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Sommaire du brevet 2840869 

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Disponibilité de l'Abrégé et des Revendications

L'apparition de différences dans le texte et l'image des Revendications et de l'Abrégé dépend du moment auquel le document est publié. Les textes des Revendications et de l'Abrégé sont affichés :

  • lorsque la demande peut être examinée par le public;
  • lorsque le brevet est émis (délivrance).
(12) Demande de brevet: (11) CA 2840869
(54) Titre français: REMOVABLE TIP FOR STICK
(54) Titre anglais: EMBOUT AMOVIBLE DE BATON
Statut: Réputée abandonnée et au-delà du délai pour le rétablissement - en attente de la réponse à l’avis de communication rejetée
Données bibliographiques
(51) Classification internationale des brevets (CIB):
  • A63C 11/22 (2006.01)
(72) Inventeurs :
  • DONNADIEU, THIERRY (France)
  • GIRAULT, ERIC (France)
(73) Titulaires :
  • SALOMON S.A.S.
(71) Demandeurs :
  • SALOMON S.A.S. (France)
(74) Agent: LAVERY, DE BILLY, LLP
(74) Co-agent:
(45) Délivré:
(22) Date de dépôt: 2014-01-24
(41) Mise à la disponibilité du public: 2014-07-31
Licence disponible: S.O.
Cédé au domaine public: S.O.
(25) Langue des documents déposés: Français

Traité de coopération en matière de brevets (PCT): Non

(30) Données de priorité de la demande:
Numéro de la demande Pays / territoire Date
13 00206 (France) 2013-01-31

Abrégés

Abrégé français


La présente invention porte notamment sur un embout (30) pour bâton (1)
comprenant :
- un panier (400) comprenant un logement (401) destiné à recevoir une
extrémité distale (21) d'une tige (20) du bâton (1),
- une bague (300) de verrouillage destinée à entourer au moins une partie du
logement (401).
Le logement (401) est délimité par une paroi (404) supportant au moins une
patte (406) munie, à une première extrémité (407), d'un ergot (409) destiné à
s'étendre à l'intérieur du logement (401), la patte (406) pouvant prendre
plusieurs
configurations correspondant à différentes positions radiales de l'ergot
(409).
La bague est conformée pour limiter le déplacement radial de la première
extrémité
(407) de la patte (406) vers l'extérieur du logement (401) lorsque la bague
(300) est
assemblée sur le panier (400).
L'invention porte également sur un bâton muni d'un tel embout (30).


Revendications

Note : Les revendications sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


24
REVENDICATIONS
1- Embout (30) pour bâton (1) comprenant :
- un panier (400) comprenant un logement (401) destiné à recevoir une
extrémité distale (21) d'une tige (20) du bâton (1),
- une bague (300) de verrouillage destinée à entourer au moins une partie du
logement (401),
caractérisé en ce que
le logement (401) est délimité par une paroi (404) supportant au moins une
patte
(406) munie, à une première extrémité (407), d'un ergot (409) destiné à
s'étendre à
l'intérieur du logement (401), la patte (406) pouvant prendre plusieurs
configurations
correspondant à différentes positions radiales de l'ergot (409),
en ce que la bague est conformée pour limiter le déplacement radial de la
première
extrémité (407) de la patte (406) vers l'extérieur du logement (401) lorsque
la bague
(300) est assemblée sur le panier (400).
2- Embout (30) selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque ergot
(409) comprend au moins une face latérale (4091) d'arrêt en rotation.
3- Embout (30) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la paroi (404) définit une enveloppe externe et, à
l'état repos,
la première extrémité (407) de chaque patte (406) fait saillie, vers
l'extérieur, de
l'enveloppe externe de la paroi (404).
4- Embout (30) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que, à l'état repos, chaque ergot (409) fait saillie à
l'intérieur du
logement (401) d'une hauteur inférieure à 3 mm.
5- Embout (30) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'embout (30) est configuré de manière que, lorsque la
bague
(300) est assemblée sur le panier (400), la bague (300) appuie sur chaque
patte
(406) de manière à déplacer radialement la première extrémité (407) de chaque
patte
(406) vers l'intérieur du logement.
6- Embout (30) selon quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que chaque patte (406) est élastique, le panier (300) étant dimensionné
de
sorte que chaque ergot (409) revient, sous l'effet de l'élasticité de la patte
(406), vers
l'extérieur du logement (401), lorsque la bague (300) est retirée du panier
(400).
7- Embout (30) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'embout (30) comprend des moyens de verrouillage axial
(306, 411) permettant de limiter le déplacement axial relatif entre le panier
(400) et la

25
bague (300) de verrouillage, l'activation des moyens de verrouillage axial
comprenant une rotation relative entre les deux pièces (400, 300).
8- Embout (30) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les
moyens de verrouillage axial (306, 411) sont configurés de manière à assurer
un
verrouillage axial par une rotation relative entre la bague (300) et le panier
(400) d'un
angle inférieur à 180°.
9- Embout (30) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'embout (30) comprend des moyens de verrouillage
rotatif
(303, 414, 415) permettant de limiter la rotation relative entre le panier et
la bague,
lorsque l'embout (30) est assemblé.
10- Embout (30) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'embout (30) comprend des moyens d'indexation angulaire
(306, 411) permettant la mise en place de la bague (300) sur le panier (400),
par
translation axiale relative entre les deux pièces, seulement pour une ou
certaines
orientations angulaires spécifiques entre les deux pièces.
11- Embout (30) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'une deuxième extrémité (408) de chaque patte (409),
opposée
à la première extrémité (407) supportant l'ergot (409), est disposée sur la
paroi (404)
en aval selon le sens d'insertion (F) de l'extrémité distale (21) de la tige
(20) dans le
logement (401).
12- Embout (30) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la paroi (404) du logement (401) forme un anneau fermé
au
niveau de l'extrémité du logement (401) en aval selon le sens d'insertion (F)
de
l'extrémité distale (21) de la tige (20) dans le logement (401).
13- Embout (30) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le logement (401) forme une partie d'un trou (420)
traversant le
panier (400) selon son axe longitudinal.
14- Embout (30) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la bague (300) comprend un repère (303) et en ce que le
panier (400) comprend un repère complémentaire (414), le repère et le repère
complémentaire étant agencés de sorte que, lorsqu'ils coopèrent, la bague
(300) est
configurée pour limiter le déplacement radial de la première extrémité (407)
de la
patte (406) vers l'extérieur du logement (401).
15- Bâton (1) comprenant une tige (20) équipée d'au moins un embout (30) selon
l'une des revendications précédentes.

Description

Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


CA 02840869 2014-01-24
1
EMBOUT AMOVIBLE DE BATON
L'invention concerne le domaine des bâtons destinés au ski, à la marche ou à
la course à pied. Elle concerne plus particulièrement un embout amovible pour
un tel
bâton et un bâton muni d'un embout amovible.
Les bâtons destinés au ski, à la marche ou à la course à pied permettent par
exemple à l'utilisateur de se stabiliser, de s'aider de ses bras pour soulager
ses
jambes ou pour développer plus de puissance de poussée.
Ils comprennent typiquement une tige portant à une extrémité une poignée et
portant à l'autre extrémité un embout. L'embout est destiné à prendre appui
et/ou à
pénétrer dans le sol.
Pour optimiser l'efficacité du bâton, l'embout doit être adapté au type
d'effort
fourni et/ou à la nature du sol. Dans le cas du ski de fond par exemple, il
est
avantageux d'utiliser un embout adapté à la consistance de la neige, notamment
à
sa dureté. Dans le cas de la marche à pied par exemple, il est habituellement
avantageux d'utiliser un embout métallique destiné à s'enfoncer dans le sol
pour
améliorer la stabilité du marcheur. Cependant, ces embouts métalliques ont
tendance à marquer la roche et sont devenus interdits dans certaines zones.
Par ailleurs, un bâton peut être multi-usages en permettant une utilisation
mixte : hiver/été. Dans ce cas, du fait de la nature différente du sol, le
besoin d'appui
du bâton n'est pas le même. Dès lors, il s'avère nécessaire de pouvoir changer
facilement l'embout du bâton.
Afin d'optimiser l'efficacité des bâtons, il a donc été proposé des bâtons
dont
l'embout est amovible et interchangeable.
Une solution est décrite dans le document EP-A-2 308 570. Cette solution
prévoit un bâton comprenant une tige recevant une bague de verrouillage et un
panier. La tige comprend une partie retreinte proche de son extrémité
inférieure. Le
panier comprend un fût fendu recevant la tige. Le cylindre interne du fût est
muni de
légères saillies toriques destinées à se loger dans la partie retreinte de la
tige lorsque
le panier est assemblé à la tige.
La bague de verrouillage se visse sur le fût du panier de manière à serrer
cette
dernière sur la tige. En conséquence, les saillies sont maintenues dans la
partie
rétreinte de la tige. Cette coopération assure la tenue axiale du panier sur
la tige.
Pour assurer la solidarisation en rotation des deux pièces, la tige comprend,
à
son extrémité inférieure, une fente transversale destinée à loger une rainure
transversale ménagée au fond du fût du panier. Cet emboitement permet
l'indexation
du panier par rapport à la tige ainsi que le blocage de toute rotation
relative entre ces
deux pièces autour de l'axe de révolution de la tige.

