Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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Perfectionnement pour harmonica
La présente invention concerne un perfectionnement pour harmonica
Il existe de nombreux types d'harmonicas et le problème principal rencontré
avec les
harmonicas de l'art antérieur est lié au rendement sonore limité de ces
instruments en
raison de leur conception même qui ne permet pas d'offrir une étanchéité
correcte
susceptibles de s'opposer aux fuites d'air . En effet , du fait de la forme
obligatoirement
cambrée des lames vibrantes sonores , l'air aspiré ou soufflé peut facilement
s'échapper
par les fenêtres au travers desquelles oscillent les lames sonores et ce en
passant entre
les bords latéraux curvilignes des lamelles et la face des portes-lames contre
laquelle
sont fixées lesdites lames sonores . Une autre fuite importante se situe
également au
niveau de l'ouverture béante localisée entre les extrémités libres des lames
sonores et la
face des portes-lames contre laquelle sont fixées lesdites lames sonores .
Il s'en suit un inconfort durant le jeu qui tout à la fois limite les
performances musicales du
joueur et surtout rend difficile l'accès à certaines techniques de jeu
particulières connues
sous le noms d'altérations .
Les harmonicas de l'art antérieur sont par ailleurs coûteux à fabriquer et peu
pratique
d'entretien compte - tenu de l'accès difficile aux aménagements internes de
l'instrument.
Les aménagements de l'instrument proposés dans cette invention constituent une
réponse pertinente aux problèmes susmentionnés rencontrés dans les harmonicas
de
l'art antérieur.
Préalablement , pour faciliter la description et la compréhension du présent
document
nous convenons tout d'abord que la partie de l'instrument en contact avec la
bouche du
musicien constitue la partie arrière de l'instrument tandis que la partie
opposée par
laquelle sortent les sons émis constitue la partie avant de l'instrument .
Nous convenons par ailleurs que l'harmonica selon l'invention, qui peut être
de forme
extérieure symétrique ou non symétrique, est ici positionné de telle manière
que son
plan longitudinal moyen Px est disposé horizontalement, ledit plan Px étant le
plan
passant sensiblement à mi-épaisseur de l'instrument et passant donc
sensiblement , à
l'arrière de l'harmonica, par l'axe des trous d'embouchure et passant , à
l'avant de
l'harmonica, au voisinage de la mi-hauteur du pavillon de l'instrument . Bien
sûr dans le
cas où toute la partie de l'instrument disposée au dessus dudit plan
longitudinal moyen
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Px est identique à toute la partie de l'instrument disposée au dessous de ce
plan
longitudinal moyen Px , ce plan Px constitue alors également le plan
longitudinal de
symétrie générale de l'instrument .
Enfin nous convenons d'appeler lames soufflées les lames fixées sur la face du
porte-
lames orientée du coté intérieur des canaux d'air tandis que les lames dites
aspirées
seront les lames fixées contre la face du porte-lames située à l'extérieur des
canaux d'air.
Dans la présente description, nous ne prendrons donc pas en compte le fait que
les
lames dites soufflées, ayant comme vocation principale d'entrer en vibration
en émettant
un son lorsque le joueur souffle dans l'instrument, peuvent dans certaines
techniques de
jeu, entrer en action même lors de l'aspiration . Il en va de même pour les
lames dites
aspirées qui peuvent entrer en action lors du soufflage dans certaines
techniques de jeu
qui contraignent occasionnellement les lames à vibrer sous l'action d'un flux
d'air de
direction contraire à celui pour lequel elles ont été conçues au départ mais
qui reste
cependant évidemment leur mode de vibration principal. De la même manière
lorsque le
texte mentionne le terme de face d'admission de l'air il s'agit toujours de la
face par
laquelle l'air entre pour passer au travers de la fenêtre concernée et à
contrario, lorsque
le texte évoque le terme de face d'échappement il s'agit de la face par
laquelle l'air sort
après être passé au travers de ladite fenêtre et ce toujours en référence au
type , aspiré
ou soufflé, de la lamelle associée à la fenêtre concernée.
Ceci convenu, l'instrument selon l'invention est constitué des éléments
suivants
- un corps principal dont la coque périphérique permet la préhension de
l'instrument, ledit corps principal étant constitué d'un élément creux en
forme de
cloche allongée dont la face avant est ouverte pour servir de pavillon à
l'instrument . La face arrière du corps principal , opposée au pavillon,
constitue
la face d'embouchure de l'instrument dans laquelle sont aménagés les trous
d'embouchure par lesquels le musicien insuffle ou aspire l'air qui met en
vibration les anches sonores , ou lames vibrantes sonores, de l'instrument. La
coque extérieure dudit corps principal peut être symétrique ou non par rapport
au plan longitudinal moyen Px de l'instrument,
- Un élément dénommé sommier ou peigne disposé en partie au moins à
l'intérieur de la cavité aménagée dans le corps principal . Ce peigne, qui
constitue ou non un ensemble monolithique avec le corps principal, est
constitué d'une pluralité de parois qui séparent les canaux d'air entre eux,
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- au moins 1 porte-lames maintenu plaqué contre les zones d'appui
correspondantes du peigne , lesquelles zones d'appui sont constituées
notamment par la tranche des parois séparant les canaux d'air entre eux.
- Plusiéurs lames sonores vibrantes , du type anches libres , constituées de
fines
lamelles fixées par l'une de leurs extrémités au porte-lames par tout moyen de
fixation tels que notamment rivet, agrafe, vis, colle, point de soudure . Sous
l'action combinée de la force de l'air aspiré ou soufflé par le musicien et de
l'élasticité en flexion desdites lamelles , l'extrémité libre de ces lamelles
peut
osciller de part et d'autre d'une position d'équilibre en passant au travers
d'une
fenêtre de dimensions très légèrement supérieures aménagée au travers de la
plaque porte-lames concernée.
- Des moyens de pression visant à appliquer la ou les plaques porte-lames
contre
le peigne et, le cas échéant , des moyens complémentaires d'étanchéité visant
à éviter les fuites d'air entre les différents éléments : la ou les plaques
porte-
lames, le peigne et le corps principal .
Selon une première caractéristique de l'invention, sinon pour la totalité des
lames
sonores vibrantes que compte l'instrument, du moins pour certaines au moins
desdites
lames , pour constituer des moyens destinés à assurer une étanchéité optimale
en
constituant des chicanes les plus précises et les plus étanches possibles face
aux fuites
d'air latérales entre lesdites lames et la face d'admission de l'air
correspondante du porte-
lames , l'harmonica selon l'invention comporte des parois dites d'étanchéité
latérales
dont la face orientée du coté de la lame concernée est positionnée
sensiblement dans le
prolongement de la face latérale correspondante constituée par la tranche de
la fenêtre
au travers de laquelle oscille la partie libre de la lame sonore vibrante
concernée .
Selon une autre caractéristique l'harmonica selon l'invention comporte des
moyens
complémentaires aux précédents destinés à améliorer l'étanchéité face aux
fuites d'air
s'engageant entre l'extrémité libre vibrante de la lame sonore et la face
d'admission de
l'air du porte-lames . Ces moyens peuvent être réalisés notamment par une
paroi dont la
face orientée du coté de ladite lame est avantageusement positionnée dans le
prolongement de la face d'extrémité constituée par la tranche correspondante
de la
fenêtre concernée. Pour optimiser cette étanchéité d'extrémité , la paroi
d'étanchéité
d'extrémité est avantageusement de forme curviligne au moins dans le plan de
symétrie
de la lame , la courbe de ladite forme étant idéalement parallèle et la plus
proche
possible du parcours curviligne décrit par l'extrémité libre de la lame lors
de ses
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oscillations . La paroi d'étanchéité d'extrémité susmentionnée s'étend du coté
où est
orientée la cambrure de la lame concernée lorsque celle-ci occupe sa position
de repos
c'est-à-dire lorsqu'elle n'est activée par aucun flux d'air et cette paroi
d'étanchéité
d'extrémité se prolonge au delà du plan passant par la face du porte-lames
contre
laquelle est fixée la lame sonore concernée.
Selon une autre caractéristique, et selon un premier mode de réalisation, les
parois
d'étanchéité latérales et la paroi d'étanchéité d'extrémité susmentionnées
prolongent
respectivement les parois latérales et la paroi d'extrémité correspondantes de
la fenêtre
concernée au-delà du plan passant par la face du porte lames contre laquelle
est fixée
ladite lame sonore vibrante . Le prolongement susmentionné s'étend dans le
demi-
espace orienté vers la face d'admission de l'air vers lequel est donc orientée
la concavité
de la lame au repos qui est également le demi-espace dans lequel est
positionnée la
partie cambrée libre de ladite lame sonore vibrante lorsque celle - ci occupe
sa position
de repos c'est-à-dire lorsqu'elle n'est activée par aucun flux d'air.
Selon une caractéristique importante , les prolongements susmentionnés des
faces
latérales et d'extrémité des fenêtres s'étendent au moins jusqu'au niveau de
la face
concave cambrée de la lame sonore concernée lorsque celle-ci occupe sa
position de
repos c'est-à-dire lorsqu'elle n'est activée par aucun flux d'air.
Selon une autre caractéristique , pour générer un son plus rond et plus
puissant grâce à
une lumière d'échappement plus limitée et s'ouvrant plus tard lors de
l'oscillation de la
lame concernée , une ou plusieurs plaques additionnelles comportant également
des
fenêtres de dimensions appropriées peuvent être avantageusement empilées et
plaquées contre la face du porte-lames coté face d'échappement de l'air c'est-
à-dire du
coté de la face du porte-lames par lequel s'échappe l'air lorsqu'il est passé
à travers
ladite fenêtre de telle manière que les faces constituées par les tranches
desdites
fenêtres puissent assurer une étanchéité latérale et d'extrémité modulée en
fonction des
caractéristiques recherchées pour le son.
Selon un autre mode de réalisation les parois d'étanchéité latérale et
d'extrémité
susmentionnées sont aménagées directement dans au moins l'un des porte- lames
que
comporte l'harmonica et elles sont constituées en partie au moins par les
faces
correspondantes , latérales et d'extrémité, de la fenêtre concernée, réalisées
dans un
porte-lames d'une épaisseur suffisante au niveau de ladite fenêtre pour que
lesdites
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parois latérales et d'extrémité puissent être suffisamment hautes pour assurer
lesdites
étanchéités latérale et d'extrémité en fermant tout ou partie de l'espace
compris entre le
voisinage des bords périphériques de la lames concernée lorsque celle-ci est
au repos et
les bords correspondants de la fenêtre coté face d'admission de l'air et/ou le
cas échéant
5 coté face d'admission de l'air . Chaque lame sonore vibrante que supporte ce
porte-
lames est fixées audit porte-lames par l'une de ses extrémités tandis que la
partie libre de
cette lame sonore peut osciller au travers d'une fenêtre aménagée dans le
porte-lames
sous la force d'un flux d'air soufflé ou aspiré par l'harmoniciste et ledit
porte-lames se
caractérise en ce qu'il comporte des parois d'étanchéité situées sensiblement
dans le
prolongement des parois latérales correspondantes de la fenêtre concernée .
Les parois d'étanchéité susmentionnées s'étendent du coté où est orientée la
cambrure
de la lame concernée lorsque celle-ci occupe sa position de repos c'est-à-dire
lorsqu'elle
n'est activée par aucun flux d'air et ces parois d'étanchéité se prolongent au
delà du plan
passant par la face contre laquelle est fixée la lame sonore concernée
Selon un autre mode de réalisation les faces d'étanchéité latérale et
d'extrémité
susmentionnées sont constituées en partie au moins par les faces
correspondantes des
tranches des fenêtres aménagées dans des plaques additionnelles empilées et
plaquées contre la face du porte-lames orientée du coté admission de l'air
c'est-à-dire
du coté par lequel l'air entre lors de son passage à travers la fenêtre c'est-
à-dire donc du
coté de la face du porte-lames contre laquelle est fixée la lame vibrante que
celle-ci soit
du type aspiré ou du type soufflé.
