Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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TETE DE MASSAGE ET APPAREIL DE MASSAGE METTANT EN UVRE UNE TELLE TETE
DOMAINE DE L'INVENTION
La présente invention concerne en premier lieu une tête de massage, destinée à
la mobilisation
du tissu cutané. Elle concerne ensuite un appareil de massage mettant en
oeuvre une telle tête.
L'objectif visé par l'invention est la réalisation de manière simple et
efficace des opérations de
massage et ce aussi bien sur des êtres humains que sur des animaux.
ETAT ANTÉRIEUR DE LA TECHNIQUE
On connaît différentes techniques de massage, généralement fonction des
traitements à réaliser.
De manière générale, elles visent à exercer sur le patient des contraintes
faisant appel à des
phénomènes de pression et/ou de déplacement et/ou de pincement notamment du
tissu cutané.
Afin de faciliter l'action du masseur, on a proposé un grand nombre de
dispositifs. Parmi ceux-ci
on a tout d'abord proposé la mise en oeuvre d'appareils faisant appel à une
simple action
mécanique, par exemple au moyen d'ensembles comportant des billes ou boules
montées sur un
boîtier support, permettant le cas échéant de distribuer ou d'appliquer de
manière concomitante
un produit de traitement de type crème ou gel, tel que par exemple décrit dans
le document FR-
A-1 225 094.
On a également proposé d'associer à ce traitement mécanique un traitement
d'aspiration de la
peau du patient. A cet effet, les appareils de massage en question mettent en
oeuvre une tête de
traitement reliée à un circuit d'aspiration, ladite tête de traitement étant
constituée par un boîtier
définissant une chambre interne à l'intérieur de laquelle débouche le circuit
d'aspiration. Lorsque
la tête de massage est appliquée contre le corps du patient, et en raison de
l'aspiration générée
par le circuit d'aspiration, il se fonme un pli cutané à l'intérieur de la
chambre interne, pli cutané
qui s'appui contre le bord périphérique de ladite chambre interne.
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L' action mécanique quant à elle peut être exercée par des rouleaux, ou des
billes qui
permettent d'exercer concomitamment à l'aspiration sur le corps du patient une
action de
pression et/ou de déplacement et/ou de friction, notamment par vibration.
Les solutions proposées dans ce contexte conduisent à des ensembles complexes,
délicats à
mettre en aeuvre et qui ne donnent pas entière satisfaction sur le plan des
résultats.
Il a également été proposé des appareils de massage susceptibles de reproduire
de manière
simple les massages de type palper/rouler, c'est-à-dire consistant à exercer
sur le patient une
action continue, provoquant non seulement un pincement localisé du tissu
cutané, mais
également un déplacement progressif de la zone pincée de manière à provoquer
un roulage dudit
pli cutané et ce tout en exerçant une pression (voir par exemple EP-A-224
422).
Ainsi, de tels appareils comportent un boîtier actionnable manuellement à
l'intérieur duquel sont
montés deux rouleaux parallèles, montés libres en rotation ou entraînés
positivement en rotation
à l'intérieur du boîtier. Ces rouleaux peuvent être montés sur le boîtier à
entraxe fixe, ou au
contraire sont susceptibles de pouvoir s'écarter et se rapprocher
automatiquement l'un de l'autre
lors de l'opération de massage, ledit boîtier étant lui-même relié à des
moyens d'aspiration
permettant de créer une dépression entre lesdits rouleaux lorsque la tête
munie de ces différents
éléments est appliquée contre le corps du patient, de façon à former un pli
cutané en appui contre
les surfaces des rouleaux.
Dans le document EP 0 917 452, on a proposé de remplacer les rouleaux en
question par deux
cloisons rapportées à l'intérieur du boîtier, articulées au sein de ce dernier
de telle sorte à pouvoir
être animées d'un mouvement de pivotement, ledit boîtier étant là encore relié
à une source
d'aspiration. Sous l'action de l'aspiration, il se créé un pli cutané venant
s'insérer entre les deux
cloisons à l'intérieur du boîtier. En raison de la progression dans un sens ou
dans l'autre de la
tête de massage munie d'un tel dispositif contre la peau du patient, le pli de
peau ainsi formé
subit un pincement saccadé.
