Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
CA 02531774 2006-01-06
WO 2005/013747 PCT/EP2004/050827
" DISPOSITIF ANTI-DELACAGE"
Dispositif anti-délaçage en forme de bande en position
ouverte, agencé pour recouvrir un lacet d'une chaussure et comprenant
- une extrémité gauche et une extrémité droite,
- des moyens de fixation à ladite chaussure
- une série d'orifices de passage du lacet,
ledit dispositif étant prévu pour être rabattu d'une manière telle que le
côté gauche se fixe au côté droit lorsqu'il est en position fermée par des
moyens de fixation mutuels.
On a souvent observé sur les chaussures à lacet, qu'elles soient
à languette haute ou basse, que le noeud et/ou la bouclette du lacet se
défont fréquemment, par exemple, en faisant du sport, lors de
manipulation d'enfants après avoir noué le lacet, lorsque le lacet
s'accroche accidentellement ; ou encore lorsque le lacet a une texture
relativement peu souple (par exemple en cuir ou en nylon).
Ces délaçages intempestifs sont non seulement gênants, en
raison des noeuds et bouclettes qu'il faut constamment refaire, mais
peuvent surtout être source d'incidents et d'accidents, plus
particulièrement chez les enfants, qui risquent de marcher sur leurs
lacets et chuter.
Il en va de même chez les sportifs, qui peuvent tomber à cause
d'un lacet défait pendant un match ou une course, chez des cyclistes et
chez des motards où ce délaçage peut même mettre leur vie en danger.
Chez les ouvriers sur des chantiers qui travaillent avec des
machines et/ou en hauteur le délaçage peut engendrer de graves
accidents (voire la mort).
De nombreux dispositifs anti-délaçage de lacets ont été mis au
point ces dernières années, par exemple, le dispositif anti-délaçage
divulgué dans le brevet US 4 780 936, mais la plupart d'entre eux
recouvrent le noeud et pas les boucles du noeud. Dès lors, il ne résolvent
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pas le problème de l'accrochage des boucles du noeud. De plus ils tombent
dès que l'on dénoue le lacet par exemple quand on retire sa chaussure.
Le brevet US 5 042 119 divulgue un dispositif pour sécuriser, recouvrir et
contenir les extrémités des lacets. Il est constitué d'une bande de tissus en
trois parties dont la partie centrale est fixée, en particulier cousue sur
toute
la longueur de la chaussure, sur la partie correspondant au coup de pied.
Pour complètement recouvrir un lacet noué, l'invention décrite dans le
brevet US comprend deux parties pliables qui se superposent sur toute la
longueur du coup de pied et qui sont attachées l'une l'autre, par exemple,
par une tirette ou par d'autres moyens semblables. Ceci procure donc une
espèce d'étui qui entoure complètement le noeud, les boucles des lacets et
qui recouvre tout le dessus de la chaussure.
L'inconvénient d'un tel dispositif est qu'il n'est pas simple à
fabriquer, ni à positionner, la couture de la partie centrale étant à réaliser
sur une chaussure déjà en partie cousue, le dispositif ne laisse pas de
liberté de mouvement car il impose une certaine rigidité et surtout, un tel
dispositif n'est pas adaptable à toutes les chaussures, pour diverses
raisons. Tout d'abord, ce genre de dispositif encombrant n'est pas
imaginable sur une chaussure de ville, ni même sur une chaussure mixte. Il
est seulement concevable pour des chaussures de sport liées à des
disciplines dans lesquelles le pied reste relativement fixe, par exemple, pour
des chaussures de cyclisme. De plus, pour une même chaussure, le
dispositif n'est pas très flexible au niveau largeur et il procurera un
inconfort
supplémentaire à un athlète possédant de gros pieds. En effet, les trous de
passage de lacets s'ajustent sur le dessus du pied et l'écartement entre les
trous n'est pas variable, il est limité par la largeur de la partie centrale.
