Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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TAMBOUR POUR MACHINE A LAVER COMPORTANT AU MOINS UN
COMPARTIMENT DE FORME PARALLELEPIPEDIQUE ET MACHINE A LAVER LE
COMPRENANT
L'invention a trait au domaine spécifique ou dérivé du lavage des matelas.
Elle concerne
plus particulièrement un tambour pour machine à laver comprenant au moins un
compartiment en forme de parallélépipède, ainsi qu'une machine à laver ou son
bâti
comprenant un tel tambour. La machine selon l'invention est particulièrement
adaptée à
la robotisation et l'automatisation de l'insertion et/ou de l'extraction de
matelas dans le
tambour.
Les matelas connaissent tout le long de leur vie une multitude d'agressions au
travers
de toutes formes de souillures biologiques, micro-organismes et parasites. Il
apparaît
donc nécessaire de les entretenir en les lavant avec une certaine récurrence.
Laver son matelas permet d'assurer l'hygiène de la literie, le confort du
sommeil et le
dynamisme du matelas. Cela participant à l'augmentation de la durée de vie des
matelas,
produisant un impact positif sur l'environnement et le développement durable.
A l'heure actuelle, la plupart des solutions existantes pour traiter les
matelas consistent
en des simples nettoyages de surface tel que le nettoyage à sec, l'application
de produits
désinfectants en surface ou l'aspiro-brossage.
Cependant ces techniques ne permettent pas d'atteindre des résultats aussi
probants
que le permet l'action de lavage de matelas en machine dédiée.-En effet, à la
différence
des traitements de surface, un lavage de matelas en machine permet de laver
jusqu'au
coeur du matelas.
ETAT DE LA TECHNIQUE
Afin de répondre au besoin de lavage en profondeur des matelas, l'homme de
l'art s'est
tourné vers les machines à laver et notamment les machines industrielles
offrant un
volume suffisant au lavage des matelas. Cependant, à cause du poids des
matelas et de
leurs mouvements dans le tambour durant le lavage, rendant difficile le bon
équilibrage
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des masses dans le tambour, s'est présenté un problème de balourd entrainant
une
usure prématurée du rotor et du roulement de l'axe de rotation du tambour à
court et
moyen termes. De plus, du fait de la fragilité des matériaux composant les
matelas, leurs
mouvements dans le tambour entra ment des problèmes de détérioration de ceux-
ci.
Le brevet EP2524078 propose un tambour cylindrique utilisable pour le lavage
des
matelas, comprenant différents compartiments en forme de section de couronne
circulaire, permettant d'équilibrer les masses dans le tambour et ainsi de
limiter le
balourd. Cependant, de par la forme du tambour et des compartiments,
l'insertion ou
l'extraction manuelle des matelas est longue et laborieuse, elle nécessite
beaucoup de
manipulations du matelas, et souvent l'action de plusieurs personnes pour
réussir à
insérer les matelas dans les différents compartiments du tambour, cela en
particulier pour
les matelas lourds, épais, flexibles ou de grande taille tels les matelas deux
personnes.
Les nombreuses manipulations sont éprouvantes physiquement pour les
manipulateurs
et prennent du temps. De plus, lors de manipulations de matelas souillés, les
risques
sanitaires pour les manipulateurs sont accrus, en particulier avec des risques
de
maladies pathogènes et micro-organismes.
De plus, l'utilisation de telles machines est associée à une faible
rentabilité économique
notamment en raison du temps important nécessaire pour y charger et décharger
les
matelas, ainsi que du faible nombre de matelas que l'on peut insérer
simultanément dans
le tambour. Dans ce contexte, les inventeurs réfléchissent depuis longtemps à
des
solutions alternatives permettant de pallier à ses problèmes de manipulations
et de
rendement.
RESUME DE L'INVENTION
Les inventeurs ont mis au point un tambour pour machine à laver comprenant au
moins
un compartiment en forme de parallélépipède. Cette forme est particulièrement
avantageuse car elle facilite grandement l'insertion et l'extraction du
matelas dans le
tambour. De plus, une telle forme permet d'envisager une automatisation de
l'insertion
et/ou de l'extraction des matelas dans le tambour réduisant les manipulations
humaines
et permettant un gain de temps important dans le processus de lavage des
matelas.
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AVANTAGES DE L'INVENTION
La présente invention permet d'avoir une meilleure rentabilité économique tout
en
facilitant et de diminuant les manipulations des matelas nécessaires à leur
insertion et/ou
leur extraction d'un tambour de machine à laver. Les efforts physiques de
manipulation
des matelas par l'agent manipulateur sont réduits du fait des raisons
suivantes :
- D'une part de par la forme rectangulaire des compartiments, l'insertion
et/ou
l'extraction manuelle des matelas est grandement facilitée, ceci entrainant
une
diminution des efforts physiques à effectuer pour l'insertion et/ou
l'extraction des
matelas, et une diminution des risques de contamination croisée par les
matelas
du fait de d'une moindre manipulation ;
- D'autre part, cette forme rectangulaire des compartiments du tambour
permet
d'adapter à une machine à laver comprenant un tel tambour, un système
d'automatisation de l'insertion et/ou de l'extraction des matelas, supprimant
ainsi
les efforts physiques inhérents à l'insertion et/ou l'extraction des matelas,
ainsi que
les possibles risques de contamination croisée qui en découlent.
En plus de l'avantage économique, la présente invention présente également
l'avantage :
- De traiter des matelas de toutes tailles, en corrélation avec l'offre du
marché de la
vente de literie par les fabricants,
- un équilibrage des masses plus pratique dans le tambour
- d'éviter la chute et/ou la détérioration du matelas emplis de liquide
pendant l'action
de lavage ou essorage.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
Un premier objet de l'invention concerne un tambour, pour une machine à laver
destinée au lavage et/ou à l'essorage des matelas, pouvant tourner autour d'un
axe
sensiblement horizontal, comprenant au moins un compartiment de forme
parallélépipédique. De manière préférée, le premier objet de la présente
invention
concerne un tambour pour machine à laver destinée au lavage et/ou à l'essorage
des
matelas, pouvant tourner autour d'un axe sensiblement horizontal qui comprend
au moins
un compartiment de forme parallélépipédique, adapté pour contenir des matelas.