Selon une autre caractéristique, les faces d'étanchéité latérale et
d'extrémité
susmentionnées sont constituées en partie au moins par les faces
correspondantes des
tranches des fenêtres aménagées dans des plaques additionnelles empilées et
plaquées contre la face du porte-lames orientée du coté échappement de l'air
c'est-à-
dire du coté par lequel l'air sort lors de son passage à travers la fenêtre
c'est-à-dire donc
du coté de la face du porte-lames opposée à celle contre laquelle est fixée la
lame
vibrante que celle-ci soit du type aspiré ou du type soufflé .
Selon un premier mode de réalisation, pour une lame vibrante concernée, les
largeurs
respectives des différentes fenêtres sont identiques pour toutes les plaques
empilées de
telle sorte que les parois latérales d'étanchéité ainsi constituées par
empilage de plaques
sont sensiblement planes et positionnées parallèlement au plan dans lequel se
déplace
l'axe longitudinal de la lame lors de ses oscillations.
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Selon un autre mode de réalisation, pour une lame vibrante concernée les
largeurs des
différentes fenêtres sont croissantes au fur et à mesure que l'on s'éloigne de
la face du
porte-lames contre laquelle est fixée la lame concernée de telle sorte que les
faces
latérales d'étanchéité sont alors en escaliers ce qui peut s'avérer
intéressant pour éviter
des contacts indésirables entre ces parois latérales d'étanchéité et la partie
libre vibrante
de la lame lorsque celle-ci oscille tout en se vrillant légèrement lors de
certaines
techniques particulières de jeu .
Dans les modes de réalisation dont les moyens d'étanchéité latérales et
d'extrémité sont
constitués par un empilage de plaques tel que défini ci-avant, pour chaque
lame
concernée les longueurs respectives de chacune des fenêtres aménagées dans
lesdites
plaques peuvent être avantageusement dégressives au fur et à mesure que l'on
s'éloigne
de la face du porte-lames contre laquelle est fixée la lame concernée et ce
pour que
l'empilage des plaques se traduise par une paroi d'extrémité en gradins
assurant une
étanchéité optimale d'extrémité en s'approchant au mieux du parcours
cunriligne décrit
par l'extrémité de la lame lors de ses oscillations .
Selon un autre mode de réalisation complémentaire le cas échéant aux
précédents, les
parois d'étanchéité latérale et d'extrémité susmentionnées sont solidaires du
sommier de
l'instrument et/ou du corps principal de l'instrument et/ou du ou des capots
correspondants de l'instrument et ces parois d'étanchéité sont donc
constituées en partie
au moins par des aménagements correspondants dudit sommier et/ou du corps
principal
et/ou du capot .
Selon une autre caractéristique d'un autre mode encore de réalisation, les
moyens
d'étanchéité constitués de parois d'étanchéité telles que décrites
précédemment sont
aménagés dans un élément intercalé entre l'un au moins des porte-lames et la
face
d'appui correspondante du sommier . Selon une caractéristique complémentaire
de ce
mode de réalisation, cet élément intercalaire est avantageusement réalisé dans
un
matériau légèrement souple pour assurer une bonne étanchéité au niveau des
faces du
sommier et du porte-lames entre lesquelles il est pris en sandwich.
Selon une caractéristique importante , les lames aigues étant plus courtes que
les lames
graves il s'en suit que lors de leurs vibrations les amplitudes respectives de
leurs
oscillations sont différentes , la partie libre des lames aigues s'éloigne
donc moins de
part et d'autre du plan passant par la face de fixation de la lame que ne le
fait la partie
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libre des lames graves ce qui justifie des hauteurs de parois d'étanchéité
latérale et
d'étanchéité d'extrémité en proportion desdites longueurs des lames . Pour que
les sons
produits par les différentes lames soient homogènes entre eux, il est donc
très important
que les épaisseurs des différentes zones du porte-lames dans lesquelles sont
découpées
les fenêtres soit proportionnelles à ces amplitudes et donc en relation avec
la longueur
des différentes lames pour une diminution par gradins de la hauteur des faces
d'étanchéité latérales et d'extrémité assurées par les tranches
correspondantes des
fenêtres. Ces différences d'épaisseurs du porte-lames peuvent être obtenues
soient par
des usinages en gradins réalisés dans l'épaisseur de la plaque qui constitue
ledit porte-
lames soit par empilage de différentes plaques additionnelles d'épaisseur
constante ou
non mais de dimensions dégressives, et notamment de longueurs dégressives ,
empilées
contre la face concernée du porte-lames pour constituer des strates . Ces
différentes
plaques additionnelles peuvent être assemblées entre elles et/ou avec le porte-
lames
par collage, clipsage, soudage ou par tout autre moyen de fixation qui pourra
être soit
définitif soit avantageusement temporaire pour permettre la désolidarisation
entre elles
desdites plaques pour faciliter ainsi l'accès aux lames sonores lors des
opérations
d'accordage ou de réparation .
Selon un mode de réalisation préférentiel ia face du porte - lames qui vient
se plaquer
contre le sommier est avantageusement plane pour faciliter la réalisation de
l'étanchéité
requise tandis que les reliefs constitués par les amincissements susmentionnés
de la
plaque porte-lames sont donc réalisés sur l'autre face dudit porte-lames .
Ainsi la face
située coté amission de l'air du porte-lames sur lequel sont montées les lames
soufflées
sera avantageusement plane tandis que les reliefs constitués par les usinages
en gradins
susmentionnés seront localisés sur la face dudit porte-lames située coté
échappement de
l'air . A contrario, pour le porte-lames supportant les lames aspirées la face
venant
s'appliquer contre le sommier étant la face du porte-lames située coté
échappement de
l'air, c'est donc avantageusement cette face qui sera plane , les reliefs,
constitués par les
usinages en gradins susmentionnés , étant alors localisés sur la face dudit
porte-lames
orientée coté admission de l'air.
Selon une autre caractéristique, sur la face du porte-lames orientée du coté
de
l'échappement de l'air et/ou sur la face du porte-lames orientée du coté de
l'admission de
l'air , les bords de certaines fenêtres comportent avantageusement des
creusures, des
chanfreins , des échancrures ou des rayons destinés aussi bien à éviter les
turbulences
en facilitant l'écoulement de l'air que le cas échéant à permettre un
échappement localisé
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de l'air qui puisse commencer avant que la lame concernée n'ait atteint son
point
d'oscillation le plus éloigné de la face contre laquelle elle est fixée.
Selon une variante de ce mode de réalisation, le porte-lame est réalisé dans
une plaque
suffisamment épaisse pour offrir pour les lames longues graves une hauteur
suffisante
pour assurer les étanchéités latérales et d'extrémité telles que décrites
précédemment et
des chanfreins , des creusures ou des usinage particuliers sont réalisées au
niveau des
bords des fenêtres des lames moins graves pour réduire seulement iocalement et
spécifiquement pour chacune des lames l'épaisseur de la plaque, initialement
identique
sur toute sa surface, à une épaisseur en corrélation avec la dimension des
mouvements
d'oscillation de la lame concernée.
Selon une autre caractéristique très importante d'un mode particulier de
l'invention,
certaines lames sonores vibrantes au moins sont fixées de manière tout à fait
inverse au
mode de fixation pratiqué jusqu'alors , ainsi les lames soufflées ne sont pas
fixées contre
la face d'admission de l'air du porte-lames concerné mais contre la face dudit
porte-lames
orientée du coté ou l'air sort après être passé au travers de la fenêtre dans
laquelle
oscille la partie libre desdites lames qui conservent cependant la concavité
de leur
cambrure au repos orientée de manière classique c'est-à-dire orientée du coté
par lequel
l'air soufflé entre dans lesdites fenêtres. . De la même façon les lames
aspirées ne sont
pas fixées contre la face d'admission de l'air du porte-lames concerné mais
contre la face
d'échappement de l'air , lesdites lames conservant la concavité de leur
cambrure de
repos orientée de manière classique c'est-à-dire orientée du coté admission de
l'air
aspiré .
Un tel montage inversé présente le gros avantage d'encloisonner la lame
concernée
dans l'épaisseur du porte-lames et les faces latérales et d'extrémité de la
fenêtre
assurent ainsi rien qu'à eux seuls déjà de très bonnes étanchéités latérales
et d'extrémité
tout en offrant par ailleurs des lumières d'échappement, sur le coté et au
niveau de
l'extrémité libre de la lame, beaucoup plus importantes et s'ouvrant plus tôt
que dans le
montage classique ce qui se traduit par un son très différent des sons produit
par le
montage antérieur .
Selon une autre caractéristique , les lames ne sont pas fixées contre la paroi
d'admission
de l'air ou contre la face d'échappement de l'air mais contre une face d'appui
intermédiaire positionnée entre la face d'admission et la face d'échappement .
Cette face
intermédiaire de fixation peut être facilement réalisée par usinage dans
l'épaisseur de la
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plaque porte-lames ou par écrasement localisé de la plaque porte-lames . Cette
position
intermédiaire de fixation de la lame est très avantageuse puisque les moyens
d'étanchéité constituées par les tranches de la fenêtre sont alors positionnés
de part et
d'autre du plan médian positionné entre les deux positions extrêmes
d'oscillation de la
lame .
Selon un mode de réalisation préférentiel , la face intermédiaire de fixation
susmentionnée peut être avantageusement positionnée plus près de la face
d'échappement du porte-lames qu'elle ne l'est de la face d'admission dudit
porte lames
et ce dans le but d'optimiser l'étanchéité aux fuites d'air coté admission
tout en différant
suffisamment l'ouverture à l'échappement pour obliger la partie libre de
ladite lame à se
plier au maximum en permettant ainsi de générer un son puissant .
Selon un premier mode de réalisation, l'harmonica selon l'invention comporte
deux porte-
lames tels que décrits précédemment , lesdits porte-lames étant disposés
parallèlement
entre eux sans être pour autant automatiquement ( obligatoirement ) parallèles
au plan
longitudinal moyen Px avec lesquels ils peuvent en effet être , au contraire,
disposés
obliquement.
Selon un autre mode de réalisation , l'harmonica selon l'invention comporte au
moins
deux plaques porte-lames dont l'une au moins est disposée obliquement par
rapport au
plan longitudinal moyen Px de l'harmonica selon un angle avantageusement
supérieur à
5 ( cinq degrés ).
Selon un mode de réalisation préférentielle de l'invention, l'harmonica
comporte au moins
un premier porte-lames disposé obliquement par rapport au plan longitudinal
moyen de
l'harmonica Px selon un angle supérieur à 5 ( cinq degrés ) et au moins un
second
porte- lames disposé obliquement par rapport au plan longitudinal moyen de
l'harmonica
Px selon un angle lui aussi supérieur à 5 ( cinq degrés ) de telle sorte que
les plans
passant par les faces respectives d'appui desdits porte-lames contre le peigne
forment
entre eux un dièdre ouvert coté embouchure de l'instrument selon un angle
supérieur à
10 ( dix degrés ).
Selon une autre caractéristique d'une exécution préférée de ce second mode de
réalisation l'harmonica selon l'invention comporte deux plaques porte-lames
sur
lesquelles sont montées toutes les lames vibrantes sonores aspirées et toutes
les lames
vibrantes sonores soufflées de l'instrument , l'une de ces deux plaques porte-
lames
pouvant supporter seule toutes les lames aspirées tandis que la seconde plaque
porte-
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lames supporte seule toutes les lames soufflées ou au contraire chacune des
deux
plaques porte-lames supportant à la fois des lames soufflées et des lames
aspirées.
Selon une autre caractéristique d'un mode de réalisation particulier , les
angles respectifs
5 d'obliquité des deux porte-lames par rapport au plan longitudinal moyen Px
ne sont pas
identiques entre eux de sorte que les deux plaques porte-lames ne sont donc
pas
disposées symétriquement de part et d'autre dudit plan Px.