L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de
la technique en procurant une invention simple à fabriquer, à positionner,
permettant une flexibilité de mouvement, qui est adaptable sur tout type de
chaussure, tout comme sur toute largeur de pied et que l'on peut utiliser
aussi bien pour des chaussures de ville, des chaussures de chantier que
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sur des chaussures mixtes ou encore de sport, mais aussi sur chaussures
de disciplines sportives dans lesquelles le mouvement du pied joue un rôle
très important.
La présente invention vise un dispositif anti-délaçage agencé pour être
placé sur une chaussure et pour recouvrir un lacet (3) de ladite chaussure (4)
sous
la forme d'une bande (1) en position ouverte ayant une longueur et une
largeur,
ladite longueur étant de plus grande taille que la largeur, ladite largeur
étant
inférieure à la longueur d'une langue de ladite chaussure, comprenant:
a) une extrémité gauche (12, 13) et une extrémité droite (13, 12), chacune
comprenant des moyens de fixation mutuels (6, 7);
b) des moyens de fixation de ladite bande à ladite chaussure (4); et
c) une partie centrale plane comprenant une série d'orifices (2) de passage du
lacet (3);
ladite bande présentant:
d) ladite position ouverte où la longueur du dispositif anti-délaçage est
substantiellement perpendiculaire à une direction axiale de ladite chaussure
(4),
lorsque ledit dispositif est placé sur ladite chaussure;
e) une position fermée dans laquelle l'extrémité gauche (12, 13) et
l'extrémité
droite (13, 12) sont rabattues l'une sur l'autre pour former un fourreau ayant
un
périmètre inférieur à ladite longueur de la bande et fixées par lesdits moyens
de
fixation mutuels (6, 7) et où la bande ne recouvre que partiellement les
bouches (5)
d'un noeud (8) dudit lacet (3) lorsque ce dernier est noué à l'aide d'une
gaine ayant
un périmètre plus petit que ladite longueur de la bande;
f) une position de fixation où le dispositif anti-délaçage est attaché à la
chaussure (4) grâce à ladite partie centrale plane, ladite position de
fixation étant
accessible aussi bien quand la bande est en position ouverte qu'en position
fermée.
De préférence, pour résoudre ce problème, il est prévu suivant l'invention, un
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dispositif tel qu'indiqué au début dont la longueur est substantiellement
perpendiculaire à la direction axiale de la chaussure et qui est prévu pour
recouvrir lorsqu'il est en position fermée uniquement partiellement le lacet,
en particulier, partiellement des boucles d'un noeud de lacet, lorsque ce
dernier est noué.
Ceci constitue donc un dispositif simple, mais particulièrement
novateur, évitant aux noeuds des lacets de se défaire inopinément et évitant
l'accrochage des boucles des noeuds, tout en étant adaptable aux
j o chaussures déjà commercialisées, capable aussi d'équiper, de façon fixe ou
amovible, les chaussures à venir.
Mis à part le confort, l'invention apporte également la
sécurité ainsi qu'un aspect de mode, un moyen de promotion et/ou de
publicité ; avec toutes sortes de logos, de formes, de couleurs, de
matières etc.
Ce dispositif permet de maintenir la souplesse de la
chaussure, qui peut s'avérer souvent nécessaire pour la discipline sportive,
de plus sa taille restreinte permet de simplifier la fabrication, et la
20 conception du dispositif selon l'invention assure un temps de pose, de
fermeture et d'ouverture réduit.
Avantageusement, les moyens de fixation mutuels dudit côté
gauche du dispositif de recouvrement de lacets au côté droit sont des
moyens auto-aggripants mutuels. De cette manière, l'ouverture et la
fermeture du dispositif selon l'invention est simplifiée.
Dans une forme de réalisation particulière, la série d'orifices
de passage de lacet comprend plusieurs orifices de passage de lacet.
Lorsque plusieurs orifices sont présents dans le dispositif selon l'invention,
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le fait de passer le lacet dans plus d'un orifice permet un maintien en place
irréprochable dudit dispositif en position fermée (pas de rotation).
De préférence, le dispositif selon l'invention comprend au
moins un orifice de passage de lacet de ladite série qui est en forme de
fente.