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On entend par machine à laver au sens de l'invention, une machine adaptée
au
lavage et à l'essorage des textiles, y compris le linge plat, les couettes,
les oreillers et les
matelas. Une machine selon l'invention reprend donc les caractéristiques
traditionnelles
d'une machine à laver, notamment un tambour tournant autour d'un axe
sensiblement
horizontal, situé dans une cuve apte à contenir un liquide approprié au lavage
des textiles.
Le tambour et la cuve sont constitués de toute matière connue de l'homme du
métier
pour être suffisamment solide pour résister aux forces s'exerçant lors du
lavage.
Préférentiellement, le tambour et la cuve sont en acier inoxydable.
On entend par matelas au sens de l'invention, tout matelas ou objet de
composition
similaire (mousse/polyuréthane/laine/latex/coton/coco/ressorts...) apte à être
lavé en
machine, et ayant une forme sensiblement similaire à celle d'un matelas. De
manière non
limitative le terme matelas inclus les banquettes, les assises et dossiers de
sièges, les
coussins, les cubes de mousse...
Les matelas du commerce font de manière générale une taille comprise entre
70x140 cm
et 200x200cm, pour une épaisseur comprise entre 3 et 40cm, et un poids allant
de 5 à
70 kg en moyenne.
Le terme liquide selon l'invention comprend toutes les compositions
liquides utilisables
pour laver en machine. Préférentiellement, le liquide utilisé est de l'eau,
dans laquelle
des produits de lavage peuvent être ajoutés.
On entend par forme parallélépipédique au sens de l'invention, toute forme
géométrique en 3D dont les 6 faces sont des parallélogrammes. Outre les formes
classiques de parallélépipède, les compartiments du tambour selon l'invention
peuvent
être en forme de parallélépipède particulier, notamment de cube (6 faces
carrées), de
pavé droit (dit aussi : parallélépipède rectangle : 6 faces rectangulaires)
ou de
rhomboèdre (6 faces losanges). Une telle forme rend le ou les compartiment(s)
du
tambour particulièrement adapté(s) aux matelas, car elle permet d'insérer les
matelas
dans le tambour sans avoir à les plier ou à les déformer sensiblement de leur
forme
habituelle commune. Une telle forme de compartiment facilite donc l'insertion
et
l'extraction de matelas du tambour. Tout particulièrement une forme de
parallélépipède
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permet de mettre en place une automatisation du processus d'insertion et/ou
d'extraction
des matelas.
Préférentiellement, les compartiments du tambour selon l'invention sont en
forme de
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pavé droit, cette forme étant celle qui correspond le mieux à la forme
rectangulaire des
matelas, de façon à limiter la place perdue dans le tambour et ainsi,
l'encombrement de
celui-ci. Cette forme des compartiments épousant la forme des matelas, elle
évite ainsi
la détérioration des matelas emplis d'eau due aux chutes se produisant lors de
la rotation
du tambour, en restreignant les mouvements desdits matelas dans la machine.
Une
forme de pavé droit permet en effet d'obtenir des compartiments à la forme et
aux
dimensions très proches des matelas, de sorte que les mouvements des matelas
soient
limités par lesdits compartiments.
Dans un mode de réalisation préféré, le tambour comprend au moins un
compartiment
dimensionné pour limiter les mouvements des matelas lors de la rotation dudit
tambour.
Dans un mode de réalisation préféré, le tambour est également de forme
parallélépipédique.
.. Le tambour parallélépipédique selon l'invention comporte donc 6 faces :
- Une face avant, située en avant du tambour et permettant l'insertion des
matelas
du tambour
- Une face inférieure située sous le tambour lorsqu'on regarde ladite face
avant du
tambour
- Une face supérieure située au-dessus du tambour lorsque l'on regarde ladite
face
avant du tambour
- Une face arrière située en regard de la face avant
- Deux faces latérales, une gauche et une droite, définies en fonction de
la face
avant, de sorte que la face latérale gauche soit la face placée sur la gauche
de la
face avant lorsque on regarde ladite face avant du tambour, et de la même
façon,
la face latérale droite soit la face placée sur la droite de la face avant
lorsque on
regarde ladite face avant du tambour.
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Lorsque le tambour est de forme parallélépipédique, celui-ci dispose de 12
arêtes.
On entend par arêtes les intersections de deux faces du parallélépipède.
Ainsi, le tambour dispose de:
- 4 arêtes supérieures, intersections de la face supérieure avec les faces
latérales
et les faces avant et arrière.
- 4 arêtes inférieures, intersections de la face inférieure avec les faces
latérales et
les faces avant et arrière.
- 4 arêtes latérales, intersections entre :
o La face avant et la face latérale gauche
o La face avant et la face latérale droite
o La face arrière et la face latérale gauche
o La face arrière et la face latérale droite
Par extension, il est possible de nommer chacune des arêtes par les deux faces
qui se
rejoignent pour former ladite arête. Ainsi on parle par exemple d'arrête
supérieure droite,
formée par l'intersection de la face supérieure et de la face latérale droite.
Dans un mode de réalisation particulier, le tambour selon l'invention comporte
une face
ouverte permettant l'insertion et l'extraction des matelas du tambour. Cette
face est
appelée face avant du tambour.
Dans un mode de réalisation préféré, le tambour comporte deux faces ouvertes,
une
destinée à l'insertion des matelas dans le tambour, l'autre destinée à leur
extraction du
tambour.
Dans un mode de réalisation encore plus préféré, les faces ouvertes pour
l'insertion et
l'extraction des matelas sont situées en regard l'une de l'autre. Dans ce mode
de
réalisation préféré, la face destinée à l'insertion des matelas est appelée
face avant, et
la face destinée à l'extraction des matelas, située en regard de celle-ci est
appelée face
arrière.
Un tambour comportant deux faces ouvertes en regard l'une de l'autre est
particulièrement avantageux pour des entreprises respectant la méthode RABC
(Risk
Analysis Bio-contamination Control) destinée à limiter les risques de
contamination,
voulant que le linge propre n'entre jamais en contact avec le linge sale.
