Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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LATTE DE BOIS ANTIBACTERIENNE ET PROCÉDÉ DE FABRICATION
Domaine de l'invention
La présente invention appartient au domaine de la construction, et plus
particulièrement de la fabrication des planchers ou parquets de lattes de
bois.
L'invention concerne un nouveau procédé de fabrication de lattes de bois afin
de
leur donner la propriété d'être antibactérien ou antibiotique. L'invention
concerne
également les lattes de bois issues de ce procédé et les planchers construits
avec ces lattes.
Description de l'art antérieur
La construction de planchers de bois franc, aussi appelés parquets , est
bien
connue de l'homme de l'art. Un plancher est généralement constitué de lattes
de
bois assemblées selon divers modes. Par exemple, on parle de planchers dits
à l'anglaise où les lattes sont posées de façon parallèles les unes aux
autres;
ou de planchers dits à bâtons rompus où les lattes sont posées par rangées
formant un angle.
L'homme de l'art utilisera également les termes lamelles , lames ou
planches pour parler de lattes de bois.
Les lattes sont assemblées selon différentes méthodes bien connues de l'homme
de l'art afin de monter le plancher sur le sol à recouvrir.
Les planchers de bois franc sont constitués de lattes de bois dont l'épaisseur
minimale est d'environ 2,5 mm. Les lattes utilisées lors du montage peuvent
être :
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vernies, on parle alors de planchers prévernis;
huilées; ou
laminées et/ou stratifiés.
Les lattes peuvent être aussi installée en bois brut, le plancher étant vernis
une
fois monté.
Dans le cas où les lattes sont prétraitées avant d'être installées, l'homme de
l'art
utilisera dans l'enduit ou le vernis utilisé, une quantité adéquate d'un agent
antibactérien ou antibiotique, afin d'assurer un protection de la partie
supérieure
du plancher contre les moisissures et les bactéries.
Toutefois, les planchers actuels présentent le défaut de n'être traités que
sur la
partie supérieure du plancher. Du fait, les bords des lattes et le dessous du
plancher ne sont pas traités contre la prolifération bactérienne, de la
saleté, de
l'eau souillée (par exemple lors du lavage du plancher) ou des aliments
renversés sur le plancher peuvent pénétrer ou s'infiltrer sous le plancher
entre
les lattes via les interstices entres ces lattes, entraînant au fil du temps
un
développement bactérien ou fongique (moisissures).
La présente invention répond à ce problème de la façon suivante.
Sommaire de l'invention
L'invention couvre un procédé de traitement antibactérien d'une latte de bois
destinée à être assemblée avec d'autres lattes de bois traitées pour former un
plancher antibactérien.
La latte de bois comprend une face supérieure destinée à former une surface
supérieure du plancher; une face inférieure destinée à former une surface
inférieure du plancher; et quatre cotés opposés deux à deux et destinés chacun
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d'eux à recevoir un des cotés d'une latte adjacente lors de la formation du
plancher.
Le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes :
a. appliquer sur les cotés de la latte au moins une couche d'une
première composition antibactérienne;
b. appliquer sur la face inférieure de la latte au moins une couche
d'une seconde composition antibactérienne; et
c. appliquer sur la face supérieure de la latte au moins une
composition d'une troisième composition antibactérienne.
Les étapes a, b et/ou c du procédé selon l'invention peuvent être effectuées
dans
un ordre interchangeable ou de façon simultanée.
L'invention couvre aussi une latte de bois antibactérienne obtenu par le
procédé
défini ci-dessus.
L'invention couvre aussi une latte de bois antibactérienne destinée à être
assemblée avec d'autres lattes de bois antibactériennes pour former un
plancher
antibactérien. La latte de bois comprend :
une face supérieure destinée à former une surface supérieure du
plancher;
une face inférieure destinée à former une surface inférieure du
plancher;
quatre cotés opposés deux à deux et destinés chacun d'eux à recevoir
un des cotés d'une latte adjacente lors de la formation du plancher; et
une quantité adéquate d'au moins un agent antibactérien présente sur
les faces inférieure et supérieure et sur les quatre cotés de la latte.