Le fait de ne présenter qu'un seul ou plusieurs orifices en
forme de fente simplifie encore la fabrication et la mise en place de ce
dernier.
L'invention comprend avantageusement en outre une série
d'orifices de passages de lacets dont deux orifices sont en forme de fente et
deux orifices sont substantiellement circulaires, les dites fentes étant
situées
l'une au dessus de l'autre parallèlement à un côté long dudit dispositif de
recouvrement de lacets, les deux orifices substantiellement circulaires étant
situés, en particulier, de part et d'autre des deux fentes par rapport audit
côté long dudit dispositif. La présence des quatre orifices de passages de
lacets dans ladite série, dont deux sont en forme de fente et deux sont
substantiellement circulaires permet le meilleur positionnement du dispositif
sur la chaussure, assure le meilleur maintien et évite la rotation de celui-
ci.
De plus, l'utilisateur peut nouer ses lacets de manière "droite" ou "croisée".
Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse
du dispositif selon l'invention, ladite bande est formée d'une pièce en cuir,
en textile, en matière plastique souple, en métal articulé ou en toute matière
déformable pour amener la bande en sa position fermée.
De plus, dans une forme de réalisation particulière, lesdits
moyens de fixation dudit dispositif à la chaussure sont constitués dudit
lacet.
Ceci permet au dispositif d'être amovible et de pouvoir être transposé d'une
chaussure à une autre, de plus, cette caractéristique permet d'adapter le
dispositif selon l'invention à toute largeur de chaussure, puisque dès lors,
le
dispositif se positionnera de manière plus ou moins éloignée des orifices de
la chaussure de passage des lacets.
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Le terme "bande souple" tel qu'utilisé ici, signifie toute partie
substantiellement plane de matière possédant une épaisseur, de forme
relativement allongée, ceci comprenant par exemple un rectangle, un
trapèze, une ellipse, etc.
De préférence, le dispositif selon l'invention a une longueur
comprise entre 5 cm et 10 cm, et plus particulièrement environ 6,5 cm et
une largeur comprise entre 1 cm et 5 cm, de préférence environ 2 cm ou
environ 4,5 cm selon les modèles.
L'invention a aussi pour objet un ensemble comprenant
- le dispositif anti-délaçage
- une chaussure à lacet comprenant une langue de forme
rectangulaire et un lacet.
De préférence, cet ensemble est caractérisé en ce que le dispositif anti-
délaçage est une partie intégrante de la langue de la chaussure. Une telle
forme de réalisation présente l'avantage que l'utilisateur ne risque jamais de
perdre son dispositif anti-délaçage, même lorsque les lacets sont
complètement ôtés.
Avantageusement, l'ensemble est caractérisé en ce que le
dispositif anti-délaçage et les orifices sont découpés dans au moins une
couche de matière constituant ladite langue. Cet avantage permet de
simplifier la fabrication de l'ensemble.
D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention
ressortiront de la description donnée ci-après, à titre non limitatif et en
faisant référence aux dessins annexés.
La figure 1 est une vue en plan d'une forme de réalisation du
dispositif selon l'invention en position ouverte.
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La figure 2 est une vue en perspective du dispositif selon la
figure 1 en position fermée.
La figure 3 est une vue en perspective du dispositif selon la
figure 1 en position ouverte placé sur une chaussure.
La figure 4 est une vue en perspective du dispositif selon la
figure 1 en position fermée placé sur la partie centrale d'une chaussure.
La figure 5 est une vue en perspective du dispositif selon la
figure 1 en position fermée placé sur le côté d'une chaussure.
Les figures 6, 7, 8 et 9 sont d'autres formes de réalisation du
dispositif selon l'invention.
La figure 10 est une vue en perspective d'un mode
particulier de réalisation, illustrant le dispositif selon l'invention
incorporé
et/ou découpé dans la langue d'une chaussure, dans laquelle la partie
centrale dudit dispositif fait partie de la langue et dont les extrémités sont
découpées dans ladite langue.
La figure 11 est une vue en perspective de la figure 10
représentant les deux extrémités du dispositif selon l'invention décollées.
