Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
La pré6ente invention concerne un cintre antivol.
On utilise couramment des cintres en bois, métal ou
matière plastique, qui comportent une baguette supérieure in-
clinée vers le bas de chaque côté du cintre et à la partie su-
périeure et centrale de laquell0 est fixé un crochet de sus-
pension. Ces cintres comportent en outre éventuellement une
baguette inférieure horizontale s~étendant entre les deux extré-
mités inférieures de la baguette supérieure. Cette baguette
supérieure sert à suspendre des vestes, manteaux, robes, etc
tandis que la baguette inférieure horizontale est utilisée pour
d'autres articles tels que des pantalons.
Ces cintres sont normalement suspendus, par leurs
crochets, à des barres horizontales et de ce fait ils peuvent
être volés très aisément avec les vêtements qu'ils supportent.
La présente invention vise essentiellement à remédier
à cet inconvénient grâce à la prévision d~un cintre de concep-
tion particulièrement simple et muni d'un dispositif antivol.
A cet effet ce cintre antivol comportant au moins une
baguette supérieure destinée à supporter un vêtement~ baguette
dont les deux branches latérales sont inclinées vers le bas et
qui porte, dans sa partie centrale, un crochet de suspension
s~étendant verticalement et dont la partie supérieure courbée
est destinée à être accrochée à une barre de suspension, est
caractérisé en ce qu~il comporte au moins un bras formant mâ-
choire de pince, monté mobile dans le plan du cintre et dont
l'extrémité mobile peut venir s~appliquer contre une partie
du bord supérieur de la baguette formant support du vêtement,
pour pincer ainsi, en position de fermeture, un vatement suspen-
du au cintre entre le bras e-t la baguette, et des moyens de
verrouillage du bras mobile en position de fermeture.
Les moyens de verrouillage sont avantageusement cons-
titués par un mécanisme unique logé dans la partie centrale du
cintre et pouvant être manoeuvré au moyen d~une clé utilisée seu-
lement par un vendeur de magasin. Suivant une caractéristique
complémentaire de l~invention, le cintre comporte un organe mo-
bile assurant la fermeture complète du crochet autour de la
barre de suspension, cet organe mobile pouvant être actionné
par le mécanisme de verrouillage de manière à pouvoir libérer
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L3~7
le cintre de ga barre de suspension au moyen de la clé comman-
dant le mécanisme de verrouillage. Le cintre suivant l'invention
of~re l'avantage d'etre maintenu en permanence attaché à sa
barre de suspension et de ne pouvoir être séparé de cette der-
nière qu'à la suite d'une intervention manuelle d'un vendeur.
De la même fa~on les divers vêtements suspendus au cintre ne
peuvent être détachés de celui ci qu'après intervention ma-
nuelle d'un vendeur. On évite ainsi à coup sûr tout risque
de vol.
On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs,
diverses formes d'exécution de la présente invention en référen-
ce au dessin annexé sur lequel :
La figure 1 est une vue en élévation schématique d'un
cintre antivol suivant l'invention.
La figure 2 est une vue en pe7spective schématique
d'une vari.ante d'exécution.
Le cintre antivol représenté sur la figure 1 comprend
une baguette supérieure arquée 1 entre les extrémités inférieures
de laquelle s'étend une baguette rectiligne horizontale 2. Sur
la baguette supérieure arquée 1 sont suspendus des vêtements
tels que vestes, manteaux, etc. alors que la baguette inférieu-
re horizontale 2 sert à supporter des pantalons ou autres arti-
cles similaires. La baguette supérieure arquée 1 est solidaire
d'une fa~on connue, dans sa partie centrale 1a qui constitue son
sommet, d'un crochet 3 qui est ~estiné à porter sur une barre
de suspension 4.
Le cintre antivol représenté sur la figure 1 comprend
deux bras 5, 6 formant mâchoires de pince , qui s'étendent laté-
ralement au-dessus de la baguette arquée supérieure 1. Ces deux
bras 5, 6 sont montés mobiles verticalement, dans le plan du cin-
tre et ils peuvent ainsi coulisser entre une position de fermeture
représentée en trait plein sur la figure 1 et une position
d'ouverture indiquée partiellement en traits mixtes~ Ces deux
bras 5 et 6 sont réunis par une traverse horizontale 7 dont est
issue, vers le haut, une partie formant griffe 1a et qui est
un des éléments constitutifs du crochet 3. Cette griffe 1a
est recourbée à sa partie supérieure et en position de ferme-
ture sa partie extrême recourbée se trouve à l'alignement d'une
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13~7
....
patte vertlcale fixe 8 issue du bord supérieur de la partie cen-
trale 1a . En position de fermeture, la partie 3a formant griffe
et la patte verticale 8 entourent complètement la barre de
suspension 4 et empêchent ainsi que le cintre ne soit détaché
de cette barre.