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L'invention couvre aussi un plancher de bois antibactérien obtenu par
l'association d'une pluralité de lattes de bois antibactériennes telle celles
définies
ci-dessus.
L'invention couvre aussi l'utilisation d'une pluralité de lattes
antibactériennes
telles que celles définies ci-dessus, pour former un plancher.
La présence d'un agent antibactérien en quantité adéquate sur toutes les
parties
de la latte procure une protection antibactérienne et/ou antifongique à
l'ensemble
de celle-ci et non seulement à la face supérieure destinée à former la surface
visible du plancher.
Ainsi les parties invisibles du plancher, que sont la surface inférieure et
les
interstices entre les lattes, sont également protégées contre la prolifération
bactérienne et/ou fongique.
L'invention et ses avantages ressortiront mieux de la description non
limitative
qui suit de divers modes de réalisation préférés de l'invention.
Description détaillée d'éléments préférentiels de l'invention :
L'invention couvre un procédé de traitement antibactérien d'une latte de bois
destinée à être assemblée avec d'autres lattes de bois traitées pour former un
plancher antibactérien.
La latte de bois, lames ou lamelles, est généralement une planche d'un
épaisseur variable. Pour la conception d'un plancher, la lame a
préférentiellement une épaisseur d'au moins environ 2,5 mm.
La latte comprend une face supérieure destinée à former une surface supérieure
du plancher une fois que différentes lattes de bois sont assemblées sur le
soi.
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Cette face supérieure de la latte est donc la face visible une fois les lattes
assemblées.
La latte comprend aussi une face inférieure destinée à former une surface
5 inférieure du plancher et qui sera donc cachée lorsque le plancher sera
assemblé sur un sol.
Chaque latte comprend bien évidemment quatre cotés opposés deux à deux. La
longueur de ces cotés est variable. Les côtés peuvent être égaux comme
différents. En général, on entend par latte des planches longitudinales où
la
largeur est très inférieure à la longueur. Par exemple, une latte de bois peut
mesurer d'environ 0,254 mètres à environ 2,5 mètres de long pour une largeur
d'environ 50 mm à environ 205 mm.
Les cotés des lattes sont destinés chacun d'eux à recevoir un des cotés d'une
latte adjacente lors de la formation du plancher. Ils peuvent être usinés de
façon
à s'imbriquer les unes aux autres, tels que cela est bien connu dans le
domaine.
Par exemple un côté forme une languette alors que le coté opposé forme une
rainure de forme adaptée pour recevoir une languette de la latte adjacente.
Préférentiellement, les lattes sont généralement en bois brut permettant
d'obtenir
un plancher dit massif .
Préférentiellement, les lattes peuvent également comprendre un agglomérés de
bois dont seule la surface visible sera constituée d'un couche de bois brut.
Le
plancher obtenu est appelé plancher de type ingénierie .
Plus préférentiellement, les essences de bois utilisées pour la fabrication
d'un
plancher sont choisies parmi le chêne rouge, le chêne blanc, l'érable, le
plaine, le
frêne, le merisier, le bouleau, le hêtre, le cerisier, le noyer, le hickory,
I'andiroba,
les bloodwood, le cabreuva (Santos Mahogany), le cumaru, l'eucalyptus, l'ipé,
le
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jatoba, le kempas, le massaranduba, le mesquite, le muiracatiara, le rosewood,
le sapele, le sucupira, le tamarindo, le tauari, et le tigerwood (Goncalo
Alves).
D'autres essences de bois présents en Amérique du Nord ou ailleurs (bois
exotiques) peuvent être utilisées sans sortir du cadre de la présente
invention.
Le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes :
a. appliquer sur les cotés de la latte d'au moins une couche d'une
première composition antibactérienne;
b. appliquer sur la face inférieure de la latte d'au moins une couche
d'une seconde composition antibactérienne; et
c. appliquer sur la face supérieure de la latte d'au moins une
composition d'une troisième composition antibactérienne.