Cette démarche
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RABC est gage de qualité et de sérieux pour les entreprises de
nettoyage/blanchisserie,
disposer d'un tambour répondant à cette démarche est donc capital pour de
telles
entreprises. Cette disposition permet également de participer à l'amélioration
de la
gestion de la production en favorisant le principe de marche-en-avant.
Le tambour selon l'invention comporte au même titre que les tambours de l'art
antérieur,
des perforations, permettant la circulation d'eau entre le tambour et la cuve.
Les faces dites ouvertes , à l'inverse des autres faces du tambour,
permettent
d'insérer ou d'extraire des matelas dans le tambour. Les autres faces dudit
tambour sont
perforées, ainsi elles peuvent laisser passer le liquide de lavage mais elles
ne laissent
pas passer les matelas.
Le tambour selon l'invention comporte également des renforcements destinés à
solidifier
.. celui-ci. Ces renforcements sont constitués de toute matière connue de
l'homme du
métier comme suffisamment solide pour résister aux forces s'exerçant lors du
lavage. Un
matelas peut peser jusqu'à 70kg et un tambour tourne à au moins 1000 tours par
minute
en essorage, il est essentiel de renforcer le tambour pour éviter que sa
structure ne casse
ou se détériore ou se dégrade dans le temps pendant le lavage ou l'essorage.
On entend par renforcement au sens de l'invention des moyens permettant de
renforcer
la solidité du tambour. Ces renforts sont indispensables car les matelas
lourds et
volumineux entrainent des contraintes importantes sur le tambour lors de la
rotation de
celui-ci. De tels moyens peuvent consister par exemple en des tiges ou des
plaques
rigides renforçant un ou plusieurs côtés du tambour, ou traversant celui-ci de
ses arrêtes
jusqu'à son centre.
Dans un mode de réalisation préféré, les renforcements sont constitués de la
même
matière que celle du tambour.
Les renforcements selon l'invention peuvent être perforées afin de permettre
la circulation
du liquide à l'intérieur du tambour. Une bonne circulation du liquide dans le
tambour est
importante car ces mouvements de liquides sont une des bases de l'action
lavante d'une
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machine à laver. La perforation des renforcements est particulièrement utile
lorsque
lesdits renforcements sont des plaques rigides traversant le tambour de part
en part ou
des plaques renforçant certaines faces du tambour, afin que lesdits
renforcements
n'empêchent pas la circulation de liquide dans le tambour.
Le tambour selon l'invention comporte un ou plusieurs renforcements.
Préférentiellement, il comporte un nombre pair de renforcements afin de ne pas
déséquilibrer le tambour. Il convient alors de placer ce nombre pair de
renforcement de
façon à ce que le tambour soit équilibré lors de sa rotation.
Dans un mode de réalisation particulier, l'invention comporte deux
renforcements partant
de l'axe central, et séparant le tambour en deux parties égales. On entend par
axe central
l'axe de rotation du tambour, l'axe central peut donc s'entendre comme étant
l'axe
d'inertie du tambour.
Dans un mode de réalisation préféré, les renforcements relient les arêtes et
l'axe central,
qu'il s'agisse d'un axe physique traversant le tambour, ou d'un axe
géométrique.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le tambour comporte 4
renforcements, qui relient les arêtes du parallélépipède à l'axe central. Dans
ce mode de
réalisation, les renforcements séparent le tambour en quatre quarts de taille
identique.
Une séparation du tambour en quatre quarts égaux facilite l'équilibrage du
tambour qui
peut se faire en remplissant à l'identique chacun des quarts du tambour.
L'équilibrage
des masses permet d'éviter le balourd. On entend par balourd la situation où
une masse
est non parfaitement répartie sur le tambour, entrainant ainsi un
déséquilibre. L'axe
d'inertie du tambour ne se confond alors plus avec son axe de rotation.
La force du balourd est une force tournante proportionnelle à la masse de
déséquilibre,
au rayon de déséquilibre et à la vitesse de rotation.
L'équilibrage du tambour est donc d'autant plus important dans les machines à
laver les
matelas capables de réaliser un essorage par rotation, car du fait de la
vitesse de rotation
importante du tambour, le balourd dû à la mauvaise répartition des masses sera
amplifié.
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Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, les renforcements
consistent en
un renforcement des arêtes du parallélépipède. Ce renforcement peut
s'effectuer par
l'ajout de cornière d'angle sur la ou les arêtes à renforcer.
On entend par compartiments au sens de l'invention, des espaces cloisonnés
dans
le tambour adaptés à contenir des matelas. Une compartimentation du tambour
permet
un équilibrage des masses plus facile dans le tambour et évite la chute et/ou
la
détérioration du matelas emplis de liquide pendant l'action de lavage ou
essorage.
On entend par compartiment adapté à contenir des matelas, des compartiments
suffisamment résistant pour pouvoir supporter le poids des matelas lors du
lavage et/ou
de l'essorage, et ayant des dimensions proches des dimensions des matelas afin
de
limiter les mouvements des matelas lors du lavage et/ou de l'essorage.
Dans un mode de réalisation, le tambour selon l'invention comporte au moins un
compartiment adapté à contenir un matelas.
Dans un mode de réalisation préféré, le tambour selon l'invention comporte
autant de
compartiments adaptés à contenir des matelas que de matelas à laver.
Dans un mode de réalisation encore plus préféré, le tambour selon l'invention
comporte
au moins deux compartiments. Préférentiellement le tambour selon l'invention
comporte
2,3,4, 5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,20,21,22,23 ou 24
compartiments.
Dans un mode de réalisation le plus préféré, le tambour selon l'invention
comporte 8
compartiments pouvant être séparé au besoin en 2, permettant d'avoir jusqu'à
16
compartiments. Cette séparation des compartiments peut s'effectuer à l'aide
d'un filet, ou
d'une plaque perforée, à placer dans le compartiment afin de le séparer en
deux parties.