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=
2
Bien que globalement satisfaisante, cette solution présente plusieurs
inconvénients. Notamment il s'est avéré qu'en cours d'utilisation, sous
l'effet des
chocs et des efforts transmis par l'utilisateur, le serrage se relâche ou
n'est plus
suffisant. L'embout peut alors s'échapper. De même, une translation de
l'embout
peut engendrer la perte de l'indexation de l'embout par rapport à la tige.
Cela se
traduit par une gêne dans les appuis et/ou une forte baisse de l'efficacité du
bâton.
Pour résoudre ce problème, certains utilisateurs, notamment en compétition
collent alors l'embout sur le bâton ce qui permet d'éviter sa désolidarisation
mais
empêche par la suite toute interchangeabilité de l'embout.
Io
D'autres utilisateurs serrent très fortement la bague sur l'embout afin
d'éviter un
desserrage intempestif, ce qui entraîne souvent une rupture de la bague.
Le but de l'invention est de proposer un bâton avec embout amovible de bâton
amélioré.
Un but est notamment d'améliorer la solidarisation de l'embout sur la tige du
bâton.
Un autre but est d'avoir un embout robuste et facile à assembler et à changer
sur la tige du bâton.
Un autre but est de sécuriser le mécanisme de solidarisation de l'embout avec
la tige du bâton.
La présente invention prévoit, selon un mode de réalisation, un embout pour
bâton comprenant : un panier comprenant un logement destiné à recevoir une
extrémité distale d'une tige du bâton et une bague de verrouillage destinée à
entourer au moins une partie du logement. En outre, le logement est délimité
par une
paroi supportant au moins une patte munie, à une première extrémité, d'un
ergot
destiné à s'étendre à l'intérieur du logement, la patte pouvant prendre
plusieurs
configurations correspondant à différentes positions radiales de l'ergot. La
bague est
conformée pour limiter le déplacement radial de la première extrémité de
chaque
patte vers l'extérieur du logement lorsque la bague de verrouillage est
assemblée sur
le panier.
Ainsi, la bague empêche le déplacement vers l'extérieur de chaque patte, ce
qui retient chaque ergot à l'intérieur du logement. Or, chaque ergot est
destiné à
coopérer avec une surface de retenue ménagée sur la tige tant que chaque ergot
reste à l'intérieur du logement. En conséquence, dans cette configuration,
chaque
ergot assure la retenue du panier sur la tige. La fixation de l'embout sur la
tige est
ainsi rendue plus fiable tout en étant simple à réaliser.
Selon un mode de réalisation, chaque ergot comprend au moins une face
latérale d'arrêt en rotation.
Chaque ergot comprend deux faces latérales d'arrêt en rotation. Les faces

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=
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latérales d'arrêt en rotation de chaque ergot assurent une indexation
angulaire
simple et précise du panier sur la tige. Or, le positionnement angulaire est
particulièrement important notamment lorsque la poignée de la tige doit être
orientée
angulairement par rapport à l'embout selon l'axe longitudinal du bâton. C'est
le cas
en ski de fond notamment, l'embout porte une surface d'appui dissymétrique
destinée à limiter la pénétration du bâton dans le sol et augmenter les points
d'appuis lors des phases de propulsion. Cependant, en utilisation, la surface
d'appui
ne doit pas bloquer le pivotement du bâton autour de la pointe, lors de la
phase de
propulsion. Il faut donc que la surface d'appui dissymétrique et la poignée
soient
Io indexées angulairement pour ne pas perturber le geste du skieur.
Un autre aspect de la présente invention concerne un bâton équipé d'au moins
un embout selon l'invention.
Le bâton comprend une tige présentant au moins une surface de retenue, tel
qu'un orifice ou qu'un évidement, avec laquelle chaque ergot est destiné à
coopérer
de manière à assurer la retenue du panier sur la tige.
Selon un autre mode de réalisation, la présente invention prévoit un embout
pour bâton, destiné à être fixé de manière amovible à une tige du bâton,
l'embout
comprenant :
- un panier comprenant un logement destiné à recevoir une extrémité
distale de
la tige,
- une bague de verrouillage destinée à entourer au moins une partie du
logement.
Le logement est délimité par une paroi supportant au moins une patte munie
d'un ergot, la patte pouvant prendre plusieurs configurations correspondant à
différentes positions radiales de l'ergot. L'embout est conformé pour que,
dans au
moins l'une de ces positions, chaque ergot s'étende à l'intérieur du logement
pour
pénétrer dans une surface de retenue portée par la tige, de manière à retenir
au
moins en partie le panier sur la tige. La bague est conformée pour limiter le
déplacement radial de chaque patte vers l'extérieur du logement lorsque la
bague de
verrouillage est assemblée sur le panier.
Un autre aspect de la présente invention concerne une tige pour bâton,
destinée à recevoir de manière amovible l'embout selon l'invention, la tige
comprenant au moins une surface de retenue complémentaire de chaque ergot, la
tige étant conformée pour empêcher ou retenir l'embout lorsque chaque surface
de
retenue coopère avec chaque ergot.
Un autre aspect de la présente invention concerne un ensemble comprenant
une tige selon l'invention et au moins un embout selon l'invention. Un autre
aspect
de la présente invention concerne une tige selon l'invention et un jeu
d'embouts

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selon l'invention.
Les buts, objets, ainsi que les caractéristiques et avantages de l'invention
ressortiront mieux de la description détaillée d'un mode de réalisation de
cette
dernière qui est illustré par les dessins d'accompagnement suivants dans
lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une portion de la tige du bâton, de
la
bague et du panier selon un mode de réalisation de l'invention, ces trois
éléments
étant désolidarisés les uns des autres ;
- La figure 2 est une vue selon une autre perspective des trois éléments
illustrés en figure 1, ces trois éléments étant solidarisés les uns des autres
;
- La figure 3 est une vue en coupe des éléments illustrés en figure 1, la
tige, la
bague et le panier étant désolidarisés ;
- La figure 4 est une vue en coupe des éléments illustrés en figure 1
représentant la tige insérée dans le panier et indexé par rapport à celui-ci,
la bague
n'étant pas assemblée sur le panier ;
- La figure 5 est une vue en coupe des trois éléments illustrés en figure 1
sur
laquelle l'embout est représenté en position verrouillée sur la tige ;
- La figure 6 est une vue en coupe selon VI-VI de la figure 5;
- La figure 7 est une vue de dessous de la bague seule ;
- La figure 8 est une vue en coupe analogue à la figure 5 d'un autre mode de
réalisation.
Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de
l'invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe
destinées à
faciliter la compréhension de l'invention et ne sont pas nécessairement à
l'échelle
des applications pratiques. En particulier, seule une portion de la longueur
de la tige
est représentée sur les figures.
Avant d'entamer une revue détaillée de modes de réalisation de l'invention,
des
caractéristiques optionnelles qui peuvent éventuellement être utilisées en
association
ou alternativement sont énoncées ci-dessous.
Selon un mode de réalisation, la paroi du logement du panier définit une
enveloppe externe et à l'état repos, c'est-à-dire lorsqu'elle n'est pas
sollicitée, la
première extrémité de chaque patte fait saillie de l'enveloppe externe de la
paroi.
Ainsi, lors de la mise en place de la bague sur le panier, la bague appuie sur
chaque
patte et provoque un déplacement radial de chaque ergot vers l'intérieur du
logement
pour assurer la solidarisation entre l'embout et le bâton.
Selon un mode de réalisation, à l'état repos, chaque ergot fait saillie à
l'intérieur
du logement de préférence d'une hauteur inférieure à 3 mm et encore plus
préférentiellement d'une hauteur inférieure à 2 mm. Ainsi, même en l'absence
de
sollicitation, chaque ergot s'étend en partie au moins dans le logement. La
tige entre