Selon une autre caractéristique d'un mode préférentiel de réalisation les deux
porte-
10 lames sont disposés symétriquement de part et d'autre du plan longitudinal
moyen de
l'harmonica Px de telle sorte que les deux plans passant par leur faces
respectives
d'appui contre le peigne forment entre eux un dièdre ouvert soit coté
embouchure soit
coté pavillon de l'instrument .
Selon un autre mode de réalisation particulier l'harmonica selon l'invention
comporte un
seul porte-lames sur lequel sont montées toutes les lames vibrantes sonores
aspirées et
soufflées de l'instrument.
Ce porte-lames unique peut être positionné parallèlement avec le plan moyen
longitudinal Px , ou au contraire obliquement par rapport au plan Px ou voire
même être
disposé perpendiculairement au plan Px dans au moins le plan vertical sinon
dans les
deux plans vertical et horizontal.
Selon un mode préférentiel de réalisation de cette version comportant un seul
porte-
lames , le plan passant par l'une des deux grandes faces du porte-lames unique
constitue avec le plan longitudinal moyen Px un dièdre dont l'angle
d'ouverture est
supérieur à 50 (cinq degrés) de préférence supérieur à 20 ( vingt degrés ) et
en
particulier supérieur à 40 (quarante degrés). Selon un mode de réalisation
privilégié,
ledit angle est compris entre 75 (soixante quinze degrés) et 90 (quatre
vingt dix
degrés).
Il faut préciser que la disposition oblique du porte-lames par rapport au plan
longitudinal
moyen Px telle que décrite ci avant se traduit par un écoulement optimisé du
flux d'air
qui , en assurant un meilleur rendement aérodynamique, permet d'envisager la
mise en
vibration sonore de lames plus épaisses donc plus solides et émettant un son
plus
puissant que les lames des harmonicas de l'art antérieur dans lesquels le flux
d'air subit
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de brusques changements de direction à angle droit qui freinent sa vitesse et
réduisent
considérablement sa capacité à faire fléchir les lames pour les mettre en
vibration.
Selon une autre caractéristique de ce mode de réalisation dont toutes les
lames aspirées
et soufflées sont disposées sur le même porte-lames les lames aspirées sont
disposées
sur un rang situé plus près de l'embouchure de l'instrument que ne l'est le
deuxième rang
constitué des lames soufflées. Selon une caractéristique particulière de ce
mode de
réalisation , un trou d'embouchure alimente un canal d'air, lequel canal d'air
alimente une
lame aspirée et une lame soufflée , les axes longitudinaux de chacune de ces
deux
lames étant avantageusement alignés l'un dans le prolongement de l'autre . Les
deux
lames sonres peuvent être disposées dans le même sens ou plus avantageusement
dans le sens opposé de telle manière qu'elles peuvent alors être fixées par un
ou
plusieurs rivets communs prenant en sandwich le porte-lames entre la partie
fixe de la
lame aspirée et la partie fixe de la lame soufflée.
Selon une autre caractéristique importante d'un mode de réalisation
préférentiel de toutes
les versions d'harmonicas selon l'invention décrites dans le présent document
, la face
arrière comportant les trous d'embouchure de l'instrument ainsi que les
parties du corps
principal sur lesquelles vient s'appliquer et se déplacer la bouche du
musicien dans le
sens longitudinal de l'instrument lorsqu'il joue, et qui sont constituées de
la face
d'embouchure, forment un ensemble monolithique avec le peigne constitué des
parois
séparant entre eux les canaux de circulation d'air débouchant dans les trous
d'embouchure. Une telle disposition garantit une étanchéité totale entre ces
différents
composants par rapport aux harmonicas de l'art antérieur.
Selon une autre caractéristique importante d'un mode préférentiel de
réalisation,
l'harmonica selon l'invention comporte un sommier constituant avec
l'embouchure un
ensemble monolithique auquel vient se solidariser par des vis ou par d'autres
moyens de
solidarisation démontables un seul capot, supérieur ou inférieur, si
l'instrument ne
comporte qu'un seul porte-lames ou deux capots, un supérieur et un inférieur
si
l'instrument comporte deux porte-lames. .
Chacun des capots susmentionnés comporte avantageusement sur sa face
intérieure
des parois disposées en membrures de renfort avec lesquelles il constitue un
ensemble
monolithique désigné dans le présent document sous le terme de contre-sommier
. Les
membrures de renfort sont constituées de lames de matière disposées
sensiblement
verticalement par rapport au plan longitudinal moyen Px , le plan médian
vertical de
certaines au moins de ces membrures étant avantageusement coplanaire avec le
plan
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médian vertical de la paroi de séparation correspondante du sommier située en
vis à vis
de ladite membrure de telle manière que la plaque porte-lames est ainsi prise
en
sandwich entre ces deux lames de matière très solides puisque disposées l'une
et l'autre
de champ. Le sommier et le contre-sommier sont pressés l'un en direction de
l'autre par
des moyens de serrage, tels que notamment des vis, dont l'axe est
avantageusement
disposé sensiblement perpendiculairement à la surface du porte-lames concerné
.
Selon une autre caractéristique, des trous taraudés sont aménagés dans le
contre peigne
et/ou dans le corps principal pour permettre la fixation d'un micro et/ou pour
permettre la
fixation de l'harmonica sur un support permettant son utilisation sans les
mains par
exemple lorsque le musicien joue en même temps de la guitare.
Selon une autre caractéristique l'harmonica équipé d'au moins un porte-lames
selon
l'invention est du type diatonique trémolos ou octave dont chaque trous
d'embouchure
dessert soit une seule lame vibrante sonore soit deux lames vibrantes sonores
du même
type , qui sont donc soit soufflées soit aspirées et qui sont généralement
accordées entre
elles soit en très léger décalage pour produire un effet de trémolo soit
accordées avec un
octave de décalage entre l'une et l'autre.
Selon une autre caractéristique d'un mode particulier de réalisation , chacun
des trous
d'embouchure de l'instrument est en relation avec au moins trois lames
vibrantes
sonores, et idéalement quatre lames vibrantes sonores, qui sont soit toutes
alimentées
par un seul canal commun de circulation d'air soit alimentées deux par deux
par deux
canaux de circulation d'air soit encore alimentées chacune par un canal d'air
qui lui est
propre.
Selon un premier mode de réalisation de cette version d'harmonica dont chaque
trou
d'embouchure dessert trois lames sonores vibrantes , lesdites trois lames sont
toutes
trois du même type donc toutes trois soit des lames aspirées soit des lames
soufflées ,
les lames de deux trous contigus étant par contre systématiquement de type
opposé : un
trou d'embouchure étant en relation avec trois lames soufflées tandis que
chacun des
deux trous d'embouchure situés de part et d'autre du précédent est lui en
relation avec
trois lames aspirées ou inversement de telle sorte donc qu'un trou
d'embouchure sur
deux alimente trois lames sonores dites soufflées et un trou d'embouchure sur
deux
alimente trois lames dites aspirées . Ces trois lames sonores desservies par
le même
trou d'embouchure sont accordées entre elles à l'unisson, en harmoniques et/ou
en
léger décalage les unes par rapport aux autres pour générer un effet de
trémolo.
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Selon un autre mode de réalisation de l'harmonica dont chaque trou
d'embouchure est en
relation avec trois lames sonores vibrantes , deux de ces trois lames sonores
sont toutes
deux du type soufflée ou du type aspirée tandis que la troisième est du type
contraire aux
deux autres et donc respectivement du type aspirée ou du type soufflée, deux
trous
contigus étant par contre systématiquement de type opposé : un trou
d'embouchure étant
en relation avec deux lames soufflées et une lame aspirée tandis que chacun
des deux
trous d'embouchure situés de part et d'autre du précédent est lui en relation
avec deux
lames aspirées et une lame soufflée. Selon ce mode de réalisation particulier
toutes les
lames de l'harmonica portées par le ou les portes- lames positionnés d'un coté
du plan
longitudinal moyen Px sont du même type soit aspirées soit soufflées et toutes
les lames
montées sur le ou les porte-lames positionnés de l'autre coté dudit plan Px
sont du type
opposé , donc respectivement soufflées ou aspirées.
Selon un autre procédé de réalisation visant à obtenir des résultats optimisés
en terme
de rendu sonore , certains au moins des éléments constitutifs de l'harmonica
selon
l'invention sont réalisés par injection d'une matière thermoplastique puis
sont recouverts
d'une fine pellicule métallique par galvanoplastie ou par métallisation sous
vide ou à l'aide
de tout autre procédé adéquat .
Selon une caractéristique, Les lames vibrantes sont montées soit sur le porte-
lames soit
directement sur le peigne ou sommier.
Selon un mode particulier de réalisation , le sommier ou peigne de
l'instrument est
constitué de deux demi-peigne qui s'assemblent entre eux dans le sens
longitudinal de
l'instrument pour constituer le peigne et les lames sont montées directement
sur ces
demi-peigne de telle sorte que ces demi-peigne jouent donc chacun le rôle de
port-
lames.
Selon une autre caractéristique d'un mode particulier de réalisation, le porte-
lames , le
peigne ou lesdits demi-peignes susmentionnés sont réalisés par moulage en
alliages
d'aluminium ou en matière thermoplastique ou thermodurcissable tandis que les
lames
sont métalliques .
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Des moyens aménagés dans le porte-lames ou , le cas échéant dans le sornmier
assurent la fixation de la partie fixe de la lame concernée dans l'exacte
position requise
pour le bon fonctionnement de la partie libre, vibrante, de ladite lame.
Ces moyens de fixation sont constitués d'une part par des moyens de guidage
précis en
translation de la partie fixe de la lame dans le sens de son axe longitudinal
qui assurent
la coplanarité de l'axe longitudinal de ladite lame avec l'axe longitudinal de
la fenêtre
concernée et d'autre part des moyens d'immobilisation en translation de la
lame qui
assurent le positionnement précis et le maintien de ladite lame à la position
requise pour
que son extrémité libre soit située à la bonne distance par rapport à
l'extrémité de la
fenêtre concernée.
Selon une autre caractéristique l'extrémité libre de certaines au moins des
lames sonores
vibrantes peut être de forme anguleuse telle que le sont les lames de l'art
antérieur mais
elle peut aussi très avantageusement être arrondie selon un rayon égal à la
demi largeur
de la lame concernée ou encore être arrondie selon un rayon d'une v'aleur
supérieure ou
au contraire inférieure à la largeur de la lame. Bien sûr la forme et les
dimensions de la
l'ouverture , ou fenêtre, correspondante, aménagée dans le porte-lames et au
travers de
laquelle passe cette lame lorsqu'elle vibre, sont ajustées en conséquence de
la forme et
des dimensions de la lame concernée.
Selon une autre caractéristique pour leur éviter de pivoter intempestivement
autour de
leur rivet de fixation unique l'extrémité des lames sonores par laquelle celle-
ci est
solidarisée au porte-lames comporte soit un ou deux cotés rectilignes ou de
tout autre
forme venant prendre appui avec précision contre un épaulement de forme
complémentaire réalisé dans ledit porte-lames.
Selon une autre caractéristique d'un mode préférentiel de réalisation , pour
permettre une
bonne tenue en main de l'instrument tout en assurant par ailleurs une bonne
diffusion des
sons graves à travers un pavillon suffisamment ouvert , la distance séparant
la face
d'embouchure du bord extrême avant du pavillon au niveau des notes graves est
supérieure à la distance séparant la face d'embouchure du bord extrême avant
du
pavillon au niveau des notes aigues.
D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la
description qui
va suivre des différents modes de réalisation montrés à titre d'exemples non
limitatifs et
représentés aux dessins annexés dans lesquels :
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^ Les figures 1 à 5 montrent un premier mode de réalisation d'un harmonica
équi pé de
porte-lames selon l'invention réalisés à partir d'une seule plaque usinée dan
s son
épaisseur.