La figure 12 est une vue en perspective de la figure 10,
après enroulement du dispositif selon l'invention pour recouvrir
partiellement les lacets d'une chaussure.
Sur les figures, les éléments identiques ou analogues portent
les mêmes références.
La figure 1 illustre le dispositif anti-délaçage 1 selon
l'invention. Celui-ci comprend une bande souple et déformable, comme par
exemple du cuir, du textile, du plastique, du nylon, ... ou une bande rigide
et
modulable et/ou déformable, comme par exemple du métal, du métal
articulé, de l'aluminium, du plastique rigide, etc., les matériaux utilisés
n'étant limités. Il peut encore comprendre une bande en une combinaison
des deux sortes de matériaux: une partie souple et une partie rigide.
Le dispositif selon l'invention est pourvu de moyens de
fixation (2) à une chaussure (4), à proximité du noeud (8) et/ou des
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boucles (5) du lacet (3). Ce dispositif comporte en outre des moyens de
fixation mutuels (6, 7) (agrafes, moyens autoaggripants, boutons à
pression, ainsi que par toutes autres sortes de fermetures possibles de
manière non limitative), pour son maintien en position fermée (illustré à la
Fig. 2).
La bande 1 comprend une partie centrale 11 et deux
extrémités 12 et 13. Dans l'hypothèse du système `autoaggripant', l'une
des extrémités 12 de la bande 1 comporte des fibres en boucle 6, tandis
que l'autre extrémité est pourvue de crochets 7 venant s'agripper dans
les fibres en boucle. Ceci permet d'obtenir un rabattage de type fourreau
emprisonnant lesdites boucles 5 .
La bande 1 peut être amenée dans un état plan (position
ouverte) tel que visible à la figure 1, ou dans un état rabattu (position
fermée) tel que visible à la figure 2.
Le dispositif selon l'invention 1 peut être réalisé en tous
matériaux, notamment en cuir, en faux cuir (simili), en textile, en nylon,
en matière plastique souple et/ou rigide, en métal articulé, en aluminium,
et,en tous autres matériaux non limitatifs.
De préférence, le dispositif selon l'invention a une longueur
comprise entre 5 cm et 10 cm, et plus particulièrement environ 6,5 cm et
une largeur comprise entre 1 cm et 5 cm, de préférence environ 2 cm ou
environ 4,5 cm selon les modèles.
Le matériau sera choisi en fonction de l'utilisation ciblée
et/ou de l'effet esthétique recherché, de sorte qu'il pourra être de texture
ou de couleur identiques ou différents de ceux de la langue 9 de la
chaussure 4 proprement dite, même si la bande 1 est incorporée dans la
languette 9 de la chaussure (4).
Elle peut comporter des motifs de décoration, des logos, de
la publicité, etc., notamment quand on recherche un effet esthétique,
promotionnel, publicitaire ou autre, ou encore afin d'obtenir un effet
permettant de singulariser ou d'identifier les chaussures.
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Dans les articles de luxe, la bande 1 pourra être réalisée en
métal articulé à la manière des bracelets pour obtenir un aspect luxueux,
compatible avec le caractère de certaines chaussures de haute gamme.
L'invention n'est donc pas limitée aux modes de réalisation
décrits dans ce document, pour lesquels on pourra prévoir d'autres
formes, d'autres textures, voire d'autres moyens de fixation à la
chaussure, sans sortir du cadre de l'invention.
L'essentiel est que la bande puisse passer d'une position
plane, c'est à dire de sa position ouverte (Fig. 1) à une position rabattue,
c'est à dire à sa position fermée (Fig. 2), et inversement, sans la moindre
difficulté et que cette opération puisse être renouvelée, sans risque
considérable de détérioration.
Dans l'exemple illustré à la figure 1, la bande 1 est réalisée
sous la forme d'une pièce de cuir découpée ayant sensiblement l'aspect
d'une bande rectangulaire dans laquelle ont été découpés deux orifices
(2) de forme symétrique.
