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Sommaire du brevet 2791442 

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Disponibilité de l'Abrégé et des Revendications

L'apparition de différences dans le texte et l'image des Revendications et de l'Abrégé dépend du moment auquel le document est publié. Les textes des Revendications et de l'Abrégé sont affichés :

  • lorsque la demande peut être examinée par le public;
  • lorsque le brevet est émis (délivrance).
(12) Demande de brevet: (11) CA 2791442
(54) Titre français: FOOTWEAR WITH IMPROVED UPPER
(54) Titre anglais: CHAUSSURE A TIGE AMELIOREE
Statut: Réputée abandonnée et au-delà du délai pour le rétablissement - en attente de la réponse à l’avis de communication rejetée
Données bibliographiques
Abrégés

Abrégé français


Chaussure (1) comprenant un semelage externe (2) et une tige (3), la chaussure
(1)
s'étendant en longueur depuis un talon (4) jusqu'à une extrémité avant (5), en
largeur entre une
partie latérale (6) et une partie médiale (7), et en hauteur depuis le
semelage externe (2)
jusqu'à une extrémité supérieure (12) de la tige (3), la tige (3) comprenant
un quartier latéral
(15) et un quartier médial (16), la chaussure (1) comprenant un premier
dispositif de serrage
(30) qui lui-même comprend un lien (31, 32) et un mécanisme de blocage rapide
(34), la
chaussure (1) comprenant un rabat de couverture (35).
Le rabat (35) délimite un volume de rangement (40) apte à accueillir le
mécanisme de
blocage rapide (34).


Revendications

Note : Les revendications sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


9
REVENDICATIONS
1- Chaussure (1) comprenant un semelage externe (2) et une tige (3), la
chaussure (1)
s'étendant en longueur depuis un talon (4) jusqu'à une extrémité avant (5), en
largeur entre une
partie latérale (6) et une partie médiale (7), et en hauteur depuis le
semelage externe (2)
jusqu'à une extrémité supérieure (12) de la tige (3), la tige (3) comprenant
un quartier latéral
(15) et un quartier médial (16), la chaussure (1) comprenant un premier
dispositif de serrage
(30) qui lui-même comprend un lien (31, 32) et un mécanisme de blocage rapide
(34), la
chaussure (1) comprenant un rabat de couverture (35),
caractérisée par le fait que le rabat (35) délimite un volume de rangement
(40) apte à
accueillir le mécanisme de blocage rapide (34).
2- Chaussure (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le
rabat (35)
présente une première ouverture (41), le mécanisme de blocage rapide (34)
prenant place au
niveau de la première ouverture (41) du rabat (35) lorsque le dispositif de
serrage (30) serre le
lien (31, 32), et par le fait qu'un panneau (42, 62) est disposé au niveau de
la première
ouverture (41) pour fermer celle-ci en enveloppant le mécanisme de blocage
(34).
3- Chaussure (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que
la tige (3)
comprend une portion basse (10) et une portion haute (11), et par le fait que
le premier
dispositif de serrage (30) s'étend au niveau de la portion basse (10) de la
tige (3).
4- Chaussure (1) selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la
première
ouverture (41) du rabat (35) est située à la jonction (45) de la portion basse
(10) et de la
portion haute (11) de la tige (3).
5- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le
fait que le rabat
(35) est inextensible.
6- Chaussure (1) selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisée par le
fait que le rabat
(35) est apte à s'étendre en regard de la portion basse (10) et en regard de
la portion haute (11)
de la tige (3).
7- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le
fait que le rabat
(35) présente plusieurs subdivisions (46, 47) d'épaisseur et/ou de souplesse
différente.
8- Chaussure (1) selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisée par le
fait que le rabat
(35) présente une deuxième ouverture (48), laquelle est longitudinale.
9- Chaussure (1) selon la revendication 8, caractérisée par le fait que la
deuxième
ouverture (48) est disposée au niveau de la partie médiale (7).
10- Chaussure (1) selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisée par le
fait que le
panneau (42, 62) associé à la première ouverture (41) est extensible de
manière réversible.
11- Chaussure (1) selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisée par le
fait que le
panneau (42, 62) associé à la première ouverture (41) est inextensible.
12- Chaussure (1) selon l'une des revendications 2 à 11, caractérisée par le
fait que le
panneau (42) ferme la première ouverture (41) de façon permanente.