^ Les figures 6 à 8 montre un aménagement particulier de certaines zones des
porte-
5 lames présentés sur les figures précédentes .
^ Les Figures 9 et 10 montrent un second mode de réalisation d'un harmonica
selon
l'invention dans lequel les porte-lames selon l'invention sont réalisés par
empilage de
Plusieurs plaques serrées les unes contre les autres.
^ Les vues 11 à 14 montrent un porte-lames particulier supportant les 10 lames
10 soufflées d'un harmonica, ledit porte-lames étant réalisé par empilage de
plaques de
longueurs différentes
^ Les vues 15 à 18 montrent un porte-lames particulier supportant les 10 lames
aspirées d'un harmonica, ledit porte-lames étant réalisé par empilage de
plaques de
longueurs différentes de la même façon que le porte-lames présenté sur les
figures
15 11 à 14 avec lequel il constitue un ensemble permettant d'équiper un
harmonica
selon l'invention.
^ Les vues 19 à 28 montrent un autre mode de réalisation de porte-lames selon
l'invention destinés à un harmonica à équipé de deux porte-lames, chacun des
deux
porte-lames présentés sur ces figures étant réalisé à l'aide d'une seule
plaque
comportant des zones d'épaisseurs différentes .
^ Les vues 34, 35, 36 montrent un autre mode de réalisation d'un harmonica
équipé de
deux porte-lames selon l'invention dont les lames vibrantes sonores sont
fixées
contre la face desdits porte-lames orientée coté échappement de l'air
^ Les figures 37 à 52 montrent un mode de réalisation d'un harmonica équipé
d'un
porte-lames unique supportant à la fois les lames soufflées et les lames
aspirées .
Parmi ces vues :
- Les figures 37 à 41 montrent le porte-lame réalisé à l'aide d'une seule
plaque
comportant des zones d'épaisseurs différentes .
- Les figures 42 à 47 sont des vues en coupes transversales montrant
différents
détails de réalisation et de fonctionnement
- Les figures 48 et 49 sont deux coupes longitudinales partielles
- La figure 50 est une vue de dessus avec arrachement partiel laissant
apparaître
la conception interne de l'harmonica .
- La figure 51 montre l'harmonica vu coté embouchure de l'instrument
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^ La figure 52 est une coupe selori le plan médian Px montrant une disposition
particulière de canaux d'air d'un harmonica selon l'invention.
^ Les figures 53 et 54 sont des vues montrant la face arrière de l'instrument,
donc la
face d'embouchure de l'instrument, dans laquelle sont implantés les trous
d'entrée
des canaux d'air.
^ Les figures 55 à 57 sont des vues en coupe selon l'axe logitudinal d'un
canal d'air,
montrant différents mode de réalisation des lames sonores , en particulier des
lames
sonres longues donc graves .
^ Les figures 58 à 62 sont des vue de dessus montrant tout ou partie de
larnelles
sonores et de la zone correspondante du porte-lames qui les supporte . ces
vues
présentent différents modes particuliers de réalisation de lames sonores
destinés à
permettre des fuites d'air contrôlées localisées au niveau des zones
d'extrémité
desdites lamelles.
^ Les figures 63 à 65 sont des coupes transversales d'extrémités de lamelles
sonores réalisées selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe
longitudinal
desdites lamelles.
^ Les figures 66 à 69 représentent un premier mode particulier de réalisation
selon
l'invention d'une lame sonore et de la partie du porte-lames qui lui est
associé.
^ Les figures 70 à 73 représentent un second mode particulier de réalisation
selon
l'invention d'une lame sonore et de la partie du porte-lames qui lui est
associé.
^ Les figures 74 à 78 montrent un troisième mode particulier de réalisation
selon
l'invention de deux lames sonores et de la partie du porte-lames qui leur est
associé
et la figure 78 est une coupe transversale d'un harmonica équipé de deux porte-
lames tels que représentés sur les figures 74 à 77 .
^ Les figures 79 à 82 montrent un autre mode encore de réalisation d'un porte-
lames selon l'invention.
Préalablement aux explications qui suivent il est important de préciser que
pour rendre
les dessins plus lisibles et plus explicites , l'épaisseur des plaque porte-
lames a été
volontairement très largement augmentée par rapport à leur épaisseur réelle et
qu'il en va
de même pour les lames sonores vibrantes représentées beaucoup plus épaisses
sur
ces dessins qu'elles ne le sont dans la réalité . De même le jeu latéral et
entre les bords
latéraux de la lame sonore et les bords correspondants de la fenêtre à travers
laquelle
elle oscille aussi bien que le jeu entre l'extrémité de ladite lamelle et la
tranche
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correspondante de ladite fenêtre qui dans la réalité sont de l'ordre du 1/10e
de millimètre
ont étés ici largement augmentés pour faciliter la compréhension du dessin.
Sur les vues 1 à 8 , l'harmonica 1 est constitué d'une coque périphérique 100
en forme
de cloche ouverte du coté pavillon de l'instrument et comportant sur la face
opposée
constituant la face d'embouchure de l'instrument des trous par lesquels
l'harmoniciste
insuffle ou aspire de l'air qui met en vibration les lames sonores vibrantes
par
l'intermédiaire de canaux de circulation du flux d'air . L'harmonica
représenté sur ces
différentes figures est du type dénommé classiquement "dix trous" parce qu'il
comporte
dix trous d'embouchure numérotés ici de 101 à 110 en référence aux chiffres 1
à 10
généralement gravés sur la face d'embouchure de ces instruments, le trou 1
correspondant à la note la plus grave de l'instrument et le trou 10 à la plus
aigue,
A l'intérieur du corps principal 100 le peigne ou sommier 2 comporte une
pluralité de
parois 20 disposées perpendiculairement au plan Px séparant entre eux les
différents
canaux de circulation du flux d'air numérotés de 201 à 210 en corrélation avec
les trous
d'embouchure correspondants.
Deux porte-lames selon l'invention, 3 et 4, disposés horizontalement et
parallèlement au
plan longitudinal moyen Px de l'instrument sont maintenus plaqués par des
moyens de
serrage contre les faces correspondantes du sommier 20 qu'ils prennent en
sandwich. Le
porte - lames 3 disposé au dessus du sommier 2 supporte les lames sonores
vibrantes
dites soufflées , numérotées 301 à 310 en corrélation avec les numéros 1 à 10
portés
sur la face d'embouchure en vis-à-vis de chacun des canaux correspondants .
Le porte-lames inférieur 4, situé au dessous du sommier 2, supporte les lames
sonores
vibrantes dites aspirées , numérotées 401 à 410 en corrélation avec les
numéros 1 à 10
portés sur la face d'embouchure en vis-à-vis de chacun des canaux d'air
correspondants.
Les lames sonores soufflées 301 à 310 sont fixées de façon classique contre la
face
inférieur du porte-lame supérieur 3 correspondant donc à la face d'admission
de l'air
aspiré qui correspond à la vocation normale de ce porte-lames tandis que Les
lames
sonores aspirées 401 à 410 sont fixées elles aussi de façon classique contre
la face
inférieure du porte-lame inférieur qui correspond elle aussi à la face
d'admission de l'air
soufflé qui correspond à la vocation normale de ce porte-lames 4.
Chacune des lames sonores est positionnée en vis-à-vis d'une fenêtre de
dimensions
appropriées aménagée dans le porte-lames concerné au travers de laquelle elle
peut
osciller= lorsqu'elle est animée par un flux d'air pour générer un son.
Les angles de l'extrémité libre des lames sonores sont avantageusement soit
chanfreinés , soit rayonnés soit encore , tel que montré ici sur la figure 1,
arrondis selon
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un rayon sensiblement égale à la demi largeur de la lame et ce autant pour
améliorer la
tenue dans le temps des outils de découpe utilisés pour produire ces lames que
pour
assurer un écoulement du flux d'air plus fluide au niveau des extrémités des
lames. Les
angles de l'extrémité fixe des lames sonores par laquelle celles-ci sont
fixées contre le
porte-lames sont également avantageusement rayonnés tel que montré sur la
figure 1,
au même titre que les angles rentrants positionnés au niveau de la zone de
raccordement entre la partie fixe et la partie oscillante des lames sonores où
les angles
rentrants vifs des lames sonores de l'art antérieur constituent souvent une
amorce de
rupture par concentration des contraintes de flexion .
Selon une caractéristique importante de l'invention, au moins dans une partie
, sinon
avantageusement dans la totalité de la zone balayée par la partie libre de la
lame sonore
lorsqu'elle oscille, les faces latérales et la face d'extrémité de la fenêtre
au travers de
laquelle oscille ladite lame 301 ou 401 se prolongent par des parois
respectivement 301
L, 301 E et 401 L, 401 E qui s'étendent du coté admission de l'air desdits
porte-lames
au-delà des plans, respectivement P3 et P4, passant par les faces de fixation
desdites
lames sonores 301 et 401 .
Comme le montrent ces figures, les porte-lames 3 et 4 sont réalisés à partir
de plaques
profilées de telle manière que pour chacun d'eux, la face contre laquelle est
fixée une
lame sonore est positionnées entre la face d'échappement de l'air et la face
d'admission
de l'air dudit porte-lames.
Autrement dit, la distance comprise entre la face d'appui contre laquelle est
fixée la lame
sonore et la face du porte-lames située coté échappement de l'air est
inférieure à la
distance comprise entre ladite face d'échappement du porte-lames et le point
extrême du
porte-lames coté face d'admission de celui-ci .
Ou dit autrement encore , l'épaisseur du porte-lame est plus importante au
niveau de
l'extrémité libre de la lame sonore vibrante qu'elle ne l'est au niveau de la
zone de fixation
de ladite lame contre ledit porte-lames .
La figure 2 montre les positions caractéristiques au repos de la lame sonore
soufflée 301
et de la lame sonore aspirée 401 .
La figure 4 montre l'intérêt des aménagements proposés lorsque l'harmoniciste
insuffle
de l'air dans l'instrument . La pression de l'air croît alors très rapidement
à l'intérieur du
canal 201 en exerçant une poussée d'une part contre la lame aspirée 401 mais
de façon
plutôt localisée dans sa partie proche de son point de fixation ou elle est
donc très peu
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flexible ce qui se traduit par un faible déplacement vers l'extérieure selon
FS de la partie
libre de ladite lame aspirée 401 qui ne dépasse pas les bords extrêmes des
prolongements des parois d'étanchéité qui continuent ainsi à s'opposer
efficacement aux
fuites d'air parasites et la poussée de l'air s'exerce d'autre part sur la
partie libre , donc
souple, de la lame sonore soufflée 301 qui fléchit de façon importante en
dépassant
aussitôt la face supérieure , c'est-à-dire la face d'échappement de l'air , du
porte-lames
3 ce qui permet l'échappement rapide de l'air. Cet échappement de l'air
entraîne une
chute brutale de la pression qui régnait à l'intérieur du canal 201 ce qui
autorise le retour
immédiat des deux lames sonores 301 et 401 à leurs positions initiales , la
lame soufflée
301 fermant à nouveau la fenêtre d'échappement il s'en suit une remontée de la
pression
de l'air à l'intérieur du canal 201 qui relance un nouveau cycle identique au
précédent en
générant ainsi des vibrations sonores suite aux oscillations de ladite lame
301 entre ses
deux positions extrêmes représentées en traits fins sur la figure 4.
La figure 5 montre le fonctionnement de l'instrument selon l'invention lors de
l'aspiration
qui met en vibration la lame sonore correspondante 401 selon un déroulement
des
actions tout à fait identique à celui du soufflage ci avant décrit la
dépression à l'intérieur
du canal 201 se traduisant par contre par une poussée tendant à fléchir vers
l'intérieur
selon Fa la lame sonore soufflée 301 .
