Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
2~520
La présente invention consiste en un
objet servant ~ allumer un feu et au procédé de
fabrication de cet allume-feu.
L'innovation réside dans la nature des
composants de cet allume-feu et dans leur
arrangement particulier résultant en un produit
fonctionnel, efficace, sécuritaire, résistant
à l'eau, propre et inodore, léger et facilement
transportable, d'utilisation simple et d'aspect
agréable.
L'apparence de ce nouveau produit ;~ -~
rappelle celle d'un lampion, aussi l'inventeur -
le désigne dans la présente divulgation comme
le "lampion allume-feu".
Le but d'utilisation d'un allume-feu
est d'obtenir rapidement un feu de bois, ou de
tout autre combustible compact, qui générera
suffisament de chaleur pour maintenir et augmenter
le régime de sa combustion. Les difficultés
d'obtention de ce résultat résident en la nature
même du combustible et dans les conditions où
l'on tente son allumage.
Il est d'usage courant, pour initier
la combustion de matériaux compacts comme le bois
ou le charbon, d'allumer un produit plus facilement ~
enflammable disposé près du combustible principal. -~ '
On peut utiliser des feuilles de papier
froissées. Cette méthode ne donne toutefois pas -~
toujours les résultats escomptés puisque le papier
froissé peut s'éteindre s'il a été trop compress~
si un courrant d'air trop violent se manifeste -~
ou s'il y a trop d'humidité interne ou ambiante.
M~me en demeurant allum~s, les morceaux de papier
froissé peuvent ne pas suffire à démarrer la
combustion de façon adéquate. Il faut alors répéter ~'
l'opération.
. :: ~. :. i .. .
. `" '::~" `',.. ' '-.
2 ~ 1 0 ~ 2 ~
,
Cette méthode comporte les d~savantages
d'être d'une efficacité très limitée et de prendre
un temps consid~rable pour l'obtention de résultats
acceptables Elle est aussi salissante pour
l'utilisateur qui doit froisser le papier journal -
et dépend de la disponibilité de ce papier que
l'on doit conserver et entreposer pour usage au
besoin. Il faut aussi une certaine habilité pour -~
placer le papier froissé sous le combustible sans
se blesser sur les bûches de bois, ou sans se
salir par le charbon ou les cendres présentes
dans le foyer.
Une autre méthode d'allumage est
l'utilisation de combustible liquide à haute
inflammabilité avec lequel on asperge le matériau
à enflammer. Il s'agit habituellement d'alcools,
de dérivés pétroliers ou d'un mélange de ces
produits. Cette méthode se révèle plus efficace
que la précédente mais comporte de graves risques
pour un utilisateur non-averti ou négligent.
L'accélérant liquide déversé sur les
bûches de bois ou sur le charbon dégage des vapeurs ;~
explosives et souvent irritantes ou m~me toxiques.
Le liquide lui-même, utilisé en trop grande
quantité, peut se répandre et amener un risque
d'incendie. La très grande inflammabilité de ces
produits et leurs vapeurs amènent souvent un risque
à l'allumage car l'utilisateur peut difficilement ;
prévoir l'ampleur de la flamme produite par la
quatité de fluide utilisé. Ces produits pétroliers
doivent être conservés hors de portée des enfants, -~
dans un endroit aéré pour des raisons de sécurité,
et aussi à cause de leur odeur souvent désagréable.
' ' ~: ~"',
2~18~2~` :
Il existe aussi des allume-feux
constitués de dérivés pétroliers sous forme solide
ou granulés. Ces produits sont plus sécuritaires ~ ~-
que leurs équivalents liquides mais comportent
les mêmes désavantages quant à la malpropreté
de leur manipulation, à leur composition irritante
et parfois toxique, et à leur odeur souvent m~
désagréable. A leur combustion, ils dégagent une
importante quantité de fumée et de suie qui peut
provoquer l'encrassement des cheminées d'évacuation
des gaz. Il faut parfois utiliser plusieurs de
ces allume-feux pour obtenir des résultats
satisfaisants.
:
La présente invention permet de
contrecarrer toutes ces difficultés et désavantages
par des qualités inhérentes à sa composition
particulière.
