Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
a s ,~,~
W094/26538 PCT~R94/00543
Technlque de fabrlcatlon et de tralte~ent de surface
La présente invention concerne un perfectionnement au
procédé de préparation décrit dans le brevet FR 2.658756 de
nature à permettre la vulgarisation d'un procédé de
fabrication artisanal et son application à la production en
série de supports présentant une surface plane ou non mais
de préférence sous forme de feuilles ou de plaques que le
consommateur pourra formater ou faire formater à sa demande
et selon ses goûts et ses besoins aux dimensions qu'il
souhaitera.
Le procédé du brevet Fr 2.658756 qui constitue l'art
antérieur le plus proche se caractérise par la préparation
d'un article décoratif obtenu à partir d'un support en
métal, céramique ou matière plastique sur lequel on
applique selon des contours et/ou des surfaces déterminées
un cloisonnage en saillie sur le support, puis dans les
mailles de celui-ci, des couleurs offrant une bonne
adhérence à la dite surface et une faible adhérence au
matériau de cloisonnage.
Le présent perfectionnement se différencie de
FR 2.658756 en ce que le procédé utilise successivement la
technique sérigraphique puis la galvanoplastie, ou la
métallisation chimique, le concept étant de colorer d'abord
le support et de le mailler ensuite, alors que dans le
brevet ci-dessus la coloration, intervenant après le
maillage, ne permettait pas l'industrialisation du procédé,
car elle requérait l'habileté manuelle de l'artisan pour
éviter les débordements et les bavures.
En inversant les opérations, la technique présentement
décrite permet tout aussi bien la fabrication et le
traitement de surface en série de supports translucides,
transparents ou opaques, en thermoplastiques, plastiques,
polymères, verres etc..., que la fabrication en série de
vitraux. Quelque soit le produit envisagé, l'invention
reproduit sur un support, de surface plane ou non, un
document graphique dont l'impression se fait selon la voie
sérigraphique.
al~e~58~
Pour parvenir au résultat industriel recherché, la
préparation des supports nécessite plusieurs opérations
successives.
Cette technique combinant sérigraphie et métallisations
électrolytiques ou chimiques permet essentiellement de
réaliser en série des cloisonnages de métal, sur divers
matériaux. Ces cloisonnages sont directement obtenus à la
surface de ces supports en métallisant l'encre conductrice
du maillage imprimé. Cela est rendu possible par le fait
que l'encre conductrice doit présenter un liant compatible
ou de la même nature chimique que le matériau du support et
la base constituante des encres colorées dans le cas de
supports préalablement imprimes d'encres colorées,
condition nécessaire et suffisante pour offrir une tres
grande résistance et tenue dans le temps illustrée par la
présence de deux astérisques dans le Tableau A annexé. De
la sorte, l'encre conductrice du maillage ainsi imprimé
fait partie intégrante du matériau, son liant se diffusant
intimement dans sa matiere.
Cette encre contient de 50 à 80% d'argent ou de tout
autre métal à haute conductivité. Le Tableau B indique la
nature du liant en fonction des divers supports possibles.
Ces tableaux ne sont pas limitatifs car l'état de la
technique a établi que d'une manière générale à tout
support constitué d'un matériau quelconque peuvent
correspondre une encre de couleur dont la base soit de même
nature que ce support et une encre conductrice dont le
liant soit aussi constitué par ce mat~riau.
Pour mieux comprendre les caractéristiques techniques
et les avantages de la présente invention, on va en décrire
des exemples de réalisation étant bien entendu que ceux-ci
ne sont pas limitatifs quant à leur mode de mise en oeuvre
et aux applications qu'on peut en faire.
Ph~
Pour la préparation de supports en résines acryliques
ou polyacryliques pour verrieres, verres composites ou
destinés a être insérés dans des châssis de porte, ou de
fcnctrc, ou ~utrcs ~pplication_ tcllc~ quo ~o~s ~llr~,
F~lJlLLE MODIFIE~
5 8 ~
W094/26538 PCT~R94/00543
fenêtre, ou autres applications telles que sols, murs,
plafonds, meubles, bouteilles, flacons, récipients, on
choisit de préférence selon la dimension désirée des
feuilles ou des plaques de s 5 mm > d'épaisseur que l'on
nettoie soigneusement dans un premier temps.