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alors à leur contact lors de son insertion dans le logement. Lorsque chaque
ergot est
positionné au regard de chaque surface de retenue associée ménagée sur la
tige,
typiquement un creux ou un trou, chaque ergot coopère avec chaque surface de
retenue associée. Le positionnement du panier sur la tige est ainsi
correctement
5
réalisé. Le déplacement de chaque ergot dans chaque surface de retenue indique
à
l'utilisateur que ce positionnement est correct. Cette solution permet un
positionnement à l'aveugle, l'utilisateur peut facilement ressentir, voire
entendre,
chaque ergot venir se loger dans chaque surface de retenue associée. Par
ailleurs,
en pénétrant faiblement à l'intérieur du logement, cela permet un
désengagement
io plus facile de chaque ergot de chaque surface de retenue associée de la
tige, dès
qu'on déplace le panier. Ainsi, on évite de détériorer chaque ergot lors de la
désolidarisation du panier de la tige. Pour faciliter ce désengagement, chaque
ergot
peut comprendre un arrondi ou une pente dans sa partie faisant saillie à
l'intérieur du
logement, à l'état repos. Par exemple, l'extrémité de chaque ergot peut former
une
portion de sphère, un cône ou une pyramide. Il est donc important de trouver
le bon
compromis entre la perception du positionnement correct du panier sur la tige
et
l'aide au désengagement de chaque ergot de chaque surface de retenue associée
de la tige, lors du démontage de l'embout. C'est la hauteur d'engagement de
chaque
ergot au repos qui permet d'ajuster ce compromis.
Selon un mode de réalisation, l'embout est configuré pour que l'extrémité
distale de la tige s'insère dans le logement par un déplacement comprenant au
moins une composante en translation. Chaque patte se présente sous la forme
d'une
languette dont une première extrémité supporte l'ergot et est disposée, par
rapport à
une deuxième extrémité liée à la paroi, en aval selon le sens d'insertion de
l'extrémité distale dans le logement. Cela permet de facilement insérer la
tige dans le
panier sans abimer la ou les pattes qui forment saillie à l'intérieur du
logement. En
effet, au fur et à mesure de l'insertion de la tige dans le logement,
l'extrémité distale
de la tige repousse la ou les pattes vers l'extérieur du logement. Dans la
configuration inverse (première extrémité de chaque patte en amont de la
deuxième
extrémité), l'extrémité distale de la tige entrerait directement au contact de
la
première extrémité de chaque patte alors que cette dernière forme saillie dans
le
logement et buterait donc sur cette première extrémité. Le risque de
détérioration de
chaque patte par la tige serait donc important.
Cette configuration présente un avantage supplémentaire. En effet, l'embout
est
configuré pour que la bague s'insère sur le panier par un déplacement
comprenant
au moins une translation. Le positionnement en aval de chaque première
extrémité
supportant un ergot permet de facilement insérer la bague sur le panier sans
abimer
la ou les pattes qui forment saillie sur l'enveloppe externe de la paroi du
panier. Le

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6
principe est le même que celui décrit précédemment pour l'insertion de la tige
dans le
logement. Au fur et à mesure, de l'insertion de la bague sur le panier, la
bague
repousse la ou les pattes vers l'intérieur du logement. Dans la configuration
inverse
(première extrémité de chaque patte en amont de la deuxième extrémité), la
bague
entrerait au contact de la première extrémité de chaque patte alors que cette
dernière forme saillie vers l'extérieur et buterait donc sur chaque première
extrémité.
Le risque de détérioration de chaque patte par la bague serait donc important.
Selon un mode de réalisation, chaque patte est fixée sur la paroi délimitant
le
logement et est déformable pour pouvoir prendre plusieurs configurations
Io correspondant à différentes positions radiales de chaque ergot
lorsqu'elle est
sollicitée. La sollicitation de chaque patte, par exemple par l'alésage
interne de la
bague de verrouillage, permet ainsi de pousser chaque ergot à l'intérieur du
logement.
Selon un mode de réalisation, chaque patte forme avec la paroi délimitant le
logement une pièce monolithique. Cela permet de simplifier la fabrication de
l'embout
et de rendre le panier plus robuste.
Selon un mode de réalisation, chaque patte est élastique et l'embout est
conformé de manière que chaque ergot se déplace radialement par rapport à
l'axe
de révolution de la tige, sous l'effet de l'élasticité de la patte, vers
l'extérieur du
logement lorsque la bague est retirée du panier. Ainsi, une fois la bague
retirée,
chaque patte et donc chaque ergot se déplacent en direction de l'extérieur du
logement et peuvent par exemple revenir à une configuration de repos pour
laquelle
chaque ergot coopère peu avec chaque surface de retenue associée, permettant
ainsi de faciliter le démontage du panier par rapport à la tige. Ce qui permet
d'envisager un démontage sans outil du panier.
Selon un mode de réalisation, chaque patte est articulée en rotation sur la
paroi
définissant le logement de manière à pouvoir prendre plusieurs configurations
correspondant à différentes positions radiales de chaque ergot.
Selon un mode de réalisation, l'embout est configuré de manière que lorsque la
bague de verrouillage est assemblée sur le panier, la bague de verrouillage
appuie
sur chaque patte de manière à déplacer radialement la première extrémité de
chaque
patte supportant chaque ergot vers l'intérieur du logement.
Selon un mode de réalisation, l'embout comprend des moyens de verrouillage
axial permettant de limiter le déplacement axial relatif entre le panier et la
bague de
verrouillage, les moyens de verrouillage étant activés par une rotation
relative entre
les deux pièces. Ces moyens permettent d'éviter la désolidarisation axiale de
la
bague par rapport au panier.
Alternativement, les moyens de verrouillage axial comportent au moins une

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première surface portée par le panier et au moins une deuxième surface portée
par
la bague, au moins l'une parmi la première et la deuxième surface étant
conformée
de manière que la coopération des première et deuxième surfaces génère un
déplacement translatif de la bague par rapport au panier lorsque la bague est
tournée autour du panier. Typiquement les première et deuxième surfaces
forment
un pas de vis ou une portion de pas de vis.
Alternativement, les moyens de verrouillage axial sont configurés de manière à
assurer un verrouillage axial par une rotation relative entre la bague et le
panier d'un
angle inférieur à 1800 et de préférence d'un angle égal ou inférieur à 900
.
Io Ce verrouillage est obtenu de manière particulièrement facile et
rapide, même
dans des conditions où les manipulations sont rendues difficiles.
Selon un mode de réalisation, l'embout comprend des moyens de verrouillage
rotatif permettant de limiter la rotation relative entre le panier et la
bague, lorsque
l'embout est assemblé, c'est-à-dire lorsque la bague est mise en place sur le
panier
comprenant une rotation. Ces moyens permettent d'éviter une rotation
involontaire
de la bague par rapport au panier et réduisent donc les risques de
désolidarisation
impromptue. Par ailleurs, lorsque la bague est effectivement verrouillée sur
le panier,
ces moyens de verrouillage forment un repère, de préférence visuel, qui
permettent à
l'utilisateur de s'assurer que le verrouillage est correct.
Selon un mode de réalisation, la bague est mise en place sur le panier, par
translation axiale relative entre les deux pièces, seulement pour une ou
certaines
orientations angulaires spécifiques entre les deux pièces. Pour cela, l'embout
comprend des moyens d'indexation angulaire permettant de rapidement
positionner
correctement la bague par rapport au panier avant l'assemblage. Ce détrompage
permet de s'assurer automatiquement du positionnement angulaire de la bague
par
rapport au panier, garantissant ainsi un fonctionnement correct des moyens de
verrouillage axial et/ou rotatif.
Alternativement, les moyens d'indexation angulaire sont configurés de sorte
que la bague puisse être insérée sur le panier uniquement pour une orientation
angulaire donnée de la bague par rapport au panier.
Selon un mode de réalisation, la paroi présente une forme sensiblement
complémentaire d'une face externe de l'extrémité distale de la tige.
Typiquement,
ladite paroi présente une forme sensiblement circulaire.
Selon un mode de réalisation, une deuxième extrémité de chaque patte,
opposée à la première extrémité supportant l'ergot, est disposée sur la paroi
en aval
selon le sens d'insertion de l'extrémité distale de la tige dans le logement.
Alternativement, la paroi du logement forme un anneau fermé au niveau de
l'extrémité du logement en aval selon le sens d'insertion de l'extrémité
distale de la

