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Sommaire du brevet 2717279 

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Disponibilité de l'Abrégé et des Revendications

L'apparition de différences dans le texte et l'image des Revendications et de l'Abrégé dépend du moment auquel le document est publié. Les textes des Revendications et de l'Abrégé sont affichés :

  • lorsque la demande peut être examinée par le public;
  • lorsque le brevet est émis (délivrance).
(12) Demande de brevet: (11) CA 2717279
(54) Titre français: FOOTWEAR WITH IMPROVED TIGHTENING ON THE UPPER
(54) Titre anglais: CHAUSSURE A SERRAGE DE TIGE AMELIORE
Statut: Réputée abandonnée et au-delà du délai pour le rétablissement - en attente de la réponse à l’avis de communication rejetée
Données bibliographiques
(51) Classification internationale des brevets (CIB):
  • A43B 5/04 (2006.01)
  • A43C 11/00 (2006.01)
(72) Inventeurs :
  • BERTHET, BRUNO (France)
  • DONNADIEU, THIERRY (France)
(73) Titulaires :
  • SALOMON S.A.S.
(71) Demandeurs :
  • SALOMON S.A.S. (France)
(74) Agent: LAVERY, DE BILLY, LLP
(74) Co-agent:
(45) Délivré:
(22) Date de dépôt: 2010-10-08
(41) Mise à la disponibilité du public: 2011-04-21
Licence disponible: S.O.
Cédé au domaine public: S.O.
(25) Langue des documents déposés: Français

Traité de coopération en matière de brevets (PCT): Non

(30) Données de priorité de la demande:
Numéro de la demande Pays / territoire Date
09.05054 (France) 2009-10-21

Abrégés

Abrégé français


Chaussure (1) comprenant une semelle (2), une tige (3), et un premier
dispositif de serrage
(30) pour serrer les parties latérale (15) et médiale (16), ainsi qu'un
deuxième dispositif de
serrage (50) pour serrer une partie arrière (17).
Le deuxième dispositif de serrage (50) comprend un lien (51), le lien (51)
comprenant une
première portion inextensible (52) et un moyen élastique (53), la première
portion inextensible
(52) s'étendant le long de la partie arrière (17), ainsi que le long d'au
moins l'une des parties
latérale (15) et médiale (16), le moyen élastique (53) sollicitant la première
portion
inextensible (52) dans un sens de réduction de la longueur du lien (51), la
chaussure (1)
comprenant encore un moyen d'immobilisation réversible (54) pour immobiliser
la portion
inextensible (52) par rapport à la tige (3).


Revendications

Note : Les revendications sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


12
REVENDICATIONS
1- Chaussure (1) comprenant une semelle (2) et une tige (3), la chaussure (1)
s'étendant
en longueur depuis une extrémité arrière (4) jusqu'à une extrémité avant (5),
en largeur entre
une partie latérale (15) et une partie médiale (16), et en hauteur depuis la
semelle (2) jusqu'à
une extrémité supérieure (12), la chaussure présentant une ouverture de
chaussage (19), et
comprenant un premier dispositif de serrage (30) pour serrer les parties
latérale (15) et
médiale (16), ainsi qu'un deuxième dispositif de serrage (50) pour serrer une
partie arrière
(17),
caractérisée par le fait que le deuxième dispositif de serrage (50) comprend
un lien (51), le
lien (51) comprenant une première portion inextensible (52) et un moyen
élastique (53), la
première portion inextensible (52) s'étendant le long de la partie arrière
(17), ainsi que le long
d'au moins l'une des parties latérale (15) et médiale (16), le moyen élastique
(53) sollicitant la
première portion inextensible (52) dans un sens de réduction de la longueur du
lien (51), la
chaussure (1) comprenant encore un moyen d'immobilisation réversible (54) pour
immobiliser
la portion inextensible (52) par rapport à la tige (3).
2- Chaussure (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que
lorsqu'il est sollicité
dans un sens de serrage, le premier dispositif de serrage (30) provoque le
maintien dans un
état de serrage donné et stable du deuxième dispositif de serrage (50).
3- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée par le
fait que le
serrage du premier dispositif de serrage (30) fige la longueur nominale du
lien (51).
4- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le
fait qu'elle
comprend une enveloppe (18) qui s'étend au niveau des parties (15, 16, 17), et
par le fait que
le lien (51) enserre l'enveloppe (18) au niveau des parties latérale (15),
arrière (17) et médiale
(16).
5- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le
fait que le lien
(51) s'étend depuis une première extrémité (85, 135) jusqu'à une deuxième
extrémité (76), les
extrémités (85, 135, 76) étant disposées de manière asymétrique
transversalement.
6- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le
fait que le lien
(51) s'étend dans un plan de serrage (T) incliné par rapport à un plan (S) lié
à la semelle (2).
7- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le
fait que le
premier dispositif de serrage (30) comprend un lien (31) et des liaisons (34 à
41) du lien (31) à
la tige (3).
8- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par le
fait que la
portion inextensible (52) du lien (51) comprend un premier secteur (60, 130),
ou secteur
d'immobilisation, ainsi qu'un deuxième secteur (61), ou secteur de
constriction, par le fait que
le moyen élastique (53) comprend une bande élastique (84), et par le fait que
le moyen
d'immobilisation réversible (54) comprend un guide (101) et un doigt de
verrouillage (103).
9- Chaussure (1) selon la revendication 8, caractérisée par le fait qu'une
extrémité (85) de
la bande élastique (84) est solidarisée à la tige (3) de manière amovible et
réglable.