La figures 5bis montre une variante de réalisation de l'harmonica présenté sur
les figures
5 et 6. Sur cette figures 5bis les porte-lames 3 et 4 comportent des contre-
lames 3010 et
4010 jouant le rôle de butées en flexion pour les lames sonores
correspondantes
respectivement 301 et 401. Ainsi, tel que le montre la figure 5bis lorsque la
lame aspirée
401 est poussée vers l'extérieur par la pression d'air élevée qui règne dans
le canal 201
elle vient en butée contre la contre-lame 4010 pour éviter que son extrémité
libre ne soit
poussée au-delà des bords extrêmes des parois d'étanchéité 401 L et 401 E et
pour lui
permettre de jouer ainsi son rôle de clapet d'étanchéité. Le principe de
fonctionnement
est identique pour la contre-lame 3010 lors de la mise en jeu de la lame
aspirée 401 qui
engendre une dépression dans le canal 201 tendant à fléchir vers l'intérieur
selon la lame
soufflée 301 .
Bien-sûr les cambrure des contre-lames 3010 et 4010 sont suffisamment
prononcées
pour que les lames correspondantes , respectivement 301 et 401 n'entrent pas
en contact
avec elles durant leurs vibrations normales . Ces contre-lames pourront par
ailleurs
avantageusement être réalisées en matière plastique et / ou dans une autre
matière
présentant un contact doux et non bruyant pour éviter tout bruit parasite.
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Les figures 6, 7 et 8 montrent une variante de réalisation dans laquelle les
fenêtres au
travers desquelles oscillent les lames sonores vibrantes comportent sur leurs
arêtes
latérales situées coté face d'échappement de l'air desdits porte-lames 3 et 4
des
aménagements ayant la forme de congés curvilignes 3011, 3021, 4011 destinés à
5 permettre un échappement progressif de l'air et un flux canalisé de part et
d'autre de
l'extrémité libre de la lame sonore vibrante concernée pour mieux amortir ses
mouvements de retour et ce pour obtenir des sons plus feutrés , plus amortis
intéressants pour certains types de musiques .
10 Les figures 9 et 10 montrent un autre mode de réalisation d'un harmonica
selon
l'invention comportant un porte-lames supérieur 5 supportant les lames
soufflées 50 et un
porte-lames inférieur 6 supportant les lames aspirées 60 prenant en sandwich
le
sommier 2.
Les porte-lames 5 et 6 sont du type tout à fait classique et les étanchéité
optimisées
15 recherchées sont assurées ici par des moyens complémentaires .
Ainsi, les moyens destinés à assurer l'étanchéité au niveau des bords
longitudinaux des
lames sonores soufflées sont ici constitués par les parois 21 du sommier
localement
suffisamment rapprochées l'une de l'autre pour être situées sensiblement dans
le
prolongement des faces latérales correspondantes de la fenêtre à travers
laquelle oscille
20 la lame sonore concernée.
L'étanchéité au niveau de l'extrémité libre des lames sonores est assurée par
la paroi 22
constituant le fond du canal d'air , lequel fond est avantageusement
curviligne tout à la
fois pour épouser au mieux le chemin curviligne décrit par l'extrémité de la
lame sonore
lors de ses oscillations en optimisant ainsi l'étanchéité et pour permettre
par ailleurs de
constituer un déflecteur assurant de façon optimale l'orientation et le
déversement en
direction de la zone d'extrémité de la lame du flux d'air soufflé par le
joueur.
Pour ce qui concerne les lames sonores aspirées l'étanchéité au niveau des
bords
longitudinaux desdites lames est assuré par une plaque additionnelle 61
plaquée contre
la face inférieure donc contre la face coté admission de l'air du porte-lames
concerné 6.
La plaque additionnelle 61 est d'une épaisseur suffisante pour que lors de
leurs
oscillations, l'extrémité libre des lames sonores ne dépasse pas la face
inférieure de
ladite plaque additionnelle Au travers de cette plaque additionnelle 61 sont
aménagées
des fenêtres dont les faces latérales sont sensiblement coplanaires avec les
faces
latérales correspondantes des fenêtres aménagées au travers du porte-lames 6.
La face
610 des fenêtres aménagées dans la plaque additionnelle 61 située en face de
l'extrémité libre des lames sonores est avantageusement inclinée et curviligne
pour
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épouser au mieux le chemin curviligne décrit par l'extrémité des lames sonores
lors de
leurs oscillations et garantir ainsi une meilleure étanchéité face aux fuites
d'air .
Les figures 11 à 14 montrent un autre mode de réalisation d'un porte-lames
supportant
dix lames sonores soufflées réalisé par empilage de six plaques d'épaisseurs
égales
entre elles et de longueurs différentes . Cette conception en gradins permet
d'obtenir coté
face d'admission de l'air , une face plane sur toute la longueur dudit porte-
lames 7 pour
éviter les fuites d'air au niveau de l'assemblage entre ladite face
d'admission de l'air et la
face d'appui correspondante du sommier de l'harmonica.
Un autre avantage de cette réalisation en gradins est le fait que les lames
sonores
graves et donc longues peuvent bénéficier de parois remontant sur les cotés et
au niveau
de l'extrémité des lames suffisamment loin pour assurer une étanchéité
optimale malgré
leur grandes amplitude d'oscillations sans que pour autant les lames aigues et
donc
courtes ne soient encloisonnées trop pour pouvoir laisser échapper l'air.
Pour ce faire une première plaque 7.1 s'étend sur toute la longueur du porte-
lames 7 et
elle ne comporte que des fenêtres positionnées en vis-à-vis des trous
d'embouchure
correspondants du sommier et deux échancrures supplémentaires 7109 et 7110
dans
lesquelles viennent se loger les surépaisseurs constituées par les rivets de
fixation et par
les pattes de fixation des lames sonores 709 et 710 . La seconde plaque 7.2
s'étend elle
aussi sur toute la longueur du porte-lames 7 ; elle comporte elle aussi les
dix fenêtres
correspondant aux dix lames sonores et elle sert en outre de porte lames pour
les lames
sonores 709 et 710 qui sont fixées contre sa face orientée coté admission de
l'air.
La plaque 7.3 est d'une longueur inférieure aux deux précédentes puisque son
extrémité se situe entre la fenêtre de la lame 708 et la fenêtre de la lame
709 . Cette
plaque 7.3 constitue le porte-lames des lames sonores 707 et 708 alimentées
par les flux
d'air S7 et S8 .
L'empilage incrémental tel que décrit ci-avant se poursuit pour les plaques
suivante , la
plaque 7.4 dont l'extrémité se situe entre les lames 706 et 707 servant de
porte-lames
pour les lames sonores 705 et 706 alimentées par les flux correspondants S5 et
S6 , la
plaque 7.5 dont l'extrémité se situe entre les lames 704 et 705 servant de
porte-lames
pour les lames sonores 703 et 704 alimentées par les flux correspondants S3 et
S4 la
plaque 7.6 dont l'extrémité se situe entre les lames 702 et 703 servant de
porte-lames
pour les lames sonores 701 et 702 alimentées par les flux correspondants S1 et
S2
Cette conception de porte-lames réalisé par empilage de plaques est très
intéressante
puisqu'elle permet d'une part de réaliser économiquement des porte-lames très
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performants techniquement par simple découpage de flans de tôle et elle permet
d'autre
part un accès immédiat et direct aux lames sonores par désempilage et elle
permet par
ailleurs en cas de défaillance d'une lame sonore de ne changer que la plaque
porte-
lames concernée .
Les figures 15 à 18 montrent un porte-lames 8 supportant dix lames sonores
aspirées
alimentées par les dix flux d'air aspiré numérotés de Al à A10 . Ce porte-
lames 8 est
réalisé par empilage de six plaques d'épaisseurs égales entre elles et de
longueurs
différentes . Ce porte-lames 8 constitue le complément logique du porte-lames
7 montré
sur les figures 11 à 14 pour équiper un harmonica du type diatonique 10 trous
comportant deux porte-lames. Toutes les lames sonores vibrantes aspirées que
supporte
ce porte-lames sont ici fixées sur celle , 8.1, des plaques constitutives
dudit porte-lames
qui est la plus proche du sommier contre lequel elle repose selon le plan P8.
Bien-sûr ces deux porte-lames représentés sur les figures 11 à 18 peuvent l'un
et l'autre
supporter.à la fois des lames sonores soufflées et des lames sonores aspirées
dont
chacune, en fonction de son type , soufflé ou aspiré, et de sa longueur , elle-
même étant
en corrélation directe avec sa hauteur de son , serait alors avantageusement
fixée sur
celle des plaques constitutives desdits porte-lames qui est la mieux
positionnée , en
terme de distance par rapport aux faces d'appui correspondantes du sommier.
Les figures 19 à 28 montrent deux porte-lames portant l'un les dix lames
aspirées et
l'autre les dix lames soufflées de l'instrument chacun des porte lames est
réalisé dans
une plaque dont l'épaisseur diminue graduellement des graves aux aigus ce qui
permet
de disposer de porte-lames dont l'épaisseur au niveau des bords périphériques
'des
fenêtres au travers desquelles oscillent les lames vibrantes est en relation
logique avec
l'amplitude des oscillations desdites lames qui sont elles-mêmes directement
liées à leur
longueur libre.
Comme on peut le voir sur les figures 24 à 28 les lames aspirées aigues sont
positionnées plus près que les lames graves de la face d'appui du porte-lames
contre la
face correspondante du peigne ou sommier. Il s'ensuit donc que certaines au
moins ,
sinon la totalité des lames aigues aspirées supportées par ce porte-lames sont
donc
positionnées plus près du plan longitudinal moyen Px de l'instrument que ne le
sont les
lames graves supportées par ce même porte-lames ce qui constitue un atout pour
ces
lames aspirées aigues toujours difficiles à mettre en vibration.
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Les figures 29 à 33 montrent un porte-lames réalisé à partir d'une plaque dont
l'épaisseur
des tranches des bords latéraux et/ou de la paroi de la fenêtre située en vis-
à-vis de
l'extrémité vibrante de la lame est réduite Ipar des creusures, ou des
lamages. On peut
voir que ces creusures ou ces lamages sont de plus en plus profonds au fur et
à mesure
que l'on s'éloigne des notes graves associées à des lames longues pour se
rapprocher
des lames aigues courtes et ce pour la raison expliquée ci-avant.
La figure 34, 35, 36 montrent un mode particulier de réalisation dans lequel
les deux
porte-lames 9 et 10 sont disposés obliquement par rapport au plan longitudinal
moyen Px
de telle sorte que les plans P9 et P10 passant par leur face orientée coté
échappement
de l'air qui traverse leurs fenêtres respectives constituent un dièdre ouvert
coté
embouchure de l'instrument 1.Selon une caractéristique importante, les lames
sonores
vibrantes 9.1 et 10.1 sont ici fixées contre la face du porte-lames,
respectivement 9 et 10
, orientée du coté échappement de l'air traversant les fenêtres dudit porte-
lames .
L'angle, respectivement 9.11 et 10.11, de la face de la fenêtre située entre
le rivet de
fixation de la lame et la partie libre vibrante de la lame est avantageusement
chanfreiné
pour éviter toute blessure de la lame sonore pouvant entraînant une amorce de
rupture
lors de ses mouvements d'oscillations .
Chacun des deux porte-lames 9 et 10 est par ailleurs ici réalisé à partir
d'une seule
plaque d'une épaisseur suffisante pour que les faces constituées par les
tranches de la
fenêtre concernée soient suffisamment hautes pour que les cotés longitudinaux
et
l'extrémité de la partie libre de ladite lame sonore restent encloisonnés dans
l'épaisseur
de ladite fenêtre en ne dépassant pas la face d' admission de l'air du porte-
lames
concerné durant tout le temps où lors de ses oscillations , ladite lame se
retrouve dans
l'espace compris entre son plan de fixation et le plan passant par la face
d'admission de
l'air du porte-lames concerné tel que cela est représenté en traits fins pour
la lame
sonore active respectivement 9 sur la figure 20 et 10 sur la figure 21 .