~ I~Qa58~
o ~ o ~C ~C O ~ `C~ _ ~D e G ~c ~-- ~ O ' ~D e _ ~ /
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FEUtLLE MODIEIEE
a~s~
ENCRES CONDU~,,TRIrES TAR! ~UI 3
Nsture du liant Ti.e.. .G~J'n,~iqlJe
ou
Suppor~ Solvant ll.e.. .odurcia- Minéral
sable
ou poly---è-ê
Résines acryliques Acétate de Acrylique
Poly-,-eth~crylate carbitol
de méthyle
Polycarbonate Chlorure Vinylique
d'éétl.~lène
Verre EpoA~de~ Email pour verre
Céramique Epoxydes Email pourcelal--i~ue
Acéto-butyrate de Ac~t~te de Cellulosique
cellulose (C.A.B.) ~. i ilol
Acétate de cellulose /~cétPte de Cell~l'csique
carbitol
Poty~ - ènes Chlorure de Ac- ~.liq!Je
--étl.~lene
A.B.S. DichlO~etl-~rle--e Acrylique
Polyacétals CPOA~Ja
Chlorure de poly- Aoét~e de Vinylique
vinyle P.V.C. d'éthyle
Polyfluorure de Vinylique
vinylidène P.V.P.
Butyral-polyvinyiique Acét~te de Vinylique
ly~ol-
diéthylique
Polyealéls Chlorure de rol~e_Se~
Illééth~lelle roly.-,--ide
Polyamides Polyamide
Pol~,etll~lleneç Epoxyde
Phénol-formaldéhyde EpOA~cle
(R~k~i~jte)
Mélanine-tormaldéhyde Epoxyde
(Mélanine)
Polyuréthanes Polyuréthane
Epoxydes Epoxyde
FEUILLE MODlFiEE
58 ~
W094/26538 PCTn~94/00543
Les encres de couleur, transparentes ou opaques,
peuvent être acryliques. Elles sont appliquées selon le
principe sérigraphique et en ayant pris soin de ménager
entre chaque zone colorée C1 et C2 des espaces libres
(Figure 1) juste inférieurs à la largeur du trait composant
le maillage (Figure 2), qui seront imprimés ensuite à
l~encre conductrice en repère sur les couleurs, cela
permettant l'obtention, avec des supports translucides ou
transparents, d'un produit vitrail à une seule face
imprimée dont l'encre conductrice sert au verso de trame
délimitant les couleurs.
Il est possible d'imprimer couleur par couleur et
d~étuver chaque fois, ou d'imprimer toutes les couleurs et
d'étuver une seule fois.
Ph~
L'impression de la maille est effectuée sur le recto de
la feuille selon le principe sérigraphique décrit dans la
phase 1 et en repère sur les autres couleurs (Figure 3).
Mais dans cette phase, l'impression se fait à l'aide d'une
encre conductrice composée de 50 à 80 % d'argent ou de tout
autre métal à haute conductivité et pour le reste d'un
liant acrylique ou d'un solvant des résines acryliques et
polyacryliques tel par exemple l'acétate de carbitol.
- Si l'on envisage la phase successive de métallisation
de l'encre conductrice par voie électrolytique,
l'impression de cette encre doit se faire impérativement
selon un schéma permettant la continuité de la conduction
électrique au cours de la phase de galvanoplastie. A cet
effet, on imprime en même temps que le maillage conducteur
et de façon solidaire au dessin quatre languettes dites
nourrices selon l~exemple de disposition en quatre points
apparaissant sur la figure 5.
- Si l'on envisage la phase successive de métallisation
par voie chimique, l'impression de l'encre conductrice peut
se faire selon n'importe quel schéma et sans recourir à des
nourrices ni à une quelconque préparation.