13- Chaussure (1) selon l'une des revendications 2 à 11, caractérisée par le
fait que le
panneau (62) ferme la première ouverture (41) de façon intermittente.
14- Chaussure (1) selon l'une des revendications 3 à 13, caractérisée par le
fait qu'elle
comprend un deuxième dispositif de serrage (55) situé au niveau de la portion
haute (11) de la
tige (3).
15- Chaussure (1) selon la revendication 14, caractérisée par le fait que le
deuxième
dispositif de serrage (55) comprend une sangle (56).
16- Chaussure (1) selon l'une des revendications 3 à 15, caractérisée par le
fait que la
deuxième portion (11) de la tige (3) comprend un collier (58) solidarisé au
reste de la tige (3)
par une articulation (59).

Description

Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


CA 02791442 2012-09-27
1
Chaussure à tige améliorée
L'invention se rapporte à une chaussure, notamment de sport, et concerne plus
particulièrement une chaussure destinée à la pratique du ski, de la marche
sportive, ou de
l'athlétisme.
Cette chaussure peut être utilisée dans des domaines tels que le ski de fond
ou de télémark,
la marche ou la course à plat ou en montagne, l'alpinisme ou encore le surf
sur neige, la
raquette à neige, le patin à roues, la planche à roues, le cyclisme, un sport
de balle, ou autre.
La chaussure peut comprendre une tige basse ou une tige haute. Dans chaque cas
il est
généralement souhaitable que le pied d'un utilisateur soit suffisamment
maintenu. En effet, un
bon maintien du pied dans la tige permet une meilleure utilisation.
Par exemple avec une chaussure souple, telle qu'utilisée pour la pratique du
ski de fond, un
maintien suffisant facilite la transmission d'informations sensorielles ou le
déroulement du
pied. Dans cet esprit un dispositif de serrage de la tige est destiné à
maintenir le pied d'un
utilisateur, notamment au niveau du cou-de-pied.
Traditionnellement un dispositif de serrage comprend, d'une part, un lien ou
lacet et,
d'autre part, des liaisons du lacet à la tige. Ces liaisons sont matérialisées
par des passants,
associés à des parties ou quartiers latéral et médial de la tige. Le lacet
suit un chemin qui le
mène alternativement d'un quartier à l'autre. Ainsi il suffit de tirer sur le
lacet pour rapprocher
les quartiers et serrer la tige. Ensuite, le blocage du lacet maintient le
serrage. Il est à cet effet
connu d'employer un mécanisme de blocage rapide, qui présente des avantages
comme la
facilité ou la rapidité de mise en oeuvre.
Il est également souhaitable que le pied de l'utilisateur soit protégé des
éventuels risques
d'intrusion de corps étrangers, comme de l'eau ou de la neige, dans la
chaussure. Pour cela il
est connu de faire appel à un rabat de couverture, rabat destiné à occulter en
partie au moins
une ouverture de chaussage, au niveau du dispositif de serrage. Ainsi le rabat
est apte à
couvrir le lacet, le mécanisme de blocage rapide, et des zones de quartiers de
la tige. Cet
agencement met l'utilisateur dans de bonnes conditions de pratique, parce que
le pied est bien
tenu dans la chaussure et protégé des intrusions.
Il est apparu malgré tout que, si les conditions d'utilisation sont bonnes,
elles pourraient
néanmoins être encore meilleures. En effet, il arrive parfois qu'un
utilisateur ressente une gêne
en ce qui concerne la mobilité du pied par rapport au bas de jambe. Par
exemple en flexion,
c'est-à-dire quand la jambe s'incline dans un sens de rapprochement du pied,
la liberté de
mouvement est gênée par le rabat. Ce dernier, même s'il est très utile par
ailleurs, constitue un
obstacle à certains mouvements relatifs du pied par rapport à la jambe, en
flexion ou pour
certaines rotations. En fait des plis se forment au niveau du rabat, plis qui
rigidifient ce dernier
pour altérer sa souplesse. Autrement dit le rabat n'épouse pas suffisamment la
forme du pied,
et il s'ensuit que c'est la souplesse de la tige au sens large qui est
altérée. De ce fait, la liberté
de mouvement du pied est altérée.