Ce mode de réalisation présente l'avantage d'une part de permettre le lavage
d'un grand
nombre de matelas en une seule fois, et d'autre part, de permettre un
équilibrage plus
aisé du tambour.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les compartiments dudit
tambour
peuvent être séparés en deux à l'aide d'un filet en polyuréthane. Un tel filet
présente
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l'avantage de retenir les matelas sans les dégrader, tout en laissant passer
les liquides.
Cette séparation permet de diviser un compartiment adapté pour un grand
matelas (type
matelas deux personnes) en deux sous compartiments adaptés pour chacun
recevoir un
plus petit matelas (type matelas une personne). De ce fait, l'utilisateur
dispose de
5 compartiments toujours adaptés aux matelas en ce qu'ils ont des
dimensions très
proches de ceux-ci, de façon à limiter leurs mouvements lors de la rotation du
tambour.
Les compartiments selon l'invention ont des dimensions choisies pour être
proches, mais
supérieures, aux dimensions des matelas à laver. Ce choix dans les dimensions
est
10 important afin de limiter les mouvements des matelas dans la machine. De
tels
mouvement peuvent être à l'origine de dégâts sur les matelas, et peuvent
entrainer un
déséquilibrage du tambour à l'origine de balourd.
Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, lesdits compartiments
ont des
.. dimensions supérieures de l'ordre de 1 centimètre à 1m aux dimensions du
matelas.
Préférentiellement, les compartiments font entre 1 et 50 centimètres de plus
que les
dimensions du matelas. Encore plus préférentiellement, les dimensions du
compartiment
font entre 1 et 30 centimètres de plus que le matelas. De manière la plus
préférentielle,
les dimensions du compartiment font 10 centimètres de plus que les dimensions
du
matelas.
Dans un mode de réalisation particulier, les compartiments adaptés pour
contenir des
matelas ont une longueur comprise entre 141 et 300cm, préférentiellement une
longueur
comprise entre 141 et 250cm, plus préférentiellement une longueur comprise
entre 141
et 230, de manière la plus préférentielle une longueur comprise entre 141 et
210cm.
Dans un mode de réalisation particulier, les compartiments adaptés pour
contenir des
matelas ont une largeur comprise entre 71 et 300cm, préférentiellement une
largeur
comprise entre 71 et 250cm, plus préférentiellement une largeur comprise entre
71 et
230, de manière la plus préférentielle une largeur comprise entre 71 et 210cm.
La hauteur des compartiments est particulièrement importante afin de limiter
les
mouvements des matelas dans le tambour.
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Dans un mode de réalisation préféré, les compartiments adaptés pour contenir
des
matelas ont une hauteur comprise entre 6 cm et 60 cm, plus préférentiellement
une
hauteur comprise entre 6 et 50cm, de manière la plus préférentielle une
hauteur comprise
entre 6 et 40cm.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le tambour comprend des
compartiments de tailles différentes, chacun adaptés à une taille de matelas
différente.
On entend par cloison les différentes faces du compartiment parallélépipédique
adapté
à contenir des matelas. Les cloisons délimitent ainsi le compartiment.
Les cloisons délimitant les compartiments selon l'invention sont constituées
de toute
matière connue de l'homme du métier comme suffisamment solide pour résister
aux
forces s'exerçant lors du lavage et/ou de l'essorage.
Dans un mode de réalisation préféré, les cloisons sont constituées de la même
matière
que celle du tambour. De manière encore plus préférée, les cloisons sont en
acier
inoxydable. De plus, elles sont perforées afin de permettre la circulation de
liquide à
l'intérieur des différents compartiments du tambour. Une bonne circulation du
liquide
dans le tambour est importante car ces mouvements de liquides sont une des
bases de
l'action lavante d'une machine à laver.
Dans un mode de réalisation particulier, certains compartiments peuvent avoir
une ou
plusieurs de leurs faces formées par la paroi du tambour ou par un ou
plusieurs des
renforcements du tambour.
Dans un autre mode de réalisation préféré, les compartiments selon l'invention
sont
formés par des éléments de cloison reliant deux renforcements successifs,
lesdits
éléments de cloison étant perforés de manière à permettre la circulation de
liquide.
Dans un mode de réalisation particulier, le tambour comporte au moins un
compartiment
perforé de manière à permettre l'entrée de liquide dans le compartiment et la
sortie de
liquide dudit compartiment.
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Dans un mode de réalisation alternatif, les compartiments sont formés par des
plaques
perforées, parallèles et de même taille que les faces supérieures et
inférieures, venant
délimiter des compartiments disposés les uns au-dessus des autres, et
traversant le
tambour de part en part. lesdits compartiments sont ainsi délimités sur les
côtés par les
faces latérales droites et gauches, par les faces avant et arrière
respectivement en avant
et en arrière, et dans sa hauteur soit par l'une des faces ou supérieure ou
inférieure et
une desdites plaques perforées, soit par deux plaques perforées successives.
Dans un mode de réalisation préféré, le tambour comporte au moins une porte
permettant
un accès au tambour en vue du chargement, et permettant également d'éviter la
sortie
des matelas de leurs compartiments pendant l'action de lavage et/ou
d'essorage.
La porte se situe donc au niveau de la face avant du tambour, permettant
l'insertion des
matelas dans le tambour.
.. Dans un mode de réalisation comprenant deux faces ouvertes en regard l'une
de l'autre,
le terme au moins une porte désigne au moins une paire de portes réparties
équitablement entre les faces ouvertes. Ainsi, par au moins une porte on
entend ici une
porte sur la face avant permettant l'insertion des matelas, et une porte sur
la face arrière
permettant l'extraction des matelas.
Une porte selon l'invention correspond à une surface pleine ou ajourée,
pouvant
comporter un système d'ouverture automatisée et sécurisé ou pouvant être
utilisé
manuellement, et disposant d'un verrouillage rapide et sécurisé.
Dans un mode de réalisation encore plus préféré, le tambour est composé de 4
quarts
disposant chacun d'une porte pour l'entrée et d'une seconde en regard de celle-
ci pour
la sortie des matelas du tambour. Ainsi, le tambour dans ce mode de
réalisation dispose
de 4 portes sur sa face avant et 4 portes sur sa face arrière, chaque porte
permettant
d'accéder à un quart dudit tambour.
