Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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DISPOSITIF D'ARRIMAGE D'UN APPAREIL DE VOIE FERREE
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] L'invention se rapporte à un dispositif d'arrimage d'un appareil
de voie
ferrée, notamment d'un aiguillage. Elle se rapporte également à un véhicule de
transport, notamment un wagon, intégrant un tel dispositif d'arrimage.
ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE
[0002] Dans le document FR3024470 est décrit un wagon de transport d'un
appareil de voie ferrée, comportant une plateforme de support de l'appareil de
voie
ferrée, présentant une surface d'appui pour l'appareil de voie ferrée, la
plateforme de
support étant mobile entre une position horizontale de chargement et une
position
inclinée de transport. L'appareil de voie est fixé à la plateforme de support
par un
mécanisme d'arrimage constitué de brides individuelles, réparties sur
l'ensemble de
l'appareil de voie ferrée, disposées entre les traverses de l'appareil de voie
et la
plateforme.
[0003] Un tel mode de fixation, particulièrement simple, présente
toutefois
l'inconvénient de nécessiter un accès à la plateforme de chargement pour venir
manuellement serrer les brides, donc avant que l'appareil de voie soit
sécurisé. Des
précautions particulières sont donc nécessaires pour la manutention tant dans
les
phases de chargement que dans celles de déchargement, ceci afin d'assurer la
sécurité
du personnel.
[0004] Afin de permettre de fixer l'appareil de voie à la plateforme sans
avoir
besoin d'accéder à la plateforme, la société MATISA SA a mis sur le marché
depuis 2006
au moins un mécanisme d'arrimage d'appareil de voie, comportant des barres de
fixation, portant à une extrémité un crochet destiné à venir se positionner en
prise avec
une partie d'un pied d'un rail de l'appareil de voie. Chaque barre est montée
coulissante
dans un manchon articulé à la plateforme de façon à pivoter autour d'un axe
longitudinal qui est perpendiculaire à la barre. L'opérateur peut ainsi
manoeuvrer la
barre à la manière d'un levier, en la tenant par son extrémité libre opposée
au crochet
pour la faire pivoter jusqu'à approcher le crochet du pied du rail, tout en
ajustant la
longueur utile de la barre en la faisant coulisser dans le manchon. Une fois
le crochet
engagé avec le pied du rail, il ne reste qu'a bloquer le coulissement de la
barre dans le
manchon pour verrouiller le crochet et l'appareil de voie en position par
rapport à la
FEUILLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)
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plateforme. La longueur de la barre permet à l'opérateur d'agir tout en
restant à
distance du crochet, sur le côté de la plateforme. Le système ainsi décrit est
très
similaire au système illustré dans le document W02014154624A1. Il est
efficace, mais
ne permet pas d'obtenir une force de serrage importante entre le crochet et
l'appareil
de voie, ceci notamment parce que la force appliquée par le crochet sur le
pied du rail
lors de la mise en place et de l'immobilisation est dans la direction générale
de la barre,
légèrement oblique par rapport à l'horizontale, donc avec une forte composante
horizontale qui tend à faire glisser l'appareil de voie sur la plateforme. Ce
dispositif est
par ailleurs difficile à motoriser.
[0005] Pour y remédier, le document FR1653185 propose un dispositif
d'arrimage
d'appareil de voie ferrée une plateforme de support dont le mécanisme
d'arrimage
comporte un chariot guidé par une glissière de guidage, des moyens de blocage
du
chariot par rapport à la glissière et des organes de verrouillage de la
glissière de
guidage par rapport à la plateforme. Les organes de verrouillage comprennent
notamment une cale en biseau venant en prise avec une paroi inclinée
correspondante
d'une cavité de verrouillage formée dans la plateforme de support. Un tel
dispositif est
simple à motoriser et permet d'obtenir une manutention sécurisée de l'appareil
de voie
ferrée car le mouvement de l'organe de fixation est ainsi décomposé en au
moins deux
composantes, à savoir un mouvement horizontal et un mouvement vertical grâce à
la
forme en biseau de la cale. Cependant, la réalisation de la cale en biseau et
de la cavité
de verrouillage associée peut s'avérer complexe.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0006] L'invention a pour but de remédier aux inconvénients de l'état
de la
technique en proposant un dispositif d'arrimage d'un appareil de voie ferrée
qui
.. permette une manutention simple et sécurisée de l'appareil de voie ferrée,
soit simple
à motoriser, mais également à réaliser. Un autre but de l'invention est de
régler avec
précision la hauteur du mécanisme de fixation pour s'adapter aux différentes
hauteurs
de traverses, comme par exemple à celles en bois (de faible hauteur) ou en
béton (de
hauteur plus importante).