CA 02791442 2012-09-27
2
Par rapport à cela l'invention a pour but général l'amélioration de la tige
d'une chaussure.
Plus précisément l'invention cherche à réduire, voire à supprimer, la gêne
occasionnée par le
rabat d'une chaussure munie, par ailleurs, d'un dispositif de serrage avec
mécanisme de
blocage rapide d'un lien de serrage. En d'autres termes il s'agit d'améliorer
le confort de la
chaussure.
Un but complémentaire de l'invention est d'améliorer la mise en oeuvre du
dispositif de
serrage malgré la présence du rabat.
Pour ce faire l'invention propose une chaussure comprenant un semelage externe
et une
tige, la chaussure s'étendant en longueur depuis un talon jusqu'à une
extrémité avant, en
largeur entre une partie latérale et une partie médiale, et en hauteur depuis
le semelage externe
jusqu'à une extrémité supérieure de la tige, la tige comprenant un quartier
latéral et un quartier
médial, la chaussure comprenant un premier dispositif de serrage qui lui-même
comprend un
lien et un mécanisme de blocage rapide, la chaussure comprenant un rabat de
couverture.
La chaussure selon l'invention est caractérisée de manière générale par le
fait que le rabat
délimite un volume de rangement apte à accueillir le mécanisme de blocage
rapide. Par
exemple, la chaussure selon l'invention est caractérisée par le fait que le
rabat présente une
première ouverture, le mécanisme de blocage rapide prenant place au niveau de
la première
ouverture du rabat lorsque le dispositif de serrage serre le lien, et par le
fait qu'un panneau est
disposé au niveau de la première ouverture pour fermer celle-ci en enveloppant
le mécanisme
de blocage. Ainsi le panneau délimite le volume de rangement du mécanisme de
blocage.
Le panneau délimite une poche de rangement du mécanisme de blocage au niveau
de
l'ouverture du rabat. Parce qu'elle couvre le mécanisme, la poche ménage un
volume de
rangement en saillie du côté extérieur du rabat. Il s'ensuit que ce dernier
conserve sa forme
naturelle lorsqu'il est appliqué sur le reste de la tige, en regard du
dispositif de serrage. On
peut dire par corolaire que, contrairement à ce qui se produit avec une
chaussure selon l'art
antérieur, le mécanisme de blocage ne crée pas ici une déformation locale du
rabat dans un
sens de saillie vers l'extérieur. C'est pourquoi sur la chaussure de
l'invention le rabat est à
même d'épouser les courbures de la tige, au niveau du dispositif de serrage et
au niveau des
quartiers. En d'autres termes le rabat ne forme pas ou peu de plis lorsqu'il
est appliqué sur le
reste de la tige, au moins quand la jambe n'est pas fléchie. Il s'ensuit que
les déformations
réversibles du rabat, qui se manifestent par pliage, sont liées principalement
aux flexions de la
jambe relativement au pied. En effet, une flexion peut faire plier une partie
du rabat. Mais cet
état plié est minimal, puisqu'avant le pliage les courbures du rabat sont
régulières. Nous ne
sommes pas dans un cas où le pliage consécutif à une flexion, ou à un autre
mouvement,
s'ajoute à une déformation de départ qui serait due à un bossage créé par le
mécanisme de
blocage, comme dans l'art antérieur.
Ainsi un avantage qui découle de l'invention est une plus grande liberté de
mouvement du
pied par rapport à la jambe. Notamment, les mouvements de flexion ne sont pas
gênés, ou le
sont peu.