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=
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tige dans le logement.
Selon un mode de réalisation, le logement forme une partie d'un trou
traversant
le panier selon son axe longitudinal.
Alternativement, chaque surface de retenue est un creux ou un orifice dans
lequel chaque ergot associé est destiné à pénétrer au moins en partie de
manière à
assurer la retenue du panier sur la tige.
Selon un mode de réalisation, le bâton comprend une tige présentant une
variation continue et progressive de la section sur une partie de la longueur
de la tige
s'étendant depuis l'extrémité distale de la tige. L'invention ne nécessite en
effet pas
Io de prévoir pour la tige une section retreinte à une distance précise de
l'extrémité
distale pour assurer une retenue fiable de l'embout. Or, les solutions connues
prévoient en pratique une tige dont la section s'évase pour former une surface
de
retenue de l'embout afin de réduire les risques de perte de l'embout.
Alternativement,
la section peut être constante au moins à l'extrémité distale de la tige. Dans
ce cas,
l'invention permet de rationaliser le procédé de fabrication des bâtons à
partir de
tiges de longueurs identiques et dans le but de fabriquer des bâtons de
longueurs
différentes. L'invention permet en effet de fabriquer des tiges de longueurs
identiques puis d'ajuster la longueur des tiges en coupant ces dernières en
fonction
de la taille des utilisateurs. Les orifices ou creux sont alors pratiqués dans
la tige,
zo tous à la même distance de l'extrémité distale. Une gamme complète offrant
des
longueurs variés de bâtons peut ainsi être obtenue à partir de tiges
présentant toutes
la même longueur.
Un mode particulier de l'invention va maintenant être détaillé en référence
aux
figures 1 à 7 représentant un bâton destiné plus particulièrement à la
pratique du ski
de fond.
Le bâton 1 comprend une poignée (non représentée), une tige 20 et un embout
30. Dans cet exemple, l'embout 30 comprend une bague 300 et un panier 400.
La tige 20 présente une extrémité proximale, non représentée, typiquement
associée à une poignée destinée à être saisie par l'utilisateur ainsi qu'une
extrémité
distale 21 destinée à être solidarisée avec l'embout 30.
La tige 20 ou tout au moins une portion 22 de la tige 20 s'étendant depuis
l'extrémité distale 21, s'étend selon une direction longitudinale référencée
Z1 sur les
figures. La bague 300 et le panier 400 s'insèrent sur la tige 20 par un
mouvement
comprenant au moins une translation opérée selon cette direction longitudinale
Z1.
Dans la suite de la description, on entend par direction radiale ou
transversale des
directions perpendiculaires à la direction longitudinale Z1.
Le panier 400 comprend un logement 401 à l'intérieur duquel l'extrémité de la
tige 20 est destinée à être insérée. Le logement 401 est solidaire d'une zone

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destinée à entrer au contact du sol, typiquement de la neige ou de la terre ou
des
pierres. Dans le cas où l'embout est prévu pour être utilisé dans la neige ou
dans un
sol meuble tel que le sable, le gravier ou la boue, la zone destinée à rentrer
au
contact du sol comprend par exemple une rondelle 402 ou coupelle conformée
pour
limiter l'enfoncement du bâton 1 dans le sol. Selon un mode de réalisation, la
rondelle 402 forme avec le logement 401 une pièce monolithique. De manière
additionnelle ou alternative à la présence de la rondelle 402, l'embout
comprend un
organe d'extrémité, avantageusement en forme de pointe ou de pic, disposé à
une
extrémité du panier 400 opposée à l'entrée du logement 401. L'organe
d'extrémité
Io est destiné à pénétrer dans le sol. Dans un mode de réalisation,
l'organe d'extrémité
est rapporté sur le panier 400 et est par exemple constitué de métal. Sur
l'exemple
illustré sur les figures 1 à 7, une cavité 403 est prévue dans le panier 400
pour
accueillir cet organe d'extrémité non représenté. Alternativement, cet organe
d'extrémité définit avec le panier 400 une pièce monolithique. Le panier 400
peut être
en plastique, en carbone ou en métal. L'organe d'extrémité peut être rapporté
sur ce
dernier. L'organe d'extrémité est souvent constitué de métal pour présenter
une
bonne tenue à l'usure.
Alternativement, l'embout ne comprend pas d'organe d'extrémité et/ou ne
comprend pas de rondelle ou coupelle. Par exemple, pour la marche nordique, on
peut avoir uniquement un embout en caoutchouc qui doit être orienté. De plus,
le
panier peut ne pas comprendre de forme évasée de type rondelle ou coupelle.
Selon une autre variante, le panier 400 supporte une rondelle 402 mais pas
d'organe d'extrémité. Par exemple, le panier peut comprendre un trou
traversant la
pièce selon son axe longitudinal. Dans ce cas, le logement 401 n'est pas
obturé et se
prolonge pour déboucher dans la partie inférieure du panier. Dans une
variante, le
logement peut former sensiblement un cylindre ouvert des deux côtés. Des
moyens
d'arrêt axial peuvent être prévus pour limiter le déplacement relatif entre le
panier et
la tige. Par exemple, les moyens d'arrêt axial peuvent être une bague
solidaire de la
tige coopérant avec une partie du panier. Selon un autre exemple, ce peut être
une
simple collerette interne au logement 401 contre laquelle vient s'appuyer
l'extrémité
de la tige. Avec ce mode de réalisation, l'organe d'extrémité peut être fixé
directement sur la tige et non plus sur le panier. Cela permet de changer
indépendamment le panier ou l'organe d'extrémité en cas d'usure.
Le logement 401 est délimité par une paroi 404 présentant une face externe de
préférence circulaire et une face interne 405 du logement 401 complémentaire à
la
surface externe de l'extrémité distale 21 de la tige. Ici, en l'occurrence, la
face interne
405 est également circulaire ou légèrement tronconique. La paroi 404 forme un
manchon pour la portion d'extrémité distale 22 de la tige 20. Le logement 401
du

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panier 400 porte au moins une patte 406 et, dans l'exemple décrit, deux
pattes,
disposées symétriquement par rapport à l'axe longitudinal du logement 401,
comme
illustré sur le mode de réalisation non limitatif des figures 1 à 7. Le panier
pourrait
comprendre davantage de pattes.
5 Par simplification, dans la suite de la description, il sera fait
référence à une
seule patte, étant entendu que les caractéristiques de cette patte
s'appliquent
également aux autres éventuelles pattes.
La patte 406 présente une première extrémité 407 munie d'un ergot radial 409
et une deuxième extrémité 408 liée à la paroi 404 définissant le logement 401.
De
Io préférence, la patte 406 forme une languette. Le panier 400 est
configuré de sorte
que la première extrémité 407 puisse être déplacée radialement, c'est-à-dire
qu'elle
puisse être rapprochée ou éloignée de l'intérieur du logement 401.
Typiquement, la
première extrémité 407 peut pivoter autour d'un axe sensiblement
perpendiculaire à
la direction longitudinale Z1 et passant par exemple sensiblement par la
deuxième
extrémité 408.
Dans l'exemple illustré sur les figures, la deuxième extrémité 408 est
solidaire
de la paroi 404 définissant le logement 401. Elle forme avec ce dernier une
pièce
monolithique. Ainsi, l'extrémité proximale du logement 401 forme un anneau à
partir
duquel s'étend la patte 406, en direction de l'extrémité distale du logement
401. Le
déplacement radial de la première extrémité 407 est alors obtenu par
déformation
élastique de la patte 406. De manière alternative, la patte 406 peut être
distincte de
la paroi 404 et être articulée en rotation sur cette dernière.
Dans cet exemple, la patte 406 porte à proximité de la première extrémité 407
un ergot 409 tourné vers l'intérieur du logement 401. La tige 20 comporte
quant à
elle, dans sa portion d'extrémité 22 configurée pour être insérée dans le
logement
401, au moins une surface de retenue 23 destinée à coopérer avec l'ergot 409.
La
tige 20 est conformée de manière que, au moins pour une position angulaire
autour
de la direction longitudinale Z1, lorsque la tige 20 est insérée dans le
panier 400,
l'ergot 409 coopère avec la surface de retenue associée 23 pour empêcher ou
tout
au moins s'opposer à la désolidarisation du panier 400 par rapport à la tige
20.
Selon un mode de réalisation, la surface de retenue forme un creux, un
évidement ou un orifice 23. Si la tige est pleine, la surface de retenue peut
être soit
un creux soit un orifice traversant de part en part la tige. Si la tige forme
un tube,
chaque surface de retenue forme par exemple un orifice 23 traversant
l'épaisseur de
la tige 20. C'est ce mode de réalisation non limitatif qui est représenté sur
les figures.
L'ergot 409 peut typiquement présenter une forme de plot, d'une hauteur H,
s'étendant radialement par rapport à l'axe du panier 400, depuis la première
extrémité 407 de la patte 406 vers l'intérieur du logement 401. L'ergot peut