Dans un mode de réalisation particulier, le tambour comporte des pales,
situées sur la
face externe dudit tambour. Ces pales permettant, lorsque le tambour est en
rotation
dans la machine, d'insuffler un mouvement au liquide contenu dans la cuve, de
façon à
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maximiser les mouvements de liquide à l'origine de l'action lavante et donc
d'améliorer
la qualité et délai du lavage.
Dans un mode de réalisation particulier, le tambour comporte au moins deux
pales.
Préférentiellement, le tambour comporte un nombre de pales correspondant à un
multiple
de 4, afin d'en disposer le même nombre sur chaque face du tambour. Encore
plus
préférentiellement le tambour comporte 4, 8,12 ou 16 pales. De manière la plus
préférentielle, le tambour comporte 4 pales.
Les pales sont écartées de la face externe du tambour d'un angle compris entre
1 et 900
.
Préférentiellement, les pales sont séparées de la face externe d'un angle
compris entre
30 et 60 . Encore plus préférentiellement, les pales sont séparées de la face
externe d'un
angle de 45 .
Dans un mode de réalisation particulier, le tambour selon l'invention est
tronqué à ses
extrémités de façon à réduire son encombrement. Une réduction du volume du
tambour
permet de réduire sa taille et son poids, et ainsi le coût énergétique
nécessaire au bon
fonctionnement de la machine.
Préférentiellement, la troncature à une forme de prisme triangulaire, ôté de
chaque arête
du tambour. Une telle troncature permet de réduire la longueur des diagonales
du
tambour, permettant de réduire la taille de la cuve le contenant, et donc de
réduire la taille
de la machine comportant un tel tambour.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention ledit tambour est
amovible.
On entend par tambour amovible un tambour qui peut être inséré et extrait
d'une cuve de
machine à laver. Un tel tambour présente plusieurs avantages :
- D'une part, celui-ci est plus facile à charger, il peut notamment être
placé à
proximité du dispositif d'insertion/extraction des matelas que celui-ci soit
dans la
pièce, cela à l'inverse des tambours non extractibles, qui nécessitent un
dispositif
d'insertion/extraction des matelas qui soit accolé à la machine à laver.
- D'autre part, cela permet également de pouvoir disposer de plusieurs
tambours
pour une même machine. Ainsi, il est alors possible de disposer de tambours
chacun spécifiques d'une taille de matelas différente, et d'insérer sur la
machine le
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tambour correspondant le mieux aux matelas à laver. De même disposer de
plusieurs tambours amovibles permet aux utilisateurs de charger d'avance un ou
plusieurs tambours, afin de pouvoir accélérer la cadence de lavage en ayant
juste
à changer de tambour entre deux lavages successifs.
Dans un mode de réalisation encore plus particulier de l'invention, le tambour
selon
l'invention est compressible.
Un tel tambour peut être compressé par une pression de sa face supérieure vers
sa face
inférieure, afin d'essorer les matelas. Un tambour compressible selon
l'invention
comporte au niveau de ses quatre arêtes latérales des rails permettant de
faire coulisser
les plaques perforées parallèles aux faces supérieures et inférieures
définissant les
compartiments dudit tambour, de façon à réduire la hauteur des compartiments,
et ainsi
compresser les matelas placés dans chacun desdits compartiments.
Dans un mode de réalisation tout particulier de l'invention, le tambour est
amovible et
compressible. Il peut ainsi être compressé soit à l'intérieur de la machine à
laver, soit à
l'extérieur de celle-ci.
Dans un mode de réalisation particulier, le tambour comporte des portes,
permettant de
fermer les faces avant et arrière, de sorte que les matelas soient enfermés à
l'intérieur
du tambour, et ne sortent pas de
celui-ci.
Ces portes permettent d'éviter les mouvements des matelas entre le tambour et
la porte
de la cuve, qui peut abimer les extrémités des matelas.
Un second objet de l'invention concerne une machine à laver comportant un
tambour
selon l'invention.
Le terme machine à laver selon l'invention comprend à la fois la machine et
son bâti.
Une machine selon l'invention est une machine adaptée au lavage et à
l'essorage des
matelas. Elle reprenant les caractéristiques traditionnelles d'une machine à
laver
industrielle, notamment un tambour tournant autour d'un axe sensiblement
horizontal,
situé dans une cuve apte à contenir du liquide.
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On entend par bâti au sens de l'invention, une charpente rigide servant de
support aux
autres éléments.
Une machine à laver selon l'invention comporte une cuve étanche, apte à
contenir les
5 liquides utilisés pour le lavage des matelas.
Ladite cuve est destinée à accueillir un tambour selon l'invention. On entend
par cela,
qu'elle est d'une taille suffisante pour contenir un tambour selon
l'invention, et
suffisamment résistante pour résister aux mouvements de liquides causés par la
rotation
10 du tambour dans ladite cuve.
Dans un mode de réalisation particulier, l'invention concerne une machine à
laver
comprenant une cuve dans laquelle le tambour est monté amovible de sorte à
permettre
son insertion dans ladite cuve et son extraction de ladite cuve.
Dans un mode de réalisation particulier, la cuve est destinée à accueillir un
tambour
amovible selon un mode de réalisation. Une telle cuve doit alors présenter un
système
permettant la fixation dudit tambour amovible.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention le tambour
parallépipédique est
maintenu par un à plusieurs anneaux reliés entre eux par des rails de liaison
servant
aussi au guidage et maintien du tambour parallépipédique. Ces anneaux servent
de
pistes de roulement et d'entrainement du tambour parallépipède. Ledit système
de
fixation est composé de deux anneaux métalliques dans lesquels sont fixés
quatre rails
métalliques parallèles placés de façon à ce que chacun accueille une des
arrêtes du
tambour amovible selon l'invention, afin que ledit tambour se retrouve inscrit
dans chacun
des anneaux.
Ledit système de fixation sera mieux compris à la lecture des exemples.