CA 02791442 2012-09-27
3
On verra mieux par la suite que la chaussure selon l'invention améliore la
mise en oeuvre du
dispositif de serrage malgré la présence du rabat.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à
l'aide de la
description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des
formes de réalisation
non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une
première forme
de réalisation de l'invention, dans un cas où le rabat est plaqué sur le reste
de la tige,
- la figure 2 est une vue en perspective avant de la chaussure de la figure 1,
dans un cas où
le rabat est écarté du reste de la tige,
- la figure 3 est une coupe partielle selon III-III de la figure 1,
- la figure 4 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une
deuxième forme
de réalisation de l'invention, dans un cas où le rabat est plaqué sur le reste
de la tige.
La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus
spécialement des
chaussures pour la pratique du ski de fond, ou de télémark. Cependant
l'invention s'applique à
d'autres domaines tels que ceux évoqués avant.
La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 3.
Comme le montre la figure 1, une chaussure de ski de fond est 1 prévue pour
accueillir le
pied de l'utilisateur.
De manière connue, la chaussure 1 comprend un semelage externe 2 et une tige
3. La
chaussure 1 s'étend en longueur depuis une extrémité arrière ou talon 4
jusqu'à une extrémité
avant ou pointe 5, et en largeur entre une partie latérale 6 et une partie
médiale 7.
Telle que représentée la tige 3 comprend une première portion ou portion basse
10, prévue
pour entourer le pied, ainsi qu'une deuxième portion ou portion haute 11,
prévue pour
entourer la cheville. Cependant, il pourrait être envisagé une tige comprenant
seulement la
portion basse.
Selon la première forme de réalisation décrite, la chaussure 1 s'étend en
hauteur depuis le
semelage externe 2 jusqu'à une extrémité supérieure 12, c'est-à-dire jusqu'à
l'extrémité libre
de la portion haute 11 ou de la tige 3.
La chaussure 1 est structurée pour permettre une bonne flexion de la jambe ou
un bon
déroulement du pied, ainsi que la transmission d'informations sensorielles ou
d'impulsions de
conduite. C'est pourquoi la tige 3 est relativement souple. Le semelage quant
à lui peut être
relativement rigide, ou bien plus souple.
La chaussure 1, en fait la tige 3, comprend un quartier latéral 15 et un
quartier médial 16.
Les quartiers 15, 16 sont destinés à couvrir le pied et, à ce titre, sont
respectivement des
éléments constitutifs des parties latérale 6 et médiale 7.
Bien entendu les quartiers 15, 16 sont solidarisés à la semelle par des
techniques connues
telles que le collage, la couture, ou tout équivalent. Les quartiers 15, 16
sont agencés de façon
que la chaussure 1 présente une ouverture de chaussage 17. Comme on le voit
mieux sur la
figure 2, celle-ci 17 s'étend depuis l'extrémité supérieure 12 vers
l'extrémité avant 5. Du côté

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4
de l'extrémité supérieure 12 l'ouverture 17 présente une subdivision
supérieure 18 destinée à
laisser passer le pied, et aussi à entourer la cheville après chaussage. Au
niveau du cou-de-
pied, entre l'extrémité supérieure 12 et l'extrémité avant 5, l'ouverture 17
présente une
subdivision inférieure 19 qui autorise une variation de dimension de
l'ouverture et du volume
de chaussage. Bien entendu, les subdivisions supérieure 18 et inférieure 19 se
prolongent
l'une l'autre.
On remarque que le talon 4 correspond bien sûr à l'extrémité arrière de la
tige 3, mais aussi
par extension à la partie de la tige située immédiatement au-dessus du
semelage, et à l'aplomb
de la subdivision supérieure 18 de l'ouverture 17. Le talon 4 de la chaussure
enveloppe le
talon de l'utilisateur.
On observe que la tige 3 comprend une languette 20. Cette dernière 20 est
disposée entre
les quartiers latéral 15 et médial 16, au niveau de la subdivision inférieure
19 de l'ouverture
17, pour donner à la tige 3 sa continuité. Cependant il pourrait être prévu de
ne pas utiliser de
languette. Dans ce cas les quartiers 15, 16 peuvent rester séparés ou se
superposer. Ou encore
un soufflet peut relier l'un à l'autre les quartiers.
La chaussure I comprend encore un premier dispositif de serrage 30, prévu pour
réduire
l'ouverture de manière réversible. En d'autres termes le dispositif de serrage
30 permet de
serrer la tige 3 de manière réversible.
Comme il est connu de l'homme du métier, le premier dispositif de serrage 30
comprend
par exemple un premier lien 31, un deuxième lien 32, ainsi que des liaisons 33
des liens à la
tige 3. Bien entendu chaque lien chemine d'un quartier 15, 16 à l'autre au
niveau de la
subdivision inférieure 19. Cette structure permet d'exercer un serrage
réversible de la tige 3
vers le cou-de-pied, au niveau de la subdivision inférieure 19 de l'ouverture
17. Ainsi il est
possible d'exercer un serrage sur le pied de l'utilisateur. On précise au
passage que les liens
peuvent être distincts, ou se prolonger l'un l'autre pour former un lien
unique. Pour maintenir
le serrage du dispositif 30, et donc de la tige 3, la chaussure 1 est munie
d'un mécanisme de
blocage rapide 34. Ce dernier n'est pas décrit en détail ici, mais on peut
déjà préciser, comme
on le verra mieux par la suite, qu'il 34 se place en saillie sur la languette
20 lorsque le
dispositif 30 est serré. On précise également, en parallèle, que le mécanisme
de blocage rapide
des liens permet aussi leur déblocage rapide.
En complément, la chaussure 1 comprend un rabat de couverture 35 prévu pour
améliorer
l'étanchéité de la chaussure. Le rabat 35 couvre de manière réversible le
dispositif de serrage
30. De manière plus précise et non limitative, selon la première forme de
réalisation, le rabat
s'étend d'un quartier 15, 16 à l'autre en direction transversale. Le rabat 35
s'étend aussi au
35 niveau de la portion basse 10 et de la portion haute 11. Au final, le rabat
35 couvre au moins
les surfaces frontales des parties basse 10 et haute 11. Cela évite, ou au
moins réduit de
manière significative, l'intrusion de corps étrangers dans la tige 3.
Selon l'invention, comme on le comprend à l'aide des figures 1 à 3, le rabat
35 délimite un
volume de rangement 40 apte à accueillir le mécanisme de blocage rapide 34. De
manière non