Les étapes a, b et/ou c du procédé selon l'invention peuvent être effectuées
dans
l'ordre indiqué, dans un ordre différent ou de façon simultanée.
Par exemple, les côtés de la latte peuvent être traités avant les faces ou en
même temps. Préférentiellement, les côtés et la face inférieure seront traités
avant la face supérieure.
Préférentiellement, le nombre de couches de compositions antibactériennes est
variable selon la face ou les côtés traités. Par exemple, la face inférieure
et les
côtés de la latte pourront recevoir une seule couche antibactérienne, alors
que la
face supérieure visible pourra recevoir jusqu'à 9 couches.
Préférentiellement, l'application des compositions antibactériennes se fait
par
étalement, par exemple avec un rouleau (type caoutchouc) ou un pinceau, ou par
diffusion (spray).
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Préférentiellement, un spray pour l'application sur les côtés sera utilisé
dans la
mesure où ses côtés ne seraient pas plats, mais présenteraient des éléments
d'emboîtage tels que ceux décrits ci-dessus.
L'étalement par rouleau sur les faces planes de la lattes est préférable, mais
le
spray pourrait également être utilisé comme tout autre moyen connu de l'homme
du métier.
Préférentiellement, les compositions antibactériennes utilisées dans le
procédé
peuvent être identiques ou différentes selon la face ou le côté traité.
Préférentiellement, les compositions antibactériennes utilisées dans le
procédé
sont un mélange d'une peinture ou une teinture, d'un revêtement tel qu'un
vernis,, d'un scellant et/ou d'un joint, avec un certaine quantité d'agent
anti-
bactérien.
Les revêtements utilisés sont choisis parmi ceux bien connu de l'homme de
l'art.
Par exemple, on peut citer le vernis 100% polyurethane solid UV
commercialisés par la société VALSPAR CORPORATION (USA).
Préférentiellement, la face supérieure de la latte sera recouverte d'un vernis
et/ou d'une teinture, comprenant l'agent antibactérien.
La face inférieure de la latte et les côtés pourront être par exemple être
recouverts d'un scellant antimicrobien.
L'agent antibactérien utilisé est choisi parmi ceux connu de l'homme de l'Art.
On
peut citer par exemple, sans se limiter à ceux-là, les composés tels que les
composés halogénés, organométalliques, ammonium quaternaires, phénoliques,
sels métalliques, amines hétérocyclique, les formaldéhyde ou les organo
soufrés.
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Parmi les substances utilisables, on peut aussi citer les générateurs ou
donneurs
de formaldéhyde tels que l'iminozolidinyl urée, la diazolidinyl urée, et les
hexahydrotriazine.
Préférentiellement, on peut utiliser comme agent antimicrobien ceux vendus par
la société TROY CORPORATION (USA) sous la marque Homeshield .
L'invention ne se limite pas à la nature des composés bactéricides utilisés.
L'invention couvre aussi une latte de bois antibactérienne obtenue par le
procédé
décrit ci-dessus incluant les éléments préférentiels cités.
L'invention couvre aussi une latte de bois antibactérienne destinée à être
assemblée avec d'autres lattes de bois antibactériennes pour former un
plancher
antibactérien. La latte de bois comprend une quantité adéquate d'au moins un
agent antibactérien présente sur les faces inférieure et supérieure et sur les
quatre cotés de la latte. L'agent utilisé est n'importe quel agent connu de
l'Art tels
que ceux décrits ci-dessus.
L'invention couvre aussi un plancher de bois antibactérien obtenu par
l'association d'une pluralité de lattes de bois antibactériennes telle celles
décrites
ci-dessus.
L'invention couvre aussi l'utilisation d'une pluralité de lattes
antibactériennes
telles que celles définies ci-dessus, pour former un plancher ou tout autre
éléments de constructions nécessitant l'association de lattes de bois tels
qu'un
mur ou un plafond de lambris, un escaliers, etc.
Les lattes peuvent être assemblées selon les méthodes d'assemblages connues
telles que :
- clouées selon la méthode conventionnelle;
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- collées intégralement; ou
- flottées (application d'adhésif sur la languette et dans la rainure).
