Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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Système d'assistance pour planche de glisse ou raquette à neige
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
L'invention concerne un système d'assistance aux mouvements du pied d'un
utilisateur doté d'un dispositif de fixation permettant de placer un ressort
ou assimilé
sur une planche de glisse ou de marche. Le ressort est comprimé par la
chaussure
dont l'extrémité avant est aussi fixée au support (planche de glisse telle ski
de
descente, ski de randonnée ou ski de fond) ou encore support de marche (telle
que
planche de marche, crampons ou raquette à neige).
Lors du lever du pied, une impulsion est donnée par le ressort ce qui facilite
le
déplacement et permet au randonneur une montée ou un déplacement plus rapide
avec une dépense minimale d'énergie.
ETAT DELA TECHNIQUE ANTERIEURE
Actuellement les skis de randonnée, de fond ou les raquettes à neige sont
équipés de fixation permettant d'avoir la partie arrière du pied détachée pour
la marche
ou pour la montée. La partie avant est fixée à la planche de glisse ou à la
raquette. Le
talon peut donc se soulever ce qui permet une progression vers l'avant.
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Traditionnellement, seule la force musculaire du randonneur permet le lever du
talon à
partir d'une cale inerte de montée.
Pour le ski de randonnée, un brevet DE 19917960 Cl de l'inventeur HIEBLER
Anton du 12/10/2000 présente diverses solutions pour aider mécaniquement le
skieur
de randonnée lors du lever du pied. La solution d'un ressort d'acier y est
évoquée. Le
ressort est fixé directement sur le ski ou sur la plaque de fixation avant.
Plusieurs
inconvénients résultent de cette solution :
1) Le ressort reste en place lors de la descente ce qui fait forcer sur les
fixations
arrière de la chaussure de ski et entraîne un risque d'arrachage de cette
fixation
d'autant plus important que les skis de randonnée sont de plus en plus légers
et de
structure moins massive, principalement en compétition.
2) La présence du ressort lors de la descente provoque une force de frottement
qui peut nuire au déclenchement de la fixation de la chaussure lors d'une
chute.
3) Le randonneur aura toujours le même ressort qui peut s'avérer trop long et
gênant sur le plat et trop court et manquant d'efficacité sur de fortes
pentes.
4) Le ressort est placé perpendiculairement au ski ce qui ne permet pas de
donner l'impulsion idéale sur la chaussure.
5) Placé sur la plaque de la fixation avant, le ressort conique gêne le
positionnement des couteaux lors de fortes pentes ou sur des plaques de glace,
ceci
est encore plus gênant avec le ressort plat de la figure 4 de Monsieur HIEBLER
Anton.
Le document FR-A-2302116 divulgue une fixation de ski qui incorpore un
système ressort susceptible de s'appuyer sur un plateau pivotant sur lequel
s'appuie
une chaussure de ski. Cette technique implique que le ressort est très
intimement lié à
la fixation ce qui nécessite une fixation spécifique et un encombrement et
poids
importants. Aucune flexibilité d'usage n'est par ailleurs permise. L'appui
élastique
s'opère au niveau du talon du pied et le demandeur a constaté que cet
emplacement
n'était pas satisfaisant en termes d'effort de poussée.
Le document DE-A1-102010026186 divulgue un ensemble composé d'un ski et
d'un plateau doté dune lame flexible. Cette lame se situe au niveau du talon
du pied de
l'utilisateur. Elle n'est pas fixée au ski et sa configuration est complexe et
encombrante.
EXPOSE DE L'INVENTION
La présente invention concerne un système d'assistance aux mouvements du
pied d'un utilisateur , ledit pied étant apte à être reçu dans une partie
chaussante dont
l'extrémité avant est montée en pivot relativement à une planche de glisse ou
à un
support de marche, le système comportant un ressort solidarisable à la planche
de
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glisse ou au support de marche de sorte à s'appliquer sur une zone d'appui de
la partie
chaussante en exerçant une pression sur ladite zone d'appui lorsque la zone
d'appui
est rapprochée de la planche de glisse ou du support de marche caractérisé par
le fait
qu'il comporte un dispositif de fixation amovible du ressort, le dispositif de
fixation étant
fixable sur une zone de fixation de la planche de glisse ou du support de
marche.