Le système de fixation est mis en rotation par des moyens d'entrainement. De
tels
moyens d'entrainement peuvent par exemple être un système d'engrenage direct,
galets d'entrainement, chaîne ou courroie d'entrainement directe ou déportée,
avec un
ou plusieurs moteurs d'entrainement directs ou déportés.
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Dans un mode de réalisation encore plus particulier le tambour selon
l'invention, est placé
dans une cuve circulaire d'un diamètre égal à la diagonale dudit tambour.
Ladite cuve, et
le tambour fixé à celle-ci seront mis en mouvement par des moyens
d'entrainement tels
que ceux décrits précédemment, ce mode de réalisation présente l'avantage de
consommer moins d'eau et de nécessiter moins de matériaux pour sa construction
que
les machines traditionnelles comportant une cuve rectangulaire.
Dans un mode de réalisation particulier ladite cuve est en forme cylindrique,
ou quasi-
cylindrique, ou préférentiellement en forme de tonneau.
Un troisième objet de l'invention concerne un dispositif comprenant une
machine à laver
comportant un tambour selon l'invention et un système d'automatisation de
l'insertion des
matelas dans le tambour de la machine à laver.
Un tel système d'automatisation de l'insertion des matelas dans le tambour de
la machine
se compose d'une structure d'insertion et, de manière facultative, ledit
système
d'automatisation peut également comprendre :
- Une zone de convoyage au sol ou aérien
- Une zone tampon
- Une zone de déchargement
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le tambour de ladite
machine est
amovible, de façon à ce que celui-ci soit ôté de la machine à laver les
matelas, puis placé,
de façon manuelle ou non, en face du système d'automatisation selon
l'invention. Ce
mode de réalisation présente l'avantage d'être plus fonctionnel en ce qu'il ne
nécessite
pas que le système d'automatisation soit situé juste en face de la machine à
laver les
matelas, plus rentable car il permet d'améliorer le temps d'insertion ou
d'extraction des
matelas dans la machine à laver, plus adaptable du fait de pouvoir avoir
plusieurs
tambours amovibles de disponible avec des dimensions de compartiments adaptés
aux
caractéristiques ou contraintes des matelas lavés.
La structure d'insertion au sens de l'invention correspond à une structure
constituée de
différents étages de plateaux à billes. Chaque étage de la structure contient
le ou les
matelas à insérer dans un compartiment du tambour selon l'invention. Le nombre
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d'étages de la structure correspond généralement au nombre de compartiments
dans
ledit tambour. Ce dispositif d'insertion permet l'insertion simultanée de
l'ensemble des
matelas présents dans la structure, entrainant un gain de temps important par
rapport à
une insertion manuelle des matelas.
Dans un mode de réalisation préféré du tambour selon l'invention, celui-ci est
divisé en
quatre quarts par les renforcements du tambour. Dans ce mode de réalisation
préféré, la
structure d'insertion comporte autant d'étages que de compartiments présents
dans un
quart dudit tambour, de sorte à insérer dans une même opération l'ensemble des
matelas
présents dans la structure d'insertion dans un quart du tambour.
Dans un mode de réalisation encore plus préféré, la structure d'insertion est
adaptée
précisément à la forme et nombre de compartiment du tambour, soit dans un mode
de
réalisation le plus préféré 8 compartiments.
Un plateau à billes selon l'invention correspond à un plateau comprenant
une
multitude de billes destinées à permettre un déplacement facile des matelas
dans toutes
les directions. Un tel plateau est connu de l'homme du métier travaillant dans
la
manutention, les billes le composant sont parfois appelées billes de convoyage
ou encore
billes porteuses.
Dans un mode de réalisation préféré, le système d'automatisation comprend un
poussoir
et/ou au moins deux rouleaux.
Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif comprend en regard d'un
compartiment
du tambour, au moins un poussoir sur vérin permettant de pousser un matelas
dans la
direction du tambour et au moins deux rouleaux (15) guidant le matelas situés
entre ledit
poussoir et le tambour.
Chaque étage de la structure d'insertion comporte :
- Sur sa face avant, située en regard d'un compartiment du tambour, au
moins deux
rouleaux destinés à enserrer et guider les matelas.
- Sur sa face arrière, au moins un poussoir (ou élément poussant) sur vérin
permettant de pousser les matelas dans la direction du tambour.
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Les rouleaux selon l'invention sont situés en regard des extrémités
supérieures et
inférieures du compartiment du tambour. Ceux-ci ont pour rôle d'enserrer le
matelas afin
de diriger le matelas et de faciliter son insertion dans le compartiment lors
de la poussée
de celui-ci. Ils peuvent être libres ou motorisés.
Dans un mode de réalisation préféré, les rouleaux sont motorisés de sorte que
leur
rotation facilite le déplacement du matelas.
Dans un mode de réalisation encore plus préféré, les rouleaux disposent d'un
système
d'accroche afin de mieux agripper le matelas et de permettre une traction du
matelas par
les rouleaux, équivalente et simultanée à la poussée effectuée par le
poussoir. Cette
action combinée de traction et de poussée permet d'éviter les déformations du
matelas
pouvant avoir lieu si l'arrière du matelas, au contact du poussoir, est poussé
plus vite que
le reste du matelas ne se déplace.
On entend par système d'accroche, un rouleau ayant une structure comportant
des
éléments en relief permettant une meilleure prise sur le matelas. Un tel
rouleau englobe
de manière non limitative les rouleaux comportant des crans, des dents, des
crampons,
des brosses, des pics, des clous...
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le système d'accroche
selon
l'invention peut être un système d'aspiration venant en succion accrocher le
matelas afin
de permettre de tracter le matelas.
On entend par vérin une pièce destinée à créer un mouvement mécanique. Le
vérin peut
être de type hydraulique, ou pneumatique ou électrique, ou de tout autre type
connu de
l'homme du métier.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le vérin effectue un
mouvement de
translation en direction du tambour, de façon à pouvoir pousser les matelas à
l'intérieur
de celui-ci.
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Le poussoir selon l'invention est une pièce destinée à transmettre la poussée
fournie par
le vérin. Il peut être constitué de tout ce qui peut permettre de pousser un
matelas. De
manière non limitative, un poussoir au sens de l'invention peut être : une ou
plusieurs
surface(s) plane(s), une ou plusieurs tiges...