EXEMPLES : Tests de résistance au mildiou (mildew)
Substrats :
Une évaluation de la résistance au mildiou a été effectuée à la fois sur des
cartes
de contrôle Leneta et sur un substrat de chêne en appliquant deux tests
différents.
Agent antibactérien :
Le bactéricide utilisé est le Polyphasé - AF1, comprenant 40% minimum de
Carbamate de butyle 3-iodo-2-propynyl. Les caractéristiques de ce produit sont
disponible sue le site Internet de l'agence canadienne de réglementation de la
lutte antiparasitaire de Santé Canada (Ministère de la santé) à l'adresse
http://pr-
rp.pmra-arla.gc.ca/PR SOL/pr web.ve2?p ukid=8531
L'agent est mélangé à une composition de revêtement avec une concentration
comprise entre 0 et 1,0 % en poids de la concentration finale de la
composition.
Test 1 : Test de résistance au Mildiou (Troy Standard Test 1.4B)
Des échantillons de substrats de 1 pouce de côté sont découpés avant d'être
placés dans un pétri contenant de l'Agar de malt solidifié et semé avec une
combinaison d'Aspergillus piger (ATTC #9642) et Penecillium sp. Fungal (ATTC
#122667) comme organismes. Le pétri est ensuite incubé pour une période de 7
jours à une température de 28 C.
Aspergillus piger et Penecillium sp. Fungal sont des champignons communs que
l'on rencontre souvent dans le défigurement des revêtements d'intérieurs.
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Test 2 : Chambre de moisissure (Troy Standard Test 1.3.1 A)
Des échantillons sont testés contre à la résistance au mildiou selon le test
ASTM
D3273-00.
5 La méthode d'essai normalisée ASTM D3273-00 permet de mesurer la
résistance d'un revêtement intérieur à la formation de moisissure dans un
environnement intérieur aux conditions difficiles. Son nom official est:
Standard
Test Method for Resistance to Growth of Mould on the Surface of Interior
Coatings in an Environmental Chamber. Au cours de cette méthode d'essai
10 normalisée, le revêtement intérieur évalué pour en déterminer la résistance
aux
moisissures est appliqué à un panneau mesurant 75 x 100 mm (3 x 4 po). Un ou
plusieurs de ces panneaux sont suspendus au-dessus d'une intercalation non
stérile inoculée de trois types précis de spores de moisissure. Les panneaux
d'essai sont conservés pendant quatre semaines dans un environnement où
l'humidité relative est de 95 à 98 % et la température, de 32 C (90 F).
Chaque
semaine, les échantillons font l'objet d'un examen visuel afin de détecter la
formation de moisissure. Les résultats de l'essai sont indiqués sur une
échelle de
zéro à dix, où dix correspond à l'absence de moisissure sur la surface du
revêtement.
Dans le test 2, les organismes testés sont :
- Aspergillus piger (ATCC #6275),
- Aureobasidium pullulans (ATCC #9348), et
- Penicillium sp. (ATCC #12667)
Le test 2 a été effectué uniquement sur un substrat de chêne.
Les résultats des testsl et 2 sont présentés dans le Tableau 1 ci-après. Ces
résultats démontrent l'efficacité du revêtement antibactérien sur les
substrats de
chêne à des concentrations très faibles en agent antibactérien.
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TABLEAU 1
Leneta Chêne Chêne
(test 1) (test 1) (test 2)
Vierge - 5 0
AF1 -0% 5 5 10
AF1 -0,1 % 1 0 10
AF1 - 0,25% 0 0 10
AF1 - 0,5% 0 0 10
AF1 - 0,75% 0 0 10
AF1-1,0% - 0 10
Bien que des modes de réalisation préférentiels de l'invention aient été
décrits en
détail ci-dessus, l'invention n'est pas limitée à ces seuls modes de
réalisation.
Des changements et modifications pourraient en fait y être effectués par une
personne versée dans le domaine sans sortir du cadre ni de l'esprit de
l'invention.