Tout combustible solide, destiné à la
cuisson des aliments, à la production d'énergie
calorifique ou lumineuse, dans un usage domestique,
industriel ou récréatif, doit, pour des raisons
évidentes de sécurité lors de sa manutention et
de son entrposage, résister à un allumage facile
ou spontané. Ce critère de sécurité est respecté
par le choix et l'usage de matériaux combustibles `~ -
compacts non-volatils ayant des températures
d'ignition élevées. Cette caractéristique
sécuritaire commune d'ininflammabilité relative
du combustible doit cependant être contrecarrée
lors de son usage.
- 3 - ~
~: .:.'
2 ~
La pr~sente invention permet d'allumer
rapidement du combustible solide par la production
d'une forte flamme à température élevée peu de
temps après son ignition.
Le lampion allume-feu comporte une courte
mèche fixée dans un mélange de cire et de
particules d'un solide combustible et absorbant, -~
le tout contenu dans un récipient combustible.
Cette innovation dans les composants permet à
la mèche, allumée par l'utilisateur à l'aide d'une
simple allumette, de se consommer pendant un
certain temps avant d'atteindre le mélange
cire/particules.
La chaleur dégagée par la combustion ~ d
de la mèche produit la fusion de la cire entourant
la base de la mèche, son absortion par capillarité
et sa combustion selon le principe de
fonctionnement d'une chandelle régulière.
Après une minute de combustion, la cire ; - '
sur toute la surface supérieure de l'allume-feu -
est à l'état liquide, contenue par le récipient. `
Le niveau de cette cire liquide diminue rapidement,
celle-ci étant aspirée par la mèche. Cette baisse
du niveau de cire expose à l'air ambiant les
particules qui étaient en suspension dans le
mélange solide. Ces particules étant combustibles, ;
la chaleur dégagée produit alors leur inflammation.
Ces particules étant aussi absorbantes, elles ` ~ '
agissent alors comme autant de mèches provoquant
la combustion de plus en plus rapide de la cire. ~ -
A ce stade, le dégagement de chaleur
est tel qu'il produit l'inflammation du rebord
supérieur du contenant. Cet arrangement de
centaines de particules agissant comme mèches
et du contenant lui-même enflamm~ résulte en une
flamme de forte intensité, concentr~e telle une
torche. ~;
-- 4 --
2 0
Ce désasemenmt intense de chaleur
persiste tant que la cire se consume. L'expérience
démontre que l'emploi de 50 gra~mes d'un mélange
parafinne/particules de bois déposé dans un
récipient de papier ciré ayant une capacité de
2 onces fluides et agencé selon le mode décrit
dans la présente divulgation permet le maintien
d'une forte flamme pendant environ 15 minutes~
Au fur et à mesure que le niveau de
cire diminue dans le contenant, les extrémit~s -
supérieures des particules et du contenant se
consument complètement et la combustion se
maintient jusqu'à ~puisement de la cire et
consommation com~ète des composants solides du
lampion allume-feu.
La présente invention permet donc, suite
à son allumage à l'aide d'une allumette régulière,
d'obtenir rapidement une flamme durable et de
forte intensité, qui permet à un combustible solide
qui lui est exposé, d'atteindre rapidement sa
température d'ignition.
Dans le cas particulier de l'allumage
d'un feu de bois, soit à l'intérieur d'un foyer '
d'usage domestique ou industriel, soit à
l'extérieur pour des fins récréatives, l'obstacle
majeur à l'obtention rapide d'un feu vif est la
présence d'humidité. Cette humidité peut ~tre
présente dans et sur les composants du foyer.