Avantageusement, le terme amovible s'entend en ce que le démontage du
ressort ne nécessite aucun outillage. D'une manière générale, l'amovibilité
consiste en
la faculté de fixer et ôter le ressort lors de la pratique sportive, sans
outil non portatif.
Le système selon l'invention pourra présenter de manière facultative au moins
l'une quelconque des caractéristiques suivantes :
- système dans lequel le ressort est un ressort hélicoïdal dont une
extrémité est
montée de manière amovible sur le dispositif de fixation et dont l'autre
extrémité est
configurée pour faire face à la zone d'appui ;
- le dispositif de fixation comporte une encoche en forme de gorge
configurée
pour retenir de manière amovible au moins une spire du ressort ;
- l'encoche est située sur une portion d'emmanchement s'étendant au-dessus
d'une portion de base plus large que la portion d'emmanchement ;
- le ressort est en butée sur la portion de base ;
- la portion d'emmanchement a une forme tronconique dont la base est
dirigée
vers la portion de base ;
- la portion d'emmanchement est creuse et comporte au moins une fente
longitudinale débouchant à l'extrémité de la portion d'emmanchement opposée à
la
portion de base et configurée pour autoriser un rétrécissement réversible de
la section
de la portion d'emmanchement ;
- le système comporte au moins deux fentes diamétralement opposées autour
de la portion d'emmanchement ;
- la ou les fentes ont une largeur décroissante en direction de l'encoche
se
terminant au niveau de ladite encoche ;
- le dispositif de fixation comporte une glissière fixable sur la planche
de glisse
ou le support de marche et une partie réglable fixable à plusieurs positions
dans la
glissière, la partie réglable étant configurée pour fixer de manière amovible
le ressort ;
- le système comporte au moins un ressort additionnel, fixable de manière
amovible alternativement au ressort et différent du ressort par au moins l'une
des
caractéristiques suivantes : sa longueur, son diamètre, sa raideur.
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La présente invention a également pour objet un ensemble de pratiques d'un
sport de montagne comportant au moins une planche de glisse ou un support de
marche, et au moins un système comme décrit précédemment.
De manière facultative, l'ensemble de pratiques selon l'invention peut
présenter
au moins l'une quelconque des caractéristiques optionnelles suivantes :
- la zone de fixation est située sur la planche de glisse ou le support de
marche
de sorte à être positionnable en vis-à vis de la voute plantaire du pied de
l'utilisateur ;
- l'ensemble présente une partie chaussante qui comporte une chaussure dont
la semelle comporte une portion en creux dans laquelle se situe la zone
d'appui, la
hauteur du dispositif de fixation étant configurée pour s'insérer dans la
portion en
creux ;
- il présente aussi une partie chaussante qui comporte une plaque de
fixation
montée pivotante relativement à la planche de glisse ou le support de marche
et apte à
recevoir la semelle d'une chaussure, ladite plaque de fixation coopérant
avantageusement avec un organe mobile sur lequel est formé la zone d'appui,
l'organe
mobile étant déplaçable entre une position active dans laquelle la zone
d'appui
coopère avec le système d'assistance et une position inactive dans laquelle le
système
d'assistance ne coopère pas avec la zone d'appui.
- ladite plaque de fixation comporte un orifice dans lequel s'insère le
ressort
dans la position inactive, l'orifice étant obturé par l'organe mobile en
position active.
Des possibilités avantageuses de l'invention, non limitatives, sont citées ci-
après :
- dispositif de fixation permettant la fixation d'un ressort de propulsion
facilitant
le lever du talon de la chaussure fixée par l'avant à une fixation elle-même
fixée sur
une planche de glisse ou support de marche caractérisé en ce qu'il permet de
fixer au
moins un ressort ou équivalent positionné au niveau du pied entre la semelle
de la
chaussure ou la plaque de fixation de la chaussure et la planche de glisse ou
support
de marche ;
- ledit dispositif de fixation est incliné pour permettre une force de
poussée
maximale lors du lever du pied ;
- ledit dispositif de fixation comporte un système de maintien du ressort
en
position montée, pouvant être une encoche ;
- ledit au moins un ressort ou équivalent est amovible sur la fixation afin
d'être
retiré à la descente ;
- la force dudit au moins un ressort ou équivalent est adaptée au poids de
l'utilisateur ;
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- ledit au moins un ressort ou équivalent soit réglable ou interchangeable
pour
avoir une taille adaptée au degré de la pente abordée ;
- une butée de talon évite l'effet de levier sur la fixation avant lorsque
le ressort
est complètement écrasé. La hauteur de cette butée étant adaptée au reste du
5 dispositif de fixation ;
- ledit dispositif de fixation ait une hauteur adaptable en fonction de la
profondeur de la voûte plantaire de la chaussure.