Ce dispositif peut être perfectionné par la mise en oeuvre d'une électrovanne
au niveau du circuit
d'aspiration, qui permet d'obtenir un fonctionnement en tout ou rien, mais qui
permet également
de définir un débit contrôlé du flux d'air entre deux valeurs déterminées,
avec la possibilité de
réglage entre lesdites valeurs.
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Une telle électrovanne montée sur le circuit d'aspiration permet donc
d'obtenir un
fonctionnement séquentiel de pulsation de rythme, tel qu'en cours de
l'opération de massage, le
taux d'aspiration varie de manière cyclique, provoquant ainsi un effet de
vibration, de variation
de la force d'aspiration et de prise de peau, améliorant ainsi l'efficacité du
traitement et facilitant
en outre sa mise en oeuvre.
En l'absence de contrainte, les deux cloisons sont maintenues écartées l'une
de l'autre par
exemple au moyen de ressorts ou d'aimants, le pivotement desdites cloisons et
donc le
rapprochement de l'une par rapport à l'autre résultant de l'effet du vide
et/ou de la dépression
générée à l'intérieur du boîtier.
Si incontestablement, le dispositif décrit dans ce document donne
satisfaction, en revanche il
s'avère qu'en raison des fuites inéluctables entre le bord inférieur du
boîtier et la peau du patient
contre lequel il s'applique, le vide ou la dépression peut être rompu(e)
rapidement, affectant ce
faisant l'efficacité du traitement et notamment, l'action de pincement
résultant des deux cloisons.
Au surplus, il n'est pas rare qu'en raison du vide, on observe un coincement
de l'une ou des deux
cloisons, affectant alors de manière plus importante l'efficacité du
traitement.
L'objectif visé par la présente invention est d'optimiser le fonctionnement du
dispositif décrit
dans ce document et notamment l'efficacité du pincement résultant de l'action
desdites cloisons.
E%POSÉ DE L'INVENTION
A cet effet, la présente invention vise une tête de massage munie d'un boîtier
définissant une
chambre interne au niveau de laquelle est formée un pli cutané lorsqu'elle est
appliquée sur la
peau d'un patient, ledit pli venant prendre appui contre les bords inférieurs
de la chambre. Cette
chambre est définie par deux parois latérales et par deux parois
transversales, lesdites parois
transversales étant chacune constituée d'un clapet susceptible d'être animé
d'un mouvement de
pivotement, de telle sorte à induire le rapprochement et l'éloignement des
bords inférieurs
desdits clapets au contact avec le pli cutané.
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Selon l'invention, le déplacement relatif du clapet est assuré au moyen d'une
came rotative
motorisée ménagée au sein de la tête de massage, ladite came définissant un
chemin de came
recevant une rotule rapportée à l'extrémité des clapets, opposée à leur bord
inférieur libre au
contact de la peau du patient.
En d'autres termes, l'invention consiste en premier lieu, à remplacer la
source d'aspiration dans
sa fonction de déplacement des clapets ou cloisons transversales par une
action purement
motorisée résultant de la coopération d'organes montés sur lesdites cloisons
avec une came
rotative, dont le chemin de came présente au moins une excentrique.
Le pli cutané résulte ainsi de l'accroche mécanique engendrée par le bord
inférieur libre des
clapets. Celui-ci est avantageusement revêtu d'un matériau à coefficient de
frottement élevé, tel
que par exemple en élastomère.
Ce faisant, on reproduit de manière efficace la technologie dite du pincer
de Jacquet ,
consistant à réaliser une succession de pressions dans toute la profondeur de
la peau et en tout
sens.
La mise en oeuvre de l'actionnement mécanique des clapets pour réaliser ce pli
cutané présente
l'avantage de garantir le retour des clapets à leur position d'origine,
contrairement aux dispositifs
de l'art antérieur ne mettant en oeuvre que l'aspiration, qui peut aboutir au
collage desdits
clapets entre eux, annulant toute action de la tête de massage.