- Après impression de l'encre conductrice, on étuve
puis on nettoie le maillage conducteur avec, une solution
W094/26538 Z 1 fi 2 5 ~ ~ PCTn~94/OOS43
acide de S04H2 diluée à 5-10% ou tout autre produit
utilisé par l'homme de l'Art.
Une solution alternative à l'impression des nourrices,
envisagée dans le cas de la galvanoplastie est constituée
par l'utilisation d'électrodes (l)de préférence en acier
inoxydable appelées noix de contact telles que décrites
dans la figure 4 et fixées à la cathode par des vis
constituées d'un matériau isolant (2). Comme pour les
nourrices, ces électrodes ne sont nécessaires et
utilisables que pendant les phases de métallisation par
galvanoplastie, la métallisation chimique n'y faisant pas
recours. A chaque mode de métallisation envisagé par
galvanoplastie ou par métallisation chimique correspond une
préparation particulière du support imprimé à l'encre
conductrice.
Ph~e ~
On place le support préparé pour suivre un traitement
galvanoplastique dans un premier bain électrolytique de
cuivre. Après la remontée en cuivre de l'encre conductrice
on peut rincer à l'eau puis selon le type de bain
électrolytique qui aura été utilisé, acide ou alcalin, et
le type de cuivre employé à l~anode on pourra rincer dans
un deuxième bain contenant, par exemple, soit de 5 à 10 %
de So4 H2, soit 10 % d'HCl, soit de 10 à 20 % de persulfate
de sodium ou de persulfate d'ammonium ou tout autre produit
utilisé par l'homme de l'Art.
Ou bien on place le support préparé pour suivre un
traitement chimique dans un premier bain chimique de
cuivre. Il s'agit d'une métallisation chimique obtenue
classiquement par réduction des ions basée sur des
réactions d'oxydo-réduction à l'interface métallique. A la
fin des opérations de cuivrage, on répètera les processus
de rinçages décrits ci-dessus.
Ph~se 4 :
On peut placer le support remonté en cuivre par
galvanoplastie ou par métallisation chimique dans un
deuxième bain électrolytique de nickel ou de tout autre
métal adapté aux dépôts électrolytiques et résistant à la
corrosion. A la fin des opérations de galvanoplastie, on
peut éliminer les nourrices soit en coupant la plaque au
W094/26538 ~ PCT~94/00543
raz de l'impression, soit par suppression des seules
nourrices (Figure 6), ou encore dans l'hypothèse où des
noix de contact ont été utilisées, on les dévissera.
On peut également placer le support remonté en cuivre
par galvanoplastie ou par métallisation chimique dans un
deuxième bain chimique de nickel ou de tout autre métal
adapté à la métallisation chimique résistant à la
corrosion. Il s'agit d'une métallisation chimique basée sur
les mêmes principes que ceux décrits dans la phase 3 pour
le cuivrage chimique. On peut prévoir aussi à ce même stade
final un cloisonnage constitué d'un autre métal.
Si l'on procède à la phase de métallisation avec le
nickel, quel que soit le type de métallisation envisagé,
galvanoplastique ou chimique, on peut appliquer à la fin de
l'une ou l'autre opération de nickelage une couverture d'or
chimique.
T~em~l e
On imprime sur un support translucide, transparent ou
opaque en résine acrylique ou polyacrylique l'encre
conductrice décrite à la phase 2 de l'exemple 1 à partir
d'un écran sérigraphique silhouettant le motif choisi. Si
l'on envisage la phase successive de métallisation du
maillage conducteur par galvanoplastie, l'impression se
fera selon un schéma permettant la continuité de la
conduction électrique. On imprime simultanément des
nourrices, en général au nombre de quatre (Figure 5) et
l'on procède selon la revendication 4 du brevet FR
2.658.756. On peut alternativement utiliser la technique
des noix de contact. Si l'on envisage la phase successive
de métallisation du maillage conducteur par voie chimique,
l'impression se fera selon n'importe quel schéma et sans
recourir à des nourrices ni à une quelconque préparation.