Le dispositif de fixation selon l'invention permet avantageusement de fixer un
ressort puissant entre la chaussure ou la plaque de fixation de chaussure et
la planche
de glisse ou de marche. Ce ressort permettra d'aider le randonneur lors du
lever du
pied et lui évitera la fatigue. Le dispositif de fixation selon l'invention
permet de rendre
le ressort amovible et incliné de la façon la plus adaptée en fonction du type
de
planche (de glisse ou de marche) et de chaussure (ou de plaque de fixation de
chaussure).
Le dispositif, selon l'invention, permet avantageusement de positionner le
ressort
avec l'inclinaison, adaptée au type de planche et de chaussure ou plaque de
fixation
de chaussure, le rendant le plus efficace lors de la montée en ski de
randonnée, de
fond ou support de marche. Ce dispositif de fixation, selon l'invention,
permet aussi au
ressort d'être amovible, principalement pour le ski alpinisme ou de randonnée.
Le
ressort pouvant être retiré rapidement, avant la descente, afin de ne pas
gêner
l'enclenchement arrière de la chaussure dans la fixation habituelle pour
chaussures de ski.
Pour le ski de randonnée ou ski alpinisme le dispositif de fixation permet de
remédier au moins en partie aux inconvénients énoncés plus haut :
Avantageusement, la fixation du ressort, selon l'invention, est placée au
niveau
de la voûte plantaire afin qu'il subisse une compression maximale par rapport
au poids
du skieur et donc qu'il restitue une force de poussée maximale lors du lever
du pied.
Le dispositif de fixation suivant l'invention est un support fixe de faible
épaisseur,
inférieure à l'espace libre laissé entre la planche de glisse et le creux de
la voûte
plantaire. La hauteur du support est préférentiellement inférieure à la
profondeur de la
voûte plantaire de la chaussure.
Ce support permet d'y fixer un ressort de façon amovible afin qu'il puisse
être
retiré rapidement avant la descente.
De préférence, une encoche est prévue à la base de la fixation. Le ressort
vient
se placer dans cette encoche, ce qui lui permet de rester en place lors de la
monté.
Le ressort peut être retiré par un effet de pivot exercé par la main du
skieur, lui
permettant de le sortir de l'encoche. Seule le support de fixation du ressort,
selon
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l'invention, reste alors sur la planche et ne gêne en rien le posé du pied et
l'enclenchement arrière de la chaussure pour la descente. Il n'y a pas de
risque
d'arrachage ou d'usure des fixations de la chaussure (solution à
l'inconvénient 1) et le
déclenchement en cas de chute n'est pas entravé (solution à l'inconvénient 2).
La hauteur du ressort pourra être variable en fonction du type de pente
abordée
par l'utilisateur. Celui-ci pourra fixer sur le support, le ressort dont la
longueur est la
plus adaptée (solution à l'inconvénient 3).
Une cale de talon à hauteur réglable (présente sur l'ensemble des fixations
arrière commercialisées actuellement sur le marché), permet d'éviter l'effet
de levier
qui pourrait s'exercer sur la fixation avant, et de compenser la surélévation
du pied
(due aux différents types de fixation de chaussure commercialisés) par rapport
à la
planche de glisse.
L'ensemble support-ressort compressé ne devra pas préférentiellement dépasser
en hauteur l'espace entre la planche de glisse et le creux de la voûte
plantaire. D'où
l'intérêt de pouvoir mettre deux ressorts : un pour la cale basse et un pour
la cale haute
de montée.
De préférence, cette hauteur est réglable au moment de la mise en place de la
fixation grâce à l'ajout ou non d'une entretoise entre la fixation et la
planche de glisse.