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comprendre deux parties. Une première partie 4091, comprenant une face
supérieure, une face inférieure et deux faces latérales, s'étend sur une
première
hauteur H1 depuis la patte 406. La première partie peut former une portion
parallélépipédique ou une portion cylindrique. Dans l'exemple illustré,
l'ergot
comprend une portion cylindrique 4091. Dans ce cas, on considère que les faces
supérieure, inférieure et latérales sont réalisées par des parties de la
surface externe
du cylindre composant la portion cylindrique 4091. Une deuxième partie forme
une
tête d'ergot 4092 et s'étend sur une deuxième hauteur H2. La tête d'ergot
forme
avantageusement une portion de sphère, un cône ou une pyramide. Les dimensions
lo de la tête d'ergot 4092 et de la première partie 4091 sont choisies de
manière à ce
que la tête d'ergot et au moins une partie de la première partie puissent
pénétrer
dans l'orifice 23.
Dans l'exemple représenté, le logement 401 présente une butée axiale 410
contre laquelle est destinée à s'appuyer l'extrémité distale 21 de la tige 20.
La tige 20
et le panier 400 sont dimensionnés de sorte que lorsque l'extrémité distale 21
est en
appui sur la butée axiale 410, l'orifice 23 est alors positionné au regard de
l'ergot
409. Ainsi, la distance entre la butée axiale 410 et l'ergot 409 est
sensiblement égale
à la distance entre l'extrémité distale 21 et l'orifice 23. Avantageusement,
la butée
axiale 410 est formée par le fond du logement 401 ce qui simplifie la
structure et
accroît la robustesse du panier 400.
Dans l'exemple, le bâton 1 est configuré de manière que, lorsque la tige 20
est
en appui sur la butée axiale 410 et que l'ergot 409 est en partie au moins
inséré dans
l'orifice 23, les efforts de pression appliqués depuis la tige 20 vers le sol
ou le panier
400 transitent directement par l'extrémité distale 21 de la tige 20 et la
butée axiale
410 du panier 300. Cela peut être assuré par un jeu axial même faible entre
l'orifice
23 et l'ergot 409 lorsque l'extrémité distale 21 de la tige 20 est en appui
sur la butée
axiale 410. Ainsi, l'ergot 409 et l'orifice 23 ne sont pas ou peu sollicités
en cas de
pression vers le bas appliquée sur le bâton 1. Cette caractéristique est
avantageuse
puisqu'en utilisation, les bâtons 1 peuvent être soumis à des efforts de
pression
considérables notamment lorsqu'ils sont utilisés lors des phases de propulsion
en ski
de fond.
En d'autres termes, la tenue de l'embout sur la tige suite à un rapprochement
axial relatif entre le panier 300 et la tige 20 résulte directement du contact
entre
l'extrémité distale 21 et la butée axiale 410. Pour la pratique du ski de fond
notamment, cette reprise d'effort est la plus importante car elle correspond
aux
efforts de poussée/propulsion exercés sur la bâton.
A l'inverse, la tenue de l'embout sur la tige suite à un écartement axial
relatif
entre le panier 300 et la tige 20 résulte du contact entre l'ergot 409 et
l'orifice 23.

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Pour la pratique du ski de fond notamment, cette reprise d'effort est
nettement moins
importante que lors de la propulsion. Le besoin en résistance est donc moindre
que
lorsqu'on sollicite le bâton en propulsion.
La bague 300 présente une ouverture 301 traversante conformée pour entourer
la paroi 404 définissant le logement 401 du panier 400. L'ouverture 301
présente une
section interne complémentaire de la face externe de la paroi 404 du panier
400 de
manière à pouvoir s'insérer, au moins en partie, sur le panier 400 par un
mouvement
comprenant au moins une composante en translation selon la direction
longitudinale
Z1 dans le sens d'insertion F.
Io Selon
un mode de réalisation alternatif, la bague 300 se visse sur le panier 400.
Selon l'exemple illustré, l'assemblage de l'embout est le suivant.
Dans un premier temps, on insère la bague 300 sur la tige 20, du côté distal
22.
Dans un deuxième temps, on met en place le panier 400. La figure 4 illustre
cette étape. Pour cela, on insère le panier 400 sur la tige 20, du côté distal
22 jusqu'à
ce que l'extrémité distale 21 bute contre le fond 410 du logement 401. Puis on
tourne
le panier jusqu'à ce que l'ergot 409 coopère avec l'orifice 23 de la tige.
Dans un troisième temps, on assemble la bague 300 avec le panier 400. Cette
étape, représentée à la figure 5, sera détaillée par la suite.
Pour désolidariser l'embout, on réalise les étapes inverses.
Lorsque la bague 300 est positionnée sur le panier 400, sa face interne 302
limite le déplacement radial de la deuxième extrémité 408 de la patte 406 vers
l'extérieur du logement 401. De préférence, en position assemblée, position
illustrée
en figure 5, la bague 300 plaque, par sa face interne 302, la patte 406 contre
la tige
20 et empêche tout mouvement radial de ces dernières par rapport à la tige 20.
Le bâton 1 est conformé de sorte que la coopération de l'ergot 409 et de
l'orifice
203 s'opposent à tout effort longitudinal tendant à séparer le panier 400 de
la tige 20.
L'ergot 409 forme ainsi une butée axiale dans l'orifice 23 pour empêcher cette
désolidarisation. L' ergot 409 est alors maintenu inséré dans son orifice 23
et la
solidarisation du panier 400 par rapport à la tige 20 est assurée.
Dans cet exemple, l'ergot 409 présente également au moins une face latérale
4091 d'arrêt en rotation autour de la direction longitudinale Z1,
préférentiellement
deux. Ici, une face latérale désigne une partie latérale de la surface externe
constituant la portion cylindrique 4091. Chaque face latérale d'arrêt en
rotation est
destinée à venir en contact avec un bord de l'orifice 23 de la tige 20, dans
lequel
l'ergot est inséré. Ainsi, une face d'arrêt en rotation forme une butée
empêchant la
rotation dans un sens de l'embout autour de la tige. Cela permet donc
d'indexer
angulairement l'embout 30 par rapport à la tige 20.
Par ailleurs, de manière avantageuse, le panier 400 est configuré de sorte
que,

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lorsqu'une patte 406 n'est pas sollicitée, une partie de l'ergot 409 pénètre à
l'intérieur
du logement 401 d'une distance radiale X2 qu'on désignera par hauteur
d'indexation.
Cette distance est préférentiellement inférieure à 3 mm. De même,
préférentiellement, seule la tête d'ergot 4092 fait saillie à l'intérieur du
logement 401,
la portion cylindrique 4091 reste à l'extérieur du logement 401. Ainsi, la
hauteur
d'indexation X2 est sensiblement égale à la hauteur H2 de la tête d'ergot.
Cela a
pour conséquence que lorsque le panier 400 est monté sur la tige 20, seule la
tête
d'ergot 4092 s'engage dans l'orifice 23. Selon un mode de réalisation, la
hauteur
d'indexation X2 est inférieure à la hauteur H2 ce qui permet de désengager
plus
io
facilement l'ergot 409 de l'orifice 23. Cette caractéristique apparaît
clairement sur la
figure 4 représentant le panier 400 correctement positionné sur la tige 20, la
bague
300 n'étant quant à elle pas positionnée sur le panier 400.
Selon un mode de réalisation, la patte 406 est élastique. Ainsi, lorsque la
tige
20 est insérée dans le logement 401, la surface externe de la tige 20 entre en
contact avec l'ergot 409 et en poursuivant l'insertion, cela provoque la
flexion de la
patte 406. Dès lors, la patte 406 est contrainte et exerce un effort sur la
surface
externe de la tige 20, au niveau de l'ergot 409. Cet effort correspond à la
restitution
de l'effort de flexion. Cependant, lorsqu'on positionne le panier 400 de sorte
que
l'ergot 409 se place en vis-à-vis de la surface de retenue 23, l'ergot 409
s'engage au
moins en partie dans la surface de retenue 23. La patte 406 retourne dans une
configuration de repos stable dans laquelle elle n'est plus contrainte, comme
on le
voit à la figure 4. Préférentiellement, dans cette configuration de repos
stable, seule
la tête d'ergot 4092 est engagée dans l'orifice 23, la portion cylindrique
4091 n'étant
pas en prise.
L'utilisateur peut alors percevoir quand l'ergot 409 est correctement
positionné,
par exemple visuellement, par un son ou par une sensation au bout des doigts.
Selon un mode de réalisation, l'ergot s'insère suffisamment dans la surface de
retenue pour former une butée apte à retenir le panier sur la tige, même sous
l'effet
de leur poids respectif. A noter qu'à ce stade, cette coopération n'est pas
suffisante
pour assurer la solidarisation souhaitée entre le panier et la tige, en usage.
Il s'agit
d'une configuration de pré-montage nécessaire pour que le verrouillage de
l'embout
se passe correctement.
Lorsqu'elle n'est pas sollicitée, c'est-à-dire dans sa position de repos, la
patte
406 forme saillie sur l'enveloppe externe de la paroi 404 délimitant le
logement 401.
En conséquence, la première extrémité 407 de la patte est écartée de
l'enveloppe
externe de la paroi 404 d'une distance radiale X1 qu'on désignera par hauteur
d'actionnement. Ainsi, par simple mise en place de la bague 300 sur la paroi
404, la
surface interne de la bague 300 entre au contact de la patte 406 et la pousse
vers