Après impression, on répètera les processus d'étuvage et de
nettoyage de la phase 2 de l'exemple 1.
Le support est placé dans un premier temps dans un bain
~lectrolytique ou chimique de cuivre comme décrit dans
l'exemple 1, phase 3, puis dans un deuxième temps, dans un
bain électrolytique ou chimique de nickel ou de tout autre
métal adapté à ces modes de métallisation et résistant à la
W094/26538 2 ~ ~ 2 ~ 8 ~ PCT~94/00543
, .
corrosion comme décrit dans l'exemple 1, phase 4. On
obtient ainsi au stade final et après élimination des
nourrices ou retrait des noix de contact dans le cas d'une
galvanoplastie, comme décrit dans l'exemple 1, un support
translucide ou opaque muni d'un cloisonnage nickel s ou >
10/10 mm d'épaisseur sur le recto de ce support. Sur le
nickel utilisé, on peut encore appliquer une couche d'or
par voie chimique. On peut aussi prévoir, à ce même stade
final, un cloisonnage constitué d'un autre métal résistant
à la corrosion.
l; ~r~m~
Lorsque le cahier des charges implique l'emploi de
supports en résine acrylique ou polyacrylique transparente
ou translucide d'une épaisseur > 5 mm, il est préférable,
pour éviter le phénomène de réfraction de la lumière et de
déformation optique du maillage, d'imprimer le verso du
vitrail, le recto ayant été traité selon l'exemple 1 ou 2.
Sur le verso du support, on pourra imprimer les mêmes
couleurs en retournant les films. Pour l'impression de la
maille, on pourra utiliser un blanc acrylique mélangé au
noir pour imiter l'effet du plomb. Cette impression se fait
par sérigraphie en repère sur les autres couleurs
(figure 1). On répète dans cette option l'opération de
séchage décrite pour l'impression du recto dans l'exemple 1
phase 1.
Pour l'impression de la maille au verso, on peut aussi,
en inversant les films, procéder comme dans l'exemple 1,
phases 2-3-4.
Ex~rl~ 4
Ph~
Pour la préparation de supports en polycarbonate pour
verrières, verres composites ou destinés à être insérés
dans des châssis de porte ou de fenêtre ou autres
applications telles que sols, murs, plafonds, meubles,
bouteilles, flacons, récipients, on choisit de préférence
selon la dimension désirée des feuilles ou des plaques de
S 5 mm > d'épaisseur que l'on nettoie soigneusement dans un
premier temps.
21625~
W094l26538 - PCT~94/00543
Les encres de couleur, transparentes ou opaques sont de
préférence vinyliques. Elles sont appliquées selon le
principe sérigraphique et en ayant pris soin de ménager
entre chaque zone colorée des espaces libres (Figure 1)
juste inférieurs à la largeur du trait composant le
maillage (Figure 2) qui seront imprimés ensuite à l'encre
conductrice en repère sur les couleurs; cela permettant
l'obtention d'un produit vitrail dans le cas de supports
transparents ou translucides à une seule face imprimée dont
l'encre conductrice sert au verso de trame délimitant les
couleurs.
Il est possible d'imprimer couleur par couleur et
d'étuver chaque fois ou d'imprimer toutes les couleurs et
d'étuver en une seule fois.
PhA S~ ~. :
L'impression de la maille est effectuée sur le recto du
support selon le principe sérigraphique décrit dans la
phase 1 et en repère sur les autres couleurs (Figure 3).
Mais dans cette phase, l'impression se fait à l'aide d'une
encre conductrice composée de 50 à 80 % d'argent ou de tout
autre métal à haute conductivité et pour le reste d'un
liant vinylique ou solvant des polycarbonates tel par
exemple le chlorure d'éthylène.