Pour ne pas contrarier la compression du ressort au niveau du support, celui-
ci
pourra avantageusement être de forme légèrement conique.
De plus, le support du ressort est incliné pour s'adapter à l'inclinaison de
la
chaussure avant le talon au niveau du cambrion (cambrure entre le plat de la
semelle
et le talon) (solution à l'inconvénient 4).
Les derniers tours du ressort peuvent être à bouts rapprochés (meulés ou non)
afin de s'adapter à la semelle plane de la chaussure et au support de fixation
du
ressort, selon l'invention.
Ce support est préférentiellement vissé (ou collé), au niveau de la voûte
plantaire, sur la planche par une vis centrale. Ceci permet de laisser la
place libre pour
l'insertion des couteaux au niveau de la fixation avant (solution à
l'inconvénient 5).
Le ressort doit avantageusement être résistant (en fonction du poids du
skieur),
non attaquable par la rouille et le plus léger possible.
La fixation du ressort peut être en matière plastique résistante ou tout autre
matériau ayant les mêmes caractéristiques (résistance au froid et à l'usure).
Pour les raquettes à neige, le dispositif de fixation selon l'invention
reprendra
sensiblement le dispositif décrit pour le ski de randonnée ou d'alpinisme.
Quelques modifications pourraient cependant y être apportées :
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Il devra s'adapter aux nombreux types de raquettes existant dans le commerce.
Il
pourra donc être vissé (ou collé) sur la plate-forme centrale du tamis de la
planche de
marche, moulé avec cette plate-forme, ou boulonnée dans un orifice (comme par
exemple celui du réglage de chaussure sur certains types de raquettes) afin de
pouvoir
être réglable à la pointure de la chaussure.
L'inclinaison ne dépendra plus de celle de la voûte plantaire de la chaussure,
mais sera perpendiculaire à la plaque de fixation de chaussure en position
basse
(lorsque la chaussure repose sur la cale de montée présente sur les raquettes
du
commerce).
Le ressort ne sera pas forcement enlevé à la descente, puisque l'arrière du
pied
reste libre. Il est donc possible qu'il reste en place et serve d'amortisseur
de descente.
La solution d'un ressort amovible reste cependant intéressante car les
raquettes sont
prévues pour des utilisateurs dont le poids peut varier (dans une certaine
fourchette).
Le ressort pourra donc être changé en fonction du poids de l'utilisateur.
De plus, selon un mode de réalisation, le ressort pourra rester en place, mais
traverser la plaque de fixation de chaussure (préalablement percée) lorsque le
randonneur est en descente. Lors de la montée, le trou de la plaque de
fixation de
chaussure sera comblé par un organe mobile tel une plaque coulissante, le
ressort
pourra y prendre appui et jouer son rôle de propulsion.
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BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la
description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention,
donnés à
titre d'exemple non limitatifs, et représentés aux dessins annexés sur
lesquels :
- la figure 1 présente une coupe longitudinale verticale de l'ensemble
chaussure, planche de glisse, fixation de chaussure, ressort et son dispositif
de fixation
selon l'invention.
- La figure 2 représente une coupe longitudinale verticale de la fixation
du
ressort selon l'invention ainsi que le ressort en position ;
- La figure 3 représente une coupe longitudinale verticale de l'ensemble
plaque
de fixation de chaussure, planche de marche (raquette à neige), ressort et son
dispositif de fixation selon l'invention. Le tout en position pour la montée ;
- La figure 4 représente une coupe longitudinale verticale de l'ensemble
plaque
de fixation de chaussure, planche de marche (raquette à neige), ressort et son
dispositif de fixation selon l'invention. Le tout en position pour le plat ou
la descente ;
- La figure 6 illustre un mode de réalisation complet de profil et la
figure 5
montre une vue de dessous de l'embout de la figure 6 ;
- Les figures 7 à 11 montrent un autre mode de réalisation où la position
de la
zone d'appui du ressort est réglable ;
- Les figures 12 et 13 montrent respectivement une application à une planche
de marche et à des crampons comme support de marche.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION
D'une manière générale, le système de l'invention peut équiper tout support
participant à la pratique d'un sport de montagne dans lequel l'utilisateur est
amené à
opérer des phases de marche. A cet effet, le support tel une planche de glisse
(un ski
de randonnée par exemple) ou un support de marche (une planche de marche, une
plaque à crampons ou une raquette à neige) reçoit une fixation apte à coopérer
avec la
pointe de la chaussure de l'utilisateur, de façon à ce que cette chaussure
puisse
pivoter pour rapprocher ou éloigner le talon du support. Des fixations du type
utilisées
pour les skis de randonnée sont un exemple utilisable pour ce pivot de pointe
42.