Selon l'invention, la came ne comporte qu'un seul chemin de came pour les deux
rotules des
deux clapets. Comme déjà dit, ce chemin de came n'est pas circulaire, mais
présente au moins
une excentrique. Cependant, ce chemin de came est symétrique pour induire un
rapprochement
ou au contraire un éloignement simultané et concomitant des bords inférieurs
libres desdits
clapets.
Ce chemin de came peut être ellipsoïdal mais peut également adopter un profil
sensiblement en
forme d'étoile et de manière générale tout profil symétrique, fonction du
nombre recherché
d'opérations de rapprochement et d'éloignement des bords inférieurs libres des
clapets par
rotation entière de ladite came.
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Selon une caractéristique de l'invention, les rotules reçues au sein du chemin
de came sont
montées à l'extrémité d'un axe solidaire des clapets.
En outre, l'extrémité des clapets opposée à leur bord inférieur libre est
articulée au niveau d'un
5 support des clapets pour permettre justement leur pivotement et notamment le
mouvement des
bords inférieurs libres de rapprochement et d'éloignement l'un de l'autre.
Cette articulation peut résulter d'une charnière élastique.
L'ensemble support des clapets et les clapets eux-mêmes peuvent être
constitués d'une pièce en
matière plastique monobloc.
Selon une variante de l'invention, la zone active de la tête de massage est
constituée :
= d'un support de clapets, solidarisé à ladite tête, et comportant deux
embases rigides
articulées sur ledit support, lesdites embases se prolongeant dans la
direction opposée au
bord libre des clapets par un organe apte à coopérer avec la came rotative ;
= d'une partie active, venant s'emmancher sur l'autre extrémité des embases,
et destinée à
venir en contact avec la peau.
Cette variante permet tout d'abord de simplifier la réalisation de la tête de
massage de
l'invention. En effet, le support des clapets muni de ses deux embases peut
être monobloc, et
notamment réalisé en plastique, et prévoyant une zone amincie afin de
constituer charnière. En
outre, elle permet de moduler la partie active, en termes de forme
géométrique, outre de la nature
du matériau qui la constitue, tel que matériau souple, abrasif, parfumé, effet
froid. Un tel
matériau peut par exemple est constitué de polypropylène, polyéthylène ou
polyuréthanne.
Selon une variante plus évoluée de l'invention, on peut ajouter un degré de
liberté
supplémentaire pour le déplacement des clapets, constitué en l'espèce par un
déplacement de ces
derniers selon la dimension principale de la tête de massage.
A cet effet, les clapets sont chacun munis d'une lumière orientée selon leur
dimension principale,
et s'étendant au niveau de leur zone supérieure, ladite lumière coopérant avec
un axe
perpendiculaire émanant du support des clapets.
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De plus, lesdits clapets sont chacun soumis à l'action d'un organe de rappel
élastique, en
l'espèce constitué d'un ressort, induisant leur positionnement, en l'absence
de toute contrainte,
en position haute, c'est-à-dire, induisant le positionnement des rotules
contre la came rotative.
Ce faisant, on optimise l'action de la tête de massage, rendant inutile toute
mise en oeuvre de
source d'aspiration conventionnelle. Au surplus, on induit, en raison de ce
mouvement
vertical supplémentaire des clapets un effet de lifting , ceux-ci
induisant lorsqu'ils sont
fermés, outre le pincement, également la traction du pli cutané. On aboutit de
la sorte à
l'optimisation du traitement de la peau en termes d'élasticité, de tonicité et
de fermeté de la peau.
Selon une autre variante de l'invention, il peut cependant être envisagé
d'associer à la tête de
massage les moyens d'aspiration conventionnels connus de l'art antérieur, le
conduit d'aspiration
débouchant au sein de la chambre interne. Dans cette hypothèse, on améliore ou
on facilite la
formation du pli cutané, et surtout, on dispose de la faculté d'agir de
manière combinée en
exerçant une action d'aspiration continue ou non avec une action de massage
rythmée et donc
discrète, née de l'action des clapets motorisés. Cette combinaison d'effets,
que les fréquences
respectivement d'ouverture et de fermeture des clapets, et de phase
d'aspiration, soit synchrones
ou non, permet d'optimiser le processus de circulations sanguine et
lymphatique.