La forme et le nombre de ces orifices 2 ne sont pas limitatifs
et l'on pourrait tout aussi bien prévoir des fentes, parallèles ou non, des
orifices circulaires ou polygonaux sans rien changer au principe de
l'invention, l'essentiel étant que la bande (Fig. 1) puisse être fixée, dans
ce premier mode de réalisation, à l'aide du lacet 3 à la chaussure 4.
Gomme illustré en figure 3, cette bande 1 est en effet
accrochée au lacet 3 de la chaussure 4 par simple passage des deux
brins du lacet 3 dans l'un et l'autre des deux orifices (2) de la bande, au
cours du laçage.
Selon un mode de réalisation préférentiel, la bande 1 est
directement fixée sur la chaussure 4 et/ou sur la langue 9 de l'article
chaussant 4 à l'aide du lacet 3 et comporte, à cet effet, des moyens de
fixation, notamment les orifices 2 recevant chacun des deux brins du
lacet.
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Ce premier mode de réalisation est plus particulièrement
destiné à équiper des articles chaussants déjà commercialisés, puisque
la bande 1 est autonome et peut être aisément associée au lacet 3 d'une
chaussure 4, sans qu'il soit nécessaire d'apporter une quelconque
modification ou accessoire à ces articles chaussants 4 du commerce.
Il suffit de lacer le lacet 3 jusqu'aux derniers oeillets, situés
en haut de quartiers, de ligaturer l'article chaussant 4 par un noeud 8
et/ou une boucle 5, puis comme on peut le voir en figure 4, d'amener les
boucles 8 du noeud 8 du lacet 3 sur la bande 1 et enfin de rabattre la
bande 1 pour l'amener sous la forme illustré en figure 2 et obtenir un
fourreau emprisonnant ledit lacet 3.
Selon un autre mode de réalisation, il est également loisible,
notamment dans le cas de nouvelles fabrications, de fixer la bande 1 non
pas sur le lacet 3, mais directement sur la tige 14 de l'article chaussant
4, par exemple sur le quartier externe, à proximité du dernier illet situé
en haut de la tige 14, ou encore sur le côté de la tige 14, juste en
dessous de l'ouverture de l'article chaussant 4 destiné à la réception du
pied, ou encore à proximité du dernier illet, pour servir à la fois de
dispositif anti-délaçage et de moyen de promotion et/ou publicité (par
exemple avec des logos, motifs de décoration, formes spéciales... non
limitatif).
Dans cette variante de réalisation, la bande 1 peut être fixée
à demeure par piqûre ou être accouplée, de façon amovible, à la tige par
exemple par agrafage, autoaggripage ou boutons pression (non illustré).
II est évidemment envisageable que la bande 1 soit
directement fixée sur la langue 9 de l'article chaussant 4, à proximité du
noeud 8 et/ou des bouclettes 5 du lacet 3, cette fixation pouvant être
définitive (cousue, agrafée, etc.) ou amovible (boutons à pression,
moyens autoaggripants, crochets, etc. ... non limitatif).
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Comme on peut le voir à la figure 5, la bande 1 est fixée à
proximité du noeud 8 du lacet 3 de manière à faire office de dispositif anti-
délaçage, après enroulement sur les boucles 5 du lacet 3.
Diverses formes de réalisation des orifices 2 sont illustrées
5 aux figures 6, 7, 8, 9. La figure 6 illustre une bande 1 comprenant 4
orifices 2 substantiellement circulaires répartis de manière symétrique sur
la partie centrale 11. Les lacets 3 peuvent être enfilés dans ces orifices 2
de gauche à droite ou inversement, mais aussi en forme de croix.
La figure 7 illustre une bande 1 comprenant 4 orifices 2,
10 dont deux sont substantiellement circulaires et situés de part et d'autre
des deux autres en forme de fentes répartis de manière symétrique sur la
partie centrale 11. Les lacets 3 peuvent être enfilés dans ces orifices 2 de
gauche à droite ou inversement (Fig 7a), mais aussi en forme de croix
(Fig 7b).
