Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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I
La présente invention concerne un châssis de bogie comportant
deux longeron~ reliés par au moin~ une traverse, le bogle pouvant
être moteur ou porteur.
D'une manlère connue, les châssls de bogie ~abriqués par
~ 5 moulage le sont en une seule opération, de sorte que le châssis
3, est monobloc. Une telle fabrication impose l'utilisation de modèles
,3, de fonderie, de fours de traitement et de machines d'uslnage, de
grande3 dimenslons, donc coûteux.
D'une manière également connue, les châssis de bogle sont
rabriqués par mécano-soudage à partlr de tôles d'acier. Les deux
; longerons sont réalisés de oette manière et la ou les traverses
peuvent être soit réalisées de cette manière, soit constituées
~ de tubes. On assemble le tout par soudage pour constituer un châssis
;~! finl monobloc. L'utilisatlon du soudage pour relier les longerons
et les traverses impose donc pour tout le châs3is, l'emploi d'un
matérlau unlque et soudable, en général l'acier.
La présente invention a pour but de rendre le châssis modulalre
pour faciliter les opérations de maintenance et autoriser une certaine
évolutivlté de la conceptlon du châssis. Ce but est attelnt par
l'utilisation de lialsons méoaniques, ceoi permettant de réaliser
des composant~, de manière indépendante tels qu'un longeron ou une
.~i3 traverse, et de 1eB assembler ensulte par boulonnage. Deux composants
~-} ad~acents peuvent ainsi être realisés dans deux matériaux différents,
incompatibles du point de vue du soudage.
La réalisation de chaque composant peut se faire par moulage
ou par mécano-soudage. La réallsation par moulage permet l'emploi
~;~ de modèles de fonderie, de fours de traitement et de machines d'usina-
ge, de petites dime*~ions, et permet l'emploi d'un matériau, un
alliage léger par exemple, réputé non soudable donc non utilisable
dans le cas du mécano-souda~e.
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La présente invention a donc pour objet un châssis de
bogie incluant deux longerons reliés par au moins une
traverse, la ou les traverses ainsi que les longerons
poss~dant des surfaces de liaisons mécaniques fixes entre
les longerons et la ou les traverses, caractérisé en ce
qu'il comporte au moins un longeron secondaire, chaque
longeron secondaire étant intercalé entre un longeron et la
ou les traverses et possèdant des surfaces de liaisons
mécaniques fixes entre les longerons et la ou les
traverses.
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!~ Un châQ~i~ de bogie moteur comporte une traverse et un châssi3
de bogie porteur comporte deux traver~eQ.
Le châssis de bogie peut comporter un ou deux longerons secondai-
res qui supportent une partie de l'effort de torsion dû au freinage
, 5 ain3i que les efforts dûs aux butées de cais~e et aux barres anti-
i roulis, afin~de ~oulager le~ longerons principaux.
Il est-décrit ci-aprè~, a titre d'exemple et en référence
aux dessins annexés, deux modes de réalisation du châssi~ de bogie
selon l'invention, le premier mode représentant un châssis de bogie
10 moteur et le deuxième mode représentant un châssi~ de bogie porteur.
La figure 1 représente une vue en perspective et partiellement
éclatée du premier mode de réalisation.
, La figure 2 représente une vue en perspective et partiellement
éclatée du deuxième mode de réalisation.
La figure 3 représente, en vue partielle, une première variante
~ du deuxième mode de réali~ation~.
i La figure 4 représente, en vue partielle, une deuxième variante
t du deuxième mode de réali ation.
l Dans la figure 1, représentant un châssi3 moteur, ce châssis
`~ 20 comporte deux longerons 10, 20 et une 3eule traverse centrale 30.
Le~ longerons 10, 20 se composent chacun d'une poutre 11,
21 et d'une couronne de liaison 12, 22, la couronne 22 du longeron 20
étant clairement représentée.
La traverse 30 se compose d'un tube 31 portant un pivot cen-
25 tral 3lA et deux couronnes de liaison 32, 33.
Dans la figure 2, représentant un châ3sis porteur, ce châs~is
comporte deux longerons 10, 20 et deux traver~es 30, 40. Ce châssis
peut comporter en outre, un longeron secondaire central, ou tels~
que représentés, deux longerons secondaires latéraux 50, 60, le
30 longeron secondaire 50 étant adjacent au longeron principal 10
et le longeron secondaire 60 étant adjacent au longeron principal 20.
Les longerons 10, 20 se composent chacun d'une poutre 11,
21 et de deux couronnes de liaison 12, 13 ; 22, 23, dans cette
figure, seules leR couronnes 22, 23 du longeron 20 étant clairement
35 représentées.
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3 1 33 1 7 1 9
LeA traver~es 30, 40 ~e composent chacune d~un tube 31, 41
portant deux couronneq de liaison 32, 33 ; 42, 43, et deux potenoes
soutenant une barre-~upport de freins 36, seules les deux potences 34,
35 et la barre-support 36 de la traverse 30 étant représentéeA.
Les longeron~ secondaires 50, 60 se composent chacun d'une
¦ poutre 51, 61~et de quatre couronnes de liaison, seules le~ couronnes
de liaison 62; 63, 64, 65 du longeron secondaire 60 étant clalrement
représentées.
Dans ces figures 1 et 2, les liaisons mécanique~ fixes entre
deux oouronnes adjacentes, sont constituées de surfaces aYsemblées
par boulonnage, et ces surfaces sont planes mais bien entendul
afin d'améliorer le positionnement des couronnes entre elles, les
liaisons peuvent comporter un embo~tement circulaire. En présence
de longerons secondaires, les liaisons peuvent être réalisées par
des boulonis traversant chacun les quatre couronnes, par exemple,
les couronnes 22, 64, 62, 33.
La figure 3 montre une première variante de réalisation dans
laquelle les potenceY sont reliées a la barre-support de freins
par l'intermédiaire de deux plaques de liaison assemblées par boulonnage,
ceci permettant de réaliser les potences et la barre dar,s des matières
di~férentes incompatibles en soudage.
Dans cette figure 3, en vue partielle, seule la potence 35
est représentée. Cette potence 35 comporte à son extrémité une
plaque de liaison 35A, et la barre 36 comporte également une plaque
de liaison 36A, ces deux plaques 35A, 36A pouvant comporter un
~ centrage.
'I La figure 4 montre une deuxième variante de réalisation dan
laquelle la barre-support est directement reliée a l!extrémité
d'un longeron secondaire~ de sorte que les potences sont i3upprimées.
La poutre 61 du longeron secondaire 60 est prolongée, au-
delà des couronne de liaison, par une protubérance 66 termlnée
' par une plaque de liaison 66A. La barre 36 comporte une plaque
¦ de liaison 36A, et les deux plaques 36A, 66A ~ont reliée~ par boulon-
nage.
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