L'invention concerne également un dispositif de massage mettant en oeuvre une
telle tête de
massage. Ce dispositif de massage comporte une source d'énergie électrique
propre à actionner
le moteur électrique intégré dans la tête de massage et assurant la rotation
de la came. Il est
également susceptible de comprendre une source de vide ou de dépression
associée à la tête de
massage lorsque celle-ci en est pourvue.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en
découlent ressortiront
mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non
limitatif, à l'appui des
figures annexées :
La figure 1 est une représentation schématique en perspective en éclaté de la
tête de massage
conforme à l'invention.
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La figure 2 est une représentation schématique également en éclaté de tête de
massage vue en
section sagittale.
La figure 3 est une représentation schématique en section sagittale de la tête
de massage
assemblée conformément à l'invention, les clapets dont elle est munie étant en
position éloignée
l'un de l'autre.
La figure 4 est une vue analogue à la figure 3 mais dans laquelle les clapets
sont en position
rapprochée l'un de l'autre.
La figure 5 est une représentation schématique en perspective des clapets
caractéristiques de
l'invention.
La figure 6 est une représentation schématique vue de dessus de la came
conforme à l'invention
selon une première forme de réalisation.
La figure 7 est une vue analogue à la précédente selon une seconde forme de
réalisation.
Les figures 8a et 8b sont des représentations schématiques en section d'une
variante évoluée de
l'invention, permettant de conférer auxdits clapets un degré de liberté
supplémentaire.
Les figures 9a à 9d illustrent différents phases de rotation de la came et de
son action sur les
clapets, dans le cadre de la version plus évoluée de l'invention visée au sein
des figures 8a et 8b.
Les figures 10a à 10d sont des représentations schématiques des quatre phases
précédentes vue
de dessus.
La figure 11 est une vue schématique en perspective éclatée d'une variante de
réalisation de
l'invention.
Les figures 12a et 12b sont des représentations schématiques vue de côté de
deux modes de
réalisation de cette variante.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION
On a donc illustré en relation avec la figure 1 une représentation schématique
en éclaté de la tête
de massage 1 conforme à l'invention.
Celle-ci comporte un boîtier constitué de deux parties 2, 11 assemblées l'une
avec l'autre par
encliquetage, collage ou vissage, réalisées par exemple en matière plastique
(et par exemple en
POM (polyoxyméthylène), ABS ou polycarbonate pour la partie postérieure 2, et
polycarbonate,
notamment transparent pour la partie antérieure 11), et définissant un volume
au sein duquel sont
reçus les éléments mécaniques assurant le fonctionnement de la tête.
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Ce boîtier fait également fonction de poignée de préhension par l'utilisateur
afin de permettre
l'application de la tête de massage contre le corps d'un patient.
La partie postérieure 2 dudit boîtier est munie d'un orifice débouchant se
prolongeant par un
canal 13, au niveau duquel est susceptible de venir s'adapter une conduite 3
raccordée à une
source de vide ou de dépression lorsque l'appareil de massage mettant en
oeuvre la tête 1 en est
muni.
La partie antérieure 11 de ce boîtier définit une chambre interne et reçoit un
ensemble 12
intégrant deux clapets 15 et 16 susceptibles de pivoter autour d'un axe
perpendiculaire à la
dimension principale de la tête, de telle sorte que leur bord inférieur libre
17, 18 se rapprochent
ou s'éloignent l'un de l'autre, ainsi que cela sera décrit plus en détail
ultérieurement.