[0007] A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'arrimage d'un
appareil de
voie ferrée comportant une plateforme de support de l'appareil de voie ferrée
et au
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moins un mécanisme d'arrimage de l'appareil de voie ferrée sur la plateforme
de
support apte à passer d'une position de verrouillage à une position de
déverrouillage
et vice versa, le mécanisme d'arrimage comportant :
-
au moins une glissière de guidage s'étendant selon une direction
longitudinale;
- au moins
un organe de fixation de l'appareil de voie ferrée à la plateforme de
support apte à se déplacer le long de la glissière de guidage;
caractérisé en ce que le mécanisme d'arrimage comprend en outre :
- une poutre supérieure supportant la glissière de guidage ; et
- une poutre inférieure reliée à la plateforme de support,
la poutre supérieure et la poutre inférieure étant reliées par l'intermédiaire
d'au
moins un organe de liaison configuré de sorte que la poutre supérieure est
déplaçable
par rapport à la poutre inférieure selon une direction perpendiculaire à la
direction
longitudinale de la glissière de guidage,
et en ce que le mécanisme d'arrimage comprend des moyens de verrouillage dudit
au moins un organe de liaison, configurés pour empêcher le déplacement de la
poutre
supérieure par rapport à la poutre inférieure.
[0008]
Grâce à l'invention, le mouvement de l'organe de fixation est toujours
décomposé en au moins deux composantes, à savoir un mouvement de l'organe de
liaison selon la direction longitudinale de la glissière, et un mouvement de
la poutre
supérieure selon une direction perpendiculaire à la direction longitudinale de
la
glissière. Toutefois, à la différence de l'art antérieur, le mécanisme
permettant cette
décomposition du mouvement en deux composantes est bien plus simple de
fabrication et d'utilisation. En effet, deux mécanismes distincts permettent
ces
mouvements selon deux directions différentes, et non un seul comme dans l'art
antérieur.
[0009]
Par ailleurs, dans la mesure où c'est la poutre supérieure supportant la
glissière de guidage le long de laquelle se déplace l'organe de fixation qui
se déplace,
on peut facilement régler avec précision la hauteur du mécanisme de fixation
pour
s'adapter aux différentes hauteurs de traverses.
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[0010] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention,
l'organe de liaison
est un ensemble formant parallélogramme articulé comprenant au moins une
bielle de
transmission reliée à la poutre supérieure et un levier de transfert relié à
la poutre
inférieure commandé par un ensemble vis et écrou ou un vérin, de sorte que le
déplacement de la poutre supérieure soit cinématiquement lié au déplacement de
la
vis dans l'écrou ou respectivement de la tige de vérin dans le corps du vérin.
Ce choix
d'organe de liaison permet de limiter l'encombrement et d'obtenir une bonne
répartition des efforts entre la poutre inférieure et la poutre supérieure.
[0011] Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention,
l'organe de
liaison est un ensemble de vis et écrou, par exemple de forme trapézoïdale,
dont la vis
est portée par la poutre inférieure et l'écrou est porté par la poutre
supérieure, de sorte
que le déplacement de la poutre supérieure soit cinématiquement lié au
déplacement
de l'écrou le long de la vis et que le verrouillage soit assuré par le couple
de serrage de
l'ensemble de vis et écrou.. La vis ou le vérin sont en effet des organes de
liaison peu
coûteux et particulièrement simples à réaliser. Le déplacement de la vis dans
le pas de
vis ou du vérin dans le corps du vérin permet de plus de contrôler précisément
le
déplacement de la poutre supérieure.
[0012] Afin de pouvoir absorber avec le dispositif d'arrimage la
différence de
hauteur des différents modèles d'appareil de de voie en béton ou en en bois,
la course
de déplacement de la poutre supérieure est d'au moins 130mm.
[0013] De préférence, le mécanisme d'arrimage comprend deux poutres
supérieure reliées à une poutre inférieure, deux glissières de guidage et deux
organes
de liaison reliant respectivement chaque poutre supérieure à la poutre
inférieure, les
organes de liaison étant aptes à être pilotés de manière indépendante. Ainsi,
on peut
accrocher les deux extrémités de manière indépendante, ce qui évite un porte-à-
faux,
la force de serrage par crochet étant constante quelle que soit la position du
crochet
dans la glissière de guidage. L'utilisateur se trouve ainsi déchargé d'une
contrainte de
vigilance supplémentaire et peut se permettre d'être moins attentif. La
sécurité de
manipulation s'en retrouve donc accrue.