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limitative, le rabat 35 présente une première ouverture 41, le mécanisme de
blocage rapide 34
prenant place au niveau de la première ouverture 41 du rabat lorsque celui-ci
est plaqué sur le
reste de la tige et lorsque le dispositif de serrage 30 serre le lien 31, 32,
et un panneau 42 est
disposé au niveau de la première ouverture 41 pour fermer celle-ci en
enveloppant le
5 mécanisme de blocage 34.
Le panneau 42 contourne la saillie formée par le mécanisme de blocage 34,
comme on l'a
vu avant, pour que le rabat 35 puisse couvrir de façon homogène le dispositif
de serrage 30 et
des subdivisions des quartiers latéral 15 et médial 16. En fait le panneau 42
délimite ici le
volume de rangement 40 pour le mécanisme de blocage. Il s'ensuit que,
lorsqu'il est appliqué
sur les quartiers 15, 16, le rabat 35 présente des courbes régulières. En
d'autres termes le rabat
35 ne forme pas de plis. C'est pourquoi il ne s'oppose pas, ou seulement très
peu, à des
déformations de la tige 3 liées à la conduite. Il s'agit par exemple de
déformations liées à la
flexion de la jambe vers le pied. En fait la tige 3 conserve la totalité ou
l'essentiel de la
souplesse qui lui est conférée à la fabrication. Il en découle avantageusement
que l'utilisateur
n'est pas gêné pendant la conduite.
Selon la première forme de réalisation décrite de l'invention, le premier
dispositif de
serrage 30 s'étend au niveau de la portion basse 10 de la tige 3. Cela permet
un serrage
réversible de la tige 3 entre l'extrémité avant 5 et la jonction 45 des
portions basse 10 et haute
11. Cette jonction est une subdivision incurvée de la tige, et se situe en
regard du cou-de-pied
et du pli de flexion. Le serrage de la portion basse 10 favorise un maintien
du pied en appui
vers le semelage externe 2, pour une plus grande précision de conduite.
De manière non limitative, la première ouverture 41 du rabat 35 est située à
la jonction 45
de la portion basse 10 et de la portion haute 11 de la tige 3. Parce qu'il
prend place au niveau
de la première ouverture 41, le mécanisme de blocage amovible 34 se retrouve à
la jonction
des portions basse 10 et haute 11 lors du serrage du premier dispositif de
serrage 30. En fait le
mécanisme de blocage 34 prend place, dans l'ouverture 41, en regard du cou-de-
pied et/ou du
pli de flexion. Cela signifie aussi que le mécanisme de blocage 34 est
l'élément le plus reculé,
à partir de l'extrémité avant 5, du dispositif de serrage 30. Cette position
reculée, près de la
jambe de l'utilisateur, facilite la manipulation du mécanisme. On observe
encore que le rabat
35 peut rester plaqué contre les quartiers latéral 15 et médial 16, lorsque le
dispositif de
serrage 30 serre la portion basse 10. C'est pourquoi le rabat 35 conserve sa
forme naturelle,
qui est celle de la tige 3 et que, en conséquence, cette dernière garde sa
souplesse naturelle.
On peut dire que la présence du mécanisme de blocage 34 ne perturbe pas la
mise en place du
rabat 35, grâce à la première ouverture 41.
Toujours selon la première forme de réalisation décrite, le rabat 35 est
flexible, pour
pouvoir être appliqué sur les quartiers 15, 16 et, aussi, pour pouvoir être
écarté et donner un
plus grand accès à l'ouverture de chaussage 17. Le rabat 35 est inextensible,
de façon à
favoriser une répétitivité de mise en place. Cependant, il pourrait
alternativement être prévu
que le rabat soit extensible.