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l'intérieur du logement 401 entrainant la flexion de la patte 406. En
conséquence, la
patte 406 est alors contrainte et exerce, vers l'intérieur, un effort sur la
surface
interne de la bague 300, au niveau de l'extrémité 407. Cet effort correspond à
la
restitution de l'effort de flexion. L'ergot 409 est donc poussé vers
l'intérieur de la
surface de retenue 23 lorsque cette dernière est disposée au droit de l'ergot
409.
Dans cette configuration, la portion cylindrique 4091 peut alors s'engager
dans
l'orifice 23. Dans l'exemple, la hauteur d'actionnement X1 est sensiblement
égale à
la hauteur H1 de la portion cylindrique 4091 d'un ergot 409 de sorte que
lorsque la
bague agit sur une patte 406, la portion cylindrique 4091 s'engage dans la
surface de
io retenue 23 de la tige 20. Ainsi, la pénétration de l'ergot 409 dans
l'orifice 23 est alors
suffisant pour assurer la solidarisation souhaitée entre le panier et la tige,
en usage.
En effet, la portion cylindrique 4091 contribue fortement à la tenue axiale et
à la
solidarisation en rotation. Dans cette configuration, l'extrémité de l'ergot
409 pénètre
à l'intérieur d'une logement 401 d'une distance radiale X3 qu'on désignera par
hauteur de verrouillage. Cette distance radiale est sensiblement égale à la
hauteur
totale H de l'ergot 409, soit la somme des hauteurs H1 et H2. Elle correspond
sensiblement à la somme de la hauteur d'actionnement X1 avec la hauteur
d'indexation X2. Dans le cas où la tige 20 est tubulaire, la hauteur H1 de la
portion
cylindrique 4091 d'un ergot 409 peut être au moins égale à l'épaisseur du tube
au
niveau de l'orifice 23.
Pour que l'indexation se passe correctement, la hauteur d'actionnement X1 est
inférieure à la hauteur H de l'ergot 409, elle est même, préférentiellement
inférieure à
la moitié de la hauteur H. Selon un mode de réalisation fonctionnant bien, la
hauteur
H1 est sensiblement égale à la hauteur H2. De même, selon ce mode de
réalisation,
la hauteur de l'ergot est inférieure à 4 mm.
Ainsi, la position axiale du panier 400 sur la tige 20 est assurée, selon une
direction Z1, par la coopération de la butée axiale 410 et de l'extrémité
distale 21 de
la tige 20, et selon la direction inverse, par la coopération de l'ergot 409
avec la
surface de retenue complémentaire 23. Par ailleurs, la position angulaire du
panier
400 par rapport à la tige 20 est quant à elle assurée par la coopération de
l'ergot 409
avec la surface de retenue complémentaire 23.
L'invention permet ainsi de positionner de manière particulièrement simple et
précise l'embout par rapport à la tige 20 à la fois axialement et
angulairement. Or, le
positionnement angulaire peut être particulièrement important notamment
lorsque
l'orientation angulaire de la poignée doit être adaptée à celle de l'embout.
C'est le
cas en ski de fond notamment, l'organe destiné à pénétrer dans le sol étant
incliné
par rapport à la direction longitudinale Z1.
En plus d'être particulièrement simple et précise, cette solution pour
réaliser

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l'orientation présente pour avantage d'être plus robuste et plus fiable que
des
solutions connues qui consistent à réaliser l'indexation angulaire par
coopération de
l'embout avec un profil spécifique porté par l'extrémité distale 21 de la tige
20. En
effet, dans le cadre du développement de la présente invention, il s'est avéré
que
5 l'extrémité distale 21 de la tige 20 peut, en utilisation, être
recouverte de terre ou de
neige rendant inopérante une coopération basée sur le profil de l'extrémité
distale 21
de la tige 20. Par ailleurs, cette extrémité distale 21 est généralement
soumise à des
chocs qui détériorent rapidement son profil. L'invention, en prévoyant de
déporter les
moyens d'indexage à distance de l'extrémité distale 21 de la tige 20, accroît
donc la
io robustesse et la fiabilité de l'indexage en rotation. Les moyens
d'indexation 409/23
sont ainsi mieux protégés car moins exposés aux chocs.
Pour désolidariser le panier 400 par rapport à la tige 20, il faut
obligatoirement
retirer la bague 300 du panier 400 afin de libérer la patte 406. Suite au
retrait de la
bague, la patte 406 retrouve une configuration de repos stable dans laquelle
elle
15 n'est plus contrainte, comme on le voit à la figure 4. Dans cette
nouvelle
configuration, comme expliqué précédemment, l'ergot 409 est toujours
partiellement
logé dans l'orifice 23. On obtient donc un désengagement automatique partiel.
Cependant, l'ergot 409 est moins engagé dans les orifices 23. Dans notre
exemple,
seule la tête d'ergot 4092 est en prise lorsque la bague est retirée. Or, la
forme de la
tête d'ergot peut être adaptée pour faciliter la flexion de la patte 406 afin
de
permettre le désengagement total de l'ergot 409 de l'orifice 23, par simple
déplacement du panier 300 par rapport à la tige 20. Des formes adaptées sont,
par
exemple, une portion de sphère, un cône ou une pyramide.
Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux puisqu'il permet de
solidariser, de manière particulièrement simple et fiable le panier 400 sur la
tige 20.
En effet, seul le retrait de la bague 300 autorise cette désolidarisation.
Comme nous l'avons vu, la patte 406 est préférentiellement élastique et son
élasticité permet aux ergots 409 de se déplacer radialement vers l'extérieur
du
logement 401 lorsque la bague 300 est retirée du panier 400. Ainsi, lors du
déverrouillage, la bague 300 est retirée du panier 400 et l'ergot 409 se
désengage
automatiquement, au moins en partie, de la surface de retenue. Le retrait de
la tige
20 par rapport au logement 401 est alors facilité. L'invention permet ainsi de
simplifier le retrait de l'embout par rapport à la tige 20.
Selon un mode de réalisation, la patte 406 s'étend longitudinalement, la
deuxième extrémité 408 liée à la paroi 404 étant positionnée en amont de leur
première extrémité 407 portant l'ergot 409. L'amont et l'aval sont définis par
rapport
au sens F de la composante translative de l'insertion de la bague 300 sur le
panier
400. Autrement dit, la deuxième extrémité 408 est fixée sur la partie
supérieure de la

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paroi 404 lorsque l'axe du panier est vertical, le logement 401 orienté vers
le haut. La
première extrémité 407 est alors située dans la partie basse de la paroi 404.
Par
ailleurs, la deuxième extrémité 408 de la patte 406 étant plus éloignée de
l'axe
longitudinal que la première extrémité 407, cette configuration permet à la
deuxième
extrémité 408 d'être progressivement rabattue à l'intérieur du logement 401 au
fur et
à mesure de l'insertion de la bague 300 sur le panier 400. Cette configuration
permet
d'éviter la rupture de la patte 406 par une insertion brutale de la bague 300
sur le
panier 400, rupture qui serait plus probable avec une configuration inverse
dans
laquelle la première extrémité 407 de la patte 406 serait positionnée en amont
de la
o deuxième extrémité 408.
De même, ce positionnement en aval de la première extrémité 407 de la patte
406 permet de faciliter l'insertion de la tige 20 dans le logement 401 sans
risque que
l'extrémité distale 21 de la tige 20 ne détériore la patte 406 alors que
l'ergot 409
forme saillie à l'intérieur du logement 401. En effet, la tige 20 repousse
progressivement la patte 406 vers l'extérieur du logement 401 au fur et à
mesure de
son insertion dans le logement 401.
En outre, l'embout comporte des moyens de verrouillage axial configurés pour
supprimer ou limiter le déplacement axial entre le panier 400 et la bague 300.
Ces
moyens de verrouillage axial permettent d'éviter un éloignement axial
involontaire de
la bague 300 par rapport au panier 400 qui pourrait conduire à une
désolidarisation
de l'embout par rapport à la tige 20.
Dans l'exemple, les moyens de verrouillage axial sont conformés de manière à
être activés par une rotation relative entre la bague 300 et le panier 400
autour de la
direction longitudinale Z1. Selon un mode de réalisation privilégié, ces
moyens
comprennent au moins une surface inclinée 305, 413 par rapport à une direction
perpendiculaire à la direction longitudinale Z1, cette surface inclinée 305,
413 étant
portée par l'un parmi la bague 300 et le panier 400 et étant configurée pour
coopérer
avec une surface complémentaire portée par l'autre parmi la bague 300 ou le
panier
400 de manière à transformer la rotation de la bague 300 en une translation de
cette
dernière vers la rondelle 402. Ainsi, lorsque l'utilisateur opère une rotation
de la
bague 300 sur le panier 400 dans un sens de verrouillage, la bague 300 est
poussée
vers la rondelle 402 et lorsque l'utilisateur opère une rotation dans le sens
inverse, la
bague 300 s'éloigne de la rondelle 402.
La surface inclinée fait ainsi office de profil de came. Tel que cela apparaît
notamment sur les figures 1 et 3 du mode de réalisation illustré, le panier
400
présente de préférence une première surface inclinée 413 portée par un relief
411
formé sur une face externe de la paroi 404 définissant le logement 401. Cette
première surface inclinée 413 forme un pas de vis ou une portion de pas de
vis. La