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[0014] Pour faciliter l'utilisation du dispositif, l'organe de fixation
est mû le long de
la glissière de guidage par un mécanisme d'entraînement, de préférence
autobloquant,
afin d'apporter une sécurité supplémentaire au dispositif.
[0015] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le
mécanisme
5 d'entraînement comprend une chaîne mobile apte à se déplacer le long de
la glissière
de guidage qui est entraînée par au moins deux roue dentées de manière à ce
que la
chaîne mobile forme une boucle. L'entraînement à l'aide d'une chaîne mobile
permet
d'obtenir un mécanisme naturellement autobloquant, à la fois simple de
fabrication et
de mise en oeuvre.
[0016] Selon un mode de réalisation particulier, ayant l'avantage d'être
simple de
mise en oeuvre, ladite au moins une des roues dentées, dite roue
d'entraînement, est
munie d'un axe d'entraînement, ledit axe d'entraînement étant relié à un
moteur de
manière à entraîner la roue d'entraînement en rotation atour dudit axe
d'entraînement.
[0017] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, afin
d'apporter une
sécurité supplémentaire au dispositif, la roue d'entraînement est munie d'un
système
de freinage permettant d'empêcher la rotation de la roue d'entraînement autour
de son
axe d'entraînement.
[0018] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le système
de freinage
est de type à commande de repos, et comprend par exemple une paire de disques
de
freinage. Ainsi, par défaut, c'est-à-dire sans alimentation, le système de
freinage
empêche la rotation de la roue d'entraînement autour de son axe
d'entraînement. Il est
donc nécessaire d'alimenter le système de freinage pour desserrer le frein.
[0019] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, simple de
mise en
oeuvre et d'utilisation pour les opérateurs, la plateforme de support est
mobile entre la
position de chargement et une position inclinée de transport, de préférence
par
rotation autour d'au moins un axe de pivotement horizontal.
[0020] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, de manière
à supprimer
tout effort musculaire pour l'opérateur, le mécanisme d'arrimage est piloté
par une
télécommande ou une télécommande de secours en cas de défaillance de la
première.
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[0021] De préférence, le mécanisme de fixation est configuré de sorte à
pouvoir
pivoter autour d'un axe normal au plan de la plateforme de support, le
pivotement du
mécanisme de fixation étant par exemple assuré par des moyens d'entraînement
comprenant des vérins. Ceci permet d'ajuster la position du mécanisme de
fixation
pour compenser des éventuels défauts d'alignement.
[0022] L'invention concerne également un véhicule de transport d'un
appareil de
voie ferrée, en particulier wagon de transport d'un appareil de voie ferrée,
caractérisé
en ce qu'il comporte un système d'arrimage selon l'invention monté sur un
châssis de
transport supporté par des trains roulants.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0023] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention
ressortiront à la
lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées, dans
laquelle :
- la figure 1 d'un wagon de transport d'un appareil de voie intégrant un
dispositif d'arrimage de l'appareil de voie selon un mode de réalisation
de l'invention, le dispositif d'arrimage de l'appareil de voie étant dans
une position de transport;
- la figure 2 est une coupe selon le plan II-II de la figure 1;
- la figure 3 est une vue similaire à la figure 2 du dispositif
d'arrimage de
la figure 1, dont la poutre supérieure est dans une première position ;
- la figure 4 est une vue de dessus d'un détail du dispositif
d'arrimage de
la figure 1, dont les chaînes ont été omises ;
- la figure 5 est une vue similaire à la figure 3, illustrant différentes
positions de l'organe de fixation du dispositif d'arrimage selon
l'invention ;
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- la figure 6 est une vue similaire à la figure 3, illustrant différentes
position des organes de fixation du dispositif d'arrimage selon
l'invention, la poutre supérieure étant dans une deuxième position ;
- les figures 7 à 9 sont des vues de détails de la figure 3 illustrant
différentes position des organes de fixation du dispositif d'arrimage ;
-
la figure 10 est une vue similaire à la figure 3 d'un dispositif d'arrimage
selon un deuxième mode de réalisation de l'invention dans une première
position ;
-
la figure 11 est une vue similaire à la figure 10 d'un dispositif d'arrimage
selon un deuxième mode de réalisation de l'invention dans une deuxième
position ;
-
la figure 12 est une vue de dessus du wagon de transport d'un appareil
de voie de la figure 1.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE MODES DE REALISATION
[0024] Sur la figure 1 est illustré un wagon de transport 10 en cours de
chargement
d'un appareil de voie 12 (visible à la figure 3) de grande dimension, et
notamment de
largeur supérieure au gabarit de circulation 14 prescrit pour le transport
ferroviaire.