13
10- Chaussure (1) selon la revendication 8 ou 9, caractérisée par le fait que
le guide (101)
est situé sur la partie latérale (15) entre la semelle (2) et l'ouverture de
chaussage (19), le guide
(101) étant prévu pour guider le premier secteur (60, 130).
11- Chaussure (1) selon la revendication 10, caractérisée par le fait que le
guide (101)
comprend une paroi interne (104), ainsi qu'une paroi externe (105) qui lui est
opposée, les
parois interne (104) et externe (105) étant réunies l'une et l'autre par un
pont inférieur (106) et
un pont supérieur (107), les parois (104, 105) et les ponts (106, 107)
délimitant un couloir
(108) dans lequel passe le premier secteur (60, 130), le guide (101)
présentant une fente
interne (114), ménagée dans la paroi interne (104), ainsi qu'une fente externe
(115), ménagée
dans la paroi externe (105), un doigt (103) étant logé dans le guide (101) en
étant
perpendiculaire aux parois (104, 105), et traversant les fentes (114, 115) et
le couloir (108).
12- Chaussure (1) selon la revendication 11, caractérisée par le fait qu'une
liaison (34) du
premier dispositif de serrage (30) est solidarisée au doigt (103).
13- Chaussure (1) selon la revendication 11 ou 12, caractérisée par le fait
que le
mouvement du doigt (103) se fait selon une direction qui passe par le talon
(4) et le cou-de-
pied.
14- Chaussure (1) selon l'une des revendications 10 à 13, caractérisée par le
fait que le
premier secteur (60) comprend une crémaillère (62).
15- Chaussure (1) selon la revendication 14, caractérisée par le fait que si
l'on prend pour
référence une direction transversale (Wo) de la crémaillère, orientée d'un
bord (67, 68) à
l'autre, chaque dent (63) est dissymétrique dans un plan parallèle aux faces
(69, 70) de la
crémaillère et par rapport à un axe, orienté selon la direction (Wo) et
passant par le sommet
(120) d'une dent (63).
16- Chaussure (1) selon l'une des revendications 10 à 13, caractérisée par le
fait que le
premier secteur (130) de la portion inextensible (52) est constitué d'une
bande souple,
inextensible en longueur, la largeur du premier secteur dans sa partie active
étant constante.
17- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisée par le
fait que la tige
(3) comprend deux volets, l'un latéral (145) et l'autre médial (146), les
volets se chevauchant
partiellement l'un l'autre.
18- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisée par le
fait qu'elle
comprend une portion basse (10), ainsi qu'une portion haute (11).

Description

Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


CA 02717279 2010-10-08
1
Chaussure à serrage de tige amélioré
L'invention se rapporte à une chaussure, notamment de sport, et concerne plus
particulièrement une chaussure destinée à la pratique du ski, de la marche
sportive, ou de
l'athlétisme.
De telles chaussures peuvent être utilisées dans des domaines tels que le ski
de fond ou de
télémark, la marche ou la course à plat ou en montagne, l'alpinisme ou encore
le surf sur
neige, la raquette à neige, le patin à roues, la planche à roues, le cyclisme,
un sport de balle, ou
autre.
Une chaussure peut comprendre une tige basse ou une tige haute. La chaussure
peut aussi
être relativement souple ou au contraire plus rigide. Cependant il est dans
tous les cas
souhaitable que le pied d'un utilisateur soit suffisamment maintenu. En effet,
un bon maintien
du pied dans la tige permet une meilleure utilisation.
Par exemple avec une chaussure souple, telle qu'utilisée pour la pratique du
ski de fond, un
maintien suffisant facilite la transmission d'informations sensorielles ou le
déroulement du
1.5 pied. Notamment au niveau du cou-de-pied, un dispositif de serrage de la
tige est destiné à
maintenir le pied d'un utilisateur.
Traditionnellement un dispositif de serrage comprend, d'une part, un lien ou
lacet et,
d'autre part, des liaisons du lacet à la tige. Ces liaisons sont matérialisées
par des passants,
associés à des parties ou quartiers latéral et médial de la tige. Le lacet
suit un chemin qui le
mène alternativement d'un quartier à l'autre. Ainsi il suffit de tirer sur le
lacet pour rapprocher
les quartiers et serrer la tige. Ensuite, le blocage du lacet maintient le
serrage.
Un problème devant être résolu par un bon dispositif de serrage est le
maintien intégral du
pied dans la chaussure. En d'autres termes il s'agit d'éviter des mouvements
intempestifs du
pied dans la chaussure, notamment au niveau du talon.
En effet, lorsque le pied bouge dans la tige, au niveau du talon ou ailleurs,
la transmission
d'informations sensorielles ou d'impulsions de conduite est moins précise. En
conséquence
les performances, notamment sportives, sont altérées.
De plus des mouvements répétés du pied dans la tige se traduisent par des
frottements qui
créent des traumatismes.
Afin d'améliorer la tenue du pied dans la tige, les dispositifs de serrage
connus ont cherché
à accroître le rendement de serrage. C'est pourquoi notamment le glissement
des lacets dans
les passants est réduit, ce qui facilite sa mise en tension. La conséquence
est un maintien plus
fort du pied au niveau du cou-de-pied et/ou du métatarse. Cela signifie que le
pied est sollicité
vers la semelle avec plus de force.
Cependant il est apparu que, malgré l'amélioration du rendement de serrage, le
maintien du
pied est parfois imparfait. C'est surtout au talon que l'on observe le plus de
mouvements
parasites du pied dans la tige. Une voie d'amélioration de la tenue du pied a
donc consisté à
ajouter des moyens de serrage du talon.