Les bras 5,6 formant mâchoires de pince sont recour-
bés ou inclinés en direction des deux branches de la baguette
supérieure 1 et ilsse terminent de préférence, à leurs extrémi-
tés in~érieures, par des patins d~appui 9, 10 qui peuvent être
par exemple en mousse plastique. En position de fermeture ces
patins sont appliqués sous pression contre les bords supérieurs
des deux branches de la baguette arquée 1, empêchant ainsi qu'un
vêtement tel que veste, manteau, ne soit enlevé du cintre.
Le cintre représenté sur la figure 1 comporte également
des moyens pour assurer l~immobilisation d'un pantalon sur la
baguette in~érieure horizontale 2. Ces moyens comprennent une
barre verticale 11 qui est solidaire de la traverse horizontale
7 et qui s'étend vers le bas à partir de cette derniere. Cette
barre verticale 11 traverse un logement vertical ménagé dans la
2~ partie centrale et supérieure 1a de la baguette arquée 1 et se
termine, à son extrémité inférieure, par un patin 12 venant en
appui contre la baguette rectiligne horizontale 2. On voit qu'en
position de fermeture un pantalon placé sur cette baguette 2
se trouve être immobilisé en étant pincé entre le patin 12 et
la baguette 2.
Le cintre antivol représenté sur la figure 1 comporte
ainsi un ensernble mobile verticalement 9 cet ensemble monobloc
comprenant les deux bras latéraux 5, 6 formant mâchoires de
pince , la ~arre verticale 11 formant pince de pantalon et la
partie formant griffe 3a du crochet 3. Cet ensemble est main-
tenu en position de fermeture par un mécanisme de verrouillage
approprié 13 logé dans la partie centrale la de la baguette
arquée 1. Ce mécanisme de verrouillage 13 peut comporter par
exemple un cliquet 14 articulé autour d~un axe 15 et sollici-
té par un ressort 16 en direction d~une crémaillère 17 ménagéedans un bord de la barre verticale llo Ainsi l~ensemble des
éléments mobiles 5,~ 6, 11 et 3a est maintenu fermement en posi-
tion de fermeture par le cliquet l5 sollicité par le ressort 16.
.
~, , .
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Le mécanisme de verrouillage 13 peut être action~é au moyen
dlune serrure manoeuvrée par une clé introduite dans un trou
17. Cette clé permet de faire tourner le cliquet 14 dans le
sens des aiguilles d~une montre sur la figure 1, de manière à
le dégager de la crémaillère 17 et à pouvoir ainsi soulever la
griffe 3a, ce qui provoque l'ouverture du crochet 3, et soulever
également les bras latéraux 5, 6 et la barre 11, ce qui libère
les vêtements portés par le cintre.
Les dents de la crémaillère 17 sont avantageusement
conformées de telle facon qulil suffise de repousser vers le
bas llensemble mobile verticalement pour assurer un verrouillage
automatique en position de fermeture.
On voit d~après la description qui précède qulil est
impossible, sans avoir actionné préalablement le mécanisme de
verrouillage 13, aussi bien d~enlever l~cnsemble du cintre de
la barre de suspension 4 qui le porte que d'enlever des vête-
ments placés sur ce cintre.
Bien que dans l~exemple décrit précédemment le cintre
comporte deux bras latéraux 5, 6, il va de soi qulil pourrait
aussi bien n'en cornporter qu'un seul. Par ailleurs la partie
mobile 3a faisant partie du crochet 3 pourrait être actionnée
indépendamment au lieu d~être solidaire des bras mobiles 5, 6.
Dans la variante d~exécution illustrée sur la figure
2, le cintre antivol suivant l~invention comporte deux bras la-
térau~ 21, 22 qui sont articulés sur la partie supérieùre etcen-trale la de la baguette arquée 1, autour d~axes perpendicu-
laires au cintre. Autrement dit les deux bras 21, 22 peuvent
pivoter tout en restant dans le plan du cintre~ Ils peuvent
occuper une positiond'ouverture dans laquelle ils sont relati-
vement écartés de la baguette arquée supérieure 1, ainsi qu'ilest représenté sur la figure 2, et une position de fermeture
dans laquelle des patins 23, 24 qu'ils portent à leurs extrémi-
tés mobiles, sont plaqués sur le bord supérieur de la baguette
arquée 1. là encore le cintre 1 est pourvu d~un mécanisme de
verrouillage 13 qui peut être manoeuvré au moyen d~une clé et
qui permet de faire pivoter les bras 21, 22 vers leur position
d~ouverture lorsqu'on veut dégager un vêtement du cintre. le
mécanisme 13 commande, comme dans le cas précédent, un organe
mobile qui assure la fermeture totale ou l~ouverture du crochet
de suspension 3.
, . . . . .