L'impression se fait selon un schéma permettant ou non
la continuité de la conduction électrique selon le mode de
métallisation envisagé à la phase successive en procédant
comme dans la phase 2 de l'exemple 1. Après impression de
l'encre conductrice, on répète les processus d'étuvage et
de nettoyage du maillage conducteur dans une solution acide
de S04H2 diluée à 5-10% ou tout autre produit utilisé par
l'homme de l'Art, selon ce qui est décrit à la phase 2 de
l'exemple 1. Dans cette phase, on peut aussi suivre la
solution alternative de l'exemple 1 phase 2 si l'on
envisage la galvanoplastie comme mode de métallisation.
Ph~s~s .~ ~t 4 :
Elles sont identiques à celles suivies dans l'exemple
1.
Z16258~
W094126538 ~ PCT~94/00543
11
, ~r~mrl ~
On procède comme dans l'exemple 2 en partant d'un
support translucide, transparent ou opaque en
polycarbonate, imprimé à l'encre conductrice décrite à la
phase 2 de l'exemple 4. Après impression, on répète les
processus d'étuvage et de nettoyage décrits à la phase 2 de
l'exemple 1. On procède alors aux opérations de
métallisation décrites à l'exemple 2.
E8~m~1~ 6
On procède comme dans l'exemple 3, les supports étant
en polycarbonate transparent ou translucide, leur recto
ayant été traité selon l'exemple 4 ou 5. Les couleurs étant
dans ce cas des encres vinyliques.
L'impression de la maille au verso peut être effectuée
à l'aide d'un blanc vinylique mélangé au noir puis séché
comme dans la phase 1 de l'exemple 4, ou réalisée en
procédant comme dans l'exemple 4 phases 2-3-4 en inversant
les films.
E8~Frl~ 7
Ph~
Pour la préparation de supports en verres pour
verrières, verres composites ou destinés à être insérés
dans des châssis de porte ou de fenêtre ou autres
applications telles que meubles, sols, murs, plafonds,
bouteilles, flacons, récipients, on choisit de préférence,
selon la dimension désirée, des feuilles ou des plaques de
< 5 mm > d'épaisseur que l'on nettoie soigneusement dans un
premier temps. Il s'agit, le plus souvent, de verres
architecturaux. Les encres de couleur transparentes ou
opaques peuvent être des émaux pour verre. Les émaux pour
verre sont des mélanges de divers fondants tels que les
poudres de verre et de colorants minéraux. Quelque soit le
mode de sérigraphie envisagé, à froid ou à chaud, les émaux
pour verre sont appliqués selon le principe sérigraphique
et en ayant pris soin de ménager entre chaque zone colorée
des espaces libres (Figure 1) juste inférieurs à la largeur
du trait composant le maillage (Figure 2) qui seront
imprimés ensuite à l'émail conducteur en repère sur les
W094/26538 ~ 1~ 2 5 8 ~ PCT/~ 4/00543
couleurs; cela permettant l'obtention, avec des verres
transparents ou translucides, d'un produit vitrail à une
seule face imprimée dont l'émail conducteur peut servir au
verso de trame délimitant les couleurs.
On peut utiliser deux types de sérigraphie : la
sérigraphie à froid et la sérigraphie à chaud.
Dans la sérigraphie à froid, une fois les couleurs
imprimées en émail pour verre on fera un séchage avant la
cuisson.
Dans la sérigraphie à chaud, le séchage avant cuisson
ne sera plus nécessaire. On utilise alors des émaux
thermofusibles sous forme de pâtes thermoplastiques dont
l'emploi requiert un écran métallique chauffé par effet
Joule ou par lampes infrarouges.
Il y a solidification immédiate de la couche d'émail
sur le verre froid à imprimer. L'intérêt de ces émaux
thermofusibles est de pouvoir réaliser des surimpressions
ou des juxtapositions d'émaux sans séchage intermédiaire
entre chaque passage.
Quel que soit le mode de sérigraphie utilisé pour
l'application des couleurs, on fera une cuisson finale de
l'émail à une température adaptée aux types d'émaux et de
verres utilisés.
Pendant la cuisson, les constituants organiques du
médium sont brûlés et l'émail fond à la surface du verre
pour former le revêtement vitrifié.
