Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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L'invention concerne le domaine des couvertures de bâtiments
et plus particulièrement les couvertures en tuiles mécani
ques.
L'une des difficultés de la pose de tuiles est
la nécessité d'effectuer un calepinage très précis, c'es~
à-dire de déterminer avec le plus d'exactitude possible le
nombre de tuiles à utiliser pour une couverture donnée et
plus encore la va'eur de l'écartement relatif des tuiles
dans le sens de la pente, aussi bien que transversalement~
Cette opération est très importante. En effet9
si en cours de pose on s'aperçoit que le calepinage a é~é
mal fait, il est impossible, avec les tuiles actuellement
connues, de rattraper l'erreur en jouant sur l'écartement
des tuiles restant à poser. Il faut déposer les tuiles
15 déjà posées et recommencer entièrement I'opération.
Des sommes très importantes ont été investiesS
tant en France qu'à l'étranger, pour tenter de résoudre cette
difficulté, mais jusqu'à présent sans succès.
La présente invention procure un système de ~ui~
les qui-permet un réglage en cours de pose de l'écartement
des tuiles entre elles tout en conservant une bonne étanché-
ité et qui, de ce fait, autorise un rattrapage d'une erreur
de calepinage.
A cet effet, l'invention prévoit l'utilisation
d'un système de tuiles à deux composants, à savoir : une
tuile de courant à fond plat muni de deux bords longitudi
naux relevés en oblique vers l'extérieur et une tuile de
couverture, destinée à venir reposer par ses bords longitu-
dinaux sur le fond de paires de tuiles de courant juxtapo-
sées, ledit système étant caractérisé en ce que la tuile decourant comporte sur ses bords deux encoches alignées9 des-
tinées à coopérer avec une cloison transversale disposée
près d'une extrémité de la tuile de couverture.
Ainsi, en faisant coulisser latéralement les
deux tuiles de courant recouvertes par la tuile de couver-
ture, on peut obtenir une variation d'écartement entre le
point où les bords relevés de deux tuiles de courant sont en
butée l'un avec l'autre et le point où ils sont en butée
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contre les faces latérales opposées de la tuile de couver-
ture avec laquelle ils coopèrent.
Selon une variante de réalisation avantageuse~
les faces latérales de la tuile de couverture sont entail~
lées à l'extrémité qui porte la cloison pour rattraper ia
superposition des tuiles de courant dans le sens de la
pente.
La hauteur de la cloison correspond à celle des
encoches et la profondeur des entailles correspond au rec:ou~-
vrement des tuiles.
Les tuiles de courant comportent en outre, surla face inférieure de leur fond, un talon destiné à permet-
tre leur blocage sur les liteaux de la toiture.
Le réglage du recouvrement des tuiles dans le
sens de la pente s'effectue donc en déterminant l'écarte--
ment des liteaux.
Près de son ouverture inférieure, la tuile de
couverture est munie de façon connue, d'un verrou aérodyna-
mique, sous forme de deux ou plusieurs nervures.
D'autres caractéristiques et avantages de l'in~
vention ressortiront de la description qui va suivre dlun
exemple de réalisation donné à titre non limitatif. La des-
cription sera faite en reférence au dessin annexé, dans
lequel :
La figure 1 est une vue en perspective de dessus
d'une tuile de courant conforme à l'invention;
La figure 2 est une vue en perspective de dessous
de la tuile de la figure 1;
La figure 3 est une vue en perspective de dessus
d'une tuile de couverture conforme à l'invention;
La figure 4 est une vue en perspective de des
sous de la tuile de la figure 3;
La figure 5 est une vue en perspective d'un frag-
ment de toiture réalisé avec les tuiles des figures précé-
dentes.
La tuile de courant 1, représentée aux figures1 et 2 comporte un fond rectangulaire 2 plat, muni à ses
côtés longitudinaux de bords obliques 3, divergeant vers
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l'extérieur et vers le haut.
Dans l'exemple représenté, les bords obliques 3
présentent une courbure convexe. Cette forme préféren~
tielle facilite le démoulage des tuiles lors de la fahrica-
tion.
Pratiquement au tiers de sa lon~ueur à partir du
bas, chaque bord 3 comporte une encoche 4qs~étend presque
jusqu'au fond 2.
Sur sa face inférieure, la tuile de courant 1
comporte en outre, près de son extrémité supérieure9 un
talon 5, destiné à assurer le blocage de la tuile sur les
liteaux.
A son extrémité inférieure9 cette face inférieure
est munie de deux nervures 6 formant verrou aérodynamiqueO
La tuile de couverture 7, représentée aux figures
3 et 4, est de forme extérieure semi-circulaire. Près de
son extrémité supérieure, ses flancs comportent deux décou~
pes 8, destinées à rattraper la marche constituée par deux
tuiles de courant superposées.
Dans le plan de son extrémité arrière9 la tuile
de couverture comporte une cloison verticale 9, destinée à
venir se loger dans les encoches 4 d'une tuile de courank
Près du nez, sur sa face inférieure, la tuile de
couverture 7 comporte elle aussi deux nervures lO formant
verrou aérodynamique.
Les dimensions respectives des deux éléments
sont sensiblement les suivantes :
- tuiles de courant : H = 420 mm, 1 - 185 mm,
- tuile de couverture : H = 420 mm, 1 = 250 mm.
Les encoches 4 de la tuile de courant l sont pla-
cées environ à 120 mm du nez de la tuile.
Toutes ces dimensions sont données à titre illus-
tratif, elles peuvent varier. En particulier, l'emplacement
des encoches 4 de la tuile de courant1peut être situé à tout
endroit désiré le long des bords 3, selon le recouvrement
choisi en fonction de la pente du toit. Ainsi, certaines
tuiles 1 pourront avoir leurs encoches 4 situées à 90 mm du
nez (faible recouvrement9 forte pente), d'autres à 150 mm
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(fort recouvrement, faible pente).
De même, on pourra déplacer plus ou moins la
cloison 9 à l'intérieur de la tuile de couverture 7.
Enfin, la forme générale des tuiles, tant de
couverture que de courant, pourra être modifiée en onci:l.or~
du type de toiture à réaliser.
Selon une variante de réalisation avantageuse
non représentée, la tuile de courant peut comporter une
succession d'encoches 4 correspondant au~ divers recouvre~
ments les plus couramment utilisés.