La figure 8 illustre une bande 1 comprenant deux fois le
motif illustré des orifices à la figure 7. Les lacets 3 peuvent être enfilés
dans ces orifices 2 de gauche à droite ou inversement (Fig 8a), mais
aussi en forme de croix (Fig 8b).
La figure 9 illustre une bande 1 comprenant deux orifices 2
en forme de fente. Ce motif de réalisation est particulièrement adéquat
pour un enfilement en croix des lacets 3.
Dans une autre forme de réalisation, la bande 1 est
entièrement ou partiellement découpée, et donc entièrement ou
partiellement intégrée (Fig. 10), dans la langue 9 de l'article chaussant 4.
La partie centrale 11 de la bande 1 faisant intégralement partie de la
langue 9, et ainsi étant fixe. Les deux extrémités 12 et 13 comprennent
les moyens d'accrochage 6 et 7, extrémités 12, 13 qui peuvent être
décollées (figure 11) de la langue 9. Les extrémités 12,13 découpées ne
sont pas nécessairement découpées au travers de toutes les couches de
matière constituant ladite langue 9 de la chaussure 4. Par exemple, la
dernière couche (côté intérieur de la chaussure) n'est pas entamée par la
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découpe et dès lors, celle ci 10 permet d'assurer une résistance
supérieure à la langue de la chaussure.
De cette façon, les deux extrémités 12,13 de la bande 1
avec les moyens de fixation mutuels 6,7 peuvent donc être rabattues en
forme de fourreau (fig. 12) afin de maintenir les boucles 5 du lacet 3 pour
autant que le lacet 3 ait été passé à travers les orifices de passage de
lacets (2).
Les extrémités 12,13 restent au dessus de ladite langue 9,
et ne sont donc pas intégrées dans celle-ci.
Il suffit de passer les deux brins du lacet à travers les
orifices 2, et de refermer la bande 1 afin que les moyens de fixation
mutuels 6 et 7 se rejoignent en forme de fourreau pour que la bande 1
immobilise les boucles 5.
Une extrémité 12,13 de cette bande 1 peut être attachée
d'une façon fixe (cousue sur ou faisant partie de l'article chaussant 4) ou
d'une façon amovible (avec des crochets, des moyens autoaggripants,
des boutons à pression, etc.) à l'article chaussant.
L'autre extrémité 13,12 peut être attachée et/ou accrochée
de l'autre côté de l'article chaussant moyennant un/des crochet(s), des
moyens autoaggripants, des boutons à pression, etc.
Les extrémités se positionnent et/ou s'attachent dès lors sur
chaque côté du coup de pied, en dessous ou entre les oeillets via
lesquels le lacet 3 passe, et à la hauteur du noeud 8 et/ou des boucles 5.
Le développement de ce dispositif peut se faire lors de la
production de l'article chaussant (4), ou peut même être appliqué sur des
chaussures 4 déjà commercialisées en rajoutant des moyens de fixation
(crochets, boutons à pression, Velcro etc.) qui sont à poser sur l'article
chaussant 4, par exemple en agrafant, en perforant, attachant etc. ... non
limitatif, ces moyens de fixation.
En ajoutant des systèmes d'attache par exemple sur le côté
du coup de pied de l'article chaussant 4, ou sur la partie basse (par
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exemple au niveau de la semelle) et éventuellement en rallongeant les
extrémités 12,13, qui peuvent par exemple être en une matière élastique,
la stabilité du système sera augmentée.
Ce dernier mode de réalisation peut être étendu en
rajoutant de petites pochettes, avec ou sans fermeture, permettant d'y
contenir par exemple une ou des clés, une ou des puces utilisées
pendant entre autres des manifestations sportives (marathons ...).
Ces pochettes peuvent se trouver sur les extrémités du
support, sur ou encore à côté de la bande 1.
Un renforcement rigide (métal, plastique ou autre) peut être
apporté au ou intégré dans le support afin de garantir la stabilité dudit
support.
Il est bien entendu que la présente invention n'est en aucune
façon limitée aux formes de réalisations décrites ci-dessus et que bien des
modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre des
revendications annexées.