CA 02717279 2010-10-08
2
Par exemple, selon le document FR 2 499 834, il est connu d'enserrer le talon
d'une
chaussure avec un lien dont la tension est ajustée par l'utilisateur. Dans ce
cas la chaussure
comprend d'une part un dispositif de serrage comme évoqué avant et, d'autre
part, des moyens
de serrage du talon. Il est néanmoins encore apparu parfois un maintien
imparfait du pied.
Il est également apparu qu'une chaussure selon l'art antérieur n'offre pas
toujours un confort
d'utilisation suffisant, ou bien qu'elle n'est pas facile à manipuler,
notamment dans le sens de
l'actionnement des dispositifs et des moyens de serrage.
Il est aussi apparu qu'il n'est pas toujours très commode de chausser ou de
déchausser,
c'est-à-dire d'entrer ou de sortir le pied de la chaussure.
C'est pourquoi l'un des buts de l'invention est l'amélioration de la tenue du
pied dans la
chaussure ou, en d'autres termes, la réduction, voire la suppression, des
déplacements
intempestifs du pied dans la chaussure.
Un autre but de l'invention est de rendre une chaussure plus confortable, ceci
aussi bien en
mode statique qu'en mode dynamique. Il est en effet intéressant d'avoir des
sensations
agréables aussi bien à l'arrêt que pendant des mouvements, tels que ceux
générés lors de la
pratique du ski de fond, de la marche, ou autre. Il est également intéressant
de manipuler
facilement les éléments qui activent ou désactivent le serrage de la tige.
Un autre but encore est l'amélioration du chaussage et/ou du déchaussage, dans
le sens où il
est souhaitable de faciliter le passage du pied pour entrer ou sortir de la
tige.
Pour ce faire l'invention propose une chaussure comprenant une semelle et une
tige, la
chaussure s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une
extrémité avant, en
largeur entre une partie latérale et une partie médiale, et en hauteur depuis
la semelle jusqu'à
une extrémité supérieure, la chaussure présentant une ouverture de chaussage,
et comprenant
un premier dispositif de serrage pour serrer les parties latérale et médiale,
ainsi qu'un
deuxième dispositif de serrage pour serrer une partie arrière.
La chaussure selon l'invention est caractérisée par le fait que le deuxième
dispositif de
serrage comprend un lien, le lien comprenant une première portion inextensible
et un moyen
élastique, la première portion inextensible s'étendant le long de la partie
arrière, ainsi que le
long d'au moins l'une des parties latérale et médiale, le moyen élastique
sollicitant la première
portion inextensible dans un sens de réduction de la longueur du lien, la
chaussure comprenant
encore un moyen d'immobilisation réversible pour immobiliser la portion
inextensible par
rapport à la tige.
Le deuxième dispositif de serrage est structuré pour serrer le talon du pied
avant le serrage
de la tige. Il s'agit en fait d'opérer un calage du talon préalablement à
l'action de serrage du
premier dispositif. Le calage réduit, voire supprime, les jeux entre le talon
du pied et la tige ou
entre le talon du pied et le lien du deuxième dispositif de serrage. Il en
résulte une limitation,
voire une absence, de mouvements parasites du talon du pied dans la tige dès
lors que le
serrage est effectué. Un avantage qui en découle est une meilleure tenue du
pied dans la tige,
dans le sens où les mouvements intempestifs du pied par rapport à la tige sont
fortement

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réduits, voire supprimés, en particulier au niveau du talon. Cela revient à
dire que la tenue du
pied est plus précise.
La chaussure selon l'invention est, selon un avantage supplémentaire, plus
confortable, que
ce soit en mode statique ou dynamique. Cela résulte notamment d'une meilleure
liaison du
pied à la tige. De plus l'action du moyen élastique, du deuxième dispositif de
serrage, améliore
le confort de manipulation des éléments qui activent ou désactivent le serrage
de la tige.
L'amélioration provient de la réduction des opérations de gestion de serrage,
car le moyen
élastique gère une partie du serrage.
Un autre avantage apporté par l'invention est une plus grande facilité de
passage du pied
pour entrer ou sortir de la tige. En effet, cette faculté est conférée par le
moyen élastique.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à
l'aide de la
description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des
formes de réalisation
non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une
première forme
de réalisation de l'invention,
- la figure 2 est une vue, similaire à la figure 1, qui fait apparaître des
dispositifs de
serrage de la tige de la chaussure,
- la figure 3 est une vue schématique en perspective, dans l'esprit de la
figure 2, qui met
en évidence le cheminement des dispositifs de serrage,
- la figure 4 est une vue de côté de la chaussure schématisée à la figure 3,
- la figure 5 est une coupe selon V-V de la figure 4,
- la figure 6 est une coupe partielle selon VI-VI de la figure 5, dans un cas
où le moyen
d'immobilisation réversible est totalement actif,
- la figure 7 est similaire à la figure 6, dans un cas où le moyen
d'immobilisation
réversible est partiellement actif,
- la figure 8 est similaire à la figure 6, dans un cas où le moyen
d'immobilisation
réversible est inactif,
- la figure 9 est similaire à la figure 6, selon une deuxième forme de
réalisation de
l'invention,
- la figure 10 est similaire à la figure 8, selon la deuxième forme de
réalisation de
l'invention,
- la figure 11 est similaire à la figure 3, selon une troisième forme de
réalisation de
l'invention,
- la figure 12 est une coupe selon XII-XII de la figure 11.
La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus
spécialement des
chaussures pour la pratique du ski de fond, ou de télémark. Cependant
l'invention s'applique à
d'autres domaines tels que ceux évoqués avant.
La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 8.