L'appareil de voie 12 est par exemple, comme on peut le voir à la figure 3, un
aiguillage
comprenant des rails 16 et des traverses d'aiguillage 18.
[0025] Comme on peut le voir à la figure 2 en particulier, le wagon de
transport 10
comporte un châssis 20 dont la largeur est inférieure ou égale à la largeur du
gabarit
circulation 14. L'arrimage de l'appareil de voie 12 au wagon de transport est
assuré
par un dispositif d'arrimage 22 comprenant une plateforme de support 24 de
l'appareil
de voie 12 articulée au châssis 20 par une articulation 25 permettant un
pivotement
autour d'un axe horizontal parallèle à l'axe longitudinal ZZ du châssis 20,
qui est lui-
même normal au plan de la figure 2.
[0026]
Sur les figures 1 et 2, la plateforme de support 24 est inclinée par rapport à
un plan de référence parallèle au plan de la voie sur laquelle circule le
wagon de
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transport 10. Un ou plusieurs vérins hydrauliques (non représentés), ou tout
autre
type d'actionneur motorisé, permettent de faire pivoter la plateforme
inclinable de
support 24 entre une position de chargement, illustrée à la figure 3 dans
laquelle la
plateforme de support 24 se trouve dans un plan de chargement P (représenté en
pointillés sur les figures 3 et 5 à 11, et qui correspond au plan de la figure
4), et une
position inclinée de transport illustrée sur les figure 1 et 2.
[0027] La plateforme de support 24 est de préférence en deux parties ou
davantage
afin de rendre la structure du dispositif d'arrimage 22 moins rigide. En
l'occurrence, la
plateforme de support 24 est de préférence une structure mécanosoudée. Elle
comprend des longerons 24a et des traverses 24b sur laquelle vient monter au
moins
un mécanisme d'arrimage 30. Cet ensemble complet peut soit être en position
relevée
(figure 2) soit pivoter autour de l'articulation 25 jusqu'à une position
horizontale pour
le chargement et déchargement. Le dispositif d'arrimage 22 comprend en outre
un
mécanisme d'arrimage 30 comprenant une poutre inférieure 26 et une poutre
supérieure 27 reliée à la plateforme de support 24. Le mécanisme d'arrimage 30
est
prévu pour arrimer l'appareil de voie 12 à la plateforme de support 24.
[0028] Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, en
particulier sur les
figures 1 à 9, le dispositif d'arrimage 22 comprend quatre mécanismes
d'arrimage 30.
On notera que le dispositif d'arrimage 22 peut comporter moins ou davantage de
mécanisme d'arrimage selon les besoins, en particulier selon le nombre et la
dimension
des appareils de voie à transporter.
[0029] Le mécanisme d'arrimage 30 sont ici mobiles sur la plateforme 24
le long
de l'axe longitudinal ZZ du châssis 20, de façon indépendante les uns par
rapport aux
autres. Ceci permet de s'adapter aux diverses contraintes du chargement ou du
transport, de même qu'aux dimensions ou forme des appareils de voie à
transporter.
[0030] La poutre supérieure 27 et la poutre inférieure 26 sont reliées
par
l'intermédiaire d'au moins un organe de liaison 31. Cet organe de liaison 31
configuré
de sorte que la poutre supérieure 27 soit déplaçable par rapport à la poutre
inférieure
26 selon une direction perpendiculaire N à la direction longitudinale L d'une
glissière
de guidage 32 portée par la poutre supérieure 27 qui sera décrite plus loin.
En
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particulier, la poutre supérieure 27 et la poutre inférieure 26 sont reliées
par
l'intermédiaire de deux organes de liaison 31 disposés de part et d'autre d'un
plan de
symétrie S de la plateforme de support 24, qui est normal au plan de
chargement P.
[0031] Comme il sera détaillé plus loin, chaque mécanisme d'arrimage
30 est apte
à passer d'une position de verrouillage, dans laquelle l'appareil de voie 12
est arrimé
de façon sécurisée à la plateforme de support 24, et une position de
déverrouillage
dans laquelle l'appareil de voie 12 peut être désolidarisé de la plateforme de
support
24.
[0032] A cet effet, chaque mécanisme d'arrimage 30 comprend une
glissière de
guidage 32, supportée par la poutre supérieure 27, s'étendant selon une
direction
longitudinale L, supportée par la plateforme de support 24. En particulier, la
direction
longitudinale L de la glissière de guidage 32 est, lorsque la plateforme de
support 24
est en position de chargement, perpendiculaire à l'axe longitudinal du châssis
20 ou à
l'axe de la voie ferrée, tout en étant contenue dans le plan libre formée par
la plateforme
de support 24.