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bague 300 présente quant à elle une deuxième surface inclinée 305
complémentaire
de la première surface inclinée 413. Cette deuxième surface inclinée 305 est
portée
par une protubérance 306 portée par la face interne 302 de l'ouverture 301.
Les
première et deuxième surfaces inclinées 413, 305 sont conformées pour
transformer
un mouvement relatif de rotation entre la bague 300 et le panier 400 en un
mouvement relatif de translation.
Dans l'exemple, les moyens de verrouillage axial sont conformés de manière
que le verrouillage soit obtenu en tournant la bague 300 d'un angle inférieur
à 180
dans un sens de verrouillage. De préférence, cet angle est inférieur ou égal à
900
.
Dans cet exemple illustré, l'angle est d'environ 60 . Le verrouillage ou le
déverrouillage sont ainsi obtenus très rapidement et simplement. L'invention
améliore
ainsi les solutions connues en ce qu'elle évite un vissage long, fastidieux et
source
d'imprécisions.
Par conséquent, l'insertion de la bague 300 sur le panier 400 est réalisée en
opérant premièrement une translation relative de la bague 300 par rapport au
panier
400 sur une course correspondant de préférence à une portion de la dimension
longitudinale du logement 401, puis en opérant un mouvement de rotation pour
achever la translation relative entre ces deux pièces, jusqu'à parvenir en
butée.
Dans l'exemple, la rotation de la bague 300 dans le sens de verrouillage est
limitée par une butée de fin de course 414 en rotation, par exemple portée par
le
panier 400 au niveau de la rondelle 402. Cette butée est visible en figure 2.
La bague
300 peut être aménagée pour faciliter la manipulation, notamment lorsque
l'utilisateur
porte des gants et/ou que le bâton est mouillé. La surface externe de la bague
est
par exemple moletée. Ces reliefs de préhension peuvent prendre la forme de
nervures 304 s'étendant longitudinalement et réparties sur le pourtour de la
bague
300. La bague 300 peut également être munie d'une zone de préhension 303
conformée pour servir d'appui à un doigt glissant contre la périphérie de la
bague. La
bague 300 est dimensionnée pour qu'en fin de course, la zone de préhension 303
bute sur la butée de fin de course 414. Grâce à la butée 414, en plus de
faciliter le
verrouillage, l'invention permet de s'assurer que la bague est correctement
montée
sur le panier, de sorte que les moyens de verrouillage axial soient
fonctionnels. Par
ailleurs, cela réduit les risques de détérioration des pièces constitutives de
l'embout.
Typiquement, la zone de préhension 303 présente une forme d'ailette. Elle
présente
par exemple une ergonomie favorisant sa manipulation par le pouce ou un autre
doigt de l'utilisateur. L'invention offre ainsi une solution permettant de
verrouiller et
déverrouiller de manière simple, efficace et rapide la bague 300 sur le panier
400.
Selon un mode de réalisation, un repère est prévu sur la bague 300 de manière
à ce qu'il coïncide avec un repère complémentaire porté par le panier 400.
Lorsque

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. =
18
la bague 300 est verrouillée sur le panier 400, les deux repères coopèrent.
Dans ce
cas, la bague 300 et le panier 400 sont solidaires axialement. La bague est
agencée
par rapport au panier, dans une configuration déterminée stable de manière à
agir
sur les pattes 406 pour maintenir la coopération entre les ergots 409 avec les
surfaces de retenue 23, ce qui assure la solidarisation entre l'embout 30 et
la tige 20.
Autrement dit, la bague 300 est configurée pour limiter le déplacement radial
de la
première extrémité 407 de la patte 406 vers l'extérieur du logement 401.
L'utilisateur
peut ainsi aisément vérifier que la bague 300 est correctement verrouillée.
Ces
repères peuvent par exemple être visuels et/ou tactiles. Par exemple, la forme
et/ou
la couleur de la zone de préhension 303 et de la butée de fin de course 414
peuvent
être choisies de manière à ce que leur coopération soit aisément identifiable
de
manière visuelle et/ou tactile. Dans l'exemple illustré, le repère correspond
à la zone
de préhension 303 et le repère complémentaire correspond à la butée de fin de
course 414. Ainsi, lorsque la zone de préhension entre en contact avec la
butée de
fin de course, la bague 300 est agencé par rapport au panier dans une
configuration
déterminée stable de verrouillage. Dans cet exemple, les moyens de
verrouillage
axial sont fonctionnels quand la bague est dans cette configuration de
verrouillage.
Le panier 400 peut également comprendre des moyens de verrouillage rotatif
configurés pour empêcher, limiter ou tout au moins s'opposer à une rotation
involontaire de la bague 300 depuis la position verrouillée. Dans l'exemple
illustré,
les moyens de verrouillage rotatif comprennent un rebord 415 ou piquage porté
par
le panier 400. Ce rebord 415 est illustré en figure 2 et forme un obstacle
positionné
sur la course en rotation de la bague 300. Il est dimensionné pour être
franchi par
l'ailette 303 lorsque l'utilisateur manipule cette dernière dans le sens de
verrouillage
ou de déverrouillage. En revanche, en l'absence de manipulation appliquée par
l'utilisateur à l'ailette ou à la bague 300, les dimensions du rebord
empêchent le
franchissement de l'ailette 303. Ainsi, en position verrouillée, même en cas
de
vibration du bâton 1, le rebord 415 empêche la bague 300 de tourner évitant de
ce
fait un déverrouillage involontaire de l'embout. La fiabilité de la tenue de
l'embout est
ainsi encore renforcée. Par ailleurs, l'invention permet de faciliter le
verrouillage ou le
déverrouillage de l'embout tout en évitant les inconvénients des systèmes
connus.
L'embout peut comprendre des moyens d'indexation angulaire configurés pour
autoriser une insertion de la bague 300 sur le panier 400 par translation
axiale
uniquement pour une orientation angulaire spécifique ou uniquement pour un
intervalle d'orientations angulaires spécifiques entre ces deux pièces. Ainsi,
l'utilisateur ne peut faire coulisser la bague 300 sur le panier 400 que si la
bague 300
est correctement positionnée angulairement par rapport à ce dernier. Cela
permet de
faciliter par la suite l'actionnement des moyens de verrouillage axial ou
rotatif. Sur

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. -
19
l'exemple illustré, les moyens d'indexation comprennent des protubérances 306
formées à l'intérieur de l'ouverture de la bague 300 et des reliefs 411 portés
par la
face interne 405 du logement 401 du panier 400. Selon un mode de réalisation
préféré, ces reliefs 411 portent également les premières surfaces inclinées
413 des
moyens de verrouillage axial et les protubérances 306 portent également les
deuxièmes surfaces inclinées 305 des moyens de verrouillage axial. Le
coulissement
de la bague 300 sur le panier 400 n'est possible que lorsque les protubérances
306
ne sont pas au droit des reliefs 411 selon la direction longitudinale Z1. Si
les
protubérances 306 sont au droit des reliefs 411, selon une direction axiale
Z1, alors
elles butent sur ces derniers empêchant ainsi l'insertion de la bague 300 sur
le
panier 400. Il faut donc que les protubérances 306 soient placées en vis-à-vis
de
rainures délimitées par deux reliefs 411 pour pouvoir insérer la bague. Dans
l'exemple, les reliefs 411 comme les protubérances 306 sont au nombre de trois
et
sont répartis sur un cercle. De préférence, un premier et un deuxième relief
411
forment un angle de 900 et un troisième relief forme avec le premier relief
411 un
angle de 120 et avec le deuxième relief 411 un angle de 150 . Les
protubérances
306 sont aussi réparties selon cette configuration. Les reliefs 411 et les
protubérances 306 font ainsi office de détrompeurs pour l'insertion de la
bague 300
sur le panier 400. Alternativement, le nombre de reliefs et de protubérances
sont
différents.
Selon un mode de réalisation, la bague 300 et le panier 400 comprennent des
repères visuels destinés à coopérer de manière à indiquer un positionnement
angulaire particulier de la bague 300 par rapport au panier 400 autour de
l'axe Z1.
Ce positionnement angulaire particulier peut être celui pour lequel les moyens
d'indexation angulaire sont configurés pour autoriser une insertion de la
bague 300
sur le panier 400.
Avantageusement, la bague 300 comprend une collerette 307 bordant
l'extrémité supérieure de la bague et s'étendant vers l'intérieur de
l'ouverture 301. La
collerette 307 empêche ou réduit l'accès de corps étranger, tels que la neige,
la
glace ou la boue, à l'intérieur de la bague, entre la bague et le panier.
Cette
protection permet un bon fonctionnement du mécanisme d'indexation du panier
par
rapport à la tige et du mécanisme de verrouillage de la bague avec le panier.
En
effet, la glace, la neige tassée ou la boue peuvent perturber le
fonctionnement de ces
mécanismes en bloquant les parties mobiles. En outre, la collerette 307 peut
servir
de butée axiale pour les reliefs 411 lors de la mise en place de la bague sur
le
panier.
La figure 8 illustre un autre mode de réalisation. Le système de
solidarisation du
panier 400 avec la tige 20 est identique au mode de réalisation décrit
précédemment.