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Comme le montre la figure 1, une chaussure de ski de fond est prévue pour
accueillir le
pied de l'utilisateur.
De manière connue, la chaussure 1 comprend une semelle de marche 2 et une tige
3. La
chaussure 1 s'étend en longueur depuis une extrémité arrière ou talon 4
jusqu'à une extrémité
avant ou pointe 5, et en largeur entre un côté latéral 6 et un côté médial 7.
Telle que représentée la tige 3 comprend une portion basse 10, prévue pour
entourer le
pied, ainsi qu'une portion haute 11, prévue pour entourer la cheville.
Cependant, il pourrait
être envisagé une tige comprenant seulement la portion basse.
Selon la première forme de réalisation décrite, la chaussure 1 s'étend en
hauteur depuis la
semelle 2 jusqu'à une extrémité supérieure 12, c'est-à-dire jusqu'à
l'extrémité libre de la
portion haute 11 ou de la tige 3.
Comme on le voit sur la figure 2, la chaussure 1 comprend une partie latérale
15, une partie
médiale 16, ainsi qu'une partie arrière 17. La chaussure 1 comprend ici une
enveloppe 18 qui
entoure la cheville et couvre le pied de l'utilisateur en s'étendant au niveau
des parties 15, 16,
17. L'enveloppe 18 délimite une ouverture 19, au niveau de l'extrémité
supérieure 12, destinée
à laisser passer le pied et aussi à entourer la cheville après chaussage. On
remarque que
l'enveloppe 18 est continue le long de l'ouverture 19.
De manière non limitative l'enveloppe 18 est élastiquement déformable, en
partie ou en
totalité. Par exemple l'enveloppe 18 est constituée d'un tissu élastique. Il
en résulte que le
périmètre de l'ouverture est variable, et qu'il peut par exemple augmenter de
manière
réversible lors du passage du pied de l'utilisateur. Cela permet bien sûr de
chausser ou de
déchausser, mais cela permet aussi à l'enveloppe de parfaitement épouser le
bas de jambe. Un
avantage qui en découle est une meilleure résistance à la pénétration de corps
étrangers dans la
tige. Notamment on évite ainsi la pénétration intempestive de neige.
Il apparaît donc que la tige 3 est structurée pour permettre une bonne flexion
de la jambe
ou un bon déroulement du pied, ainsi que la transmission d'informations
sensorielles ou
d'impulsions de conduite. La semelle quant à elle peut être relativement
rigide, par exemple
pour une pratique avec des pas de patineur, ou bien plus souple, par exemple
pour une
pratique avec des pas alternatifs.
Bien entendu les parties 15, 16, 17 sont solidarisées à la semelle par des
techniques
connues telles que le collage, la couture, ou tout équivalent.
On observe en parallèle que la structure de tige décrite pour la première
forme de
réalisation n'est pas limitative. On pourrait par exemple prévoir que
l'ouverture 19, au lieu de
s'étendre strictement au niveau de l'extrémité supérieure 12, se prolonge
entre les parties 15,
16 vers l'extrémité avant 5. Dans ce cas il peut éventuellement être prévu que
la chaussure 1
comprenne une languette, entre les parties 15, 16.
En complément, et de manière non obligatoire, la chaussure 1 comprend un rabat
25 prévu
pour couvrir de manière réversible la portion basse 10. Le rabat 25 s'étend
d'une partie 15, 16
à l'autre, pour améliorer l'étanchéité de la chaussure.

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Selon la première forme de réalisation, le rabat 25 est solidarisé de manière
fixe à la partie
médiale 16. Une fermeture réversible 26 permet de solidariser le rabat 25
aussi à la partie
latérale 15. Par exemple, la fermeture réversible 26 comprend une glissière.
Cependant, toute
autre structure pourrait être prévue pour réaliser la fermeture. Par exemple
une suite de
5 boutons-pression.
La chaussure 1 comprend encore un premier dispositif de serrage 30, prévu pour
serrer la
tige 3 de manière réversible. Plus précisément le dispositif de serrage 30
serre les parties
latérale 15 et médiale 16. Selon la première forme de réalisation, le premier
dispositif de
serrage 30 serre l'enveloppe 18.
Comme on l'observe notamment sur les figures 3 et 4, le dispositif de serrage
30 comprend
un lien 31. Ce lien se décompose en un premier brin 32 et un deuxième brin 33,
lesquels se
prolongent l'un l'autre. Le dispositif de serrage 30 comprend encore des
liaisons 34 à 41 des
brins 32, 33, c'est-à-dire du lien 31, à la tige. Par exemple, de manière non
limitative, le
dispositif 30 comprend quatre liaisons latérales 34 à 37 ainsi que quatre
liaisons médiales 38 à
41. On verra par la suite que si la plupart des liaisons 34 à 41 sont
immobiles par rapport à la
tige 3, l'une 34 d'entre-elles est mobile. Bien entendu, le lien 31 chemine
entre les liaisons
pour les solliciter de manière réversible dans un sens de serrage de la tige
3. Afin de maintenir
le serrage, le dispositif 30 comprend un moyen de blocage 42 non décrit ici,
car bien connu de
l'homme du métier. Selon la première forme de réalisation, le moyen de blocage
42 agit sur les
deux brins 32, 33 du lien 31.
Pour la réalisation pratique du dispositif de serrage 30, on peut prévoir que
le lien 31 soit
constitué par un lacet, et que les liaisons 34 à 41 soient constituées par des
crochets ou des
passants, cela de manière non limitative bien entendu. On remarque que toutes
les liaisons 34
à 41 sont glissantes, ce qui favorise un équilibrage des tensions de serrage.
La chaussure 1 comprend encore un deuxième dispositif de serrage 50.
Selon l'invention, le deuxième dispositif de serrage 50 comprend un lien 51,
le lien 51
comprenant une première portion inextensible 52 et un moyen élastique 53, la
première
portion inextensible 52 s'étendant le long de la partie arrière 17, ainsi que
le long d'au moins
l'une des parties latérale 15 et médiale 16, le moyen élastique 53 sollicitant
la première portion
inextensible 52 dans un sens de réduction de la longueur du lien 51, la
chaussure 1
comprenant encore un moyen d'immobilisation réversible 54 pour immobiliser la
portion
inextensible 52 par rapport à la tige 3. Il apparaît que le moyen élastique
sollicite le lien 51
dans un sens de serrage du talon de l'utilisateur, soit directement, soit par
l'intermédiaire de la
tige 3. Selon la première forme de réalisation, on le verra mieux par la
suite, le lien 51 enserre
l'enveloppe élastique 18 au niveau des parties latérale 15, arrière 17 et
médiale 16. En fait la
première portion inextensible 52 s'étend le long de la partie latérale 15, de
la partie arrière 17
et de la partie médiale 16. Cela limite, voire évite, un mouvement du talon du
pied dans la
tige. En conséquence les mouvements intempestifs du pied dans la tige sont
fortement, voire