CA 02791442 2012-09-27
6
Par la forme qui lui est conférée, le rabat 35 est apte à s'étendre en regard
de la portion
basse 10 et en regard de la portion haute 11. En fait le rabat s'étend en
regard de la subdivision
inférieure 19 de l'ouverture de chaussage 17, et au moins en partie en regard
des quartiers
latéral 15 et médial 16. Cela préserve la tige 3 d'intrusions de corps
étrangers, comme l'eau ou
la neige.
De manière non limitative, le rabat 35 présente plusieurs subdivisions 46, 47
d'épaisseur
et/ou de souplesse différente. Cette dernière caractéristique, la souplesse,
est l'aptitude à la
flexion. Il est par exemple prévu que le rabat 35 comprenne une subdivision
latérale 46
relativement épaisse, ou avec une souplesse limitée, ainsi qu'une subdivision
médiale 47
relativement fine, en l'occurrence plus souple que la subdivision latérale 46.
On le verra mieux
par la suite, les différences de souplesse au niveau des subdivisions 46, 47
augmente l'aptitude
du rabat 35 à épouser la forme des quartiers 15, 16, ou la forme de la
subdivision inférieure 19
de l'ouverture de chaussage 17.
Ici le rabat 35 présente une deuxième ouverture 48, laquelle est
longitudinale. Cette
ouverture permet un dégagement transversal du rabat 35, pour faciliter un
accès au premier
dispositif de serrage 30, et pour faciliter aussi un chaussage ou un
déchaussage.
De manière non limitative, la deuxième ouverture 48 du rabat 35 est disposée
au niveau de
la partie médiale 7 de la tige 3. Cela permet une application manuelle du
rabat 35, sur les
quartiers 15, 16, à l'aide d'une main située du côté opposé au pied. Par
exemple, le rabat 35
d'une chaussure gauche est appliqué par simple traction de la main droite.
Ainsi la localisation
médiale de la deuxième ouverture 48 rend facile la mise en place du rabat.
Bien entendu,
d'autres dispositions de l'ouverture 48 peuvent être prévues. Par exemple,
l'ouverture 48 peut
être orientée pour former un angle par rapport à la direction longitudinale de
la chaussure.
Pour faciliter encore la mise en place, et de manière non limitative,
l'invention a prévu que
le panneau 42 associé à la première ouverture 41 est extensible de manière
réversible. Ce
panneau est par exemple fabriqué à partir de tissu qui comprend des fils
extensibles de
manière réversible, ou encore fabriqué avec une couche élastique comme du
caoutchouc, ou
autre. Il s'ensuit que le panneau 42 épouse la forme du mécanisme de blocage
34 au plus près
lorsque le rabat 35 est appliqué sur les quartiers 15, 16, et que le premier
dispositif 30 serre la
portion basse 10. En effet, ces conditions placent le mécanisme 34 dans la
première ouverture
41. Il aurait différemment pu être prévu une forme de réalisation où le
panneau 42 associé à la
première ouverture 41 est inextensible. Dans ce cas il se présente plutôt sous
la forme d'un
boîtier en saillie sur le rabat 35, au niveau de la première ouverture 41. Le
boîtier ferme
l'ouverture 41 en même temps qu'il loge le mécanisme de blocage 34, toujours
dans l'esprit de
laisser au rabat 35 la possibilité d'épouser la forme naturelle de la tige 3.
En d'autres termes le
boîtier délimite le volume de rangement.
En retour à la première forme de réalisation, l'invention prévoit que le
panneau 42 ferme la
première ouverture 41 de façon permanente. Cela optimise l'étanchéité du rabat
35, en
s'opposant de façon complète à la pénétration de corps étrangers dans la tige.
Il s'agit