La partie postérieure 2 définit donc un volume interne au sein duquel est tout
d'abord destiné à
être reçu un moteur électrique 4, fixé sur la paroi latérale interne de ladite
partie au moyen d'une
plaque de fixation 6 vissée dans des fentes 34 ménagées au sein de ladite
paroi. Cette plaque 6
est percée en son centre d'un orifice traversant autorisant le passage de
l'axe de rotation 5 issu du
moteur 4, et destiné à assurer la rotation d'une came 10, là encore décrit
plus en détail
ultérieurement.
Le moteur électrique mis en oeuvre peut être du type à courant continu ou de
type brushless. Il
est associé à un réducteur, afin de disposer du couple nécessaire à
l'actionnement des clapets.
Lorsqu'un moteur brushless est mis en oeuvre, on peut avantageusement lui
adjoindre un codeur,
permettant de gérer la vitesse de sortie de l'arbre moteur et corollairement,
la fréquence de
battement des clapets.
Ladite plaque 6 est également fixée à l'extrémité inférieure du moteur 4 par
des vis
additionnelles 8.
L'axe rotatif 5 du moteur électrique 4 est reçu et collé dans un logement 14
ménagé au sein
d'une plaque 9, fixée au moyen de vis sur la face postérieure de la came
rotative 10.
La came rotative 10 est quant à elle guidée par ajustement au sein du corps 2.
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La face antérieure de la came définit un chemin de came 30 destiné à coopérer
avec des moyens
appropriés associés aux clapets 15 et 16, ainsi que décrit plus en détail ci-
après.
Ladite came 10 est percée en son centre d'une canalisation traversante 29,
coaxiale avec son axe
de rotation, et destinée à permettre le passage d'un moyen de fixation de
l'ensemble 12 intégrant
lesdits clapets et notamment un caudron ou renflement.
Cette came 10 est réalisée avantageusement en matière plastique par moulage
par injection, et
typiquement en POM, afin de garantir ses caractéristiques mécaniques,
notamment en termes de
guidage, de frottement et d'usure.
La chambre interne définie par la partie antérieure 11 du boîtier constitutif
de la tête de massage
comporte deux cloisons latérales opposées l'une à l'autre 28 et les deux
clapets 15 et 16 intégrés
dans l'ensemble 12.
Cet ensemble 12 comprend un système de fixation de type caudron précédemment
décrit associé
à une plateforme 21, également munie d'un orifice traversant 22, colinéaire et
coaxial avec le
caudron et avec la canalisation traversante 29 ménagée au sein de la came 10.
Lesdits clapets 15
et 16 sont en fait articulés par leur extrémité supérieure opposée aux bords
libres 17 et 18 au
niveau de cette plateforme 21, ainsi qu'on peut bien l'observer sur la figure
5. Cette articulation
peut avantageusement être constituée d'une charnière élastique d'un type en
soi connu.
En outre, ladite extrémité supérieure des clapets 15 et 16, opposée aux bords
inférieurs libres 17
et 18 se prolonge chacune par un axe 25 et 26, perpendiculaire à l'axe
d'articulation desdits
clapets sur la plateforme 21, et dont l'extrémité libre est pourvue d'une
rotule 27 respectivement
28, destinée à coopérer avec le chemin de came 30 ménagé au sein de la came
10.
Avantageusement, l'ensemble constitué par les deux clapets, la plateforme 21,
les axes 25 et 26
et les rotules 27 et 28 est réalisé en matière plastique et constitue une
seule et même pièce. En
tout état de cause, chacun des axes 25 et 26 est rigidement solidarisé au
clapet qui lui est associé,
de telle sorte à induire son déplacement par rapport à l'axe d'articulation de
ce dernier, en
fonction du cheminement de la rotule correspondante 27 et 28 dans le chemin de
came 30.
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Le bord inférieur libre 17 et 18 des clapets 15 et 16 est avantageusement de
forme convexe,
afin de favoriser le contact avec la peau du patient. Par ailleurs, lesdits
clapets, lorsqu'ils sont en
position éloignée l'un de l'autre, ainsi que par exemple représenté sur la
figure 3, viennent
prendre appui contre l'extrémité antérieure de la partie antérieure 11 du
boîtier de la tête de
5 massage et présentent à cet effet un épaulement 19 respectivement 20.
