Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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La présente invention concerne un dispositif de
fixation d'une poignée sur un ustensile culinaire tel que
casserole, poêle, etc
On connaît déjà de nombreux moyens de fixer une
poignée sur Ie corps d'un ustensile culinaire. La poignée
peut être surmoulée d'un seul tenant sur le sorps et, dans ce
cas-, el~e est indémontable et irréparable.
~ l'inverse, elle peut être amovible, la partie
isolante étant indépendante de la fixation sur l'ustensile
et pouvant ainsi se fixer ou se désolidariser aisément, à l'aide
d'un mouvement de glissement ou de rotation par exemple. Cette
solution, si elle présente l'avantage d'un encombrement réduit
pour le rangement, n'est pas toujours très commode pour l'utili-
sateur et n'est pas très fiable~
L~ poignée peut également être clipsable, c'est-à-dire
solidaire de la fixation par 4n dispositif à ressort, mais
alors elle ne peut être démontée et, en cas d'accident, il
faut casser complètement la poignée et la remplacer par une
neuve.
Elle peut être enfin interchangeable; la partie
isolante, généralement solidaire de la fixation, est assemblée
sur le corps par une vis et peut être ainsi facilement démontée
ou remplacée. Mais les vis, même nickelées ou cadmiées, se
corrodent assez rapidement au contact de l'eau de vaisselle
ou des agents alimentaires. De plus, les matériaux utilisés
présentant des différences de dilatation importantes, il
apparaît,à la suite des variations de température auxquelles
est soumis l'ustensilc, un jeu dans la fixation qui entraîne
assez rapidement un desserrage de la vis désagréahle pour
l'utilisateur.
Le dispositif de fixation selon l'invention permet
l'échange d'une poignée accidentée par une nouvelle, sans faire
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appel ni à des vis, ni à des ressorts. I1 présente une
résistance mécanique satisfaisante et évite tout risque de
corrosion. De plus, l'opération d'assemblage en atelier est
particulièrement rapide.
L'invention a pour objet un dispositif de fixation
d'une poignée sur un ustensile culinaire comportant un corps,
ce dispositif comprenant une patte d'attache solidaire du
corps, une goupille, la poignée comportant un évidement pour
pouvoir s'emmancher sur la patte d'attache, la patte et
la poignée comportant chacune un orifice pour le passage de
la goupille, le bord de l'orifice de la patte opposé au corps
de l'ustensile présentant un profil en pente permettant de
faire avancer la goupille vers le corps lorsqu'on l'enfonce,
la goupille comportant en outre des moyens empêchant sa
remontée.
La goupille est réalisée de préférence en un matériau
thermoplastique présentant une bonne résistance mécanique
et thermique, tel qu'un polycarbonate ou un polysulfone.
Ce type de fixation permet d'avoir une poignée
largement évidée. Pour empêcher la remontée de la goupille,
on prévoit avantageusement deux ergots moulés en une épaisseur
sur la tête de la goupille. Ces ergots, comprimés lors du
passage de la goupille dans l'orifice de la poignée reviennent
à leur forme initiale en pénétrant dans l'évidement et bloquent
la goupille qui ne peut plus remonter.
La goupille a, de préférence, une section oblongue
qui facilite son orientation.
D'autres particularités de l'invention apparaitront
au cours de la description d'un mode de réalisation faite
au regard des dessins annexés qui représentent:
- figure 1, une coupe longitudinale de la poignée et de la
B -2-
los()~ao
fixation
- figure 2, une coupe transversale de la poignee selon le
plan AA'
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- figure 3, une coupe transversale de la poignée selon le
plan BB'
- figures 4,5 et 6, respectivement une vue de face, de
côté et de dessus de la goupille.
Sur le corps 1 de l'ustensile culinaire est fixée,
par exemple par soudure, une patte d'attache métallique 2
ayant un profil en U renversé. Cette patte comporte sur sa
face supérieure un orifice 3 destiné au passage de la goupille.
Le bord 4 de cet orifice, du côté opposé au corps, comporte un
profil en pente. L'autre bord peut présenter une languette S
pour le guidage de la goupille.
La poignée 6 est réalisée généralement en un matériau
thermodurcissable résistant à la chaleur tel que la bakélite.
Elle présente un évidement intérieur 7 de forme telle que la
poignée puisse s'emmancher sur la patte d'attache et coulisser
sur celle-ci avec un jeu faible.
La poignée comporte à sa partie supérieure un orifice
8 pour le passage de la goupille et son maintien après montage.
La goupille 9 est réalisée de préférence en un
matériau thermoplastique tel qu'un polycarbonate ou un poly-
sulfone. Elle comporte une tête 10 de forme correspondante
à l'orifice 8 de la poignée et un fût 11 qui peut avoir
avantageusement une section oblongue lui conférant une meilleure
résistance mécanique et permettant une orientation facile de
la pièce au montage.
Pour monter la poignée sur l'ustensile, on emmanche
la poignée 6 sur la patte d'attache 2 jusqu'à ce que les deux
orifices 3 et 8 soient l'un en face de l'autre, on introduit
la goupille dans l'orifice 8 puis dans l'orifice 3 de la patte.
Grâce au bord en pente 4 la goupille et la poignée avancent
vers le corps 1 de manière à venir se serrer contre ce corps,
soit directement, soit par l'intermédiaire d'un cache de
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laso~oo
protection 12.
L'extrémité inférieure du fût 11 de la goupille
vient alors se loger dans un trou 13 situé dans la`partie
inférieure de la poignée au droit de l'orifice 8. Le trou 13
peut être borgne ou déboucher sur la face inférieure de la
polgnée, permettant dans ce dernier cas de chasser la goupille
pour remplacer la poignée.
Pour empêcher la remontée de la goupille, la tête 10
comporte deux ergots 14 symétriques moulés en légère surépaisseur.
Lors de l'enfoncement de la tête 10 dans l'orifice 8, ces ergots
sont comprimés et lorsqu'ils parviennent dans l'évidement 7
ils reprennent leur forme initiale et forment des clips qui
bloquent la remontée de la goupille sous l'effet des efforts,
jeux ou dilatation. Ces ergots 14 ont, par exemple, une forme
prismatique à section triangulaire dont la base est située
vers le haut.
On pourrait obtenir le même résultat en munissant le
fût ll de la goupille de crans au voisinage de l'origice 3
de la patte métallique. Les crans s'encastrant dans le bord
de la pente 4 de l'orifice 3 empêcheraient également la remontée
de la goupille.
La fixation selon l'invention permet d'utiliser une
poignée largement évidée et donc allégée et peu coûteuse. Le
remplacement de la poignée, en cas de besoin, se fait sans
difficulté en détruisant ou en chassant la goupille.
L'assemblage en atelier se fait par l'application
d'une simple pression ce qui est plus rapide et moins onéreux
qu'un vissage.
Enfin, en donnant à la partie visible de la tête 10
de la goupille une forme et une couleur déterminées, on peut
créer un signe distinctif permettant à la clientèle d'identifier
rapidement la marque de l'ustensile. Des formes et des couleurs
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variées permettent, en outre, de différencier des séries ou
des qualités différentes.