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7
notamment de protéger l'ouverture de chaussage 17, et aussi de préserver le
mécanisme de
blocage 34.
De manière non limitative le panneau 42 est solidarisé, par exemple par une ou
plusieurs
coutures 49, à la totalité de la périphérie 50 de la première ouverture 41.
Cela rend sa mise en
place simple et rapide. Il aurait cependant alternativement pu être prévu
d'autres moyens de
solidarisation, comme un collage, un emboîtement, ou autre.
On observe en complément que la chaussure 1 comprend un deuxième dispositif de
serrage
55 situé au niveau de la portion haute 11 de la tige 3. Son rôle est de
compléter le serrage de la
tige 3, sachant que le premier dispositif 30 serre déjà la portion basse 10.
Au final c'est
l'intégralité de la tige 3 qui peut être serrée de manière réversible. Un
avantage associé aux
deux dispositifs 30, 55 est la possibilité de serrer, ou de desserrer, les
deux portions
indépendamment l'une de l'autre. Par exemple, il est possible de desserrer
seulement la portion
haute, pour soulager le bas de jambe, tout en conservant une tenue de pied.
De manière non limitative, le deuxième dispositif de serrage 55 comprend une
sangle 56,
laquelle peut être tendue avec plus ou moins de force. Le maintien en position
de la sangle est
effectué par exemple à l'aide d'un levier 57. Cela confère au deuxième
dispositif de serrage 55
une structure simple, facile d'utilisation.
Selon la première forme de réalisation toujours, la deuxième portion 11 ou
portion haute de
la tige 3 comprend un collier 58 solidarisé au reste de la tige 3 par une
articulation 59. Celle-ci
est réalisée par tout moyen connu de l'homme du métier, selon un axe
transversal 60 de la
chaussure. Cet agencement permet un maintien transversal du bas de jambe par
rapport au
pied. En conséquence les appuis transversaux, liés à a conduite d'un ski, sont
plus précis.
La deuxième forme de réalisation est présentée ci-après à l'aide de la figure
4. Pour des
raisons de commodité, les éléments communs avec la première forme sont
désignés par les
mêmes références. Ainsi seules les différences sont mises en évidence.
On retrouve donc, pour la deuxième forme, une chaussure 1. Celle-ci comprend
notamment
un semelage externe 2 et une tige 3, avec une portion basse 10 et une portion
haute 11. La
chaussure comprend encore un rabat 35, lequel présente une première ouverture
41 pour un
mécanisme de blocage 34.
Ce qui est spécifique à la deuxième forme de réalisation, c'est que
l'ouverture peut être
fermée ou ouverte indépendamment de la position du rabat 35. A cet effet, la
chaussure 1
comprend un panneau 62 qui ferme la première ouverture 41 de façon
intermittente. Ce
panneau 62 est par exemple constitué d'une pièce souple faite à l'aide de
tissu, de cuir, ou de
tout matériau équivalent. Le panneau 62 est solidarisé au rabat 35 à la
manière d'une porte, ce
qui permet d'ouvrir ou de fermer l'ouverture 41. La chaussure 1 comprend un
moyen de
fermeture amovible 63, réalisé par exemple avec deux subdivisions de tissu,
dont l'une 64 est
couverte de boucles et l'autre 65 de crochets. L'une des subdivisions est
solidarisée au rabat
35, tandis que l'autre est solidarisée au panneau 62. Cette forme de
réalisation permet si besoin
un accès direct au mécanisme de blocage 34, sans écartement du rabat 35.

CA 02791442 2012-09-27
8
Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des
techniques de
mise en oeuvre connus de l'homme du métier.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant
décrites, et
comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des
revendications qui
vont suivre.
En particulier, la première ouverture 41 peut être localisée ailleurs qu'à la
jonction des
portions basse 10 et haute 11.