Elle peut aussi être présente dans le combustible
même qui a été récemment exposé aux intempéries
ou qui n'a simplement pas sécher suffisament
longtemps depuis sa coupe. La présente invention ~-
permet l'allumage rapide d'un feu de bois dans
des conditions d'humidité élevée par le dégagement
prolongé d'une grande quantité de chaleur. La
réserve calorifique du lampion allume-feu assure
un s~chage complet du foyer et du combustible
pour ensuite produire l'inflammation du bois
même fraichement coupé. ~ ;
- 5 - -
"' ~
2 ~ 2 ~
;-
L'innovation apportée par le lampion
.. .- .. ..
allume-feu comporte des aspects sécuritaires
importants. La composition de la présente invention
résulte en un produit non-irritant, non-toxique,
d'une grande stabilité chimique, d'une très faible ~`~
volatilité et ayant lme température d'ignition
~levée. Ces caractéristiques en font un produit ~ ~ -
parfaitement s~curitaire à entreposer, à manipuler
et à laisser exposé à l'air libre dans les lieux
habitables.
.. ,~ ~, :.
L'arrangement particulier des composants
de la présente invention résulte en une ignition
contrôlée dans le temps. Après l'allumage de la
mèche du lampion allume-feu, un d~lai s'écoulera
avant que la flamme ne commence à prendre de
l'ampleur. Ce délai sécuritaire permet à
l'utilisateur de manipuler sans danger le lampion
allume-feu pour son allumage et son positionnement
facile près du combustible à enflammer. -
La nature et l'arrangement particulier
des composants de la présente invention r~sultent
en une ignition contrôlée dans l'espace.
Contrairement aux allume-feux à l'état liquide ;
ou sous forme de particules de solide granulées,
le lampion allume-feu est compact et solide. Il
peut être placé exactement où l'on veut amorcer
la combustion. Il n'y a aucune possibilité de
flammes dispersées causées par la présence de
vapeurs de liquide inflammable répandues ou de
granules dispersés aléatoirement. Même lorsque
la présente invention atteint le stade où un de
ses composants, la cire, devient liquide, celle-ci
ne peut se répandre étant à la fois contenue par
le récipient formant le lampion allume-feu et
retenue par un autre de ses composants, les
particules absorbantes.
- 6 -
2 ~ 2 0
Les caractéristiques propres aux
composants particuliers de la présente invention
en font un produit résistant à l'eau et à
l'humidité. Un des composants principaux du lampion
allume-feu est la cire. Ce produit est insoluble
dans l'eau et imperméable. La cire recouvre la
totalité de la surface de la présente invention
et est aussi imbibée dans la mèche. Le lampion
allume-feu est ainsi ~ lépreuve de l'humidité
et conserve toutes ses qualités même après une
immersion prolongée dans l'eau.
La densit~ des composants de la présente
invention lui procure une flottabilité qui s'avère
une caractéristique désirable. La légèreté du
produit permet aussi de le transporter facilement.
Les caractéristiques propres aux
composants de la présente invention et
l'arrangement particulier de ces composants ;
résultent en un produit propre et inodore. A des
températures inférieures à 100 F, le mélange
de cire et de particules formant le lampion
allume-feu demeure à l'état solide formant une ~ i
masse compacte et cohérente. A la manipulation ~ '
normale, au toucher ou déposé sur une surface
quelconque, aucune matière ne s'en détache et
aucune odeur ne s'en dégage.
L'agencement des composants de la
présente invention lui confère une esthétique
agréable qui peut être modifiée au go~t par le
choix de contenant combustible de formes diverses
et par l'usage de colorant pour cire disponible
dans une grande variété de teintes.
. . ~
2 ~ ~ ~ 3 2 0
La description technique suivante suggère ~ ~-
un exemple de format possible pour la présente'
invention. A l'exp~rience, ce modèle du lampion
allume-feu s'est avéré pratique, économique et
efficace pour l'usage courant domestique ou
industriel pour l'allumage de bois en bûches ou
de tout autre combustible compact. Il est entendu
que la présente invention peut aussi prendre des -
formes et des dimensions différentes tout en
conservant le même principe de fonctionnement.
Le contenant utilisé pour la fabrication
de la présente invention dans l'exemple sugg~ré
~ -
consiste en un récipient de papier ciré ayant
la forme d'un gobelet et une capacité de 2 onces
fluides. La figure #1 représente un tel contenant. ~ ~ -
':..'','' ~'~'`
~:.:. ,', . ,,"'
figure #1
- i ' '
Ce contenant doit avoir une rigidite
suffisante pour conserver sa forme lorsqu'on le
remplit du mélange liquide à une température de
150 QF. Les petits contenants de papier ietables ~ -
utilisés en restauration et produits
industriellement conviennent parfaitement.
