Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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PINCE A LINGE
La' présente invention concerne une pince à linge.
Les pinces à linge sont constituées,
traditionnellement, de deux branches en bois ou en matière
synthétique, identiques et montées en sens opposés, qui
peuvent pivoter l'une par rapport à l'autre. Chaque
branche comporte une partie postérieure formant bras de
levier, et une partie antérieure formant mâchoire, située
en regard de la mâchoire correspondante de ,l'autre
branche, et coopérant avec cette autre mâchoire. Un
ressort relie les deux branches et les sollicite dans le
.sens du serrage des mâchoires l'une contre l'autre, leur
permettant ainsi de serrer une pièce de linge à suspendre
pour son séchage.
On connaît aussi des pinces à linge en matière
synthétique moulées d'une seule piêce, de manière à former
les deux branches ainsi qu'une zone de liaison de faible
épaisseur, formant charnière - voir par exemple les
demandes de brevets EP 0 302 135, EP 0 641 882 et
WO 93/23602.
Dans tous les cas, les branches de ces pinces à
linge sont des pièces ou parties rigides, ce qui présente
des inconvénients, notamment a~~ niveau des mâchoires.
Lorsque ces mâchoires possèdent une surface relativement
lisse, le maintien du linge est insuffisant, et celui-ci
risque de glisser et d'êchapper à la pince, sous l'effet
de son propre poids ou d'autres sollicitations, telles que
le vent. Pour éviter cet inconvénient, les pinces à linge
sont souvent pourvues de mâchoires à profil dentelé, qui
réalisent un meilleur accrochage du linge ; cette
configuration a toutefois pour inconvénient de "marquer"
plus ou moins fortement le linge, aux endroits pincés.
On connaft aussi, par les documents FR 2 556 620 A
et DE 528 520 C, des pinces à linge à deux branches
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réalisées en un matëriau relativement dur, dont les
parties formant mâchoires sont garnies intérieurement de
tampons ou d'un revêtement en ~un matériau relativement
souple prévu pour former la surface de contact avec la
tige. Dans le cas du documet FR 2 556 620 A, les deux
branches de la pince à linge possèdent chacune une
structure symétrique, et des tampons souples sont prévus
aux deux extrëmités opposées de chaque branche. Ainsi,
l'action des deux tampons d'une extrëmitê de la pince se
trouve contrariée par l'action des deux tampons de .l'autre
extrémité, si bien que l'efficacitë de serrage d'une telle
pince à linge reste três douteuse. Quant au document
DE 528 259 C, celui-ci montre une pince à linge commandée
par 'un levier à came, donc avec mécanisme relativement
complexe, puisqu'il nécessite un axe de pivotement
supplémentaire pour ce levier. L'utilisation d'une telle
pince à linge est peu pratique, car elle nécessite d'agir
simultanément sur les deux branches et sur le levier, tout
en maintenant le linge 'à suspendre. Enfin, la pince à
linge du document DE 528 259 C est dëpourvue de ressort de
rappel en position de fermeture.
La présente invention a pour but de remédier à ces
inconvénients, en fournissant une pince à linge
perfectionnée, qui améliore sensiblement le maintien du
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linge tout en évitant s-on - "marquage", la pince à linge
proposée restant de structure sïmple et de fabrication
économique.
A cet, effet, l' invention a pour objet une pince à
linge -constituée essentiellement de deux branches
comportant chacune une partie antérieure formant mâchoire,
située en regard de la mâchoire correspondante de l'autre
branche, et une partie postérieure formant bras de levier,
les deux branches êtant reliées l'une à l'autre, en un
l0 point intermédiaire de leur longueur, par un voile mince
de matière jouant le r8le de charnière, et un ressort
hélicoïdal de rappel en position de fermeture étant monté
entre les deux branches, en étant positionné par ses
extrëmités entre deux bossages formés respectivement sur
le c8té intérieur des parties postérieures des deux
branches, tandis que les parties formant mâchoires des
deux branches, réalisëes en un matêriau relativement dur,
sont garnies intérieurement d'un revêtement en un matériau
relativement souple, prévu pour former la surface de
contact avec le linge, cette surface résultant de faces
intérieures dudit revêtement possêdant un profil ondulé,
ou de faces intérieures relativement lisses dudit
revêtement.