Le support coopère ainsi avec une chaussure 7 directement ou indirectement
pour opérer ce mouvement. On entend ici par partie chaussante, l'ensemble qui
se
déplace en pivot relativement au support. Cette partie peut être constituée
par la
chaussure 7 seule ou peut comporter un dispositif additionnel tel une plaque 8
sur
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laquelle la chaussure 7 s'appuie, la plaque étant elle-même pivotante par
rapport au
support.
Le système d'assistance ici proposé comprend un dispositif de fixation 2 qui
est
destiné à se fixer solidement sur le support au niveau d'une zone de fixation
32. Un
vissage est réalisable à cet effet. Le dispositif 32 coopère avec un ressort 1
avantageusement de type hélicoïdal de sorte que le ressort puisse être mis en
place
ou enlevé à volonté selon les phases d'utilisation. Ainsi, on peut ôter à la
main le
ressort lors de phases de descente dans lesquelles la chaussure 7 coopère avec
une
fixation arrière du support au niveau du talon. Egalement, on peut remplacer
le ressort
1 par un autre suivant la raideur souhaitée, le débattement voulu (on change
la
longueur du ressort). Le système de l'invention est donc d'emploi flexible et
peut
s'adapter, par exemple, à des utilisateurs de poids différents, en
sélectionnant le
ressort adéquat.
Pour réaliser cette souplesse d'emploi, le dispositif de fixation 2 est
configuré
pour assurer la réception amovible du ressort 1.
Dans le cas des illustrations, le ressort 1 est introduit autour d'une portion
d'emmanchement 30 du dispositif de fixation 2 jusqu'à atteindre une encoche
10, c'est-
à-dire une gorge en creux sur la surface externe de la portion d'emmanchement
30.
Cette gorge est avantageusement au pied de la portion d'emmanchement 30 et
permet aussi un appui du ressort 1, en butée sur une portion de base 31 du
dispositif
de fixation 2. La présence de l'encoche assure une fixation importante mais
démontable, sans nécessiter un emmanchement long qui impliquerait une hauteur
importante du dispositif 2. A titre d'exemple, cette hauteur depuis la surface
du support
jusqu'en haut du dispositif 2 (au niveau de l'extrémité haute de la portion
d'emmanchement 30 en particulier) peut être inférieure à 2 centimètres et
avantageusement supérieure à 1 centimètre.
Ainsi, en plaçant la zone de fixation 32 à un endroit du support tel qu'un
appui,
est opéré sur la semelle de la chaussure au niveau de la voute plantaire, le
dispositif 2
peut se loger dans le renfoncement en creux de la semelle, évitant de devoir
démonter
le dispositif de fixation 2 en position de descente.
Par ailleurs, le placement du dispositif 2 tel que le ressort 1 s'applique sur
une
zone d'appui 34 de la partie chaussante située dans la voute plantaire
augmente
l'efficacité du système d'assistance : cette zone est moins sujette aux
déplacements
latéraux du pied, la longueur du ressort permettant un pivot d'un secteur
angulaire
donné est moindre. Par ailleurs, cette sélection d'emplacement permet en outre
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d'employer un ressort de raideur plus élevé car la distance au point de pivot
est
moindre.
On peut aussi ajuster la position de la zone d'appui 34 à la taille de la
chaussure
tel que cela est représenté aux figures 7 à 11. Le dispositif de fixation 2
comporte alors
5 une glissière 37, ici sous forme d'une plaque, dont les deux bords
latéraux sont repliés
vers le haut pour former une paire de rainures 38 orientées suivant la
longueur du pied.
La glissière 37 coopère en coulissant avec la portion de base 31 de sorte à
guider
cette dernière en translation. Des moyens sont prévus pour arrêter la
translation dans
la position ajustée. Des vis 39 passant au travers de trous de la glissière 37
et de la
10 portion de base 31 peuvent convenir.