La figure 34 montre les positions caractéristiques au repos de la lame
soufflée 9 et de la
lame aspirée 10 lorsque aucun flux d'air ne circule dans le canal d'air 201.
La figure 35 montre le cheminement du flux d'air soufflé qui active la lame
soufflée 9.1
pour la mettre en oscillation entre ses deux positions extrêmes représentées
en traits fins
de la même manière que la figure 36 montre le cheminement du flux d'air aspiré
qui
active la lame aspirée 10.1 pour la mettre en oscillation entre ses deux
positions
extrêmes représentées en traits fins .
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On comprend tout l'intérêt de l'inclinaison des porte-lames 9 et 10 par
rapport au plan
longitudinal moyen Px qui permet aux flux d'air soufflé ou aspiré de suivre un
parcours
ne leur imposant que de faibles changements de direction ce qui préserve toute
leur
force pour animer des lames sonores épaisses et donc solides et générant un
son
puissant .
Les figures 37 à 41 montrent un mode particulier de réalisation d'un porte-
lames unique
11 supportant toutes les lames sonores soufflées et toutes les lames sonores
aspirées de
l'instrument . Ces lames peuvent être montées soit de façon classique , tel
que montré
sur la coupe 42, c'est-à-dire en étant alors fixées contre la face du porte
lame orientées
du coté face d'admission de l'air pour la lame concernée mais ces lames
peuvent être
avantageusement montées à l'inverse , c'est-à-dire en étant fixées contre la
face du
porte-lames orientée coté échappement de l'air pour la lame concernée tel que
représenté sur les figures 43 à 51 . Dans ce mode de réalisation , chacun des
dix trous
d'embouchure alimente une lame soufflée et une lame aspirée dont les axes
longitudinaux respectifs sont alignés et les deux lames sont fixées au porte-
lames 11 par
un rivet unique prenant en sandwich ledit porte-lames entre les parties fixes
des deux
lames sonores.
Le porte-lames 11 est ici constitué d'une seule plaque qui s'amincit par
paliers pour
passer d'une épaisseur el au niveau des lames graves à une épaisseur e5
beaucoup
plus réduite au niveau des lames aigues. On notera que l'épaisseur du porte-
lames peut
être réduite par paliers successifs entre chaque fenêtre ou toutes les deux
fenêtres tel
que représenté sur ces figures ou encore toutes les trois ou toutes les quatre
fenêtres .
L'épaisseur de la plaque constituant le porte-lames peut aussi être réduite de
façon
continue et dégressive soit sous forme d'un plan incliné lui donnant donc une
forme
biseautée et/ou sous la forme de zones ou de surfaces localement concaves ou
encore
sous la forme de zones ou de surfaces localement convexes qui l'amènent de
l'épaisseur
qu'elle a au niveau des lames graves à une épaisseur réduite au niveau des
notes aigues
Le contour extérieur du porte-lames 11 est ici de forme globalement
trapézoïdaie pour
réduire au mieux son encombrement et le coût matière correspondant .
Les figures 43 et 44 qui sont des coupes transversales selon les repères RR
des figures
48 à 51 montrent le fonctionnement de l'harmonica respectivement lors du
soufflage et
lors de l'aspiration .
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La figure 45 est une coupe selon RR des figures 48 à 51 montrant les positions
caractéristiques des deux lames alimentées par un même canal d'air
lorsqu'elles sont au
repos .
Les figures 46 et 47 , qui sont des vues en coupes transversales
respectivement selon
5 les repères SS et QQ des figures 48 à 51 , montrent que le porte-lame unique
11 est pris
en sandwich entre les faces d'appuis constituées par les tranches des parois
130
séparant les canaux d'air entre eux et les parois 120 et 121 solidaires du
capot supérieur
12 lui-même étant poussé et pressé contre les parois 130 du sommier par des
vis 122
traversant tout le capot supérieur 12 et le porte-lames 11 pour venir se
visser dans le
10 corps principal 13 de l'harmonica constituant avec le sommier et ses parois
130 un
ensemble avantageusement monolithique . Les plans axiaux verticaux des parois
120 et
121 solidaires du capot supérieur 12 sont disposés parallèlement et même
avantageusement dans le prolongement vertical des plans axiaux verticaux des
parois
correspondantes 130 de séparation des canaux d'air . Certaines des parois
verticales
15 solidaires du capots supérieur 12 portant les repères 121 s'étendent sur
une partie
seulement de la largeur du porte-lames 11 pour permettre une meilleure
diffusion du son
grâce à de plus larges ouvertures en direction du pavillon de l'instrument .
D'autres parois
vérticales solidaires du capot supérieur 12 portant les repères 121 s'étendent
elles
jusqu'au pavillon de l'instrument pour assurer au capot supérieur la rigidité
requise pour
20 qu'il puisse plaquer efficacement le porte lame 11 contre le sommier sans
trop se
déformer.
Comme le montre la figure 47 , le porte-lame unique 11 est incliné par rapport
au plan
longitudinal moyen Px selon un angle ( Alpha ) avantageusement compris entre 0
(
zéro degré ) et 45 ( quarante cinq degrés ) de préférence compris entre 10 (
dix degrés
25 ) et 35 ( trente cinq degrés ) et en particulier compris entre 15 (
quinze degrés ) et 30 (
trente degrés ) , cette dernière fourchette angulaire représentant le meilleur
compromis
entre incidence d'attaque contre les lames sonores des flux d'air aspiré et
soufflé , et
l'angle de réverbération et de projection des sons contre la voûte constituée
par la face
intérieure du capot supérieur et encombrement extérieur de l'instrument .
Tel que le montrent les figures 48, 49 et 50 , les moyens complémentaires
d'étanchéité
requis au niveau des cotés et des extrémités libres des lames sonores sont ici
assurés
par les faces correspondantes des parois 130 de séparation des canaux d'air et
des
parois 120 et 121 du capot 12 qui sont localement positionnées à proximité
immédiate
des points par lesquels passent les bords et l'extrémité de la lame concernée
lors de ses
oscillations.
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Tel que le montre la figure 46 la largeur du capot L3 est inférieure à la
largeur L4 de
l'élément inférieur 13 constituant le corps principal de l'harmonica et ce
dans le but
d'optimiser la diffusion vers le haut et vers l'avant des sons émis grâce à un
pavillon
généreusement ouvert.
L'harmonica est également de forme globalement trapézoïdal lorsqu'il est
regardé en vue
de dessus comme sur la figure 50 ce qui alsure. une prise en main beaucoup
plus
. ergonomique qu'avec les harmonicas de l'art antérieure la largeur L1 du coté
de
l'instrument mesurée du coté des notes graves étant supérieure d'au moins 30%
( trente
pour cents ) voire même d'au moins 40% ( quarànte pour cent ) à la largeur du
coté de
l'instrument mesurée du coté des notes aigues .
Des moyens permettant la fixation d'un microphone peuvent être avantageusement
disposés au niveau du pavillon soit du coté ou l'instrument est le plus court,
donc du coté
des lames aigues soit au contraire du coté des lames graves.
La figure 51 est une vue de la face arrière de l'instrument montrant la zone
d'embouchure
dans laquelle débouchent les canaux d'air pour former les dix trous
d'embouchure
numérotés de 1 à 10 . Les dix trous d'embouchure que comporte l'harmonica
représenté
sur cette figure 51 sont identiques entre eux .
La figure 52 est une vue en coupe longitudinale horizontale selon le plan
moyen Px
montrant les canaux de circulation d'air selon un mode de réalisation
particulier dans
lequel lesdits canaux sont de forme conique , les parois qui les délimitent
latéralement
n'étant pas parallèles entre elles comme dans la disposition de l'art
antérieur mais
concourantes de telle manière que le dièdre constitué par le prolongement des
plans
passant par lesdites parois est un dièdre ouvert coté embouchure de
l'instrument .
Lorsque l'harmoniciste souffle dans ces canaux d'air, cette forme conique
progressive du
canai d'air offre par rapport aux dispositions de l'art antérieur l'avantage
de concentrer
progressivement le flux d'air en direction de l'extrémité de la lame pour une
efficacité
maximale de poussée . Bien -sûr les flancs latéraux des canaux qui sont ici
représentés
plans peuvent aussi être avantageusement de forme courbe, convexe ou concave
et
notamment paraboliques lorsqu'ils sont observés en vue de dessus l'harmonica
étant
disposé dans la même position que sur cette vue 52 .
Les axes longitudinaux des canaux d'air représentés sur la figure 52 sont
parallèles entre
eux mais ils pourraient tout aussi bien être convergents de telle manière que
lesdits axes
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soient donc concourants du coté de l'embouchure de l'instrument ou au
contraire être
divergents en étant alors concourants du coté pavillon de l'instrument .
Les figures 53 et 54 montrent deux variantes de réalisation d'un mode de
réalisation dans
lequel la section, ou la surface, d'entrée des trous d'embouchure alimentant
les canux
aigus est inférieure à la surface des trous d'entrée d'embouchure des canaux
alimentant
les lames graves .
Il faut tout d'abord noter que dans les deux dispositions présentées sur ces
figures 53 et
54 les entraxe E des trous restent identiques entre les graves et les aigus et
ils sont de la
même valeur que sur les harmonica de l'art antérieur et ce pour ne pas
perturber les
repères du jouer .
La diminution de section des trous d'entrée peut s'opérer par une réduction
progressive,
des graves aux aigus, de la hauteur desdits trous tel qu'illustré sur la
figure 53 dont les
trous passent de la hauteur HI, au niveau des graves, à la hauteur plus
réduite de H2 au
niveau des aigus. Tel que représenté sur la figure 54 la réduction, des graves
aux aigus,
de la section d'entrée des trous d'embouchure peut également s'opérer par
réduction
progressive de la largeur desdits trous qui passe de la largeur LI du trou le
plus grave à
la largeur L2 plus réduite du trou aigu avec comme conséquence logique ,
bénéfice sur le
plan de la facilité de jeu, l'augmentation progressive de l'espace dl séparant
les deux
premiers trous graves à un espace d2 plus important de l'espace séparant les
deux trous
les plus aigus.
Bien-sûr il est également possible d'opérer cette réduction de section des
trous d'entrée
par combinaison des deux solutions précédentes en réduisant à la fois la
hauteur et la
largeur desdits trous d'embouchure des graves aux aigus soit de façon
systématique
pour chacun des trous soit par incrément de deux ou plusieurs trous contigus.
Une telle disposition de section d'entrée trous dégressive est techniquement
très
intéressante puisqu'elle permet le grand débit d'air nécessaire pour animer
les lames
sonres graves qui ne requirent par ailleurs pas une grande pression d'air au
contraire des
lames aigus qui exigent une forte pression mais un débit beaucoup plu
restreint ce
qu'apportent les trous plus réduits alimentant des canaux d'air aigus eux
aussi
suffisamment réduits pour que la pression d'air puisse atteindre quasi
instantanément le
niveau requis.
Les figures 55 à 57 montrent différents modes particuliers de réalisation des
lames
sonores notamment des lames graves qui exigent un alourdissement de leur
extrémité.
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La figure 55 montre une lame sonore dont l'extrémité a été pliée en forme de
crochet
ouvert coté face d'admission de l'air , ledit crochet offrant l'avantage
d'augmenter la
hauteur de l'extrémité de la lame de telle manière que celle-ci assure une
plus g rande
étanchéité face aux fuite d'aire au niveau de l'extrémité de la fenêtre .
La figure 56 montre une lame comportant des creusures ou rainures,
transversales sur
sa face orientée du coté de l'échappement de l'air. On peut donc dire que
ladite face de
la lamelle n'est pas lisse comme le sont celles de l'art antérieur mais
qu'elle comporte
des reliefs dont la forme et les dimensions permettent d'agir sur l'écoulement
des flux
laminaires qui entraîne la mise en vibration de ladite lame en pouvant ainsi
modifier la
sonorité , la texture, du son émis par ladite lame .