Dessin représentatif

Désolé, le dessin représentatif concernant le document de brevet no 2791442 est introuvable.

États administratifs

2024-08-01 : Dans le cadre de la transition vers les Brevets de nouvelle génération (BNG), la base de données sur les brevets canadiens (BDBC) contient désormais un Historique d'événement plus détaillé, qui reproduit le Journal des événements de notre nouvelle solution interne.

Veuillez noter que les événements débutant par « Inactive : » se réfèrent à des événements qui ne sont plus utilisés dans notre nouvelle solution interne.

Pour une meilleure compréhension de l'état de la demande ou brevet qui figure sur cette page, la rubrique Mise en garde , et les descriptions de Brevet , Historique d'événement , Taxes périodiques et Historique des paiements devraient être consultées.

Historique d'événement

Description Date
Inactive : CIB expirée 2022-01-01
Demande non rétablie avant l'échéance 2018-09-27
Le délai pour l'annulation est expiré 2018-09-27
Demande visant la nomination d'un agent 2018-09-14
Demande visant la révocation de la nomination d'un agent 2018-09-14
Réputée abandonnée - omission de répondre à un avis sur les taxes pour le maintien en état 2017-09-27
Inactive : Abandon.-RE+surtaxe impayées-Corr envoyée 2017-09-27
Demande publiée (accessible au public) 2013-04-12
Inactive : Page couverture publiée 2013-04-11
Inactive : CIB en 1re position 2013-02-25
Inactive : CIB attribuée 2013-02-25
Inactive : CIB attribuée 2013-02-25
Inactive : Réponse à l'art.37 Règles - Non-PCT 2012-10-31
Inactive : Réponse à l'art.37 Règles - Non-PCT 2012-10-19
Inactive : Certificat de dépôt - Sans RE (Français) 2012-10-17
Inactive : Demande sous art.37 Règles - Non-PCT 2012-10-17
Demande reçue - nationale ordinaire 2012-10-17

Historique d'abandonnement

Date d'abandonnement Raison Date de rétablissement
2017-09-27

Taxes périodiques

Le dernier paiement a été reçu le 2016-08-23

Avis : Si le paiement en totalité n'a pas été reçu au plus tard à la date indiquée, une taxe supplémentaire peut être imposée, soit une des taxes suivantes :

  • taxe de rétablissement ;
  • taxe pour paiement en souffrance ; ou
  • taxe additionnelle pour le renversement d'une péremption réputée.

Les taxes sur les brevets sont ajustées au 1er janvier de chaque année. Les montants ci-dessus sont les montants actuels s'ils sont reçus au plus tard le 31 décembre de l'année en cours.
Veuillez vous référer à la page web des taxes sur les brevets de l'OPIC pour voir tous les montants actuels des taxes.

Historique des taxes

Type de taxes Anniversaire Échéance Date payée
Taxe pour le dépôt - générale 2012-09-27
TM (demande, 2e anniv.) - générale 02 2014-09-29 2014-09-05
TM (demande, 3e anniv.) - générale 03 2015-09-28 2015-09-09
TM (demande, 4e anniv.) - générale 04 2016-09-27 2016-08-23
Titulaires au dossier

Les titulaires actuels et antérieures au dossier sont affichés en ordre alphabétique.

Titulaires actuels au dossier
SALOMON S.A.S.
Titulaires antérieures au dossier
THIERRY DONNADIEU
Les propriétaires antérieurs qui ne figurent pas dans la liste des « Propriétaires au dossier » apparaîtront dans d'autres documents au dossier.
Documents

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Description du
Document 
Date
(aaaa-mm-jj) 
Nombre de pages   Taille de l'image (Ko) 
Dessins 2012-09-26 4 78
Description 2012-09-26 8 539
Abrégé 2012-09-26 1 19
Revendications 2012-09-26 2 85
Certificat de dépôt (français) 2012-10-16 1 156
Courtoisie - Lettre d'abandon (requête d'examen) 2017-11-07 1 166
Courtoisie - Lettre d'abandon (taxe de maintien en état) 2017-11-07 1 174
Rappel - requête d'examen 2017-05-29 1 118
Correspondance 2012-10-16 1 21
Correspondance 2012-10-18 2 78
Correspondance 2012-10-30 2 76