Ph~
L'impression de la maille est effectuée sur le recto du
support selon le principe sérigraphique décrit dans la
première phase et en repère sur les autres couleurs.
L'impression se fait à l'aide d'une encre conductrice
qui est ici un émail métallisé conducteur qui peut être un
mélange composé de 50 à 80% d'argent ou de tout autre métal
à haute conductivité et d'un émail transparent pour verre.
Suivant que l'on utilise la sérigraphie à froid ou à chaud,
cet émail pour verre sera une pâte huileuse ou un émail
thermofusible que l'on mélangera à chaud à l'argent ou à
tout autre métal de haute conductivité adapté aux
conditions de température de cuisson de cet émail.
L'impression de l'émail conducteur se fait selon un schéma
W094/26538 ~1 6 2 ~ 8 4 PCTn~94/00543
permettant ou non la continuité de la conduction électrique
selon le mode de métallisation envisagé en procédant comme
à la phase 2 de l'exemple 1.
Après impression, et selon le type de sérigraphie
utilisée, on sèche et l'on cuit comme dans la phase 1.
Après refroidissement, on nettoie le maillage conducteur
avec une solution acide de SO4H2 diluée à 5-10 % ou de tout
autre produit utilisé par l'homme de l'Art. Dans cette
phase on peut suivre aussi la solution alternative de
l~exemple 1 phase 2 si l'on envisage la galvanoplastie
comme mode de métallisation.
Ph~e~ ~ ~t 4 :
Elles se déroulent comme dans l'exemple 1.
E~l~ U
Pour la préparation de support en verres, une variante
de la technique sérigraphique utilisée dans l'exemple 7
permet par l'utilisation de papier à décalcomanie-transfert
comme intermédiaire de fabrication, de réduire notablement
le prix de revient du produit par l'abaissement des frais
de stockage, la rapidité et la flexibilité du procédé et
une seule cuisson.
Dans cet exemple, on imprime avec les émaux pour verre
toutes les couleurs et la partie émail conducteur. Les
couleurs et l'émail conducteur peuvent sécher à l'air
libre. Après séchage du support papier, on enduit un
vernis-transfert. A ce stade il faut souligner que l'on
peut stocker sous faible volume et au moindre coût. Ce
vernis-transfert, après immersion dans l'eau permettra de
glisser ou faire glisser la décalcomanie sur le verre. On
cuit ensuite en une seule op~ration a la fois les émaux
colorés pour verre et la maille conductrice.
Après refroidissement on nettoie le maillage conducteur
comme dans l'exemple 7 phase 2 et l'on procède aux
opérations de métallisation décrites dans les phases 3 et 4
de l'exemple 1.
~xemrle 9
On procède comme dans l'exemple 2 en partant d'un
support en verre translucide, transparent ou opaque.
W094/26538 ~162 5 8 ~ 14 PCT~94/00543
L'impression de l'émail conducteur se fait selon la phase 2
de l'exemple 7 et/ou selon la méthode décrite dans
l'exemple 8. Après impression, on répète les processus de
cuisson et de nettoyage décrits à la phase 2 de l'exemple
7. On procède alors aux opérations de métallisation
décrites à l'exemple 2.
1 0
On procède comme dans l'exemple 3. Les supports étant
des verres transparents ou translucides, leur face recto
est traitée selon les exemples 7, 8 ou 9, les couleurs sont
des émaux pour verre, l'impression de la maille est
réalisée à l'aide d'un émail blanc pour verre mélangé à un
émail noir puis subit une cuisson comme décrit à la phase 1
de l'exemple 7 ou réalisée en procédant comme dans
l'exemple 7 phases 2, 3, 4 en inversant les films ou encore
réalisée par la méthode de l'exemple 8.