En raison de l'articulation 23 et 24 des clapets sur la plateforme 21, on
conçoit donc que les
clapets 15 et 16 sont susceptibles de pouvoir se rapprocher ou s'éloigner l'un
de l'autre au sein
de la chambre interne définie par la partie antérieure 11 du boîtier, ce
déplacement intervenant
10 dans un plan parallèle aux parois latérales 28 définissant également la
chambre interne de la tête
de massage.
Conformément à l'invention, le chemin de came 30 de la came 10 présente une
symétrie par
rapport à au moins un axe passant par le plan dans lequel il s'inscrit et par
le centre de rotation
de ladite came. Il présente en outre au moins un excentrique. Dans la forme de
réalisation
représentée en figure 6, ce chemin de came est de forme ellipsoïdale. Ce
faisant, les rotules 27 et
28 des deux clapets 15 et 16 suivent exactement un profil symétrique l'un de
l'autre par rapport à
un plan passant par l'axe de rotation de la came d'une part et perpendiculaire
aux parois latérales
28. Avec le profil ellipsoïdale représenté en figure 6, chaque rotation de 360
de la came 10
induit de fait deux battements de chacun des deux clapets.
En revanche ce chemin de came peut adopter d'autres profils, toujours
symétriques et par
exemple un profil du type de celui de la figure 7. Dans cette configuration,
chaque rotation de la
came 10 de 360 induit quatre battements de chacun des clapets.
On conçoit ainsi qu'en adaptant la vitesse de rotation du moteur 4, et donc de
la came 10, on peut
sélectionner la vitesse et le nombre de battements desdits clapets, et donc
l'intensité du
traitement et notamment du pincement généré par les clapets.
Partant, on optimise de manière significative l'efficacité de cette action de
pincement.
Selon une version avantageuse de l'invention, et plus particulièrement décrite
en relation avec
les figures 8 à 10, on confere aux clapets 15 et 16 un degré de liberté
supplémentaire, constitué
par un déplacement vertical (sur lesdites figures) de ceux-ci.
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11
A cet effet, on ménage en zone supérieure de chacun desdits clapets, une
lumière 31, 32, en
l'espèce traversante, et s'étendant linéairement selon la dimension principale
de chacun d'eux.
En outre, la plateforme 21 assurant la fonction de support desdits clapets se
prolonge en direction
de l'extrémité inférieure de la tête de massage par une paroi latérale 35, de
laquelle émanent
deux axes 33, 34, représentés de manière horizontale sur les figures, et
orientées de manière
générale perpendiculairement par rapport à la dimension principale des clapets
ou des lumières.
Ces axes 33, 34 traversent et coopèrent avec les lumières 31, 32, et assurent
le support des
clapets au sein du corps 2, 11.
Deux ressorts, respectivement 36 et 37, dont l'un des points d'application est
constitué par les
axes 33 et 34, et exerçant leur poussée en direction de la came 10 en raison
du positionnement de
leur autre point d'application sur l'axe 25, 26 prolongeant chacun des deux
clapets, induisent le
positionnement des clapets en position haute, c'est à dire, tendent à pousser
systématiquement
lesdits clapets contre le chemin de came.
Bien évidemment, dans cette configuration, lesdits clapets ne sont plus liés à
la plateforme 21 par
une charnière, du type de celle décrite (sous les références 23 et 24) dans le
mode de réalisation
précédent, pour justement autoriser un débattement vertical desdits clapets.
On a représenté sur les figures 9a à 9d, et sur les figures l0a à lOd le
positionnement de la came
10, respectivement pour 0 , 30 , 60 et 90 . On peut ainsi observer la
variation d'altitude Ol des
clapets en fonction de la rotation de la came.
Ce faisant, on favorise la formation du pli cutané, permettant définitivement
de s'affranchir de
toute source d'aspiration. Au surplus, on peut réaliser un effet de lifting
sur la peau traitée,
puisque simultanément avec le pincement de la peau entre les clapets, donc
lorsque ceux-ci sont
en position fermée (figure 8b), on induit une traction d'amplitude Ol sur le
pli de peau ainsi
pincé.