[0033] Chaque mécanisme d'arrimage 30 comprend en outre des organes de
fixation 34 de l'appareil de voie 12 à la plateforme de support 24 aptes à se
déplacer
le long de ces glissières de guidages 32. Dans le mode de réalisation illustré
sur les
figures, les organes de fixation 34 sont des crochets.
[0034] Comme on peut le voir à la figure 3, chaque organe de fixation 34 ou
crochet
comprend une zone d'accrochage 35 destinée à venir en prise avec le pied 18a
d'un
des rails 18 de l'aiguillage 16.
[0035] Un mécanisme d'entraînement 36 est associé à chaque organe de
fixation
34 et permet son déplacement le long de à la glissière de guidage 32 associée.
Ce
mécanisme d'entraînement 36 est de préférence autobloquant, pour éviter tout
déplacement intempestif de l'organe de fixation 34 et en particulier lors du
déplacement du wagon de transport 10.
[0036] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures, et
comme on peut le
voir en particulier aux figures 3 et 4, chaque mécanisme d'entraînement 36
comprend
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ici une chaîne mobile 38 apte à se déplacer le long de la glissière de guidage
32, à
laquelle est relié l'organe de fixation 34. Plus particulièrement, chaque
chaîne 38 est
guidée par la glissière de guidage 32 associée de manière à ce que l'organe de
fixation
34 puisse être déplacé le long de la glissière de guidage 32. La glissière de
guidage 36
5 définit ainsi une trajectoire linéaire, et de préférence rectilinéaire,
pour l'organe de
fixation 34. Cette trajectoire est contenue dans le plan de chargement P. En
pratique,
la glissière 36 est ici constituée par un rail de section de forme générale en
U, formant
ainsi une gorge le long de laquelle la chaîne 38 peut être déplacée.
[0037] Chaque chaîne 38 est entraînée par au moins deux roues dentées
40,
10 notamment de manière à ce que la chaîne 38 forme une boucle. Dans le mode
de
réalisation illustré sur les figures, les roues dentées 40 sont au nombre de
six. Deux
roues dentées 40 sont disposées à une première extrémité 38a de la boucle qui
est la
plus proche du centre de la plateforme 24, et quatre à l'extrémité opposée 38e
de la
boucle se trouvant la plus proche de l'extrémité libre 32a de la glissière de
guidage 32.
[0038] Une de ces roues dentées 40, dite roue d'entraînement 42, est munie
d'un
axe d'entraînement 44 relié à un moteur 46, par exemple un moteur hydraulique,
de
manière à entraîner la roue d'entraînement 42 en rotation autour de cet axe
d'entraînement 44. Le diamètre de la roue d'entraînement 42 est supérieur à
celui des
autres roues dentées 40 pour faciliter l'entraînement par le moteur 46.
[0039] La roue d'entraînement 42 est ici disposées à l'extrémité 38e de la
boucle
et est également disposée plus bas que les autres roues dentées 40, c'est-à-
dire plus
proche de la voie sur lequel circule le wagon de transport 10 en position de
chargement. On notera que la disposition et le nombre des roues dentées 40
peut bien
entendu varier. On pourra par exemple envisager qu'il n'y ait qu'une roue
dentée 40 à
chaque extrémité de la boucle formée par la chaîne 38. Il est également
possible de
disposer la roue d'entraînement 42 à l'extrémité 38a de la boucle plutôt qu'a
l'extrémité 38e.
[0040] La roue d'entraînement 42 est munie d'un système de freinage 48
permettant d'empêcher la rotation de la roue d'entraînement 42 autour de son
axe
d'entraînement 44. De préférence, le système de freinage 48 est de type à
commande
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de repos et comprend par exemple une paire de disques de freinage 50. Les
disques de
freinage sont disposés de part et d'autre de la roue d'entraînement 42, comme
on peut
le voir sur la figure 4, où pour des raisons de clarté, la chaîne 36 a été
omise.
[0041] Le système de freinage 48 est configuré de sorte que sans
alimentation, il
empêche la rotation de la roue d'entraînement 42 autour de son axe. Autrement
dit, il
est nécessaire d'alimenter le système de freinage 48 pour desserrer les
disques de
freinage 50. Ce type de système de freinage étant connu en soi de l'homme du
métier,
il ne sera pas décrit plus en détail ici.