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-
La différence vient du fait que le panier 400 comprend un trou 420 traversant
la pièce
longitudinalement. Cette ouverture 420 est ainsi débouchante de part et
d'autre du
panier, selon son axe longitudinal. Dans sa partie supérieure, le trou 420 est
formé
par le logement 401. Dans sa partie inférieure, le trou 420 est formé par un
deuxième
5 logement 421 débouchant dans la partie inférieure du panier 400. Le
deuxième
logement 421 prolonge le logement 401. Dans cet exemple, le deuxième logement
421 est légèrement conique, le diamètre le plus grand se situant à l'intérieur
du
panier 400, au niveau de la jonction entre le logement 401 et le deuxième
logement
421. Le deuxième logement 421 est dimensionné de sorte que son plus grand
Io diamètre est inférieur au diamètre du logement 401 afin de créer un
rebord formant
une surface annulaire supérieure 422.
Dans cet exemple, l'embout 30 comprend la bague 400 mais aussi une pointe
500, s'insérant à l'intérieur de la tige 20 et s'intercalant entre la tige 20
et le panier
400. La pointe 500 comprend une partie supérieure cylindrique 501 ayant un
15 diamètre sensiblement égal ou légèrement inférieur au diamètre intérieur
de la tige
20 afin de s'insérer dans la tige. La pointe 500 comprend également une partie
inférieure 502 dont l'enveloppe externe est apte à se conformer au deuxième
logement 421. Entre sa partie supérieure 501 et sa partie inférieure 502, la
pointe
comprend une collerette 504 dont le diamètre externe est préférentiellement
zo sensiblement égal au diamètre extérieur de l'extrémité distale 21 de la
tige 20. La
pointe 500 comprend en outre une cavité 503 destinée à recevoir un organe
d'extrémité comme dans le mode de réalisation décrit précédemment.
Lorsque l'embout 30 est assemblé, l'extrémité distale 21 de la tige 20 est
apte à
être en contact avec la collerette 504 et celle-ci est apte à être en contact
avec la
surface annulaire supérieure 422 du panier 400. Cette construction permet une
bonne transmission d'effort de poussée de la tige au panier et également de la
tige à
l'organe d'extrémité.
Grâce à cette construction, on peut prévoir de rapporter l'organe d'extrémité
indépendamment du panier. Cela est intéressant car on peut changer le panier
ou
l'organe d'extrémité indépendamment, en cas de détérioration. Dans cet
exemple, on
peut démonter le panier sans retirer l'organe d'extrémité. Ce peut être
intéressant
pour basculer d'un usage été, sans panier, vers un usage hiver, avec panier.
Avantageusement, on peut prévoir des moyens d'indexation angulaire entre la
pointe 500 et le panier 400 et/ou entre la pointe 500 et la tige 20. Par
exemple, ce
peut être une encoche dans la collerette 504 coopérant avec un pion faisant
saillie
de la surface annulaire supérieure 422 du panier 400.
On peut également prévoir des moyens de retenue permettant de solidariser la
pointe 500 et le panier 400 et/ou de solidariser la pointe 500 et la tige 20.
Cela peut

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faciliter l'assemblage de l'embout sur le bâton.
Les modes de réalisation précédents décrivent un embout fixé à l'extrémité
distale d'une tige d'un bâton. Cette extrémité distale d'une tige d'un bâton
doit être
interprétée au sens large. L'invention couvre ainsi également un embout fixé à
une
pièce rapportée sur l'extrémité distale d'une tige d'un bâton dès lors que
l'embout
reproduit le même système de solidarisation. Dans ce cas, c'est la pièce
rapportée
qui constitue l'extrémité distale d'une tige d'un bâton qui s'insère dans le
logement
401 du panier 400.
Au vu de la description qui précède, il apparaît clairement que l'invention
offre
lo une solution pour faciliter l'assemblage de l'embout sur la tige 20 tout
en améliorant
la fiabilité et la robustesse de cet assemblage ainsi que le bon
positionnement axial
et angulaire de l'embout par rapport à la tige 20.
L'invention, bien que particulièrement avantageuse dans le cadre de ski de
fond
puisqu'elle permet de résister à des efforts de poussée très importants, n'est
pas
limitée à cette application et s'étend aux bâtons de ski des autres
disciplines
hivernales (ski alpin, ski de randonnée, marche en raquettes notamment), ainsi
qu'aux bâtons de marche, de randonnée ou de course à pied en nature
habituellement désignée par son vocable anglais trail .
L'invention n'est pas limitée à ces modes de réalisation. Il est possible de
combiner ces modes de réalisation.
L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations précédemment décrits
et
s'étend à tous les modes de réalisation couverts par les revendications.

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22
REFERENCES
1. Bâton
20. Tige
21. Extrémité distale
22. Portion d'extrémité distale
23. Orifice
30. Embout
lo 300. Bague
301. Ouverture
302. Face interne de l'ouverture
303. Zone de préhension
304. Nervure
305. Deuxième surface inclinée
306. Protubérance
307. Collerette
400. Panier
401. Logement
402. Rondelle
403. Cavité
404. Paroi
405. Face interne
406. Patte
407. Première extrémité
408. Deuxième extrémité
409. Ergot
4091. Portion cylindrique de l'ergot
4092. Tête d'ergot
410. Butée axiale
411. Relief
412. Surface d'arrêt
413. Première surface inclinée
414. Butée de fin de course en rotation
415. Rebord
420. Trou traversant
421. Deuxième logement
422. Surface annulaire supérieure

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23
500. Pointe
501. Partie supérieure
502. Partie inférieure
503. Cavité
504. Collerette
Z1. Direction longitudinale
F. Sens d'insertion
X1. Hauteur d'actionnement
lo X2. Hauteur d'indexation
X3. Hauteur de verrouillage

Dessin représentatif
Une figure unique qui représente un dessin illustrant l'invention.
États administratifs

2024-08-01 : Dans le cadre de la transition vers les Brevets de nouvelle génération (BNG), la base de données sur les brevets canadiens (BDBC) contient désormais un Historique d'événement plus détaillé, qui reproduit le Journal des événements de notre nouvelle solution interne.

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Historique d'événement

Description Date
Demande non rétablie avant l'échéance 2018-01-24
Le délai pour l'annulation est expiré 2018-01-24
Réputée abandonnée - omission de répondre à un avis sur les taxes pour le maintien en état 2017-01-24
Inactive : Page couverture publiée 2014-08-26
Demande publiée (accessible au public) 2014-07-31
Inactive : CIB attribuée 2014-03-28
Inactive : CIB en 1re position 2014-03-28
Inactive : Réponse à l'art.37 Règles - Non-PCT 2014-02-27
Exigences de dépôt - jugé conforme 2014-02-07
Inactive : Certificat dépôt - Aucune RE (bilingue) 2014-02-07
Inactive : Demande sous art.37 Règles - Non-PCT 2014-02-07
Demande reçue - nationale ordinaire 2014-02-06
Inactive : Pré-classement 2014-01-24

Historique d'abandonnement

Date d'abandonnement Raison Date de rétablissement
2017-01-24

Taxes périodiques

Le dernier paiement a été reçu le 2015-12-24

Avis : Si le paiement en totalité n'a pas été reçu au plus tard à la date indiquée, une taxe supplémentaire peut être imposée, soit une des taxes suivantes :

  • taxe de rétablissement ;
  • taxe pour paiement en souffrance ; ou
  • taxe additionnelle pour le renversement d'une péremption réputée.

Veuillez vous référer à la page web des taxes sur les brevets de l'OPIC pour voir tous les montants actuels des taxes.

Historique des taxes

Type de taxes Anniversaire Échéance Date payée
Taxe pour le dépôt - générale 2014-01-24
TM (demande, 2e anniv.) - générale 02 2016-01-25 2015-12-24
Titulaires au dossier

Les titulaires actuels et antérieures au dossier sont affichés en ordre alphabétique.

Titulaires actuels au dossier
SALOMON S.A.S.
Titulaires antérieures au dossier
ERIC GIRAULT
THIERRY DONNADIEU
Les propriétaires antérieurs qui ne figurent pas dans la liste des « Propriétaires au dossier » apparaîtront dans d'autres documents au dossier.
Documents

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Description du
Document 
Date
(aaaa-mm-jj) 
Nombre de pages   Taille de l'image (Ko) 
Description 2014-01-24 23 1 378
Abrégé 2014-01-24 1 23
Dessins 2014-01-24 7 175
Revendications 2014-01-24 2 112
Dessin représentatif 2014-07-03 1 8
Page couverture 2014-08-26 2 42
Certificat de dépôt 2014-02-07 1 177
Rappel de taxe de maintien due 2015-09-28 1 110
Courtoisie - Lettre d'abandon (taxe de maintien en état) 2017-03-07 1 176
Correspondance 2014-02-07 1 22
Correspondance 2014-02-27 2 77
Correspondance 2014-02-07 1 64