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totalement, évités. La tenue du pied est plus précise, ce qui permet une
transmission d'appuis
ou d'informations sensorielles plus précise.
Bien entendu le lien 51 du deuxième dispositif de serrage 50 est structuré en
conséquence.
Selon la première forme de réalisation de l'invention, la portion inextensible
52 comprend un
premier secteur 60, ou secteur d'immobilisation, ainsi qu'un deuxième secteur
61, ou secteur
de constriction. Bien entendu chacun des secteurs 60, 61 est une subdivision
de la portion
inextensible 52.
On observe d'abord que le premier secteur 60 comprend ici une crémaillère 62,
c'est-à-dire
une pièce qui comporte une suite de dents 63 et de creux 64. La crémaillère 62
s'étend en
longueur entre une première extrémité 65 et une deuxième extrémité 66, en
largeur entre un
premier bord 67 et un deuxième bord 68, et en épaisseur entre une face interne
69 et une face
externe 70, la face interne 69 étant tournée vers la tige 3. En fait la
crémaillère 62 est une
bande, inextensible en longueur, mais néanmoins assez souple pour fléchir
selon un axe
transversal Wo. Bien entendu, un axe transversal s'étend du premier 67 au
deuxième 68 bord.
Sa souplesse permet à la crémaillère 62, et donc au premier secteur 60,
d'épouser la courbure
de la tige 3. Le premier secteur 60, c'est-à-dire la crémaillère 62, est par
exemple réalisé à
partir d'une matière plastique telle qu'un polyéthylène, un polyamide, un
polyuréthane, ou tout
équivalent.
De manière non limitative, les dents 63 sont orientées pour faire saillie au
niveau d'un bord,
par exemple le premier 67. Par corollaire les creux 64 traversent la
crémaillère 62, c'est-à-dire
le premier secteur 60, de la face interne 69 à la face externe 70.
On observe maintenant que le deuxième secteur 61 comprend par exemple une
sangle 74
qui s'étend en longueur entre une première extrémité 75 et une deuxième
extrémité, en largeur
entre un premier bord 77 et un deuxième bord 78, et en épaisseur entre une
face interne 78 et
une face externe 80. Là encore la face interne 79 est tournée vers la tige 3.
La sangle 74 est
inextensible en longueur, et flexible selon un axe transversal. Un tel axe
s'étend du premier 77
au deuxième 78 bord. La souplesse de la sangle 74 lui permet d'épouser la
courbure de la tige
3. Le deuxième secteur 61, c'est-à-dire la sangle 74, est par exemple réalisé
avec des fibres
imprégnées de matière plastique, des fibres tressées ou non, ou encore une
bande de matière
synthétique.
Les premier 60 et deuxième 61 secteurs se prolongent l'un l'autre pour
contourner le talon
4. En fait la deuxième extrémité 66 de la crémaillère 62 est solidarisée à la
première extrémité
75 de la sangle 74, par un moyen de solidarisation tel qu'un collage, une
couture ou tout
équivalent. La deuxième extrémité 76 du deuxième secteur 61 est quant à elle
solidarisée à la
tige 3, du côté médial 7, sur l'enveloppe 18. La deuxième extrémité 76 est
solidarisée par tout
moyen tel qu'une couture, un collage, ou tout équivalent. L'extrémité 76 est
donc retenue à la
tige 3, c'est-à-dire ici à l'enveloppe 18, de manière permanente. On pourrait
alternativement
prévoir que l'extrémité 76 soit amovible.

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7
Dans tous les cas il résulte de la construction ci-avant présentée que, à
l'exception de
l'extrémité 76, la portion inextensible 52 du lien 51 peut glisser par rapport
à la tige 3, à
l'extérieur de celle-ci. Cette portion 52 est sollicitée en tension par le
moyen élastique 53,
comme expliqué ci-après.
De manière non limitative, le moyen élastique comprend ici une bande élastique
84 qui
s'étend en longueur depuis une première extrémité 85 jusqu'à une deuxième
extrémité 86, en
largeur entre un premier bord 87 et un deuxième bord 88, et en épaisseur entre
une face
interne 89 et une face externe 90. Là encore la face interne 89 est tournée
vers la tige 3. La
bande 84 est extensible, au moins dans le sens de sa longueur, de manière
réversible. La bande
84 est en fait en tissu élastiquement extensible, qui comprend par exemple des
fils de
caoutchouc, ou de matériaux équivalents. La première extrémité 85 de la bande
84 est
solidarisée à la tige 3 de manière amovible et réglable, par un moyen de
solidarisation 91 qui
comprend par exemple une portion de tissu 92 liée à la bande 84 et une portion
de tissu 93 liée
à la tige. Ces portions sont évoquées de manière simplifiée, car bien connues
de l'homme du
métier : l'une d'elles présente des boucles et l'autre des crochets, pour une
retenue réversible. Il
est donc possible de disposer la première extrémité 85 un peu plus vers
l'extrémité avant 5 ou
un peu plus vers l'extrémité arrière 4 par rapport à une position de
référence. Cela permet
d'ajuster la tension du lien 51.
Il va de soi que la deuxième extrémité 86 de la bande 84 est solidarisée à la
première
extrémité 65 de la crémaillère 62. Là encore la solidarisation est faite par
tout moyen tel
qu'une couture, un collage, ou autre. Il s'agit par exemple d'une
solidarisation permanente, non
démontable. On pourrait bien entendu alternativement prévoir une
solidarisation temporaire,
c'est-à-dire démontable avec ou sans outil.
Au final le lien 51 s'étend depuis la première extrémité 85 du moyen élastique
53, soit la
bande 84, jusqu'à la deuxième extrémité 76 du deuxième secteur 61, soit la
sangle 74.
On remarque au passage que les extrémités 85, 76 du lien 51 sont disposées de
manière
asymétrique transversalement. En effet, la première extrémité 85 de la bande
84 est située
dans la moitié avant de la chaussure 1, par exemple à hauteur du métatarse et
à mi-chemin
entre la semelle 2 et la crête 98. Celle-ci 98 est la ligne qui marque la
limite entre la partie
latérale 15 et la partie médiale 16. La deuxième extrémité 76 quant à elle est
située dans la
moitié arrière de la chaussure 1, par exemple à hauteur de la cheville. La
deuxième extrémité
76 est plus éloignée de la semelle 2 que ne l'est la première 85. C'est
pourquoi le lien 51
s'étend dans un plan de serrage T incliné par rapport à un plan S lié à la
semelle 2, selon une
valeur d'angle a. Bien entendu le plan S est celui qui longe la semelle 2
lorsque celle-ci
présente sa forme naturelle. L'angle a est compris entre 10 et 50 , des
valeurs de 20 à 35
ayant donné de bons résultats. Il faut comprendre par là que le talon du pied
est efficacement
maintenu contre la semelle 2 par le lien 51. Bien entendu, le maintien est
effectif dès lors que
le moyen d'immobilisation réversible 54 agit, comme on peut le comprendre ci-
après.