[0042] Le mécanisme d'arrimage 30 étant autobloquant, la position de
l'organe de
fixation 34 est bloquée dans la direction longitudinale de la glissière de
guidage 32. On
empêche donc son déplacement selon une première direction. Plus précisément,
la
chaîne 38 ne peut se mouvoir le long de la glissière de guidage 32 sans, d'une
part, le
désenclenchent du système de freinage 50, et d'autre part, l'entraînement de
la roue
d'entraînement 42 par le biais du moteur 46. Une double sécurité de
verrouillage est
donc assurée pour empêcher le mouvement de l'organe de fixation 34 selon la
direction longitudinale de la glissière de guidage 32.
[0043] Le mécanisme d'arrimage 30 comprend en outre des moyens de
verrouillage 52 de l'organe de liaison 31, configurés pour empêcher le
déplacement de
la poutre supérieure 27 par rapport à la poutre inférieure 26.
[0044] De préférence, ainsi qu'illustré aux figures 3 à 9, l'organe de
liaison 31 est
un ensemble de vis et écrou 52, par exemple de section trapézoïdale, portée
par la
poutre supérieure 27, de sorte que le déplacement de la poutre supérieure 27
soit
cinématiquement lié au déplacement de l'écrou 56 le long de la vis 54 et que
le
verrouillage soit assuré par le couple de serrage de l'ensemble de vis et
d'écrou 52.
Dans ce mode de réalisation particulier, Les moyens de verrouillage 52 sont
donc
constitués par le serrage de la vis 54 dans l'écrou 56 porté par la poutre
inférieure 26.
On pourra bien entendu envisager que la forme de la section de la vis 54
diffère.
[0045] Le serrage de l'ensemble de vis et d'écrou 52 permet d'empêcher
le
déplacement de la poutre supérieure 27 par rapport à la poutre inférieure 26
selon
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une direction perpendiculaire à la glissière de guidage 32, qui est également
normale
au plan de chargement défini par la surface libre de la plateforme de support
24 (ce
plan étant représenté schématiquement par la ligne en pointillés P sur la
figure 3). La
zone d'accrochage 35 de l'organe de fixation 34 étant en contact plan avec le
pied du
rail 16a selon un plan normal à cette direction, on verrouille ainsi la
position de
l'organe de fixation 34 selon une deuxième direction perpendiculaire à la
direction
longitudinale à la glissière de guidage 32.
[0046] Le déplacement et le serrage de l'ensemble de vis et d'écrou 52,
peut être
effectué au moyen de moyens d'entrainement connus en soi de l'homme du métier,
.. notamment à l'aide d'un moteur. On ne les décrira donc pas en détail ici.
[0047] Un autre avantage du choix d'un ensemble de vis et d'écrou 52
comme
organe de liaison 31 est de pouvoir choisir la course de l'écrou 56 le long de
la vis 54,
autrement dit de régler sa hauteur. Ainsi, comme on peut le voir à la figures
5 illustrant
les différentes hauteurs de traverses 18, et à la figure 6 illustrant deux
positions
différentes de la vis 52 dans le pas de vis 54, les zones d'accrochage 35
peuvent se
situer, dans la position de fixation, à des hauteurs différentes au-dessus de
la poutre
inférieure 26. Ceci permet au mécanisme d'être utilisé indifféremment avec des
appareils de voies à traverses 18 en bois (de faible hauteur) et à traverses
18 en béton
(de hauteur plus importante). Par exemple, compte tenu des hauteurs
habituelles des
traverses 18 en béton et en bois, on choisit la course de déplacement de la
poutre
supérieure 27, autrement dit de l'écrou 56 le long de la vis 54 dans ce mode
de
réalisation particulier, de sorte qu'elle soit d'au moins 130mm.
[0048] Dans une variante non représentée sur les figures, la vis est
remplacée par
un vérin et le pas de vis par un corps de vérin.
[0049] Grâce à la fonction autobloquante du mécanisme d'arrimage 30 d'une
part,
et à la présence des moyens de verrouillage 52 des organes de liaison 31
d'autre part,
le déplacement de l'organe de fixation 34 est respectivement empêché selon la
direction longitudinale L de la glissière de guidage 32 et la direction
normale N à cette
direction longitudinale. La sécurité de l'arrimage de l'appareil de voie 12 à
la
plateforme de support 24 du dispositif d'arrimage 22 est donc assurée de façon
simple
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et fiable, comme on va maintenir en décrire l'exécution suivant un
séquencement
illustré aux figures 7 à 9.
[0050] Comme on peut le voir sur la figure 12, les mécanismes
d'arrimage 30 sont
configurés de sorte à pouvoir pivoter autour d'un axe normal au plan de la
plateforme
de support 24, le pivotement du mécanisme de fixation 30 étant par exemple
assuré
par des moyens d'entraînement comprenant des vérins 76 de pivotement. La
course
des vérins 76 s'effectue dans le plan de la plateforme 24, de façon
transversale à l'axe
longitudinal ZZ du wagon 10, par exemple de façon perpendiculaire à cet axe
longitudinal ZZ.