La figure 57 montre un autre type de relief en forme de marteau positionné lui
aussi sur
la face de la lame sonore orientée coté échappement de l'air donc orientée
coté intérieur
par rapport au peigne pour la lames aspirées et orienté coté extérieur par
rapport au
peigne pour la lame soufflée.
Les figures 58 à 62 montrent différentes variantes de réalisation d'un mode
particulier
d'exécution du porte - lames selon l'invention dans lequel, pour faciliter
certaines
technique de jeu qui exigent une grande vélocité d'exécution , donc une mise
en vibration
quasi instantanée des lames sonores , pour certaines au moins des lames
sonores le
porte-lames et/ou les lames sonores concernées comportent des aménagements
particuliers destinés à permettre un écoulement limité et contrôlé de fuites
d'air dirigées
et contrôlées localisées au niveau de la zone d'extrémité des lames destinées
à créer
des flux laminaires très rapides propres à entraîner les lames en vibration
sans délai .
Selon un premier mode de réalisation présenté sur la figure 58 et sur son
agrandissement partiel, les fuites d'air contrôlées sont localisées dans
chacun des deux
angles d'extrémité de la fenêtre dont le rayon R2 est inférieur au rayon R1
correspondant
de la lame sonore.
Sur la figure 59 , la largeur de la fenêtre à travers laquelle oscille la lame
sonore est
localement élargie par rapport à la largeur de la partie correspondante de la
lame sonore
Ainsi, sur une longueur de valeur L, mesurée à partir de l'extrémité de la
fenêtre
avantageusement comprise entre la demi-largeur et deux fois la largeur de la
lame
sonore concernée, l'espace séparant le bord de la lame sonore du bord
correspondant de
la fenêtre et/ou l'espace séparant l'extrémité de la lame sonore de
l'extrémité
correspondante de la fenêtre est d'une dimension supérieure d'au moins trois
fois à la
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valeur de l'espace, mesuré au niveau de la moitié de la longueur de ladite fen
être
séparant le bord de ladite lame du bord adjacent correspondant de la fenêtre.
Sur la figure 60 c'est l'extrémité de la lame sonore qui est réduite en
largeur de telle
manière que s'observent les mêmes valeur qu'exposées ci-avant pour la figure
59.
Sur la figure 61 , la lame sonore comporte une échancrure aménagée au travers
de son
arête d'extrémité .
Sur la figure 61 , la lame sonore comporte un trou réalisée au travers de son
épaisseur
tandis que la fenêtre du porte-lames comporte deux échancrure de forme
curviligne
aménagées au travers dudit porte-lames de part et d'autre des bords latéraux
de la zone
d'extrémité de la lame.
Les figures 63 à 65 montrent différentes sections transversales de lames
sonores .
La figure 63 montre une lame sonore comportant sur sa face orientée vers le
porte-lame,
donc orientée coté échappement de l'air, une rainure centrale dont l'axe
longitudinal peut
être avantageusement coplanaire avec l'axe longitudinal de ladite lame . Cette
rainure
longitudinale a notamment comme vocation de faciliter l'écoulement d'un filet
d'air orienté
vers l'extrémité libre de la lame sonore concernée.
La figure 64 montre une lame de forme sensiblement triangulaire comportant
deux
biseaux latéraux destinés à faciliter l'écoulements laminaires latéraux
La figure 65 montre une lame comportant deux rainures longitudinal qui peuvent
être
disposées soit parallèlement entre elles soit au contraire convergentes ou
divergentes en
direction de l'extrémité libre de la lame sonore concernée.
Les figures 66 à 69 montrent un premier de montage d'une lame sonore sur un
porte-
lames selon l'invention auquel elle est fixée par des moyens de fixation
directement
intégrés audit porte-lame et qui constituent avec ce dernier un ensemble
monolithique,
pouvant être réalisés directement lors du moulage dudit porte-lames. Cette
disposition
offre une grande facilité de montage pour la première monte tout en offrant de
surcroît la
possibilité de changer ultérieurement la lame sonore concernée , lorsque celle-
ci est
détériorée, sans aucun outils ce qui est un très gros atout par rapport aux
porte-lames de
l'art antérieur sur lesquelles les lames sont rivetées ou soudées .
Ces moyens de fixation sont constitués par des moyens de guidage en
translation dans
le sens longitudinal de la lame collaborant avec des moyens d'immobilisation
en
translation de ladite lame .
Le guidage précis de la lame en translation longitudinale, ou axiale, donc
selon
seulement un degré de liberté, est assuré d'une part par des moyens disposés
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latéralement de part et d'autre de la lame et d'autre part par des moyens d'
appui
disposés au dessus de la lame et des moyens de calage disposés au dessous de
ladite
lame . L'ensemble de ces moyens assure le guidage axial précis en translation
longitudinale de la partie fixe de cette lame dans le sens de son axe
longitudinal tout en
5 lui interdisant tout autre mouvement dans le plan horizontal et/ou dans le
plan vertical .
Les moyens latéraux de guidage ont pour vocation d'assurer la coplanarité
perma nente
de l'axe longitudinal de ladite lame avec l'axe longitudinal de la fenêtre
concernée tandis
que les moyens d'appui et de calage dans le sens vertical visent à garantir le
positionnement précis en altitude de la partie fixe de la lame dans la
position idoine par
10 rapport au porte-lame exigée pour son bon fonctionnement. Des moyens
d'immobilisation en translation collaborent avec les moyens de guidage de
guidage axial
susdécrits pour assurer le positionnement et le maintien de ladite lame à la
position
requise pour que son extrémité libre soit située à la bonne distance par
rapport à
l'extrémité de la fenêtre concernée.
15 Selon un mode préférentiel de réalisation, les moyens de guidage en
translation axiale de
la lame consistent en un tunnel constitué d'une rainure dont.une partie au
moins de la
longueur est en forme de U retourné fermé en partie supérieure et ouvert vers
le bas au
travers de l'épaisseur du porte-lame, tandis qu'au moins une autre portion de
ladite
rainure est en forme générale de U ouvert vers le haut et fermé vers le bas .
La largeur
20 de la rainure est ajustée avec précision à la largeur de la lame concernée
pour assurer
un parfait guidage axiale sans jeu de ladite lame . Pour interdire toute
translation
intempestive de ladite lame lorsque cette dernière a atteint sa position
exacte, au moins
un téton , un bossage, ou un ergot, solidaire du porte-lames ou du sommier,
collabore
avec un trou aménagé au travers de la lame ou avec au moins une échancrure ou
au
25 contraire au moins une saillie ou un redan aménagés sur au moins un bord
longitudinal
de la partie fixe de la lame . Selon une variante de réalisation,
l'immobilisation en
translation axiale de la lame est assuré par une patte flexible découpée dans
le pourtour
de la partie fixe de la lame venant prendre se caler contre un obstacle,
solidaire du porte-
lames, de forme idoine positionné avec précision à l'emplacement requis pour
garantir le
30 bon positionnement de la lame dans le sens axial par rapport à la fenêtre
au travers de
laquelle oscille sa partie libre.
Selon ce premier mode préférentiel de montage , la lame est amenée à sa
position
précise de travail par translation au travers du tunnel de guidage en
translation constitué
par la succession et l'alternance des portions de la rainure en U ouverte vers
le bas et
des portions de rainure en U ouverte vers le haut. La largeur du tunnel est
ajusté avec
précision à la largeur de la lame concernée de telle manière que les tranches
latérales
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verticales des sections de rainure en forme de U et les tranches latérales
verticales des
sections de rainure en forme de U renversés sont positionnées en contact
contre les
bords longitudinaux de ladite lame dont ils assurent le guidage axial précis
dans le plan
horizontal . Les altitudes respectives des niveaux des fonds des sections de
rainure en
forme de U et celles des sommets des sections de rainure en forme de U
renversé qui
constituent le tunnel sont étudiés pour être ajustées à l'épaisseur de la lame
sonore pour
assurer un positionnement sans jeu dans le plan vertical de la partie fixe de
la lame
sonore en étant, si besoin pour ce faire, très légèrement décalés en quinconce
dans le
sens vertical les uns par rapport aux autres pour mettre ladite partie fixe de
la lame
sonore en légère contrainte de flexion alternée dans le sens longitudinal .
Aussitôt que la lame a été amenée dans sa position de travail son extrémité se
soulève
par déformation en flexion pour pouvoir passer au-dessus de la face sommitale
de l'ergot
qui vient se loger dans le trou correspondant de la lame aussitôt que celle-ci
a atteint sa
position de travail.
Ainsi, tel que représenté sur les différentes vues 66 à 69 les moyens de
fixation
comportent donc au moins des flancs verticaux assurant le calage latéral
coopérant avec
au moins trois point de contact alternés agissant selon des directions
verticales de sens
opposées associés à un organe de retenue sur lequel vient s'accrocher, par
légère
déformation en flexion, la partie libre de la lame sonore qui est positionnée
à l'opposé de
la partie libre vibrante de ladite lame .
Ces figures montrent par ailleurs que, du coté de la face du porte-lames
située coté
échappement de l'air, la longueur L, mesurée dans le sens axial de la lame
sonore, de
la fenêtre à travers laquelle oscille la lame sonore est réduite à une valeur
d2 inférieure à
L . En effet du coté de la face d'échappement de l'air du porte-lames, une
paroi de
liaison 800 qui traverse toute la largeur de la fenêtre et qui est ici
disposée dans
l'épaisseur du porte-lames , s'étend, dans le sens longitudinal de la fenêtre,
sur une
certaine longueur de la fenêtre à partir de l'extrémité de ladite fenêtre
située du coté de
la partie fixe de la lame. Bien-sûr , cette paroi 800 qui est disposée entre
la partie
vibrante de la lame et la face du porte - lame coté échappement de l'air est
d'une
épaisseur suffisamment réduite pour que la face de cette paroi 800 située du
coté
admission de l'air du porte-lame se situe en deçà de l'espace balayée par la
partie
vibrante de la lame de manière à ce qu'il n'y ait pas de contact entre elle .
Selon un mode avantageux de réalisation, la longueur d2 de la fenêtre mesurée
au
niveau de la face du porte-lames par laquelle s'échappe l'air, est inférieure
aux trois quart
de la longueur L de la fenêtre mesurée au niveau de la face du porte-lames par
laquelle
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l'air entre dans ladite fenêtre . selon un mode préférentiel de réalisation ,
la longueur d2
de la fenêtre est inférieure au deux tiers de la longueur L de la fenêtre , et
selon un mode
particulier de réalisation , la longueur d2 de la fenêtre est inférieure au
trois cinquième
de la longueur L de ladite fenêtre .
Les figures 70 à 73 montrent un autre mode de réalisation d'un porte-lames
selon
l'invention dans lequel les moyens de guidage axial de la lame sont complétés
par urie
contre-lame 990 de forme légèrement conique destinée d'une part à absorber le
jeu
vertical entre la face supérieure du tunnel et l'épaisseur de la lame de
manière à
maintenir la face supérieure de la partie fixe de la lame plaquée contre la
face inférieure
du tunnel de guidage dans lequel elle est glissée et d'autre part à assurer
pour la partie
vibrante de la lame un appui inférieur rigide malgré le porte à faux dû à
l'éloignement du
point d'appui inférieur sur lequel s'appui la partie fixe de la lame sonore.
Selon une autre caractéristique importante de ce mode de réalisation, du coté
de la face
d'admission de l'air traversant le porte-lame, pour certaines au moins des
lames sonores
que comporte l'instrument, l'ouverture de la fenêtre est réduite en longueur
par un pont
991 reliant les deux cotés de ladite fenêtre en enjambant l'espace parcouru
par la partie
vibrante de la lame . Du coté de la lame vibrante la face inférieure de ce
pont 991 est
constitué de deux parois disposées sensiblement dans le prolongement vertical
des
faces latérales de la fenêtre à travers laquelle oscille la partie vibrante de
la lame sonore
lesdites parois du pont étant ensuite reliées entre elles par une voûte
avantageusement
curviligne dans le sens transversal de la lame mais qui pourrait également
être rectiligne
et parallèle à la face de ladite lame . Tel que le montre en particulier la
figure 72 Dans le
sens longitudinal de la lame sonore , la face inférieure du pont est
avantageusement
curviligne et avantageusement parabolique en forme de pavillon ouvert en
direction de
l'extrémité libre vibrante de la lame sonore et ce dans le but d'assurer une
projection et
une amplification des vibrations sonores émises par ladite lame dont le pont
991
constitue un miroir acoustique .