.
- 8 -
2~ 2a
Le mélange cire/particules mentioné
dans la présente divulgation consiste en une
dispersion solide homogène dans une masse de cire.
Les particules doivent avoir des dimensions
approximatives minimum de 1 millimètre d'épaisseur,
1 millim~tre de largeur et de 3 millim~tres de
longueur. Elles doivent être constituées d'un
matériel fibreux organique et combustible, telles
des sciures de bois, des languettes de tissu ou
des raclures d'un matériau adéquat. La cire peut
~tre d'origine végétale, animale ou minérale,
une paraffine de pétrole ou synthétique, ou un
mélange de deux ou plusieurs de ces cires. Toute
substance chimique similaire aux propriétés
semblables peut aussi etre employ~e.
Les résultats les plus satisfaisants
sont obtenus à l'usage de paraffine de pétrole ~ ~ ~
ayant un point de fusion d'environ 125 F et un ~ `
contenu en huile inférieur à 3%. Cette paraffine ~ ;'`
est mélangée avec de la sciure de bois grossière
provenant de coupe effectuée à l'a;de de scie
~ chaine. Ces sciures ont environ 5 millimètres
de longueur, 2 millimètres de largeur et 1 ~ '
millimètre d'épaisseur. La paraffine et les sciures ;~
de bois sont mélangés ~ une température supérieure
au point de fusion de la cire et dans une
proportion de volume égal pour chaque composant.
La m~che est un tissage industriel de
fibres de coton entourant un centre de coton ou
de papier roulé, le tout ayant un diamètre
d'environ 1,5 millimètre. Cette mèche a été
préalablement imbibée de cire par passage dans
un bac de paraffine liquide maintenue à une
température supérieure à 150 F.
. ::
2 ~ 2 ~ ~
La procédure de fabrication de la
présente invention sous la forme décrite dans
le présent exemple est la suivante~
Une quantité mesurée de paraffine liquide
est placée dans un réservoir chauffé et contrôl~
thermostatiquement. Ce réservoir doit poss~dé
un mécanisme d'agitation qui maintient la paraffine
en circulation continue. On peut additionner un
colorant à la paraffinne, jusqu à obtention de
la -teinte désirée. On ajoute ensuite une quantité
mesurée de sciures. Ces particules de bois ne
doivent pas nécesssairement être complètement
déssechées, mais il ne doit pas y avoir d'humidité
apparente.
Le mélange est maintenu en agitation
constante pendant qu'on laisse la température
diminuer. La viscosité du mélange augmente
considérablement lorsque la température approche
le point de fusion de la paraffine. On maintient
le mélange à cette température pendant qu'il est
déversé dans les contenants de papier ciré. Les
contenants remplis sont déposés sur une table
et une mèche de 2 centimètres de longueur est
fixée au centre de la surface du mélange par
pénétration à 1 centimètre dans le m~lange à l'état
plastique. On laisse refroidir et durcir les
lampions allume-feu avant leur emballage.
~ -
.~ ~' ~
figure #2
La figure #2 représente une vue en perspective
d'un lampion allume-feu.
-- 10 --
1 ~ - - - - - ~ ~ ~t2
30 m~
35 mm ~ ~ 40 mm
figure #3 figure #4
La figure #3 présente une vue en élévation d'un
lampion allume-feu,
[1] indique le contenant
[2] indique le m~lange cire/particules
t3] indique la mèche `:~
La figure #4 présente une vue en plan d'un lampion :
allume-feu
[2] indique le mélange cire/particules ..
t3] indique la mèche
. .
~20 mm ~ [3] . ~
~/ , '
~ t21 ~ m~
20 mm
tl] ~~Z-~ ~ 3~ 1 ~ ~
figure #5 .~;
: La figure #5 présente une vue en coupe d'un lampion
allume-feu . ~ ':
[1] indique le contenant ~ :
t2] indique le mélange cire/particules
[3] indique la mèche -