[0051] Sur la figure 7, l'appareil de voie 12, dont on peut voir un rail
18, a été posé
sur la plateforme de support 24. Les organes de fixation 34 sont escamotés de
façon à
ce qu'ils se trouvent en-dessous du plan de chargement, représenté
schématiquement
par la ligne en pointillés P sur la figure 7, et ce afin d'éviter toute
interférence avec
l'appareil de voie 12 pendant la manutention.
[0052] Pour réaliser l'arrimage d'un appareil de voie 16 à la plateforme
24, un
opérateur règle le positionnement de la vis 54 dans le pas de vis 56 en
commandant le
moteur associé en fonction de la hauteur de la traverse 18 de façon à ce que
le
mécanisme d'arrimage 30 arrive au contact du pied du rail 16a.
[0053] Puis, l'opérateur débloque le système de freinage 48 et commande
le
moteur 46 pour permettre l'entraînement de la roue d'entraînement 42 et donc
le
déplacement de la chaîne 36 le long de la glissière de guidage 32. Il ajuste
ensuite le
positionnement des organes de fixation 34, de manière à amener ces derniers en
prise
avec le pied du rail 18a de l'appareil de voie 12. A l'issue de cette
opération, le
mécanisme d'arrimage 30 est dans la position transitoire illustrée sur la
figure 8.
[0054] Enfin, l'opérateur règle le positionnement de la vis 54 dans le pas
de vis 56
en commandant le moteur associé jusqu'à ce que l'organe de fixation 34 exerce
un
effort de serrage suffisant sur le pied du rail 16a. De préférence, un témoin
lumineux
indique que la force de serrage est atteinte.
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[0055] Une fois l'appareil de voie 12 ainsi arrimé à la plateforme de
support 24, il
est possible de relever celle-ci dans la position des figures 1 et 2 pour le
transport.
[0056] Les opérations de déchargement se déroulent dans l'ordre inverse
des
opérations de chargement.
[0057] Le cas échéant, un seul des deux organes de fixation 34 peut être
positionné
en prise avec un des rails 18 de l'appareil de voie 12, l'autre organe de
fixation 34
restant dans une position libre le long de la glissière de guidage 32. De
préférence, on
prévoit, comme illustré, deux mécanismes d'arrimage 30 dont les organes de
fixation
34 sont tournés transversalement Fun vers l'autre, c'est-à-dire de manière à
ce que les
zones d'accrochage 35 soient en regard l'une de l'autre. Grâce à cette
disposition,
lorsque les deux organes de fixation 34 sont en prise, l'appareil de voie est
verrouillé
latéralement.
[0058] Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention illustré aux
figures 10
et 11, le mécanisme d'arrimage 30 diffère en ce que l'organe de liaison 31 est
un
ensemble formant parallélogramme 58 articulé comprenant au moins une bielle de
transmission 62 reliée à la poutre supérieure 27, et un levier de transfert 60
relié à la
poutre inférieure 29 commandé par un ensemble vis et écrou 64, de sorte que le
déplacement de la poutre supérieure 27 soit cinématiquement lié au déplacement
de
la vis 65 dans l'écrou 67.
[0059] Plus précisément, dans le mode de réalisation illustré sur les
figures,
l'ensemble formant parallélogramme 58 comprend une bielle de transmission 62
de
forme longitudinale, s'étendant selon une direction sensiblement parallèle à
la
direction d'extension des poutres supérieure 27 et inférieure 29. La bielle de
transmission 62 est de préférence amincie à son centre de manière à l'alléger.
La bielle
de transmission 62 est reliée à chacune de ses extrémités libres 62a, 62b à
deux leviers
de transfert respectifs 60a, 60b. Cette liaison est effectuée par exemple à
l'aide de deux
axes 68 traversant à la fois la bielle de transmission 62 et les leviers de
transfert 60a,
60b en s'étendant selon une direction normale la direction longitudinale de la
bielle de
transmission 62, c'est-à-dire dans le plan normal aux figures 10 et 11.
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[0060] Le premier levier de transfert 60a, ayant une forme en C ou en
boomerang,
est relié à une première extrémité à l'ensemble de vis et écrou 64 par un axe
66
s'étendant de façon normale à la direction longitudinale de la bielle de
transmission
62, c'est-à-dire dans le plan normal aux figures 10 et 11. L'ensemble de vis
et écrou 64
5 est lié à la poutre supérieure 27 de sorte que le mouvement de la vis 65
dans l'écrou
67 déplace le levier de transfert 60a en direction de la poutre supérieure 27.