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le poussoir est constitué
par une
plaque horizontale, faisant approximativement la taille du plus petit côté du
matelas, afin
de pouvoir pousser celui-ci dans le tambour selon l'invention.
Ainsi, le matelas situé sur le plateau à billes est poussé par le mouvement du
vérin au
travers les rouleaux jusqu'à ce que celui-ci pénètre entièrement dans le
compartiment du
tambour situé en regard desdits rouleaux.
Dans une version préférée de l'invention, chaque étage de la structure
comporte au
moins deux rouleaux et au moins un poussoir, qui vont dans le même temps
pousser les
matelas de chaque étage dans leurs compartiments respectifs dans le tambour.
Les différents étages de la structure d'insertion peuvent être chargés
manuellement, il
suffit au(x) manipulateur(s) de poser le matelas sur le plateau à billes et de
l'aligner en le
faisant glisser sur le plateau à billes.
Dans un mode de réalisation particulier, les différents étages de la structure
d'insertion
sont chargés automatiquement.
Cette insertion automatique s'effectue soit à partir de convoyeurs, soit à
partir d'une zone
tampon permettant le chargement simultané de tous les étages de la zone
d'insertion.
La zone de convoyage au sens de l'invention correspond à un module destiné à
acheminer les matelas un à un jusqu'à la structure d'insertion ou jusqu'à la
zone
tampon . Elle comporte n'importe quel type de convoyeurs connus de l'homme du
métier tel qu'un convoyeur à bandes ou un convoyeur à rouleaux.
Préférentiellement, le
ou les convoyeur(s) sont motorisés.
La zone tampon au sens de l'invention correspond à une zone destinée à stocker
les
matelas en vue de leur chargement dans la zone d'insertion. Cette zone
correspond à
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une structure composée d'autant d'étages de convoyeurs que le nombre d'étages
présents dans la structure d'insertion. L'intérêt principal de cette zone est
de réduire le
temps total d'insertion dans le tambour, en préparant les matelas destinés à
être insérés
dans le tambour pendant que des matelas sont en cours d'insertion.
5
Dans un mode de réalisation préféré dans lequel le tambour comporte plusieurs
quarts,
la zone tampon permet de préparer les matelas destinés à être insérés dans un
quart de
tambour pendant que d'autres sont en cours d'insertion dans un autre quart.
10 Dans un mode de réalisation alternatif, le système d'automatisation
comporte plusieurs
zones tampon destinées à stocker les matelas en vue de les charger dans la
zone
d'insertion. La présence de plusieurs zones tampon permettant de réduire
encore le
temps total d'insertion dans le tambour.
15 Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les convoyeurs de la
zone tampon
sont motorisés.
Dans un autre mode de réalisation préféré, la structure de la zone tampon
comporte un
système permettant de faire varier la hauteur de celle-ci. Un tel système peut
notamment
20 être composé de vérins. La variation de hauteur de la structure permet
de réduire les
efforts à fournir aux manipulateurs pour placer les matelas dans la zone
tampon.
Dans une version alternative de ce mode de réalisation, le dispositif comporte
également
un système de convoyeurs. Ledit système de variation de hauteur rend ainsi
possible le
chargement des différents plateaux de la zone tampon depuis le convoyeur en
adaptant
la hauteur de la structure de sorte que chaque plateau de celle-ci puisse se
placer à tour
de rôle à flanc du convoyeur, afin d'y charger un matelas.
La zone de déchargement au sens de l'invention correspond à une zone
constituée d'un
plateau à billes et/ou à rouleaux, permettant de placer les matelas dans le
dispositif
d'automatisation. Les matelas sont sortis des camions ou tout autre véhicule
de transport
de marchandises ou amenés depuis des chariots de transports, puis déposés un à
un,
soit manuellement, soit par une machine, sur le plateau à billes et/ou à
rouleaux. Le
plateau à billes permet d'orienter sans efforts tous les matelas dans le même
sens avant
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de les envoyer sur le convoyeur. Les rouleaux permettent quant à eux, de
guider plus
facilement les matelas dans la direction souhaitée.
Dans un mode de réalisation préféré dudit dispositif, celui-ci comprend une
structure
d'insertion, une zone tampon, des convoyeurs et une zone de déchargement.
Dans des modes de réalisation alternatifs, le dispositif comporte une
structure d'insertion
et un ou plusieurs modules choisis parmi : une ou des zones tampons, un ou des
convoyeurs, une ou des zones de déchargement.
Dans les modes de réalisation alternatifs ne comportant pas de zone tampon, la
structure
de la zone d'insertion comporte un système permettant de faire varier la
hauteur de celle-
ci. Un tel système peut notamment être composé de vérins. La variation de
hauteur de la
structure permet de réduire les efforts à fournir aux manipulateurs pour
placer les matelas
dans la zone d'insertion.
Dans une version alternative de ce mode de réalisation comportant un
convoyeur, ledit
système de variation de hauteur rend possible le chargement des différents
plateaux de
la zone d'insertion depuis le convoyeur en adaptant la hauteur de la structure
de sorte
que chaque plateau de celle-ci puisse se placer à tour de rôle à flanc du
convoyeur, afin
d'y charger un matelas.
EXEMPLES DE REALISATION
ler mode de réalisation :Figure 1
Le tambour (1) pour machine à laver est en forme de parallélépipède rectangle
dont les
arêtes dans sa longueur sont tronquées (7). Il peut tourner autour d'un axe
(2).
Ledit tambour (1) comporte des renforcements perforés (3) délimitant 4 quarts
dans le
tambour.
Chaque quart comporte 4 compartiments (4) délimités par les renforcements (3)
et les
éléments de cloison (5)
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Ledit tambour comporte également 4 pales (6), chacune traversant l'extérieur
des faces
dans le sens de la longueur, lesdites pales étant écartées de la face d'un
angle de 45 .
Système d'automatisation : Figure 2
Le dispositif selon l'invention se compose d'une machine à laver les matelas
(8)
comportant un tambour selon la figure 1 et d'un système d'insertion automatisé
des
matelas dans la machine.