Ainsi, la pince à linge objet de l'invention
possêde, comme particularité-essentielle, le fait d'être
réalisée en deux matières -distinctes, une matière plus
souple étant prévue sur le côté intérieur des mâchoires.
Cette matiëre souple forme des "tampons" qui, lors de
l'utilisation de la pince, sont écrasés élastiquement et
3o assurent ainsi un excellent maintien du linge, d'autant
plus que la qualité de surface du matériau souple utilisé,
teI que silicone ou mousse, s'oppose au glissement.
Ce matériau souple peut notamment prendre la forme
de deux pétits tampons distincts, fixés respectivement sur
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le côté intërieur des parties formant mâchoires des deux
branches de la pince à linge.
Dans une variante, le matëriau souple prend la
forme d'une pièce unique, possédant un profil en "U", dont
les deux ailes opposées sont fixées respectivement sur le
côtë intérieur des parties formant mâchoires des deux
branches de la pince à linge. La souplesse du matériau
constitutif d'une telle piëce en "U" lui permet
naturellement de se déformer, pour "suivre" le mouvement
relatif des deux branches, lors de l'ouverture ou de la
fermeture de la pince à linge.
Diverses techniques de fabrication sont possibles,
pour la fixation des parties en matière souple sur les
deux branches réalisêes en une matière plus dure.
En particulier, dans le cas d'une pince à linge
dont les deux branches sont réalisées en matière
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synthétique moulée, les parties en matériau souple peuvent
être obtenues par une technique industrielle de bi-
injection ou de surmoulage, assurant simultanément leur
formation et leur fixation sur les branches
correspondantes.
Les parties en matériau souple peuvent aussi être
fixées par collage, ou par emboîtement, sur les deux
branches réalisées en un matériau plus dur.
L'efficacité des parties en matériau souple peut
être augmentée en élargissant ces parties, ainsi que les
parties formant mâchoires des deux branches, par rapport
au restant des branches de la pince à linge, ce qui permet
à la fois
- d'augmenter la surface de contact avec le linge,
pour une meilleure tenue, et
- de répartir la pression de serrage sur une
surface plus grande, pour limiter encore le risque de
"marquage" du linge.
L'invention sera de toute façon mieux comprise à
l' aide de la description qui suit, en référence au dessin
schématique annexé représentant, à titre d'exemples,
quelques formes d'exécution de cette pince à linge .
Figure 1 est une vue de face d'une première forme
de réalisation de la pince à linge, objet de la présente
invention ;
Figure 2 est une vue de face d'une deuxième forme
de réalisation de cette pince à linge ;
Figure 3 est une vue de face d'une troisième forme
de réalisation de cette pince à linge.
La figure 1 montre une pince à linge, qui comprend
deux branches allongées 1 et 2, reliées l'une à l'autre en
un point intermédiaire de leur longueur par un voile mince
de matière 3. L'ensemble des deux branches 1 et 2 et du
voile 3 est réalisé d'une seule pièce, par moulage, dans
une matière synthétique relativement dure, le voile 3
conservant cependant, en raison de sa faible épaisseur,
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une certaine flexibilité lui permettant de jouer le rôle
d'une charnière. Chaque branche 1 ou 2 comporte une partie
postérieure, respectivement 4 ou 5, formant bras de
levier, et une partie antérieure, respectivement 6 ou 7,
formant mâchoire. Un ressort hélicoïdal 8 de rappel en
position de fermeture est monté entre les deux branches 1
et 2, le ressort 8 étant positionné, par ses extrémités,
sur deux bossages 9 et 10 formés respectivement sur le
côté intérieur des parties postérieures 4 et 5, situées en
regard l'une de l'autre, des deux branches 1 et 2.