Du fait
que la bielle de transmission 62 soit liée au levier de transfert 60a, elle
est également
déplacée vers le haut de la figure.
[0061] Par ailleurs, la bielle de transmission 62 est également reliée
à son
10 extrémité 62a, toujours via le levier de transfert 60a, à la poutre
supérieure 27, car le
levier de transfert 60a est lié à la poutre supérieure 27 à son extrémité
libre opposée
à celle où il est lié à la bielle de transmission 62. Cette liaison se fait
par l'intermédiaire
d'un axe 70 s'étendant également de façon normale la direction longitudinale
de la
bielle de transmission 62 traversant le levier de transfert 60a, lui-même
relié à un axe
15 72 traversant la poutre supérieure 27, ces deux axes 70 et 72 étant
reliés par un tube
74. On notera que la liaison des deux axes 70 et 72 a été choisie en forme de
tube de
sorte à renforcer la structure, mais elle pourrait être d'une autre nature.
[0062] De façon symétrique, la bielle de transmission 62 est aussi
reliée, à son
extrémité opposée 62b, via le levier de transfert 60b (également en forme de
C), à la
poutre supérieure 27, car le levier de transfert 60b est également lié la
poutre
supérieure 27 par l'intermédiaire d'un axe 70 s'étendant également de façon
normale
la direction longitudinale de la bielle de transmission 62 traversant le
levier de
transfert 60a, lui-même relié à un axe 72 traversant la poutre supérieure 27,
ces deux
axes 70 et 72 étant reliés par un tube 74.
[0063] Dans une variante de ce deuxième mode de réalisation, non illustrée
sur les
figures, l'ensemble vis et écrou est remplacé par un ensemble vérin et corps
de vérin.
[0064] Par ailleurs, dans ce deuxième mode de réalisation illustré aux
figures 10 et
11, le mécanisme d'arrimage 30 comprend deux poutres supérieures 27a, 27b
reliées
à une poutre inférieure 26, deux glissières de guidage 32, et deux organes de
liaison
31 reliant respectivement chaque poutre supérieure 27a,27b à la poutre
inférieure 26,
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les organes de liaison 31 étant aptes à être pilotés de manière indépendante.
Plus
précisément, de préférence, les deux poutres supérieures 27a, 27b sont chacune
d'une
longueur correspondant à la moitié des poutres supérieures 27 illustrées dans
le mode
de réalisation précédent.
[0065] Ainsi, on peut accrocher les deux extrémités de manière
indépendante, ce
qui évite un porte-à-faux, la force de serrage par crochet étant constante
quelle que soit
la position du crochet dans la glissière de guidage. L'utilisateur se trouve
ainsi déchargé
d'une contrainte de vigilance supplémentaire et peut se permettre d'être moins
attentif. La sécurité de manipulation s'en retrouve donc accrue.
[0066] Naturellement, les exemples représentés sur les figures et discutés
ci-
dessus ne sont donnés qu'a titre illustratif et non limitatif. Diverses
variantes sont
envisageables.
[0067] En particulier, la position de chargement et de déchargement de
la
plateforme n'est pas nécessairement horizontale, mais peut être au contraire
inclinée,
naturellement moins que la position de transport.
[0068] Par ailleurs, en pratique, un même wagon de transport peut être
équipé
d'un nombre de mécanismes d'arrimage différent de celui qui a été décrit,
répartis sur
la longueur de la plateforme, afin de s'adapter localement à la configuration
de
l'appareil de voie.
[0069] On pourra également prévoir d'autres moyens d'entraînement de
l'organe
de fixation, comme par exemple un chariot guidé par la glissière de guidage
pourvue
de chemins de roulement sur lesquels roulent des galets ou billes associés au
chariot
ou de glissement pour des pieds formés sur le chariot.
[0070] Il est explicitement prévu que l'on puisse combiner entre eux
les différents
modes de réalisation illustrés pour en proposer d'autres.
[0071] Il est souligné que toutes les caractéristiques, telles qu'elles
se dégagent
pour un homme du métier à partir de la présente description, des dessins et
des
revendications attachées, même si concrètement elles n'ont été décrites qu'en
relation
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avec d'autres caractéristiques déterminées, tant individuellement que dans des
combinaisons quelconques, peuvent être combinées à d'autres caractéristiques
ou
groupes de caractéristiques divulguées ici, pour autant que cela n'a pas été
expressément exclu ou que des circonstances techniques rendent de telles
combinaisons impossibles ou dénuées de sens.