Pour le ski de randonnée, selon un premier mode préférentiel de réalisation de
l'invention présenté sur la figure 1, la chaussure 7 est fixée à l'avant par
la fixation 5
sur la planche de glisse 4. Entre la planche de glisse 4 et la chaussure 7, au
niveau de
la voûte plantaire juste avant le talon, un ressort 1 s'adapte sur un
dispositif de fixation
2. Ce dispositif de fixation 2 est fixé à la planche de glisse 4 par
l'intermédiaire d'une
vis 3 vissée dans un trou de perçage 11. Une butée 9 permet d'éviter l'effet
de levier
qui pourrait s'exercer sur la fixation avant 5 lorsque le ressort est
complètement
comprimé. Cette butée 9 n'est plus nécessaire sur les skis équipés de stop
ski. Avant
la descente, le ressort 1 pourra être retiré par un effet de pivot exercé par
la main du
skieur. La chaussure 7 pourra alors être enclenchée dans la fixation 6 afin
d'aborder la
descente pour le ski de randonnée.
Sur la figure 2 on peut voir une vue de détail de la fixation 2, en plastique
notamment. Cette fixation est légèrement conique afin de permettre au ressort
de
s'enclencher dans l'encoche 10 sans créer de frottement mais aussi afin de
permettre
au ressort de pouvoir être comprimé sur le premier tour, sans être gêné par le
support
de fixation 2. La fixation 2 est légèrement inclinée (angle, par rapport à la
planche de
glisse, entre 80 et 85 suivant le type de chaussure) pour pouvoir donner une
force de
poussée maximale sur la chaussure 7 et de rester parallèle à la semelle de la
chaussure lorsque le ressort 1 est comprimé.
La figure 10 montre que la surface de montage forme un angle non droit vis-à-
vis
de l'axe longitudinal de la partie d'emmanchement 30 pour réaliser
l'inclinaison.
Une encoche 10 permet de maintenir le ressort 1 lors de la montée et lui
permet
d'être facilement amovible pour être enlevé avant la descente. Une entretoise
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permet d'adapter la hauteur de la fixation 2 à la profondeur de la voûte
plantaire de la
chaussure 7.
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Dans le cas des figures 5 à 11, le dispositif de fixation 2 comprend dans la
portion d'emmanchement 30, au moins une fente 33, la portion 30 étant par
ailleurs
creuse, avec un trou central 36. On peut former une paire de fentes 33 de
sorte à
autoriser un rétrécissement de diamètre de la portion d'emmanchement 30 lors
du
montage du ressort 1. Chaque fente 33 est préférentiellement de largeur
décroissante
vers sa base et débouche au niveau de l'extrémité supérieure de la portion
d'emmanchement 30. A ce niveau, à titre d'exemple, la largeur de la fente
correspond
entre 10 à 20% du périmètre du trou central 36.
En outre, on prolonge avantageusement les fentes 33 jusqu'à l'encoche 10.
La figure 6 montre en détail un exemple de réalisation de l'invention
intégrant le
dispositif de fixation 2, le ressort 1 et un embout 43 coiffant le ressort 1 à
son extrémité
supérieure. C'est alors l'embout 43 qui transmet la poussée du ressort 1 à la
base de
la partie chaussante, via la zone d'appui 34. L'embout 43 peut adopter une
configuration similaire ou identique à celle du dispositif de fixation 2, en
forme et en
dimension. En particulier, le montage du ressort 1 sur l'embout 43 s'opère
préférentiellement comme pour le dispositif de fixation 2, à savoir par une
portion de
manchon 49 avantageusement pourvue de fente(s) 45. Une encoche d'embout 47 est
prévue pour recevoir au moins la spire d'extrémité supérieure du ressort 1.
Une base
46 prolonge l'ensemble vers le haut. Sa face externe assure le contact avec la
zone
d'appui 34 et par exemple sous forme d'au moins un pan incliné ou d'une partie
sommitale 48 en pointe comme illustré. La face interne de la base 46 peut
servir de
butée au ressort 1.
La base 46 ou une autre partie de l'embout 43 peut être dotée de moyens de
liaison configurés pour relier l'embout 43 à un autre élément tel la fixation
de ski. De la
sorte, on ne perd pas le système de l'invention s'il se détache inopinément.