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Selon la première forme de réalisation décrite, comme on le comprend notamment
à l'aide
des figures 3 à 8, le moyen d'immobilisation 54 comprend notamment un guide
101, une patte
102 et un doigt de verrouillage 103.
Le guide 101 est prévu pour guider la portion inextensible 52, en l'occurrence
le premier
secteur 60. A cet effet le guide 101 comprend une paroi interne 104, en regard
de la tige 3,
ainsi qu'une paroi externe 105 qui lui est opposée. Les parois interne 104 et
externe 105 sont
réunies l'une et l'autre par un pont inférieur 106 et un pont supérieur 107.
Le pont inférieur
106 est désigné ainsi parce qu'il est plus proche de la semelle 2 que ne l'est
le pont supérieur
107. Les parois 104, 105 et les ponts 106, 107 délimitent un couloir 108, dans
lequel passe le
premier secteur 60. De manière non limitative, le couloir 108 présente une
section
rectangulaire. Mais celle-ci pourrait être oblongue, ou de toute autre forme.
On verra mieux
par la suite comment le secteur 60 coulisse dans le couloir 108 du guide 101.
De manière non
limitative, le guide 101 est situé sur la partie latérale 15, entre la semelle
2 et l'ouverture 19.
On pourrait alternativement prévoir que le guide 101 soit situé sur la partie
médiale 16.
La patte 102 s'étend depuis une extrémité de liaison 109 jusqu'à une extrémité
d'attache
110. L'extrémité de liaison 109 est solidarisée au guide 101, tandis que
l'extrémité d'attache
110 est solidarisée à une portion de la tige 3 par exemple adjacente à la
semelle 2. On peut
alternativement prévoir l'absence de patte. Dans ce cas le guide 101 est
solidarisé directement
à la tige 3, c'est-à-dire ici à l'enveloppe 18, par tout moyen tel qu'un
collage, une couture, ou
autre.
De manière non limitative le guide 101 et la patte 102 forment une pièce
monobloc,
réalisée par exemple en matière plastique. La solidarisation de l'extrémité
d'attache 110, et
donc du moyen d'immobilisation 54, à la tige 3 est obtenue par exemple par
collage, par
couture, ou tout équivalent. La patte 102 est donc liée en permanence à la
tige 3, ce qui
implique que le moyen d'immobilisation 54 est monté sur la chaussure 1 de
façon inamovible.
On remarque que le guide 101 vient au contact de la tige 3 en prenant appui
sur celle-ci par la
paroi interne 104, et que des déplacements relatifs peuvent se produire entre
le guide 101 et la
tige 3. Bien entendu, alternativement, dans le cas où le guide 101 est
solidarisé directement à
la tige, ces déplacements relatifs n'ont pas lieu.
En fait pendant son utilisation, la chaussure 1 selon la première forme peut
se déformer de
façon que le guide 101 glisse relativement à la tige. On verra par la suite
que cela améliore le
serrage de la tige 3, et la tenue du pied.
Afin d'accueillir le doigt 103, le guide 101 présente une fente interne 114,
ménagée dans la
paroi interne 104, ainsi qu'une fente externe 115, ménagée dans la paroi
externe 105. Les deux
fentes 114, 115 sont en regard l'une de l'autre, et orientées en longueur
selon une direction qui
va d'un pont 106, 107 à l'autre du guide 101. Le doigt 103 est logé dans le
guide 101, et
maintenu dans celui-ci par tout moyen approprié, en étant perpendiculaire aux
parois 104,
105. Le doigt 103 est réalisé par exemple sous la forme d'un tourillon, c'est-
à-dire une pièce
cylindrique dont le diamètre est compris par exemple entre deux et douze
millimètres. Le