Dans le sens longitudinal de la lame vibrante, on peut voir que, au fur et à
mesure que
l'on se rapproche de l'extrémité libre vibrante de la lame, la face intérieure
dudit pont 991
située du coté de la lame vibrante s'éloigne de plus en plus du plan passant
par la face
contre laquelle est fixée la lame sonore concernée, ladite face inférieure du
pont 991
étant donc disposée obliquement.
Selon un mode de réalisation particulier , les faces dudit pont 991 situées du
coté de la
partie vibrante de la lame peuvent être avantageusement revêtues d'un
matériaux dur et
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lisse tel que notamment un chromage , pour améliorer encore la réverbération
acoustique
dudit pont .
Dans ce mode de réalisation, pour certaines au moins des lames sonores la
longueur dl
de l'ouverture par laquelle l'air entre avant d'animer la lame vibrante est
inférieure à la
longueur L de la fenêtre aménagée dans le porte-lame , laquelle longueur L
correspond
par ailleurs sensiblement ici à la longueur de la partie libre de la lame
sonore , donc à la
longueur de la partie vibrante de ladite lame.
Selon un mode avantageux de réalisation, la longueur dl de l'ouverture par
laquelle l'air
entre , est inférieure aux trois quart de la longueur L du passage d'air
mesurée au
niveau de la face du porte - lames contre laquelle est fixée la lame sonore
concernée .
. selon un mode préférentiel de réalisation , la longueur dl de l'ouverture
est inférieure
au deux tiers de la longueur L de la fenêtre , et selon un mode particulier de
réalisation ,
la longueur dl de l'ouverture est inférieure au trois cinquième de la longueur
L de ladite
fenêtre .
Les figures 74 à 78 montrent une variante de réalisation d'un porte-lames
équipé d'un
pont 992 tel que décrit ci-avant pour les figures 70 à 73 mais le pont 992 est
ici constitué
d'une paroi de liaison s'étendant obliquement dans le sens longitudinal de la
lame
sonore et s'étendant horizontalement dans le sens transversal desdites lames
ladite paroi
de liaison s'étendant de façon continue entre deux lames adjacentes .
Ces figures montrent un autre mode de fixation des lames sonores sur le porte-
lames. En
effet, les moyens de guidage en translation axiale des lames sont ici
constitués par des
tunnels qui sont fermés sur les quatre et dont les dimensions de passage sont
ajustées
avec celle de la section de la lame sonore concernée tandis que les moyens
d'immobilisation en translation sont constitués par un rivet, une vis ou
encore un simple
ergot en forme de téton sur lequel vient s'accrocher la lame après que son
extrémité libre
située du coté de sa partie fixe, et donc située à l'opposé de son autre
extrémité libre
vibrante, ait été soulevée pour passer au dessus dudit téton qui vient ensuite
se loger
dans le trou correspondant aménagé dans la lame .
Selon une variante de réalisation de ce mode de fixation des lames sonores sur
leur
porte-lames , non représentée sur ces dessins, une partie au moins de la
partie fixe de la
Lame sonore est de forme conique dans le sens vertical et/ou dans le sens
horizontal ,
donc dans le sens de son épaisseur et/ou dans le sens de sa largeur et elle
collabore
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avec une section de tunnel adaptée, le cas échéant avantageusement conique
également de telle manière que la translation axiale de la lame pour amener
celle-ci dans
sa position de travail lui permette de venir se caler parfaitement et sans jeu
dans le
tunnel constituant un manchon et aussi bien dans le sens latéral que dans le
sens
vertical.
Selon un premier mode de réalisation de cette variante , la largeur et/ou
l'épaisseur d'une
partie au moins de la partie fixe au moins de la lame est dégressive au fur et
à mesure
que l'on se rapproche de son extrémité libre vibrante et pour son montage sur
le porte-
lames la lame est alors mise en place par translation axiale dans le sens
orienté de la
partie fixe de la lame vers l'extrémité libre vibrante de ladite lame avant
d'être
immobilisée en translation par des moyens de verrouillage constitués
d'obstacles de
formes complémentaires aménagés sur ou dans la lame et/ou aménagés sur ou dans
le
porte-lames et/ ou sur ou dans le sommier et/ou sur ou dans le capot concerné
et/ou
contre ou dans la face interne du corps principal de l'harmonica .
Selon un autre mode de réalisation, la largeur et/ou l'épaisseur d'une partie
au moins de
la partie fixe au moins de la lame est dégressive au fur et à mesure que l'on
s'éloigne de
son extrémité libre vibrante et pour son montage sur le porte-lames la lame
est alors mise
en place par translation axiale dans le sens orienté de l'extrémité libre
vibrante de ladite
lame vers la partie fixe de la lame avant d'être immobilisée en translation
par des moyens
de verrouillage sus décrits.
Selon une autre caractéristique une partie de sa longueur de la partie fixe de
la lame
peut être avantageusement amincie pour faciliter sa flexion longitudinale
permettant de
venir l'accrocher sur les moyens de verrouillage en translation.
Selon une autre variante de réalisation , les lames sonores sont fixées au
porte-lames
par des bossages, des pions ou des rivets écrasés à chaud ou à l'aide d'une
bouterolle à
ultrasons lesdits bossages pions ou rivets étant avantageusement moulés en
même
temps que le porte-lames avec lequel ils constituent un ensemble monolithique
réalisés
en matière thermoplastique ou en matière thermodurcissable alors que les
lamelles
sonores peuvent elles, être réalisées soit dan,s des alliages de métaux soit
dans des
alliages de composites constitués de fibres noyées dans des résines
synthétiques soit
encore être réalisées dans une matière thermoplastique qu'il est alors
possible de fixer
au porte-lames soit par collage soit par soudage ultrasons.
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Comme le montre, pour deux lames contiguës, la figure 77, sur une partie de
leur
longueur, chacune des fenêtres au travers desquelles oscillent les lames
sonores sont de
section en forme de U ouvert du coté de la lame vibrante concernée.
La figure 78 montre en coupe transversale un harmonica équipé de deux porte-
lames
5 identiques à ceux qui sont présentés sur les figures 74 à 77 . On peut voir
que pour le
porte-lames supérieur qui supporte les lames soufflées l'ouverture de
certaines au moins
des fenêtres à travers lesquelles oscillent les lames soufflées est du coté
admission de
l'air d'une longueur plus réduite que ne l'est l'ouverture par laquelle l'air
sort du porte-
lames . Il en va de même pour le porte-lames inférieur qui supporte les lames
sonres
10 aspirées . Par contre comme on peut le constater, le pont de liaison
réduisant la longueur
des fenêtres est position à l'intérieur du peigne, dans le canal d'air
concerné pour les
lames soufflées tandis qu'il est situé à l'extérieur du porte-lames et donc à
l'extérieur du
peigne ou sommier pour les lames aspirées .
Cette figure 78 montre de façon évidente l'intérêt desdits pont qui joue tout
d'abord le
15 rôle de déflecteur en dirigeant le flux d'air en direction de l'extrémité
libre vibrante des
lames et ce aussi bien pour les lames aspirées que pour les lames soufflées .
Le pont du
porte-lames des lames soufflé situé à l'intérieur du canal d'air concerné
contribue par
ailleurs à accélérer bénéfiquement la vitesse du flux d'air et à augmenter la
pression de
l'air au niveau de l'extrémité vibrante des lames soufflées du fait de la
réduction conique
20 progressive dudit canal d'air par ledit pont. Ce pont reliant les deux
bords de la fenêtre
sur une partie de la longueur de ladite fenêtre contribue par ailleurs
grandement à limiter
les fuites d'air au niveau de la partie vibrante de la lame située à proximité
de la zone de
fixation de ladite lame.
25 Les figures 79 à 82 montrent un mode préférentiel de réalisation dans
lequel pour
certaines au moins des lames sonores , les ouvertures d'admission et
d'échappement de
l'air traversant la fenêtre au travers de laquelle oscille la partie vibrante
de la lame
concernée sont de longueurs, respectivement dl et d2 inférieures à la longueur
L du
passage d'air mesurée au niveau de la face du porte - lames contre laquelle
est fixée la
30 lame sonore concernée.
Selon un mode avantageux de réalisation, la longueur d2 de l'ouverture par
laquelle l'air
sort après avoir traversé la fenêtre , est inférieure aux trois quart de la
longueur L du
passage d'air mesurée au niveau de la face du porte - lames contre laquelle
est
35 fixée la lame sonore concernée . selon un mode préférentiel de réalisation
, la
longueur d2 de ladite ouverture est inférieure au deux tiers de la longueur L
de la
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fenêtre , et selon un mode particulier de réalisation , la longueur d2 de
l'ouverture est
inférieure au trois cinquième de la longueur L de ladite fenêtre .
Dans ce mode de réalisation la fenêtre au travers de laquelle oscille la lame
sonore
concernée est partiellement masquée ou couverte coté face d'admission de l'air
par un
premier pont 993 et partiellement masquée ou couverte également du coté face
de sortie
de l'air par un second pont 994 dont la voûte est orientée face à la voûte du
premier pont
Ces deux ponts de liaison reliant sur une partie de leur longueur les deux
cotés
longitudinaux de la fenêtre concernée sont en forme de coupole ou de pavillon
ouvert en
direction de l'extrémité libre vibrante de la lame et il sont donc
avantageusement de
forme globalement elliptique ou même parabolique .
Le premier pont situé coté face d'admission de l'air est de forme évasée dans
le plan
horizontal et dans le plan vertical de telle manière que sa largeur et sa
hauteur sont
grandissantes au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'extrémité libre
vibrante de la
lame . Les jambages du premier pont de liaison constituant le pavillon 993
situé coté
admission de l'air ne sont pas situés dans le prolongement vertical des faces
latérales de
la fenêtre comme le sont par contre ceux du second pont constituant le
pavillon 994 situé
coté échappement de l'air.
Les aménagements particuliers que constituent ces pavillons ont pour vocation
principale
de servir de résonateur, d'amplificateur , pour amplifier le volume sonore des
vibration
sonore émises par la lame sonore concernée et ils ont également vocation à
éviter toutes
fuites d'air en créant des obstacles , des chicanes, au niveau des bords
latéraux
concernés de la fenêtre.
Selon une autre caractéristique d'un mode particulier de réalisation pouvant
s'appliquer à
tout ce qui précède , une partie au moins de la partie libre vibrante de
certaines au
moins des lames sonores que comporte l'instrument ainsi que bien-sûr les bords
adjacents correspondants des fenêtres concernées sont avantageusement de forme
trapézoïdaie lorsqu'elles sont observées en vue de dessus de telle sorte que
la largeur
desdites lames est alors dégressive au fur et à mesure que l'on se rapproche
de
l'extrémité libre vibrante de ladite lame. Cette forme particulière confère à
la lame une
plus grande facilité de flexion en zone d'extrémité grâce à la largeur réduite
de la lame
dans cette zone tout en renforçant la zone de liaison entre la partie vibrante
et la partie
fixe de la lame grâce à une largeur accrue de la lame dans cette zone de
liaison.
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Bien-sûr l'invention n'est pas limitée aux seuls modes de réalisation montrés
ou décrits
dans ce document mais elle comprend également tous les équivalents techniques
ainsi
que leurs combinaisons et elle s'applique aussi bien aux harmonica du type
diatonique
qu'aux harmonicas du type chromatique ou du type polyphonique ou basse
10
20
30
