfait dans la bouche du patient avec la dent
apprêtée.par le
chirurgien-dentiste.,
Sur,la figure 9.est illustrée la réalisation d'une prothèse en céramique 27
pour une -prothèse. dentai,re en,-place sur son modèle métallique unitair=e.
1.6. =La
prothèse en cëramique 27 ici représentée est d'un type, différent de celui
représenté sur les figures jusqu'alors : il s'agit ici d'une prothèse dentaire
de type
inlay-onlay.
Sur cette figure, on voit que lors de l'étape f) où le prothésiste dentaire
monte la céramique 27 au pinceau sur le modèle métallique unitaire 16, celui-
ci
ajoute une excroissance 33 sur le sommet de la céramique 27. Cette
excroissance
33 permet la préhension par le prothésiste dentaire de la céramique 27 pour la
séparation de la céramique 27 à l'écart du modèle métallique unitaire 16.
Cette excroissance 33 sera par la suite meulée selon la ligne en
pointillés 34 afin de donner à la prothèse en céramique 27 la forme définitive
qu'elle doit posséder en bouche du patient.
Le procédé selon l'invention est ainsi utilisable pour tous les différents
types de prothèses dentaires existants.
Dans tous les cas, la prothèse obtenue est constituée entièrement d'une
masse de céramique dans laquelle on peut distinguer le cas échéant de minces
couches de teintes ou d'aspect différents. En effet, pour réaliser le rendu
esthétique d'une dent naturelle, le prothésiste peut être amené, lors du
montage de
la céramique, à empiler au pinceau des couches successives de céramiques
différentes ayant des caractéristiques différentes de teinte, de transparence.
L'épaisseur des couches correspond à l'épaisseur habituelle d'une couche de
céramique déposée au pinceau.
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La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont
été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et
généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.