Ph~
Pour la préparation de plaques en céramique destinées
au traitement des sols, des murs, des plafonds, des portes,
on choisit selon la dimension désirée des plaques que l'on
nettoie soigneusement dans un premier temps. Les encres de
couleur, transparentes ou opaques peuvent être des émaux
céramiques. Les émaux céramiques sont des mélanges de
divers fondants, d'émaux incolores transparents ou
couverte, et d'oxydes métalliques.
Les émaux céramiques sont appliqués selon le principe
sérigraphique et en ayant pris soin de ménager entre chaque
zone colorée des espaces libres (Figure 1) juste inférieurs
à la largeur du trait composant le maillage (Figure 2) qui
seront imprimés ensuite à l'émail conducteur en repère sur
les autres couleurs. Une fois ces couleurs imprimées en
émail céramique, on fera un séchage puis on procédera à une
cuisson de l'émail.
Ph~
L'impression de la maille est effectuée sur le recto de
la plaque selon le principe sérigraphique décrit dans la
première phase et en repère sur les autres couleurs.
~162~8~
Ph~ et 4
Elles se déroulent comme dans l'exemple 1.
Pour la préparation de plaques en céramique on peut
aussi employer la même méthode que celle décrite dans
l'exemple 8 pour les supports en verre, c'est-à-dire
l'utilisation de papiers à décalcomanie-transfert, mais en
utilisant des émaux céramiques. On procède alors comme dans
1'exemple 8 et on termine les opérations par une cuisson
unique des émaux colorés pour céramique et de la maille
conductrice.
Après refroidissement, on nettoie le maillage
conducteur comme dans l'exemple 11 phase 2 et on procède
alors aux op~rations de métallisation décrites dans les
phases 3 et 4 de l'exemple 1.
E~rl~ 1~
On procède comme dans l'exemple 2 en partant de
supports . L'impression de l'émail conducteur se fait selon
la phase 2 de l'exemple 11 et/ou selon la méthode décrite
dans l'exemple 12.
Après impression, on répète les processus de cuisson et
de nettoyage décrits à la phase 2 de l'exemple 11. On
procède alors aux opérations de métallisation décrites à
l'exemple 2.
E~m~l~ 14
Ph~
Pour la préparation de supports en verres ou en
céramiques, on procède comme dans l'exemple 1, phase 1,
mais les encres de couleur, transparentes ou opaques, sont
des époxy.
Ph ~
On procède comme dans l'exemple 1 mais l'impression se
fait à l'aide d~une encre conductrice composée de 50 à 80 %
d'argent ou de tout autre métal à haute conductivité et
pour le reste, un liant époxy.
FEUILLE hlODl~lEE
W094/26538 ~16 ~ 5 8 4 PCT~R94/00543
16
procède alors aux opérations de métallisation décrites à
l'exemple 2.
E~mpl~ 14
Ph~s~ 1 :
Pour la préparation de supports en verres ou en
céramiques, on procède comme dans l'exemple 1, phase 1,
mais les encres de couleur, transparentes ou opaques, sont
des époxy.
Ph~s~ ~
On procède comme dans l'exemple 1 mais l'impression se
fait à l'aide d'une encre conductrice composée de 50 à 80 %
d'argent ou de tout autre métal à haute conductivité et
pour le reste, un liant époxy.
Ph~ ~t 4 :
Elles se déroulent comme dans l'exemple 1.
On procède comme dans l'exemple 14 en partant d'un
support en verre translucide, transparent ou opaque ou d'un
support en céramiques mais seules les phases 2, 3 et 4 sont
réalisées.
132c~mrl ~ l h
Pour la préparation de supports en polyéthylène
translucides, transparents ou opaques, on procède comme
dans l'exemple 1 mais les encres de couleur, transparentes
ou opaques, sont de préférence des époxy.
Les phases 1 et 2 se déroulent comme dans l'exemple 14,
les phases 3 et 4 se déroulant quant à elles selon
l'exemple 1.
Es~mrl~ 17
On procède comme dans l'exemple 16, en partant d'un
support polyéthylène translucide, transparent ou opaque;
seules les phases 2 de l~exemple 14 et 3 et 4 de
l'exemple 1 sont réalisées.