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doigt 103 traverse les fentes 114, 115 et le couloir 108 pour coopérer avec la
crémaillère 62,
comme on le verra mieux après.
Pour actionner le doigt 103, il est prévu un moyen de sollicitation de ce
dernier 103. En fait
le moyen de sollicitation du doigt est ici, de manière non limitative,
constitué par la liaison
mobile 34. Bien entendu cette liaison 34 est solidarisée au doigt 103 par tout
moyen, tel qu'un
sertissage, un emboutissage, un rivetage, ou autre. C'est bien évidemment la
mobilité du doigt
103 par rapport au guide 101 qui rend la liaison 34 mobile, selon une plage
déterminée par la
longueur des fentes 114, 115. Par exemple, la plage est comprise entre 10 et
25 mm.
Il est maintenant naturel d'expliquer le fonctionnement du deuxième dispositif
de serrage
50. En fait, le fonctionnement de ce dispositif 50 est corrélé au
fonctionnement du premier
dispositif de serrage 30. Cela signifie notamment que lorsqu'il est sollicité
dans un sens de
serrage, le premier dispositif de serrage 30 provoque le maintien dans un état
de serrage donné
et stable du deuxième dispositif de serrage 50. En d'autres termes ce deuxième
dispositif ne
peut changer d'état tant que le premier dispositif 30 n'est pas desserré.
Pendant une utilisation telle que la marche, la chaussure 1 est dans une
configuration selon
les figures 2 à 6. Dans ce cas le premier dispositif de serrage 30 est serré,
ce qui implique que
le lien 31 est sous tension. En conséquence la tige 3 est serrée et,
notamment, la liaison mobile
34 est sollicitée vers le pont supérieur 107, dans un sens d'éloignement de la
semelle 2. En fait
la mise en tension du premier dispositif de serrage 30 sollicite la liaison
mobile 34, et donc le
doigt 103, vers la crémaillère 62. Il s'ensuit que le doigt 103 est en appui
sur la crémaillère 62,
entre deux dents 63. Cela maintient constante la longueur du lien 51 du
deuxième dispositif de
serrage 50. En effet, la crémaillère 62 est alors immobilisée dans le couloir
108. En
conséquence le pied est maintenu dans la chaussure non seulement au niveau du
cou-de-pied,
mais aussi au niveau du talon. C'est pourquoi par exemple les mouvements
intempestifs du
pied dans la chaussure sont très limités, voire totalement limités dans
certains cas.
Avant ou après utilisation, le pied est introduit ou retiré de la chaussure.
Bien entendu pour
ce faire le premier dispositif de serrage 30 est desserré. Cela signifie que
le lien 31 est
détendu, comme c'est le cas sur les figures 7 et 8. En conséquence la liaison
mobile 34 et le
doigt 103 ne sont plus sollicités vers la crémaillère 62. Lorsque le pied est
introduit dans la
chaussure ou retiré, le passage du talon à la hauteur du deuxième secteur 61
provoque un
allongement provisoire du lien 51, contre l'action du moyen élastique 53. Lors
de
l'allongement du lien 51 une dent 63 repousse le doigt 103 vers le pont
inférieur 106, c'est-à-
dire aussi vers la semelle 2. L'allongement du lien 51 fait que la crémaillère
62 éloigne le
doigt 103 des dents 63. On verra par la suite que la géométrie des pièces
constitutives du
deuxième dispositif 50 favorise ce phénomène.
Bien entendu le lien 51 présente sa longueur la plus faible lorsque le pied
est en dehors de
la chaussure. La mise en place du pied dans la chaussure lui donne une
longueur importante
car elle provoque un allongement important, lequel est obtenu lorsque le talon
est à hauteur du
deuxième secteur 61. La longueur du lien 51 prend ensuite une valeur nominale,
comprise

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entre la longueur la plus faible et la longueur importante, lorsque le pied
est en place dans la
chaussure. Le serrage du premier dispositif de serrage 30 va alors figer la
longueur nominale
du lien 51 pendant l'utilisation de la chaussure 1, comme on l'a abordé avant.
On retrouve
simultanément un état de verrouillage du deuxième dispositif 50. On remarque
que
5 l'ajustement de la longueur du lien 51 se fait par le seul passage du pied,
c'est-à-dire sans
action manuelle supplémentaire. En d'autres termes le réglage du deuxième
dispositif de
serrage 50 est automatique.
Afin d'optimiser le fonctionnement du deuxième dispositif de serrage 50, la
crémaillère 62
présente une géométrie spécifique. Si l'on prend pour référence une direction
transversale Wo
10 de la crémaillère, orientée d'un bord 67, 68 à l'autre, on observe que
chaque dent 63 est
dissymétrique dans un plan parallèle aux faces 69, 70 et par rapport à un axe,
orienté selon la
direction Wo et passant par le sommet 120 d'une dent 63. A proximité du sommet
120, la face
de la dent 63 tournée vers la première extrémité 65 forme avec la direction
transversale Wo un
angle (3 compris entre 0 et 20 . Toujours à proximité du sommet 120, la face
de la dent 63
tournée vers la deuxième extrémité 66 forme avec la direction transversale Wo
un angle -y
compris entre 20 et 70 . Cette géométrie des dents 63 permet à la crémaillère
62 de repousser
le doigt 103 quand le premier dispositif 30 est desserré et que le lien 51 du
deuxième
dispositif 50 est sollicité dans un sens d'allongement.
De manière complémentaire, sans que cela soit obligatoire, le pas de la
crémaillère 62 est
régulier. Ce pas est compris entre 2 et 12 mm, des valeurs de 5 à 8 mm ayant
donné
satisfaction.
On observe aussi que le mouvement du doigt 103, et de la liaison mobile 34, se
fait selon
une direction qui passe par le talon 4 et le cou-de-pied, c'est-à-dire la
séparation entre les
portions basse 10 et haute 11 de la tige 3 au niveau du premier dispositif 30.
Cela revient à
dire que le pont supérieur 107, du guide 101, est plus vers l'avant 5 de la
chaussure que ne l'est
le pont inférieur 106. Cela facilite l'immobilisation de la crémaillère 62
dans le guide 101 par
le doigt 103, lorsque le premier dispositif 30 est serré.
Dans la structure ci-avant décrite, le maintien de la longueur du lien 51 est
obtenu par une
liaison positive, c'est-à-dire par obstacle. En effet, le doigt 103 sert de
butée à une dent 63 de
la crémaillère 62. On va voir ci-après qu'il peut en être autrement, par
exemple à l'aide de la
deuxième forme de réalisation, présentée selon les figures 9 et 10.
Dans un but de simplification, les éléments communs avec la première forme
sont désignés
par les mêmes références. Ainsi on retrouve le guide 101, la patte 102 et le
doigt de
verrouillage 103 d'un moyen d'immobilisation réversible 54.
Ce qui est spécifique à la deuxième forme de réalisation, c'est que le premier
secteur 130 de
la portion inextensible 52 est constitué d'une bande souple, inextensible en
longueur, mais
flexible en largeur et en longueur. Cela signifie que lorsque le secteur 130
est sollicité dans un
sens d'allongement, la distance entre ses extrémités 135, 136 reste constante.
Cela signifie
aussi que lorsque le lien 31 est tendu, et que le doigt 103 est sollicité vers
le pont supérieur