Les parties antérieures respectives 6 et 7 des
deux branches 1 et 2, formant mâchoires, sont aussi
situées en regard l'une de l'autre, et elles sont revêtues
intérieurement d'un matériau souple. Plus
particulièrement, dans la forme de réalisation illustrée
par la figure 1, il est prévu une pièce unique 11 de
profil en "U", en matériau souple tel que silicone ou
mousse, qui forme deux ailes opposées 12 et 13 reliées
entre elles par une zone intermédiaire 14. Les deux ailes
12 et 13 sont appliquées et fixées respectivement contre
les faces intérieures des parties antérieures respectives
6 et 7 des deux branches 1 et 2, tandis que la zone
intermédiaire 14 est appliquée contre le voile mince 3.
Les faces intérieures 15 et 16 respectives des deux ailes
12 et 13, tournées l'une vers l'autre, possèdent un profil
ondulé et constituent, lors de l'utilisation de la pince à
linge, les surfaces de contact avec le linge. Grâce à la
souplesse du matériau constitutif de la pièce 11, et à
l'écrasement de ce matériau au niveau des ailes 12 et 13,
le maintien du linge est amélioré, et le "marquage"
indésirable de ce linge est évité. De plus, la souplesse
de la pièce 11, notamment dans sa zone intermédiaire 14,
lui permet de "suivre" la déformation du voile mince 3 et
le mouvement relatif des deux branches 1 et 2, lors de
l'ouverture ou de la fermeture de la pince à linge.
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La figure 2 représente une pince à linge de même
conception générale que celle de la figure 1, en ce qui
concerne ses deux branches 1 et 2 et le voile de matière 3
reliant ces deux branches 1 et 2, cet ensemble étant
5 encore réalisé d'une seule pièce en matière synthétique
relativement rigide. Les parties antérieures respectives 6
et 7 des deux branches 1 et 2, formant mâchoires,
reçoivent ici respectivement, sur leurs faces intérieures,
deux petits tampons 17 et 18 en matériau souple, placës
ainsi en vis-à-vis. Les tampons 17 et 18 sont positionnés
en butée contre des épaulements des parties 6 et 7 formant
mâchoires. Les faces intérieures 19 et 20 respectives de
ces deux tampons 17 et 18, tournées l'une vers l'autre,
sont ici relativement lisses et constituent, lors de
l'utilisation de la pince à linge, les surfaces de contact
avec le linge. Comme précédemment, grâce à la souplesse du
matériau constitutif des deux tampons 17 et 18, et à
l'écrasement de ces derniers, l'on obtient une très bonne
tenue du linge, sans effet de "marquage".
La figure 3 illustre l'application de l'invention
à un autre type de pince à linge, comprenant deux branches
1 et 2 sensiblement parallèles, solidarisées dans la
partie postérieure 21 de la pince à linge, ce type de
pince à linge étant notamment diffusé dans les pays du
nord de l'Europe. Les parties antérieures respectives 6 et
7 des deux branches 1 et 2, formant ici encore mâchoires,
sont comme dans les exemples précédents garnies d'un
revêtement en matériau souple, en comparaison avec le
restant de la pince qui est réalisé en matériau
relativement dur, possédant toutefois une certaine
élasticité dans la région des deux branches 1 et 2. La
partie souple prend, ici encore, la forme de deux tampons
17 et 18 fixés sur les faces intérieures des parties
antérieures respectives 6 et 7 des deux branches 1 et 2.
La fixation des deux tampons 17 et 18 en matière
souple sur les parties antérieures respectives 6 et 7 des
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deux branches 1 et 2 est réalisable, au cours de la
fabrication des pinces à linge, selon divers procédés .
bi-injection, surmoulage, collage, emboitement,
encliquetage.
Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas
aux seules formes d'exécution de cette pince à linge qui
ont été décrites ci-dessus, à titre d'exemples ; elle en
embrasse, au contraire, toutes les variantes de
réalisation et d'application respectant le même principe.
C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du
cadre de l'invention .
- en réalisant les parties souples avec d'autres
formes et/ou dans d'autres matériaux adaptés ;
- en fixant ces parties souples sur les deux
branches de la pince à linge par tout moyen ;
- en appliquant l'invention à des pinces à linge
de tout type et de toute forme, dont les branches peuvent
être réalisées en tout matériau relativement dur.