La forme de la partie sommitale 48 préférée permet d'agir tel un brise-glace
ou
neige pour éviter l'accumulation de neige au niveau de la zone d'appui 34
et/ou
l'accumulation de neige entrant dans le ressort 1.
Avantageusement, on fait en sorte que la surface de l'embout 43 et du
dispositif
de fixation 2, situées en vis-à-vis, sont telles qu'elles viennent en butée
avant que les
spires du ressort 1 ne soient jointives. On prévient ainsi la dégradation du
ressort 1.
Pour la raquette à neige, selon un second mode préférentiel de réalisation de
l'invention présenté sur la figure 3, la chaussure 7 est fixée sur la plaque
de fixation de
chaussure 8, l'ensemble formant la partie chaussante. Cette plaque de fixation
de
chaussure 8 est elle-même fixée au tamis 13 de la raquette par l'intermédiaire
d'un axe
de rotation 12. Entre la plaque de fixation de chaussure 8 et la plate-forme
centrale 14
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du tamis 13, au niveau de la voûte plantaire juste avant le talon, un ressort
1 vient
s'adapter au dispositif de fixation 2. Ce dispositif de fixation 2 est
identique à celui
décrit précédemment pour le ski de randonnée. La seule différence est qu'il
peut être
moulé avec la plate-forme centrale 14 du tamis 13, ou, pour des raquettes
ajustables à
la pointure du randonneur, boulonné par un boulon 19 dans un des trous 18
prévus à
cet effet dans la plate-forme centrale 14 du tamis 13. Une butée 9 permet
d'éviter l'effet
de levier qui pourrait s'exercer sur l'axe de rotation 12 lorsque le ressort
est
complètement comprimé. Cette butée 9 est complétée par une cale de montée 17.
Avant la descente, le ressort 1 pourra être retiré par un effet de pivot
exercé par la
main du randonneur, ou être placé en position descente (figure 4).
La figure 4 décrit la même raquette que la figure 3. La raquette est ici en
position
descente. Une plaque coulissante 16 placée sur la plaque de fixation de
chaussure 8
est tirée afin de dégager un orifice 15 au-dessus du ressort 1 afin que celui-
ci puisse y
pénétrer. Cette plaque 16 forme ainsi un organe solide entre deux positions de
fonctionnement : l'une active, l'autre inactive. Dans cette position, le
ressort 1 n'a plus
d'efficacité car sa longueur est telle qu'il n'y a plus de compression. La
cale de montée
17 ne s'appuie plus sur la butée 9. Le randonneur peut donc descendre de
fortes
pentes sans être gêné par le ressort 1 ou la cale de montée 17.
La figure 12 illustre une application de l'invention à une planche de marche
comme support de marche. Une plaque 8 rejoint la chaussure 7 au niveau de la
partie
chaussante. La plaque 8 a ici une conformation suivant celle de la semelle
avec un
creux au niveau de la voute plantaire, creux où se situe la zone d'appui 34.
La figure 13 illustre une variante de la figure 12 avec une planche à
crampons.
Dans les deux derniers cas, un lien 50 limite le débattement angulaire du pied
relativement au support.
CA 02833798 2013-10-21
WO 2012/143482
PCT/EP2012/057226
13
REFERENCES
1. Ressort 25 30. Portion d'emmanchement
2. Dispositif de fixation 31. Portion de base
3. Vis 32. Zone de
fixation
4. Planche de glisse 33.
Fente
5. Fixation avant 34.
Zone d'appui
6. Fixation 30 35. Portion
en creux
7. Chaussure 36. Trou central
8. Plaque de fixation de 37.
Glissière
chaussure 38. Rainure
9. Butée 39. Vis
10. Encoche 35 40. Surface de
montage
11. Trou de perçage
12. Axe de rotation 42.
Pivot de pointe
13. Tamis de support de marche
43. Embout
14. Plateforme centrale 44.
Trou
15. Orifice 40 45. Fente
16. Plaque coulissante 46. Base
17. Cale de montée 47.
Encoche d'embout
18. Trou 48. Partie
sommitale
19. Boulon 49. Manchon
20. Entretoise 45 50. Lien