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11
107, alors la largeur du secteur 130, mesurée entre ses bords 137 et 138, se
réduit localement
au niveau du doigt 103. En fait ce dernier comprime le premier secteur dans le
guide 101.
Pour rendre cette opération possible, le secteur 130 comprend un ou plusieurs
matériaux tels
que des fibres synthétiques, tissées ou non, une ou plusieurs couches de
matière plastique ou
de cuir, ou tout équivalent. Bien entendu, la déformation locale du premier
secteur 130 est
réversible. Le secteur retrouve sa forme naturelle quand l'action du doigt 103
cesse. On
observe que dans sa partie active, la largeur du premier secteur 130 est
constante. Selon la
deuxième forme de réalisation, le maintien de la longueur du lien 51 est
obtenu par une liaison
par frottement. En effet, l'action du doigt 103 augmente la surface de contact
et les efforts de
frottement entre le premier secteur 130 et le guide 101, dans le couloir 108.
La troisième forme de réalisation est présentée maintenant à l'aide des
figures 11 et 12. Là
encore les éléments communs avec la première forme sont désignés par les mêmes
références.
En fait les figures 11 et 12 montrent une architecture particulière, non
limitative, de la tige de
la chaussure 1 selon la première forme, la deuxième forme, ou tout autre
variante des
dispositifs de serrage 30, 50. Pour des raisons de clarté graphique, ces
derniers n'ont pas été
représentés. Il faut cependant considérer que leurs implantations respectives
se conjuguent
avec la structure de la tige 3.
On observe donc que celle-ci 3 comprend deux volets intérieurs, l'un latéral
145 et l'autre
médial 146. Les volets 145, 146 s'étendent sous le premier dispositif de
serrage 30, et se
chevauchent partiellement l'un l'autre. Les volets glissent l'un par rapport à
l'autre notamment
lors du serrage de la tige 3 par le dispositif 30. Cela augmente l'intensité
du serrage et, par
corollaire, le maintien du pied est accru.
Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des
techniques de
mise en oeuvre connus de l'homme du métier.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant
décrites, et
comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des
revendications qui
vont suivre.
En particulier de nombreuses variantes de structures peuvent être prévues pour
les
dispositifs de serrage. Par exemple, la structure d'une crémaillère peut
varier, notamment pour
la forme ou la disposition des dents.

Dessin représentatif
Une figure unique qui représente un dessin illustrant l'invention.
États administratifs

2024-08-01 : Dans le cadre de la transition vers les Brevets de nouvelle génération (BNG), la base de données sur les brevets canadiens (BDBC) contient désormais un Historique d'événement plus détaillé, qui reproduit le Journal des événements de notre nouvelle solution interne.

Veuillez noter que les événements débutant par « Inactive : » se réfèrent à des événements qui ne sont plus utilisés dans notre nouvelle solution interne.

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Historique d'événement

Description Date
Demande non rétablie avant l'échéance 2016-10-11
Le délai pour l'annulation est expiré 2016-10-11
Inactive : Abandon.-RE+surtaxe impayées-Corr envoyée 2015-10-08
Réputée abandonnée - omission de répondre à un avis sur les taxes pour le maintien en état 2015-10-08
Demande publiée (accessible au public) 2011-04-21
Inactive : Page couverture publiée 2011-04-20
Inactive : Réponse à l'art.37 Règles - Non-PCT 2010-12-03
Inactive : CIB attribuée 2010-11-17
Inactive : CIB en 1re position 2010-11-17
Inactive : CIB attribuée 2010-11-17
Demande reçue - nationale ordinaire 2010-11-01
Exigences de dépôt - jugé conforme 2010-11-01
Inactive : Certificat de dépôt - Sans RE (Français) 2010-11-01

Historique d'abandonnement

Date d'abandonnement Raison Date de rétablissement
2015-10-08

Taxes périodiques

Le dernier paiement a été reçu le 2014-09-24

Avis : Si le paiement en totalité n'a pas été reçu au plus tard à la date indiquée, une taxe supplémentaire peut être imposée, soit une des taxes suivantes :

  • taxe de rétablissement ;
  • taxe pour paiement en souffrance ; ou
  • taxe additionnelle pour le renversement d'une péremption réputée.

Veuillez vous référer à la page web des taxes sur les brevets de l'OPIC pour voir tous les montants actuels des taxes.

Historique des taxes

Type de taxes Anniversaire Échéance Date payée
Taxe pour le dépôt - générale 2010-10-08
TM (demande, 2e anniv.) - générale 02 2012-10-09 2012-09-26
TM (demande, 3e anniv.) - générale 03 2013-10-08 2013-09-24
TM (demande, 4e anniv.) - générale 04 2014-10-08 2014-09-24
Titulaires au dossier

Les titulaires actuels et antérieures au dossier sont affichés en ordre alphabétique.

Titulaires actuels au dossier
SALOMON S.A.S.
Titulaires antérieures au dossier
BRUNO BERTHET
THIERRY DONNADIEU
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Description du
Document 
Date
(aaaa-mm-jj) 
Nombre de pages   Taille de l'image (Ko) 
Abrégé 2010-10-08 1 21
Description 2010-10-08 11 766
Revendications 2010-10-08 2 127
Dessins 2010-10-08 5 148
Dessin représentatif 2011-03-24 1 15
Page couverture 2011-03-28 2 51
Certificat de dépôt (français) 2010-11-01 1 166
Rappel de taxe de maintien due 2012-06-11 1 110
Rappel - requête d'examen 2015-06-09 1 117
Courtoisie - Lettre d'abandon (requête d'examen) 2015-12-01 1 164
Courtoisie - Lettre d'abandon (taxe de maintien en état) 2015-12-01 1 174
Correspondance 2010-12-03 2 58