On travaille ce faisant l'élasticité, la tonicité et la fermeté de la peau.
On a représenté en relation avec les figures 11 et 12 une autre variante de la
tête de massage de
l'invention.
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12
Selon cette variante, la zone active de la tête de massage comprend tout
d'abord une entité
structurelle unique, rapportée sur le reste de ladite tête. Cette entité
structurelle est constituée par
la plateforme 21 munie du caudron 50, et de laquelle émanent deux embases 38,
39, rigides, et
articulées sur deux bords opposés de ladite plateforme par des charnières 23,
24.
Les embases 38, 39 se prolongent chacune par un axe 25 et 26, perpendiculaire
à l'axe
d'articulation desdites embases sur la plateforme 21, et dont l'extrémité
libre est pourvue d'une
rotule 27 respectivement 28, destinée à coopérer avec le chemin de came 30
ménagé au sein de
la came 10.
La partie active des clapets, destinée à venir au contact de la peau, est
constituée d'une zone
indépendante 42, 43 venant s'emmancher sur les embases respectives 38, 39,
lesdites zones étant
pourvues à cet effet d'un logement de forme complémentaire 44, 45, jusqu'à ce
que le bord
supérieur 46, 47 desdites zones vienne prendre appui sur un épaulement 48, 49
ménagés sur
lesdites embases.
La solidarisation effective de ces zones 42, 43 sur les embases respectives
38, 39 est par exemple
assurée par la coopération de l'extrémité inférieure des axes 25, 26, munis à
cet effet
d'excroissances radiales 40, 41 avec un logement dédié 50, 51 prolongeant les
logements 44, 45.
L'ensemble constitué par la plateforme 21, le caudron 50 et les embases 38, 39
est
avantageusement réalisé en matière plastique et est monobloc. Dans ce cas,
lesdites embases sont
percées d'un orifice traversant, afin de permettre l'introduction des axes 25,
26, ceux-ci étant en
outre munis d'une saillie radiale 51, 52 venant prendre appui sur le bord
supérieur des embases,
et ainsi limiter leur débattement et assurer leur fonction de transmission de
mouvement aux
clapets.
Comme on peut l'observer au sein des figures 12a et 12b, les zones 42, 43
peuvent prendre
différentes configurations, au choix de l'opérateur. En outre, elles peuvent
être réalisées en
différents matériaux, et notamment en matériau souple, et/ou abrasif, voire
exciper des odeurs
parfumées ou générer un effet glaçon, tel que par exemple du polypropylène,
polyéthylène ou
polyuréthanne.
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13
Ainsi que rappelé précédemment, il est possible d'associer cette tête de
massage à une
source de vide ou de dépression, notamment dans le cas où les clapets ne
disposent pas du degré
de liberté supplémentaire, décrit en relation avec les figures 8 à 10. Dans
cette configuration,
l'air passe au sein du corps 2, 11 autour du moteur électrique 4. On peut
ainsi accentuer la
formation du pli cutané au sein de la chambre interne entre lesdits clapets et
donc travailler de
manière plus profonde le tissu cutané. Au surplus, il est possible avec cette
aspiration,
susceptible d'être régulée, de réaliser un traitement continu ou non du
massage sur le pli cutané
réalisé.
De par la mise en oeuvre d'une électrovanne, qui ainsi que rappelé en
préambule, permet
d'obtenir un fonctionnement en tout ou rien, mais qui permet également de
définir un débit
contrôlé du flux d'air entre deux valeurs déterminées, avec la possibilité de
réglage entre lesdites
valeurs, on peut jouer sur le synchronisme ou au contraire le caractère
aléatoire entre la
fréquence de battements des clapets (par voie mécanique) et la fréquence des
phases
d'aspiration, permettant ainsi de favoriser la circulation sanguine et
lymphatique, ou d'obtenir un
effet de stretching .
En raison de cette conjonction de moyens, on aboutit à une action de masser
pincer plus efficace
notamment pour le raffermissement de la peau.