Le système d'insertion comporte :
- Une zone de chargement (9) composée de plateaux à billes (10)
- Une zone de convoyage (11) constituée d'un convoyeur à rouleaux (12)
reliant la
zone de chargement à la zone tampon
- Une zone tampon (13) à 4 étages comportant des plateaux à rouleaux
automatisés
à chaque étage.
- Une zone d'insertion à 4 étages (14) comportant des plateaux à billes à
chaque
étage, lesdits plateaux à billes étant alignés avec les 4 compartiments du
tambour
selon l'invention. Chaque étage comportant, situé à fleur de leur compartiment
respectif du tambour, deux rouleaux à crampons (15) et un système de poussoir
(16) comportant un vérin (17).
Le matelas est chargé à plat sur la zone d'insertion, où il sera orienté grâce
au plateau à
billes. Le matelas est orienté de façon à ce que sa longueur soit
perpendiculaire à la
direction des rouleaux du convoyeur. Le matelas va ensuite avancer le long du
convoyeur
jusqu'à passer sur un des plateaux de la zone tampon placé à flanc du
convoyeur.
Pendant qu'un matelas avance sur le convoyeur, un autre est placé sur la zone
d'insertion
et ainsi de suite.
Lorsqu'un matelas est chargé dans la zone tampon, les vérins (17) vont faire
varier la
hauteur de la structure afin de faire correspondre un étage vide de la
structure avec la fin
du convoyeur, de sorte que le matelas suivant placé sur le convoyeur passe sur
le plateau
de la zone tampon. Une telle opération sera répétée jusqu'à ce que les 4
étages de la
zone tampon soient remplis.
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La zone tampon est ensuite alignée sur la zone d'insertion, de sorte que les 4
étages de
la zone tampon comportant chacun un matelas, soient alignés avec un étage de
plateau
à bille de la zone d'insertion. Les rouleaux des 4 étages vont être activés,
afin de faire
déplacer simultanément les 4 matelas dans la zone d'insertion.
Les matelas situés sur les 4 plateaux à billes de la zone d'insertion vont
être poussés en
direction de leurs compartiments respectifs dans le tambour par des poussoirs
(16) sur
vérins. Arrivés au bout du plateau à billes, ils sont enserrés par deux
rouleaux à crampons
(15) qui par leur rotation vont contribuer au déplacement des matelas vers les
compartiments du tambour, tout en limitant les déformations dues à la pression
des
vérins.
Pendant l'étape d'insertion des matelas dans le tambour, d'autres matelas sont
acheminés dans la zone tampon via le convoyeur.
Lorsque l'insertion des matelas est terminée, les vérins vont reculer pour
reprendre leur
place initiale, dans le même temps, le tambour de la machine va tourner afin
de présenter
un quart vide en regard de la zone d'insertion.
Les étapes précédentes seront alors répétées, à partir du déplacement
simultané des 4
matelas depuis la zone tampon vers la zone d'insertion, jusqu'à ce que les
quatre quarts
du tambour soient chargés.
.. Second mode de réalisation : Figure 3
Le tambour (1) pour machine à laver est en forme de parallélépipède rectangle.
Il est
amovible en insertion comme en extraction. Il est mis en rotation à l'aide de
galets
d'entrainement (18) situés sur trois anneaux extérieurs (19) formant des
bandes de
roulement. Les anneaux (19) sont reliés par quatre glissières traversantes
(20)
maintenant le tambour lors de sa rotation et servant au guidage de celui-ci
lors de son
insertion et son extraction afin de faciliter celle-ci.
L'ensemble est intégré dans une cuve (21) comportant deux portes opposées (non
représentées) soutenue par des piliers formant l'intégralité de la machine à
laver.
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Le tambour (1) comporte des parois perforées ainsi que des renforcements (3)au
niveau
de ses arêtes. Ainsi que des portes, permettant de fermer le tambour pour
empêcher la
sortie des matelas du tambour.
.. Le tambour comprend des compartiments (4) formés de cloisons (5) et
superposés, ayant
une forme de parallélépipède rectangle.
Le tambour est compressible. Il comporte pour cela des rails au niveau de ses
arêtes
latérales, permettant de faire coulisser les parois des compartiments en
direction de la
.. face inférieure du tambour.
Troisième mode de réalisation : Figure 4
Le tambour (1) pour machine à laver est en forme de parallélépipède rectangle.
Il est
amovible en insertion comme en extraction. Le tambour vient s'insérer dans une
cuve
(21) cylindrique ou quasicylindrique , au moyen de quatre glissières
traversantes (20),
parallèles, accueillant chacune une des arêtes du tambour, de façon à le
maintenir lors
de sa rotation, mais aussi de faciliter son insertion et son extraction de
ladite cuve.
La cuve est mise en rotation à l'aide de galets d'entrainement (18) situés sur
l'extérieur
de la cuve.
Le tambour (1) comporte des parois perforées ainsi que des renforcements (3)
au niveau
de ses arêtes.
Le tambour comprend des compartiments (4) formés de cloisons (5) et
superposés,
ayant une forme de parallélépipède rectangle .
Le tambour est compressible. Il comporte pour cela des rails au niveau de ses
arêtes
latérales, permettant de faire coulisser les parois des compartiments en
direction de la
face inférieure du tambour.
Ledit tambour comporte également 4 pales (6), chacune traversant l'extérieur
des faces
dans le sens de la longueur, lesdites pales étant écartées de la face d'un
angle de 45 .
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Figure 5A et Figure 5b tambour à l'état non compressé (5A) et à l'état
compressé
(5B)
Le tambour comporte des rails (22) au niveau de ses arêtes latérales,
permettant de
5 faire coulisser les parois (5) des compartiments (4) en direction de la
face inférieure du
tambour (23).
La figure 5B présente le tambour lorsqu'une force s'exerce sur sa face
supérieure, en
direction de la face inférieure. Les parois supérieures et inférieures des
compartiments
10 .. vont alors coulisser le long des rails (22) en direction de la face
inférieure, entrainant une
diminution de la hauteur desdits compartiments.
